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Le coin du chalant / Re : L'étrange histoire d'Estelle Létrange
« le: dimanche 18 mars 2012, 17:52:48 »Les terres sauvages / Re : Re : Paradis perdu [Isamu]
« le: mardi 13 mars 2012, 22:19:11 »« Votre inquiétude est touchante, Chevalier, mais je vous ai dit que vous n’aviez pas à vous en faire. J’ignore quel est votre plan, mais j’en ai déjà un, et je compte l’annoncer à mon peuple. Les armées conjointes seront sûrement là dans la soirée, mais, à cet instant, tout serait réglé. »
Il aurait dû s'attendre à une réponse pareille, mais jusqu'alors, il ne l'avait jamais vu changer son attitude vis-à-vis de cette affaire, et ne l'imaginait pas planificatrice.
Elle avait donc un plan. il se demandait ce qu'elle allait faire précisément, mais il était inquiet de songer à ce que pouvait donner le plan d'une personnalité aussi dominatrice.
Après avoir embrassée sa protégée (tiens, c'est Lana!) et lui avoir dit deux mots, Poison Ivy se retourna vers l’assistance.
« J’espère que cette scène vous a plu ! Il est maintenant temps pour moi de vous dire qu’une nouvelle ère va commencer pour ce village. Là, dehors, des armées entières fondent vers nous, et nous massacreront dès ce soir… Sauf si nous ne sommes plus là. Cette forêt est immense. Voilà donc ce que vous allez faire, mes enfants ! D’ici quelques minutes, les effets de mes aphrodisiaques s’évanouiront, et vous pourrez alors sérieusement réfléchir à votre avenir. D’ici deux ou trois heures, ceux qui voudront partir n’auront qu’à se mettre près du moulin à eau. Les autres resteront ici, et accueilleront comme il se doit leurs libérateurs. Greenheaven disparaîtra rapidement, redevenant ce village triste et fade qu’il était avant mon arrivée.
- Où… Où irons-nous, Mère ?
- Nous remonterons le cours de la rivière, et vous vivrez en harmonie avec la Nature, dans l’insouciance de cette vie. Je vous élèverais, je vous apprendrais à vivre dans la nature, à vous protéger, et vous serez heureux. La forêt est suffisamment immense pour couper les ponts entre Greenthornway et Greenheaven. Quant aux soldats… Ce qui les intéresse est le village et les gisements de pierre.
- Il y a forcément une autre solution !
- Malheureusement, non. C’est à vous qu’il incombe de prendre cette décision. »
Là, Isamu fut bien obligé d'admettre que la dame verte l'avait carrément estomaqué. Non seulement ce plan correspondait au vouloir de l'Ordre (du moins de la partie de l'Ordre auquel il obéissait) et contredisait les affirmations initiales de Poison Ivy, mais encore il dut bien reconnaitre qu'il s'agissait d'un parfait compromis qui arrangerait tous les partis, même le problème de l'aubergiste. les seuls lésés dans cette affaire seraient les armées qui espéraient piller dans la joie et la bonne humeur.
d'ailleurs à ce propos, il se devait de faire une petite précision à toute la populace:
-Pour tout ceux qui craindraient que les deux armées les tuent sans autre forme de procès, je précise que j'ai en ma possession un moyen d'assurer qu'ils évitent tout assaut inconsidéré. J'ai sur moi un signal de l'Ordre immaculé que toute armée se doit de respecter. Quel que soit votre choix, il n'y aura donc pas de danger de mort. il ne prêcha pas les valeurs de l’Église, il ne pensait pas que ça avait une valeur quelconque dans la situation. il ne chercha même pas à convaincre qui que se soit du mieux fondé de Greenthornway, il avait depuis la nuit précédente une vision beaucoup moins claire et tranchée du Bien et du Mal.
puis il se tourna vers Poison Ivy :
- pour être sûr qu'ils ne partent pas à votre recherche, je pense qu'il faudrait que j'affirme vous avoir vaincu. vous pourriez me donner un trophée quelconque, pour être plus crédible?
Rapidement, les deux camps se formèrent. aucune dispute ne fut entendue, aucune rancœur parmi les gens de groupes différents, ils semblaient comprendre que c’était un choix à faire individuellement, en son âme et conscience. il y avait plus de villageois restant au village qu'Isamu ne le pensa au premier abord. il y avait notamment quelques familles qui s’inquiétait de l'influence de ce traitement sur leurs enfants, un ou deux couples d'amoureux qui n'envisageaient pas leur vie avec ce genre d'état d’infidélité officielle, des personnes attachées à leur maison ou leur village, et des personnes plus vieilles qui avaient passé l'âge pour ces cornichonneries, ma bon'dame. la majorité revenait certes à Ivy, mais étant donné qu'il supposait une unanimité, il ne se plaignait pas.
Lorsque elle était sur le point de partir, il l'interpella:
-attendez! fit-il. nous séparons-nous en bon termes? je m'en voudrait de n'avoir été qu'une gêne pour vous, après tout ce qui s'est passé... enfin...
on sentait que sa passion retombait après avoir su qu'une solution avait été trouvée, il était déjà moins à l’aise qu’auparavant.
après un geste d'impuissance verbale,il tendit la main.
-...je crois que ce que je veux dire, c'est que j'ai été honoré de faire votre connaissance, Madame Ivy.
Il fut facile de convaincre les deux armées qu'il n'y avait plus à craindre ''La Succube Verte'' que le prêtre avait décrit. il y eut une certaine suspicion au premier abord, mais force était d'admettre que tout le village était normal à nouveau et qu'imaginer une créature aussi influente et de caractère aussi imposant quitter sa place forte sans le moindre combat était aberrant.
Il fut admiré pour sa bravoure, malgré toute ses protestations sur le fait qu'il avait eu plus de chance que de courage (ajoutant aussi une allusion à la direction divine qui avait guidé sa lame, bien sûr.) et le nombre réduit de survivants.
Isamu prit le temps de glisser à l'oreille du prêtre du village d'éviter le sujet de la Succube Verte devant sa paroisse, comme quoi les gens étaient encore assez irritables à ce propos. il voulait éviter que le prêtre soit lynché , il serait dommage qu'il soit le premier mort qu'Isamu aurait à se reprocher autour de ce village, tout de même.
puis il reprit sa route, songeant qu'il devrait laisser cette histoire décanter dans sa tête avant d'en faire un rapport. Pour éviter tout problème, il savait déjà qu'il ne mentionnerait pas sa défaillance, donnerait la même idée de la fin de la ''créature''.
il sortit de la forêt, sifflotant une ballade religieuse, les yeux dans le vague et les pensées divisées entre deux personnes.
Les terres sauvages / Re : Re : Paradis perdu [Isamu]
« le: lundi 12 mars 2012, 18:58:14 »En regardant par la fenêtre, il vit un chasseur courir, sortant de la forêt et il murmura: dépêche-toi, la ''cérémonie'' a déjà dû commencé.
il le vit rejoindre Ivy, mais n'y prêta pas attention.
En sortant, il vit que la place s'était remplie. il songea à ce que cette cérémonie pouvait être, se forçant à ne pas s’arrêter, mais un homme l'interpella:
-Monsieur le chevalier! monsieur le chevalier!
Isamu fut bien obligé de se retourner, découvrant ainsi l'aubergiste qui lui courrait après du mieux qu'il pouvait. il revenait certainement lui-même de la place, et semblait avoir récolté un coup de liane. Isamu ralenti le pas, le laissant le rattraper, content de le voir en vie après les ennuis qu'il lui avait causé.
- vous êtes chevalier de l'Ordre, non? vous devez l'arrêter. fit-il en pointant du doigt la tache verte qu'était Poison Ivy. elle est en train d'organiser des séances de perversion devant des gamins!
ceci eut la conséquence de stopper net la marche d'Isamu, qui se demandait maintenant qu'en penser.
- c'est parfaitement immonde! vous pouvez la combattre, vous lui avez résisté, au moins suffisamment pour vouloir partir, et...
- ''immonde'', ''lui résister'', ''vouloir partir''? vous n'avez pas comprit, cher aubergiste répondit-il en reprenant sa marche qu'avec cette femme-là rien n'est aussi simple, ni aussi tranché? elle a son propre système logique, sa propre morale. on ne peut pas y calquer si facilement les nôtres.
l'aubergiste resta un instant silencieux, semblant se rappeler toute la suite d'évènements qui avaient eu lieu ici depuis que Poison Ivy s'était installée. il baissa la tête, comprenant ce qu'Isamu voulait dire.
-puis-je au moins vous accompagner? j'ai pas ma place dans son utopie.
-ni moi-même, pour d'autres raisons toutefois. enfin bon, je ne vois pas d’inconvénient à ça. allez vite chez récupérer vos affaires et... Il s'interrompit en voyant son pigeon messager avec un papier à la patte, se poser devant lui.
-permettez, je dois lire ce mot, c'est important.
il ramassa le mot et étouffa un juron.
écoutez-moi et bien, encore! rentrez chez vous, préparer vos affaires, et au premier cri de terreur que vous entendez, vous courrez dans la direction la moins peuplée que vous verrez, d'accord? si vous pensez que quelqu'un vous écoutera, dites-lui d'en faire autant.
l'aubergiste ouvrit d'abord ses yeux en grand avant d'ouvrir aussi grand la bouche, et de courir.
Isamu ne regarda pas si l'aubergiste se dirigeait vers son auberge ou chez un voisin. Il devait se frayer un chemin parmi la foule qui suivait d'un œil gourmand la scène qu'Isamu ne prit pas le temps d’observer. il dut beaucoup repousser de badauds pour finalement atteindre Poison Ivy interpella aussi discrètement qu'il put. tant qu'a faire, il voulait éviter la panique , et il lui fit signe d'approcher de lui pour lui parler bas:
- C'est important, ce qui ce passe, vous savez! je crois que vous avez appris de votre chasseur que les armée d'Ashnard et de Nexus approchent. mais il n'ont pas attendu un ordre officiel de L'Ordre Immaculé pour le faire. il ont été avertit par le prêtre que vous avez chassé d'ici, ils savent quels sont vos moyens et ont probablement deviné vos faiblesses. vous devez faire quelque chose, et vos parades habituelles ne seront pas utiles si ils lancent une charge de golems ou embrasent la forêt. J'ai peut-être un plan, mais ça voudrait dire fuir le village et me faire confiance.
il attendait la réponse. il la savait assez têtue, mais peut-être que l'urgence de la situation la ferait changer d'avis. en tout cas, il lui avait donné des informations neuves sur ce qui s'approchait dangereusement du village.
Les terres sauvages / Re : Paradis perdu [Isamu]
« le: samedi 10 mars 2012, 19:01:55 »puis la réponse vint:
« Je ne suis pas sûre que nous soyons assez intimes pour que je réponde à une telle question, Chevalier… Néanmoins, puisque je vous ai ôté votre virginité, je crois que je peux bien vous accorder cela… J’ai aimé quelqu’un, oui. Vraiment aimé. Au point de lui offrir mon corps et mon âme, avec cette passion insouciante et irréfléchie propre à la jeunesse. Et il s’est servi de moi, mais, dans un sens, je ne peux pas lui en vouloir… C’est à cause de lui que je suis devenue… Ce que je suis… Il a pu admirer par lui-même le succès de ses théories »
-je vois...
effectivement, ça expliquait bien des choses dans son comportement et dans sa philosophie. il réalisa que même si il parvenait à lui faire comprendre ce qu'il comptait raconter, elle ne se rendrait pas compte de ce que tout ceci signifiait. il n'en était même pas sûr lui-même à vrai dire.
« Pourquoi cette question ? lâcha-t-elle soudain, retrouvant son aplomb. Il me semblait vous avoir dire que je suis pressée… Si vous voulez quitter Greenheaven, je ne vous en empêcherais pas."
Ivy se déplaça vers lui sur le sol, et Isamu crispa un peu ses mains sur la poignée de son épée. il craignait un peu qu'elle trouve la confidence trop indiscrète pour la laisser à un inconnu, une aventure d'une nuit.
il se demandait si c’était encore valable d'essayer d'expliquer, surtout si elle le laissait s'en aller. il vrai qu'elle lui avait fait une confidence et que lui en donner une en échange serait juste, mais elle n'allait probablement pas s'y intéresser.
dans sa réflexion, il laissa planer un silence, que Poison Ivy remplit des mêmes arguments qu'auparavant:
« C’est à vous de voir ce qui vous convient le mieux… J’offre aux villageois une vie de rêve, une vie où ils sont beaux, où ils n’ont pas d’autres soucis à se faire que manger et être heureux… Une vie où l’Homme ne peut plus interférer dans le dessein de la Nature, et être réellement l’une de ses créatures… Si vous ne voulez pas faire partie de ce rêve, Isamu, je ne saurais vous y forcer. Maintenant, à vous de me dire ce que vous voulez… »
en la voyant retourner à sa forme humaine, Isamu réalisa qu'il l'avait fait trop attendre. il rengaina son épée, et reprit:
-après avoir bien réfléchi, peut-être vaudrait-il mieux que je n'essaye pas de me justifier. comme vous lavez dit, vous êtes pressée et mon histoire ne vaut votre temps.
je vais donc reprendre ma route vers d'autres lieux de Terra. dit-il en se tournant vers la sortie et s'y dirigeant.
-je sais que vous n'allez pas aimer m'entendre le dire, mais si vous ne quittez pas le village rapidement, les armées d'Ashnard et de Nexus se feront une course à celui qui vous éliminer le plus vite, se souciant fort peu des citoyens qui viendraient sous leurs lames ou de la forêt qui leur semblera probablement l'origine de la nymphe.
Et l'Ordre ne lâchera l'affaire que si le village est rendu ou pillé.
je vous conjure donc, si vous restez, essayer au moins d’épargner cette population innocentes, de la manière la plus efficace que vous pourrez, sans quoi vous risqueriez fort de ressembler à ceux qui détruisent les forêts pour leurs envies et envers lesquels vous semblez si pleine d'amertume.
Il avait dit ça en marchant, sans aucune haine, aucun mépris. même une certaine tristesse dans sa voix. il voulait juste l'avertir, puisque à tout prendre, il pleurerait probablement sa mort au même titre que celle des villageois.
Isamu avait atteint la porte, et l'ouvrait, prenant tout de même le temps de dire une dernière phrase
-si vous avez envie de me parler, je serais encore un court instant à l'auberge, pour récupérer mes dernières affaires.
et il passa la porte, à la fois soulagé et triste, sans en savoir trop les raisons.
en tout cas, il songea qu'il lui avait donné toutes les cartes pour faire son choix, en espérant qu'elle n'en fasse pas de mauvais
Les terres sauvages / Re : Paradis perdu [Isamu]
« le: samedi 10 mars 2012, 09:14:52 »- Mouais… répliqua Lana, déçue.
- Voilà pourquoi je préfère rester célibataire… »
Bien sûr, ce qui se passait dans la tête d'Isamu était autrement plus complexe que ce qu'elle prétendait, mais il savait que les gens en colère avait tendance à étendre un caractère qu'ils n'aiment pas à toute une catégorie de personnes.
« -Où est la maitresse de maison ? Ah, là ! Bien, j'aimerais vous dire deux mots, mais cette fois je voudrais ni témoin se satisfaisant sous mes yeux, ni plantes m’agrippant les jambes, ni substances chimiques affectant mon mental. vous pensez pouvoir y parvenir, ou dois-je m'en aller sans vous avoir vraiment parlé ?
- Cette ingratitude me vexe… Vous ne sembliez pourtant pas vous plaindre de mes délicieux tentacules cette nuit, et encore moins de ces deux belles femmes…
- je ne le nie pas. dit-il calmement
Et on dit que ce sont les femmes qui ne savent pas ce qu’elles veulent… Quoiqu’il en soit, je vais au moins accepter votre requête. Il est temps pour Andréa et Lana de retourner chez elles…
- Mais ! protesta Lana.
- Il n’y a pas de ‘‘mais’’, petite peste ! Retournez dans vos familles. Nous nous reverrons dans une heure ou deux, sur la place publique… »
-merci de me l'accorder.
il avait pu constater qu'Ivy n'aimait pas devoir obéir à un ordre , et se doutait quelle n'appréciait pas ses requêtes. il lui fut en quelque sorte reconnaissant d'avoir facilité les choses.
dans son départ, Lana lâcha un « Sale con… » qui ne le surprit même pas. il était pour tout dire loin de la considération de ce qu'elle pouvait penser de lui.
Poison Ivy s'étira en souriant et s'aidant de ses tentacules.
« Que comptez-vous faire avec votre épée, Chevalier ? Auriez-vous peur de votre ‘‘Maîtresse’’ ? »
il ne rougit même pas à l'allusion. il l'avait dit, mais ce terme n'avait pas la même force qu'alors, et plus le même sens non plus.
j'espère ne rien avoir à faire, mais je veux en avoir le choix.
« Je vous ai injecté des produits, c’est vrai, mais il ne s’agissait que d’aphrodisiaques naturels. Le désir réside en vous, Isamu. Vous le dissimulez derrière votre armure. Les moines aiment à dire que la foi est leur bouclier, mais j’aurais plutôt tendance à considérer qu’elle est un carcan, et que vous ne comprenez pas très bien cette notion. Quoiqu’il en soit, je suis prête à vous écouter, mais vous devriez vous dépêcher… Permettez… »
Isamu la laissa boire le liquide dans la tentacule sans l'interrompre. il voulait un maximum de son attention.
« Alors, où en étions-nous ? J’ai une cérémonie à organiser, alors je suis assez pressée… Si vous en veniez directement à l’essentiel ? »
-votre discours sur l'ordre prouve que si je vais à l'essentiel, vous vous méprendrez. je ne conçoit aucun mépris, aucune haine pour vous, et si j'ai du regret à propos de cette nuit, je suis le premier à en réaliser ce qui venait de moi.
Oui, j'ai aimé cette nuit, et oui, je vous en suis en quelque sorte reconnaissant. mais non, je ne songe pas à continuer ma vie avec vous, et non ce n'est pas ce que vous croyez.
Je n'ai même pas autant de regret religieux que je le devrai! l'Ordre a ses brebis galeuses même dans les plus hautes sphères, et si ça ne m'excuse pour rien, ça me montre quand même le chemin qui me reste à parcourir avant la damnation.
en fait, la vraie raison de mon regret, c'est qu'en me soumettant à vous, j'ai sacrifié plus que je n'étais moi-même.
Il soupira. ce qu'il avait à dire demandait d'en savoir plus sur elle, deux questions devraient l'y aider:
- pour vous expliquer, il faut que je sache à quelle distance on est l'un de l'autre, donc répondez-moi honnêtement. n'avez-vous jamais aimé quelqu'un plus que vous n'aimez ces villageois, plus que vous? avez-vous jamais senti que vous l'aviez trahi, même sans le vouloir, ou peut-être vous a t-il trahi, lui?
la suite de son discours dépendait de sa réaction. il attendit donc.
Les terres sauvages / Re : Paradis perdu [Isamu]
« le: vendredi 09 mars 2012, 15:59:08 »il était seul, dans une place de village pavée.
il lui semblait reconnaitre cette place, mais ne se souvenait plus pourquoi.
une lumière aveuglante surgi d'une rue.
il tourna la tête dans cette direction, prêt à accueillir l'ennemi éventuel
(il Y A un ennemi. je le sais. mais où?)
et vit à la place une silhouette qui marchait vers lui, semblant flotter dans la lumière.
sans qu'il se décide à faire le moindre geste, elle fut assez proche pour qu'il reconnaisse la silhouette.
elle.
il marcha vers elle, et fut absorbé par cette lumière.
il ne s'en souciait pas.
il la prit dans ses bras, contre lui.
je suis content de te voir. cela faisait si longtemps.
elle lui sourit tendrement.
il en aurait eu les larmes aux yeux mais cela l'aurait réveillé, il s'en abstint donc.
il eut mauvaise conscience.
je suis désolé de ce qui c'est passé cette nuit. je me suis encore fait avoir et cette fois encore, c'est toi la...
elle mit un doigt sur sa bouche.
elle eut un sourire triste, mais bienveillant.
il comprit ce qu'elle voulait de lui, et il eut un émoi encore plus doux pour elle.
je suis désolé que tu ne sois pas avec moi. ça ne serait pas arrivé si c'é...si je ... si il...
l'émotion le submergeait, et cette fois, c'était elle qui le tint dans ses bras.
il sentit un baiser, puis un autre, mais ils ne venaient pas du rêve. il allait bientôt se réveiller.
je dois y aller. je vais y arriver, cette fois.
elle mit sa main sur son cœur, et il entendit Lana:
« Oh beau chevalier ! Comme vous êtes fort ! »
il ouvrit les yeux, lui sourit paternellement, mais il la repoussa doucement, et se leva. il partit en quête de ses frusques, et fut content de voir que la végétation ne les avait pas englouties.
-bon! fit-il, en se rhabillant où est la maitresse de maison? ah, là! bien, j'aimerais vous dire deux mots, mais cette fois je voudrais ni témoin se satisfaisant sous mes yeux, ni plantes m’agrippant les jambes, ni substances chimiques affectant mon mental. vous pensez pouvoir y parvenir, ou dois-je demanda-t-il, marquant une pause pour saisir son épée et se positionner, prêt à couper, m'en aller sans vous avoir vraiment parlé?
Il n'avait pas en tête de menacer, vraiment pas. il voulait parler d’égal à égal avec une personne raisonnable au moins une fois dans cette affaire. il ne craignait pas non plus de succomber cette fois. mais il ne voulait simplement pas se retrouver saucissonné comme la dernière fois et couperait la premier plante qui tenterait l'aventure.
Les terres sauvages / Re : Re : Paradis perdu [Isamu]
« le: jeudi 08 mars 2012, 21:52:19 »A sa demande, Ivy répondit en un sourire léger:
« Si… Si tel est votre plaisir, Chevalier… Mais remuez-vous… Continuez à danser en moi ! »
Le remuement n'était certainement pas pas négligé par Isamu, il redoubla d'effort dans ce sens, tout en parcourant les seins puis les fesses d'Ivy avec ses mains. des tentacules se promenaient sur son dos.
c'est avec les mains sur les cotés du bassin de la Dame Végétale et la langue glissant d'un sein à l'autre qu'Isamu sentit le premier coup, qui le fit se cambrer dans un cri, enfonçant encore davantage son sexe dans l'intimité de sa partenaire.
HAAhh!!
Il eut un flash. deux épées se cognant l'une contre l'autre.
Il avait sentit le plaisir, mais l'image ne lui plaisait pas. les tentacules ne lui laissèrent heureusement pas l'occasion de la ressasser, rebattant son dos avec violence. il se cala au rythme imposé par les appendices verts, accélérant avec la même régularité. il sentit la cyprine couler sur ses jambes, et risqua un coup d’œil de chaque coté. les deux partenaires de Poison Ivy étaient en train de se frotter à lui pour se soulager. il les encouragea ponctuellement, entre deux parcours de l'anatomie de sa maitresse, d'une caresse ici et là.
« Haaaannnn… Encore, encore ! » fit Poison Ivy
- oui, Oui, OUi, OUI fit Isamu.
- Haaah! Haaah! Haaah! fit Lana
- Hiiiiii!!! fit Andréa
dans l'explosion que fut son orgasme, Isamu perdit le détail mais il comprit une chose: tout les quatre avait eut leur jouissance dans une échelle de temps assez proche. il ne sut pas si devait laisser sa semence partir en Ivy ou si elle préférait qu'il l'en prive, mais il attendit de voir si il allait être repoussé avant de bouger.
« Comme c’est bon… »
il perdit contact avec la réalité à ce moment-là, et s’évanouit.
Les terres sauvages / Re : Re : Paradis perdu [Isamu]
« le: jeudi 08 mars 2012, 13:25:23 »à son exclamation elle lui répondit:
« Ah, Isamu ! Mais c’est justement ça qui est intéressant dans le sexe ! Ne le comprenez-vous pas ? Le plaisir sexuel, c’est l’union des deux choses fondamentales qui nous disent que nous sommes vivants : la souffrance et le plaisir ! Laissez-vous porter par le courant, Isamu ! Laissez le désir vous transporter, et remuez ! »
Elle avait mal comprit son exclamation. il pensait surtout à tout ce qu'il pouvait faire de travers, dont certes la douleur qu'il pourrait provoquer. néanmoins il ne la détrompa pas et suivit son conseil en accélérant le mouvement, et en prenant la liberté de l'embrasser, plus sauvagement cette fois.
il sentit en se penchant sur elle son odeur, une odeur particulière, comme le parfum d'une forêt fleurie. il eut les tétons de sa dame contre lui pendant cette embrassade, et songea qu'il voudrait parcourir son corps. mais ses bras étaient placés pour lui éviter d’écraser sa compagne, et il ne voyait pas comment les libérer.
une une fois le baiser terminé, il embrassa le cou, il embrassa aussi entre les deux seins, puis chacun d'eux. La végétation du palais était parcouru d'un long frisson, qui fit surgir des tentacules cernant les bras et les jambes d'Ivy. Il fut surprit de la voir aimer ça, mais n'en arrêtant pas moins le mouvement.
les deux sœurs, pour ne pas rester à l'écart, embrassèrent le couple tour à tour Isamu puis Ivy. elles appuyèrent aussi sur son bassin pour le pousser plus loin dans Ivy. Celle-ci entoura son cou de ses mains, et le poussa contre elle. il se posa donc sur ses coudes, ayant ainsi un meilleur contact avec elle. il avait aussi la possibilité de la visiter un peu avec ses mains. il fit donc de nombreuses caresses, partant de nuque pour aller sur le dos, agrippant les fesses un instant pour intensifier certaines pénétrations, puis passant sur l'avant du bassin, remontant le ventre ver la poitrine qu'il massa un peu, pour finir les mains enroulées derrière le cou.
Poison Ivy criait et gémissait de plaisir, lui-même poussait des soupirs qui tournaient au gémissements. il n'osait pas faire trop de bruit de peur de déranger le plaisir des autres, mais oui, il atteignait des sommets de plaisir, et se retenait de justesse de le hurler.
« Oh, Isamu, haaaa… N’est… N’est-ce pas délicieux ? »
il cria
- Ou...Ouuui, maitresse.
il n'y avais de désir de domination chez Isamu. c'est un acquis profond de ses croyances tant religieuses qu'humaines, de ne jamais passer ses besoins devant ceux des autres. si il n'avait pas apprécié le tentacule dans sa bouche, c'est tout simplement les actes d'homosexualité qu'on lui avait dépeint qui ressortaient, et il n'en avait du tout le gout. donc, lorsqu'il il entendit les fouets partir sur Lana et Andréa et leur cris de plaisir, il eut envie d'essayer la chose.
-fouettez-moi aussi. fit-il avant de lui embrasser un sein. s'il vous plait. ajouta-il en embrassant l'autre.
Les terres sauvages / Re : Re : Paradis perdu [Isamu]
« le: mardi 06 mars 2012, 18:16:18 »En fait, son attention se portait plus sur son espoir de pouvoir se donner pleinement à Poison Ivy. il voulait au moins essayer de joindre leur sensations respectives dans un acte où l'on donnait autant qu'on recevait. De plus, il ne songeait pas à rester: outre ses obligations envers l'Ordre, il aimait bien sa façon de découvrir le monde. il n'avait donc pas prévu de laisser les choses dans un état incomplet.
« Allez, Chevalier, goûtez donc… Je vois que vous en avez envie. Sucez, mordez, promenez votre langue sur ce tentacule… »
A vrai dire, c’était inexact: il n'était pas tenté de faire quoi que ce soit à à ce tentacule. mais, pour plaire à a Dame, et espérant qu'elle le sentirait, il commença à promener sa langue sur l’appareil volumineux
Il sentait toujours la jeune Andréa qui couvrait de baisers sa virilité, et, appréciant ses façons de faire, il se demanda vaguement si on lui demanderait de la satisfaire aussi.
Isamu n'était pas fanatique. il songeait aux pêcheurs comme étant des personnes égarées et comblant leur malheur comme elles le pouvaient. il avait croisé un authentique démon, une fois. l'être avait été capturé, avait subit différents sortilèges pour lui retirer tout pourvoir, le réduire aux faiblesses de l'Homme, et allait bruler quelques temps plus tard. pourtant, sa haine envers l'humanité et Dieu l'amenait à se montrer immonde jusqu'au dernier moment. pas de peur pas de regret, pas d’exception dans ses injures qui tétanisaient tout le village jusqu'à ce que le feu l'eut consumé. Isamu pouvait faire la distinction entre ça et ceux dont il faisait désormais parti, les égarés à guider. quand à Ivy, son sort était presque plus triste encore, puisqu'elle pensait dominer, régner alors que son royaume se limitait aux terres de la passion qu'elle invoquait.
Il commença à s'impatienter un peu. le jeu de la tentacule dans la bouche l'ennuyait un peu et si il n'y avait que ça, il se serait déjà levé(ou aurait essayé). il sentait la bouche d'Andréa, les tentacules sur son sexe, et eut bien vite le gout de la salive de Lana, par truchement de la tentacule. ceci lui fit prendre son mal en patience, mais tout de même, il s'en satisfaisait plus. il sentit soudain la tentacule accélérer, ce qui créa une certaine panique chez le jeune homme.
Lana s'était approchée, embrassant ses lèvres. ça lui plut bien. puis des tentacules prirent les jambes d'Isamu, et s'y enroulèrent. Isamu ne put cacher que son trouble lui revenait à l'idée de ne pouvoir fuir les événements à venir. il sentit aussi la langue d'Andréa glisser sur sa jambe et il en éprouva la volupté, avant de la sentir remonter sur ses testicules qui envoyèrent une nouvelle aura de plaisir.
il remarqua qu'Ivy était désormais nue. il ne put y réfléchir puisque la tentacule commençait à crachr quelque chose d'autre.
« Bois tout, mon beau… Ensuite, je t’offrirais ce que ton corps réclame… »
à ces mots, il se força à tout avaler, et il se sentait mieux de savoir que l'autre tentacule était parti. il eut tout de même la surprise de trouver la substance revigorante.
Ivy s’allongea à coté de lui, sur le dos, nue, image même du désir de qui se sait dominnante.
« Viens… Viens, Isamu, et donne-toi à moi, mon chéri. Mon corps n’attend plus que toi. »
-OOooh... Ma Dame. soupira t-il, se glissant tendrement sur elle. il fit lentement glisser son pénis sur le bas-ventre d'Ivy jusqu'au mont de venus, puis pénétra dans son antre des plaisirs. il commença lentement à avancer et reculer son bassin, se tenant sur ses poignets posés de chaque coté de Poison Ivy, pour ne pas l'écraser.
prit d'une inspiration folle face à cette sensation divine, il murmura:
fouettez moi si je le fais mal, maitresse!
Les terres sauvages / Re : Re : Paradis perdu [Isamu]
« le: lundi 05 mars 2012, 21:42:47 »eut une surplus d'ardeur, augmentant et sa vitesse et la fermeté du coup de langue. il fut d'autant plus entreprenant qu'elle lui plaquait la tête contre le sexe à l'odeur prodigieuse.
Il se savait dans le péché, mais il savait aussi qu'il réalisera sa rédemption avec presque autant de passion et autant de sincérité. il était comme ça. il considérait que si cette facette de la vie ne devait pas en être éliminé, elle ne devait pas constituer toute son existence, auquel toute ce qui fait humain dans la race humaine aurait été superflu, jusqu'au langage qui n'aurait été qu'accessoire.
« Han Isamu... C’est très bon... Mais pose donc tes mains sur mes fesses, c’est là qu’elles y seront le mieux... »
Il n'avait pas eu à obéir, les tentacules s'en chargeaient. il put ainsi sentir pleinement la sensation de la peau de sa Dame. il supposait qu'il devait les masser, encore qu'il n'en eu aucune certitude. il s'appliqua à y aller instinctivement. Elle lui caressait les cheveux, gémissant plus fort encore. les gémissements seuls auraient probablement provoqué une éjaculation, tant le corps d'Isamu atteignait ses limites.
« Tu te débrouilles très bien, Isamu... Tu en avais besoin, je le sens... Alors, profite-en, nous allons nous amuser ensemble toute la nuit... »
Toute la nuit? il en doutait, très honnêtement. déjà si il parvenait à résister encore cinq minutes de ce régime, il prendrait ça pour une intervention divine.
D'ailleurs, en y réflchissant ne serait-ce pas....
« Lana, attention! cria-t'il, voulant pas imposer une telle nourriture issue de son sexe.
- Hum ?
- Qu’est-ce qu’il y a ? » demanda Lana en se redressant.
les giclées blanches se succédèrent , mais Isamu ne prit pas le temps de les regarder occupé à découvrir la sensation.
« Ta première éjaculation, mon beau ? lui demanda-t-elle. Tu n’as pas à avoir honte de ton sperme ; je doute qu’il soit aussi bon que ma mouille intime, mais ce n’est pas mauvais pour autant... N’est-ce pas, Lana ? dit-elle alors.
- N-Non, Maîtresse... » confirma Lana.
Isamu , abandonnant un court instant son nettoyage qu'il n'avait pas stoppé, regarda et la vit essuyer le sperme du doigt et s'en délecter.
- Je ...ne voulais... pas en... imp...poser le... goût si... elle n'en voulait pas. justifia Isamu à bout de souffle. puis il recommença son travail, lentement parce que toujours dans l’état de petite mort, mais souhaitant vraiment remercier la Dame des Plantes.
il se sentit tiré en arrière, et il se demanda si il avait été maladroit. au moins se disait-il en voyant Lana et Andréa, la Dame n'allait pas finir sur cette déception. Il prit un repos court mais suffisant pour ce qui viendrait.
En voyant les deux tentacules surgir de ses doigts, il conçut la crainte d'avoir été dupé et d'être sur le point d’être mis à mort. incapable de bouger, il regarda les deux lianes se faufiler jusqu'à son organe encore humide. en sentant le contact, il une nouvelle érection. au vu du vidage qu'était le premier orgasme, il ne savait même pas qu'il pouvait encore en avoir une le même soir. la masturbation végetale reprit.
Poison Ivy lui fit miroiter une satisfaction supplémentaire.
« Hum... En définitive, peut-être vais-je vous offrir le plaisir de perdre votre virginité cette nuit
il fut tenter de la supplier, puis se demanda si il allait y survivre.
C’est quelque chose d’assez tentant... Je vais vous laisser y réfléchir, mais, avant ça, j’ai cru comprendre que vous aimiez bien mes tentacules... »
il ne sentit pas venir la fellation végétale, et fut surprit de la sensation. cette pseudo-verge épousait les parois de sa gorge, sans l'étouffer. l'impression le fit se demander si une femme sentait la même chose avec un vrai pénis. comme si il mangeait quelque chose qu'il n’avalerait pas.
« Andréa, va donc t’occuper de ce sexe, je sais que tu en meures d’envie. »
Andréa se jeta sur son sexe, mais celle-ci ne l’avala pas, se contentant de l'embrasser. Le tentacule se mouvait en Isamu jusqu'à la profondeur de la gorge, mais ne lui donna pas réellement la nausée.en fait, il se demandait si cela lui plaisait ou non.
Les terres sauvages / Re : Paradis perdu [Isamu]
« le: dimanche 04 mars 2012, 22:45:17 »« Ne vous inquiétez pas, Chevalier, pensez à vous… Mon bonheur, je le trouve en voyant mes protégés heureux. Laissez-vous plonger dedans, et ne pensez à rien d’autre. Je ne vais pas vous retirer votre virginité, mais les plaisirs sexuels ne résument, fort heureusement, pas qu’à une simple pénétration. »
ces phrases le confondaient un peu. Il aurait vraiment été heureux de lui fournir à son tour une sensation, même si faible qu'elle pouvait être avec sa maladresse de débutant. la seconde partie de la phrase le fit se sentir plus proche d'elle, il avait des sentiments comparables pour le genre humain. la dernière phrase l'intrigua particulièrement. le sexe, pas qu'une pénétration? il songea à tout ce qu'il avait senti depuis qu'il était entré dans cette salle, et comprit après une certaine réflexion que tout ceci était sexuel au même titre que l'acte.
il fut retourné et embrassé derechef. cet acte-là il avait beaucoup de joie à le refaire, tout d'abord parce qu'il s'agissait du moment où il avait le meilleur contact avec elle, ensuite parce qu'il avait une petite expérience qui le fit se sentir moins dérisoire, et enfin , peut-être surtout parce que ces moments avaient une pleine résonance avec son propre passé. il refit ce qu'il avait fait la fois précédente, plus assuré à mesure qu'il ne se sentait pas repoussé. il même l'audace de poser ses mains sur elle, une entre les omoplates et une frôlant, ne touchant qu'à peine, le fessier. le baiser dura beaucoup plus longtemps, semblait-il, ou peut-être était-ce le temps qui s'etait suspendu autour de lui, il détailla en tout cas plus longuement, avec plus d'acuité le panel de sensation que ses sens lui ramenaient. il maitrisa autant qu'il le put la réaction presque pure ment musculaire de tenter de pénétrer une intimité à portée de pénis.
il songea qu'il avait dû quand même frôler cet antre lorsqu'il se senti repoussé violemment en arrière, tombant sur la fleur géante. les deux femmes déjà installées, et dont le silence n'avait même pas marqué Isamu. elles s'activèrent sur lui, le chargeant de baisers et de caresses auxquelles il n'osait que timidement répondre, caressant du bout des doigts, embrassant du bout des lèvres. ce faisant il se sentit rejeté jusqu’à ce qu'il entende la voix qui l'avait amené là:
« N’est-il pas agréable, les filles ?
- Oui, Mère ! Il est délicieux !
- Vous vouliez me rendre service, Chevalier Isamu ? Alors, je vais vous faire plaisir.
il n'osa pas croire ce qu'elle venait de dire, ce que cela impliquait. il allait avancer une main vers elle voyant la tunique disparaitre, mais les deux tentacules avaient étés plus promptes et il se trouvait le nez devant le sexe de Poison Ivy. la part animale en lui comprit immédiatement, et ni le geste de lui tirer les cheveux, ni l’autorisation qu'elle lui donna ne furent nécessaires.
« Goûtez, Chevalier Isamu, imprégnez-vous de cette merveilleuse sensation ! »
- je me fait un honneur d'obéir, Dame des Forêts.
il commença par lécher fort méthodiquement le liquide sucré autour de l'antre, avant de tendrement, amoureusement presque, sucer les lèvres intimes. il ne réfléchissait pas, il se contentait de retranscrire sur le sexe ce qu'il avait dans les bouches, avec quelques fulgurances improvisées. se guidant avec l'expression d'Ivy, il entreprit de passer la langue dans la fente. il sentit la chaleur d'Andréa sur son dos comme une couverture d'amour pur, puis Lana enfonçant son sexe dans la bouche, et il eut une grande tendresse pour ses deux partenaires accidentelles. il continua, remontant parfois la langue sur le mont de Vénus, pinçant de ses lèvres celle de sa partenaire, puis il sentit quelque chose de nouveau.
il en avait entendu parler et comprit tout de suite ce qui allait arriver.
- Lana, Attention! cria t-il.
à temps. la jeune femme, surprise, avait reculé d'un coup sec, ses lèvres produisant la dernière stimulation nécessaire pour l'éjaculation.
le sperme partit sur la poitrine de la personne. il sentit en lui un torrent inénarrable, une cascade qui descendait son corps jusqu'au gland tandis que un soleil chauffa encore son ventre remontant jusqu'au crane. ne voulant pas abandonner sa tache, il avait pincé le clitoris assez fort avec ses lèvres. tentant de retrouver ses forces, il reprit lentement avec la langue la stimulation orale de La reine de sa sexualité.
Le coin du chalant / Re : Isamu, chevalier de l'Ordre Immaculé
« le: dimanche 04 mars 2012, 10:52:27 »Paradis Perdu: Isamu se dépucèle en essayant de sauver un village.
Les terres sauvages / Re : Re : Paradis perdu [Isamu]
« le: dimanche 04 mars 2012, 09:28:08 »il eut comme un regret quand il sentit partir les tentacules, il ne parvenait pas à se l'expliquer. heureusement, il sentait les mains qui s'affairaient sur lui. Il restait parfaitement immobile, attendant une autorisation pour bouger. il songea un court instant qu'une solution pour sauver les habitants du village serait de pourfendre la Mère, mais il était trop tard pour y penser, il était possédé d'elle. De toute manière, l'épée fut jeté à terre, et il n'aurait pas le temps de la récupérer.
En l'embrassant, Ivy remit en lui la force de bouger. il osa pour la première fois passer ses doigts dans la chevelure rousse. il sentait la douceur entre ses doigt et la douceur dans sa bouche. il ne s'agissait curieusement pas de son premier baiser, et il eut l'audace de jouer avec la langue de sa Dame. il s'en sentit coupable envers la Dame et cessa donc.
« Il n’y a rien à apprendre, Chevalier. Tout ce dont vous avez besoin, c’est de laisser le courant vous emporter. »
il fut un peu déculpabilisé par cette phrase. il laissa emporter par elle, en prenant le temps de la parcourir du regard.
« Celle-ci s’appelle Lana, et celle-ci Andréa. »
-enchanté, Mesdames.
c’était quelque chose de stupide à dire, bien sûr, mais ça lui était venu tout seul.
« Regarde-les, mon brave
il la sentit dans son dos, caressant l'armure.
Observe ce bonheur auquel tu n’as jamais droit… Jusqu’à maintenant… Imprègne-toi de la beauté de leurs corps… »
Certes, leur beauté était grande. il songea néanmoins qu'elles avaient le droit à un traitement si intime par la dame. il regarda les corps s'épanouir dans cette activité, se caressant pour sentir une plus grande satisfaction. il eut une violente envie de les aider à cette tache, mais ne savais pas si il y serait apte. Soudain il fut embrassé dans le cou. son corps embrasé lui dicta de participer au déshabillage, il dénouait donc les liens qui tenaient l'armure, tandis que Poison Ivy retira les pièces. il se sentait toujours faible en public sans son armure, mais ici il trouvait cette faiblesse naturelle.
ce faisant, il observait les deux femme dans leur jouissance. en les voyant si heureuses, il en éprouvait une certaine envie, lui sentait son corps devenir pur flamme. sentit son sexe à l'air libre et ne put retenir le geste d'y plaquer sa main pour amorcer lentement le mouvement d masturbation. il vit les autres tentacules parcourir les jeunes femmes, et se demanda pourquoi elles ne le faisaient pas pour lui.
Ivy repoussa la main d'Isamu pour y glisser la sienne. elle caressa son sexe, et il eut encore un frisson. la main était froide mais dune douceur inattendue.
« Imagine ton sexe à la place d’un de mes tentacules… Je peux sentir son impatience, à quel point tu en as envie… »
dans les faits, il s'imaginait surtout dans les bras d'Ivy, subissant les pulsions d'une reine de la nature avide de sexes. il avait le droit aux doigts de sa main, à sa bouche sur son cou, et déjà il chavirait. il tourna la tête pour recevoir ces lèvres. il la sentait qui le masturbait. il se perdait dans des fantasmes que lui seul avait le droit de connaitre, cette main lui faisait rencontrer des parties de son esprit qu'il ne souhaitais pas connaitre en temps normal.
« J’accomplirai vos rêves, Isamu… »
il répondit:
-je veux vous rendre ce que vous me donnez.
elle se méprit peut-être, ou peut-être n'entendait-elle pas. toujours-est-il qu'elle ajouta:
« Vous ne perdrez pas votre virginité ce soir, Isamu… Du moins, normalement. Je vais vous réserver un sort spécial. Néanmoins, ne doutez pas d’une chose ; cette nuit sera une ode au plaisir pour vous. »
il se demandait vaguement pourquoi elle continuait alors qu'elle voulait le laisser vierge. il ne se doutait pas de la nuance que tout le monde percevait entre un acte sexuel et la masturbation. il n'en avais jamais pratiqué en fait.
il précisa sa pensée précédente.
-je veux vous rendre ce que vous me donnez. de la même façon.
il tenait vraiment à faire dans la réciprocité, malgré son plaisir actuel il pensait qu'il le sentirait plus pleinement si il en donnait aussi.
Les terres sauvages / Re : Re : Paradis perdu [Isamu]
« le: samedi 03 mars 2012, 15:58:23 »« Pour l'instant, aucun ordre n'a été envoyé, et si les choses s'arrangent maintenant, aucun ordre ne sera jamais donné. »
Il l'avait fait retourner, mais n'était pas de crainte, mais d'une ironie mordante:
« Si aucun ordre n’a été envoyé, pourquoi aurais-je à craindre la venue de deux puissantes armées ? »
-quelques jours avant que l'ordre soit envoyé.
il manquait un mot à cette phrases, Isamu ne s'y attardait pas, ni Ivy.
« Je ne vois pas en vous un diplomate, plutôt un espion. »
cette phrase fit un peu réagir Isamu, qui se sentit mal à l'aise. mais il n’était pas un espion. il donnait des information à l'ordre, mais elles n’étaient pas de nature militaire, mais scientifique. et puis, il ne les volait pas, il les recevait de ceux qui les lui donnaient.
« Et les laquais d’une religion fanatique ne seront jamais mes amis. Je n’offre aux villageois que du bonheur. Je les éduque, je les améliore, je les instruis. »
-les ... exposant à la mort?
il comprit qu'il allait manquer de temps avant de succomber. il sentait à nouveaux venir les sensations qui le dérangeaient tant un instant plus tôt. il commençait à en accepter le coté agréable.
« Je n’ai pas à craindre la menace de rois ou de nobles. Contrairement aux religieux, ils ne sont pas obnubilés par une foi fanatique qui leur fait perdre la raison. J’accepterai leurs diplomates, j’accepterai leurs conditions, ils verront par eux-mêmes que je n’ai rien à cacher, et rien de dangereux pour eux. »
-leur...royaume mourant... dans l'anathème...prononcé par...le pontife. il...voudront pas...même pour votre luxure.
Chaque mot devenait une lutte à formuler. Il commentait à avoir de nouvelles images s'insinuer dans son esprit. il se voyait à terre, sur le dos, chevauché par Poison Ivy, ou parcouru de lianes sur son corps nu pendant qu'il embrassait la Dame à l'endroit de son aine. il ne comprenait pas pleinement ces images que son subconscient avait pioché à partir de conversation attrapées ici ou là, notamment parmi les écuyers. Mais son esprit commençait à trouver ces situations hautement préférables à celle où il se trouvait.
Poison Ivy le délaissa, et il de grandes peines à ne pas lui demander de rester. elle était retourné sur les deux femmes qui s'étaient abandonnée à leur plaisir. il ressentit une certaine envie, qu'il repoussa autant que possible.
Il ne répondit pas, il n’écouta pas le discours anti-clérical de la Dame Verte. il était trop occupé à deux choses complétement en contradiction. d'un coté, il visualisait le peu qu'il pouvait ce que ce serait de toucher cette femme, de s'abandonner dans ses bras, d'oublier un instant l’ascétisme. d'un autre coté, il cherchait une solution pour éviter le conflit qui pointait à l’horizon.
« Je ne souhaite pas la mort de l’humanité. Si la Nature a créé l’humanité, c’est parce qu’elle est l’aboutissement de la Création. Mais c’est un aboutissement jeune, un aboutissement qui a besoin de formation, et c’est ce que, dans la mesure de mes moyens, je m’efforce de faire. L’abattage de bois, cher Isamu, s’inscrit dans un cycle naturel. La Nature est ainsi ; elle lie destruction et construction, le second naissant du premier. Je ne fais que réguler ce cycle. Là d’où je viens, la destruction est telle que la Nature peine à se reconstruire. Je ne saurais tolérer ça sur Terra ! »
Il entrevit chez elle une tendresse pour le genre humain. il eut l'espoir qu’elle finisse par rassembler les éléments de l'affaire afin de constater qu'elle sauverait plus de vies en quittant le village, surtout si son empreinte restait quand même dans l'esprit de gens.
Il allait mentionner ces points lorsqu'il vit les deux tentacules pénétrer l'intimité des deux soeurs.
« Succombez au plaisir, mes chères filles… »
le spectacle l'interloqua, d'autant qu'il se surprit à penser que ces tentacules pourrait s'enrouler autour de son sexe. là-dessus l’érection prit une force supplémentaire, et il commença à croire que si il ne quittait pas vite son armure, il allait exploser.
il la vit s'approcher, se coller à lui, une main glissée dans les cheveux. son corps hurlait son envie.
« Contrairement à ce que vous pourriez penser, cher Isamu, mes spores ne créent pas le désir en vous. Elles ne font que réveiller ce que vous désirez, elles ne font que balayer les barrières que la société dresse contre la recherche naturelle du plaisir. »
Il pensait qu'elle devait mentir. il ne pouvait avoir naturellement des envies aussi humiliantes. ces figures du plaisir n'ont put lui être données que par quelque démon caché. mais elle avait eu l'air sincère, et il prit peur. il se savait vulnérable, et lorsqu'il sentit les tentacules glisser le long de son corps, il laissa sortir son propre gémissement, qui tenait aussi du soupir.
Oooh...
il s'abandonnait.
« Alors, dites-moi, Isamu… Que désirez-vous ? »
il ne prit pas l'occasion qui lui était offerte de reprendre le débat. il repassa les images qui lui avaient été soufflées.
Il fit alors d'un ton suppliant
Je ne sais rien de ça...Prenez-moi... apprenez-moi.
et il se laissa porter.