[FINI] Alliance rouge [Tinuviel Lastrim]

Rayne, effectivement, avait de la puissance dans le corps, et, si elle avait pu lire dans les pensées de la Drow, elle aurait sans doute volontiers confirmé les craintes de Lyrinda. La Dhampir était particulièrement redoutable au combat, ses talents naturels se couplant à un entraînement physique rigoureux et strict (même si elle faisait une pause en ce moment), ainsi qu’à un goût développé pour le sadisme et la cruauté. Mais, fort heureusement, Rayne n’était pas télépathe, et la scène n’eut donc pas à s’orienter vers ce point de vue-là. Elle se contenta ainsi de sourire légèrement quand la Drow lui avoua avoir peur qu’elle en ait eu assez.

« Je suis une femme gourmande, Lyrinda, rétorqua-t-elle. Il en faut beaucoup pour m’épuiser. »

Elle avouait cela avec une prétention pas spécialement feinte. Après tout, elle avait passé son temps à faire l’amour à ce harem, de manière assez intense. Tinuviel, Lyrinda, Amy la Slime, Lyrinda à nouveau... En oubliait-elle ? Elle ne se souvenait plus, tant elle avait l’impression d’être dans une autre dimension à l’intérieur de ce harem, une espèce de monde vouée à l’hédonisme et au plaisir sexuel. Difficile, très difficile, de s’entraîner dans ces conditions. Elle avait un peu le sentiment d’être la petite attraction du coin, ce qui l’agaçait autant que l’excitait. Elle était accessoirement convaincue que ce harem n’avait pas révélé toutes ses surprises, et qu’il existait bien des femmes qui pouvaient encore la surprendre. Connaissant Tinuviel, le contraire aurait été surprenant.

Lyrinda voulait aussi que Rayne s’occupe d’elle, ce qui fit sourire cette dernière. Ce n’était pas elle qui avait le gode, mais, malgré tout, elle devrait bien pouvoir faire quelques trucs pour soulager les tourments de la brave Drow. Vu les efforts que la Drosw mettait à la satisfaire, c’était bien normal que Rayne lui rende la pareille. Frisonnant donc légèrement, Rayne commença à agir, tandis que la Drow se perdait en elle, enfonçait son membre en plastique dans son vagin. C’était aussi pour ça que Rayne avait pris les rênes pour changer leurs positions. A quatre pattes, avec les fesses explosées, agir était difficile. Ici, dans cette position, elle pouvait avoir un rôle actif, ce dont la Dhampir avait besoin. Il fallait qu’elle agisse, ou elle deviendrait folle !

Elle pinça le sein que Lyrinda lui tendait, avec un sourire vorace sur le visage, et l’embrassa goulûment, tout en glissant sa main libre sur le bas du dos de la Drow, la griffant, avant de malaxer ses fesses. Depuis sa position, il était difficile de bien viser, et Rayne dut donc tâtonner, cherchant l’anus de sa partenaire. Elle glissa ses doigts dans la sombre raie qui séparait les fesses de la Drow, remontant, tout en lui dévorant les lèvres sous un intense et succulent baiser. Son doigt parvint à se faufiler dans son anus, et elle l’enfonça, avant de glisser dans les oreilles de la belle Drow :

« Toi aussi, tu n’es pas bien chaude... Je crois que je ne t’ai pas assez pénétré, je vais rectifier cette erreur ! »

L’excitation sexuelle de Rayne était à son comble, décuplée par ce qu’elle ressentait, par ce sexe en plastique qui s’enfonçait en elle. Lyrinda avait bien choisi sa position, afin de s’enfoncer sans problème. La table continuait à craquer, semblant souffrir silencieusement des ébats des deux amantes. Rayne se sentait absorbée dans une espèce de spirale infernale de sexe. Plus elle en avait, plus elle semblait en redemander !

Elfe noir  prenait son pied,  il fallait dire que pour une fois  elle avait la possibilité de s’exprimer  pleinement.   En temps normal,  l’elfe rouge  la limité plus ou moins dans ses pulsions  mais  cette fois ci c’était différent.   Il fallait dire que le caractère de la dhampire lui permettait de se donner pleinement.  Elle ne craignait pas d’avoir mal,  elle ne craignait pas non plus les longues chevauchées sauvages dès plus  torride.
Elle  continuait donc à martyriser l’antre jambes de la belle demoiselle,  plongeant son membre dans celui-ci  à un rythme  plus ou moins  régulier.  En effet, elle  faisait son possible pour  rentre la dhampire  folle,  faisant en sorte que la cadence ne soit pas trop monotone.
Elle espérait cependant que la jeune femme ne soit pas trop avare dans ses caresses,  en effet elle en voulait également pour son plaisir.  Les prières de la demoiselle  furent bientôt  exaucées,  en effet la dhampire  ne tarda pas à prendre les choses en main.  La main sur  sa poitrine lui faisait du bien.  Elle  aimait cela,   sentir la demoiselle s’en prendre en elle avec  rigueur.  La griffure lui provoqua un gémissement.   Cependant la suite fut un peu plus étrange,   elle sentit doucement la main de la jeune femme glisser sur  sa raie sombre.  Elle n’allait  pas ?     Lyrinda eut un gémissement en sentant le doigt de la demoiselle s’introduire dans cette entrée.   Elle n’avait jamais autorisé personne jusqu’à présent à faire cela avec elle.   Chez les drow c’était une marque évidente de faiblesse,   mais venant de la belle rousse s’était  si agréable.   Mais si jamais elle venait à s’en venter alors  elle finir la tête   sur une pique.  Bon, d’accord  elle se contenterait sans doute de l’empoisonner  mais cela ne changerait rien sur la fin de la demoiselle.
Elle eut un léger sourire avant de l’embrasser encore une fois  et de lui dire.
-Si jamais tu parle de cela à quelqu’un…   

Elle   eut un léger sourire avant de  continuer ses coups de reins,  elle n’allait pas se priver de cette  délicieuse créature à cause de cela.  De toute manière, elle ne pouvait plus se passer du corps de la jeune dhampire,  pas tant qu’elle n’aurait pas atteint le septième ciel.   Et même là, il était possible qu’elle reparte encore pour une ou deux  heures de plaisir. 
-Continue ma belle,  j’en veux encore.  Encore plus…
Et elle continuait  la remplissant  grâce à de violents coups de rein.    La nuit serait  longue.

Et si, Rayne avait osé ! Elle ne savait pas grand-chose des Drow, mais, vu que Lyrinda n’avait pas hésité à la prendre par la petite porte de derrière, la Dhampir n’allait pas se priver. Elle glissa l’un de ses doigts en elle, son majeur, un sourire ravi sur les lèvres, alors que Lyrinda, choquée, mit quelques secondes à réagir, avant de lui dire de ne jamais répéter ça à quiconque. La Dhampir eut un léger sourire, et embrassa la Drow, goûtant à ses délicieuses lèvres, conservant son doigt en elle. Lyrinda continua ses coups de rein, infatigable, et Rayne lâcha quelques mots dans le creux de son oreille :

« Ce sera notre petit secret, ma belle... »

Elle l’embrassa sur la joue, et glissa la main appuyée sur la poitrine de la Drow à la nuque de cette dernière. Elle se laissa ensuite aller pendant plusieurs minutes, savourant le contact de ce gode, l’acharnement et la passion de Lyrinda. Elles avaient fait ensemble l’amour pendant une bonne partie de la nuit, et Rayne savait donc que la femme noire avait de bonnes réserves. Elle ne s’épuiserait pas facilement, et c’était tant mieux. Elle en voulait plus, la petite coquine, et Rayne décida de la satisfaire. Elle rapprocha un peu ses jambes de celles de Lyrinda, et l’embrassa avidement, caressant ses lèvres avec ses canines, faisant couler un peu de son sang le long du menton de la Drow. Il avait une couleur rouge sombre fascinante, presque noirâtre avec les jeux d’ombres des cheminées. Sa langue glissa sur le menton de la femme, avalant ce sang, glissant sur sa peau comme une espèce de petite chienne qui goûterait au lait.

Elle tendit sa main pour serrer l’une des fesses de Lyrinda, puis remonta ensuite le long de son dos, de bas en haut, ses griffes glissant le long de la peau de la femme. Une Drow qui n’était pas sadomasochiste n’était pas vraiment une Drow, et, fort heureusement, Lyrinda était une belle Drow. Rayne frémit en sentant cette délicieuse peau, d’une douceur infinie, tendre et délicate, si fragile sous ses ongles. Elle retourna enfoncer l’un de ses doigts dans ses fesses, et poussa le vice jusqu’à en mettre un second, remuant les deux par intervalle, écartant les parois intimes de la brave partenaire jusqu’à avoir suffisamment de place pour pouvoir la perforer par l’intérieur, ses griffes raclant sur ses fesses.

« Ta peau est merveilleuse, ma chérie, j’adore la griffer... soupira Rayne. Vas-y, continue à me baiser, ne t’arrête pas... »

Rayne n’avait plus aucune envie de partir de cette cuisine. Peu lui importait que des cuisinières ne débarquent, ou qu’on les entende dans tout le harem. Elle se sentait extrêmement bien avec Lyrinda, sereine et heureuse... Le sexe était comme une drogue, un carcan qui étouffait sa vengeance, la faisant disparaître, l’amenait à se diluer sous un océan de délices et de plaisirs primaires et sauvages. Douleur et plaisir, deux indicateurs, deux témoins d’une vie accomplie, se mélangeaient en parfaite osmose, comme deux amants qui s’étreignaient entre eux. Ce que Rayne vivait était tout simplement magnifique.

Les cris de plaisir des deux amantes ne passaient pas inaperçu loin de là, dans le harem entier raisonnaient les cris de plaisir et de jouissance. Pourtant l’elfe rouge avait donné des instructions strictes,  personne ne devait déranger les deux demoiselles.   En effet, elfe était convaincut que ces deux femmes avaient quelques choses entre elles.  Un lien, un lien qui devait encore murir mais qui permettrait au deux de passer peut être à autre chose.
Apparemment ce que Rayne avait vécut jusqu’à présent était bien loin,  elfe pouvait le sentir  d’ici grâce à la magie rouge.  Elle était donc capable de voir que le cœur de la  dhampire était bien loin de son père, pour l’instant, elle ressentait uniquement du plaisir lié à de la douleur.  Une douleur cependant bénéfique puisque au finalement le plaisir était encore plus important.
D’ailleurs,  ressentir tout cela ne la laissait pas de marbre. Le désir montait peu à peu  et il était certain qu’elle ne pourrait le calmer seule. Heureusement pour elle, ces cris ne provoquaient pas seulement chez elle ce genre d’envie.  Elle partit donc à la recherche d’une amante ayant les même envies que les siennes.  Ce fut Mégane qui répondit ce jour si à ses attentes. Ce fut pour l’elfe le début d’une nuit assez agitée...
Mais revenons à Notre elfe noir puisque c’était elle qui était la cible de toutes les attentions de la jeune dhampire.    Elle devait avouer que oui, elle adorait ce qu’elle était entrain de subir. Que ces petits mouvement dans son fondement lui faisait un bien fou et qu’il était difficile de ne pas s’en apercevoir tant son intimité produisait de la cyprine en quantité abondante.  Pourtant,  elle ne se laisserait pas faire.  Elle aurait perdu son honneur de drow si jamais elle ne répondait pas d’une manière aussi  sauvage.
Elle perdu cependant le fil de sa pensée lorsque la jeune femme lui griffa les fesses.  Elle en devait folle,  c’était juste délicieux. Elle en voulait plus,  pourtant, elle n’arrivait pas à le dire,  elle se devait de maitriser les instincts pervers de cette dhampire.
Elle continuait donc à marteler le vagin de la jeune femme, s’enfonçant au maximum dans celui-ci.  Elle devait reconnaitre que cette dhampire avait de l’endurance,  elle n’avait  pas passée une nuit aussi intense depuis bien longtemps.  Elle avait d’ailleurs du mal à ne pas venir. Si jamais la dhampire continuait, elle devrait sans doute faire une petite pause le temps de redescendre de son nuage.
-Tu aime cela hein salope ? T’aime que je te pénètre comme une cochonne. Oui, tu adore ca, tu mouille comme une sale chienne…

C’était la dernière chose que l’elfe avait trouvé pour faire croire qu’il lui restait un minimum de contrôle.  D’un autre coté, c’était si agréable qu’elle ne dirait rien même si la situation lui échappée.
Il était cependant probable que la table ne supporte plus les assauts répétés des deux jeunes femmes.  Si elles y allaient plus violemment, elle craquerait c’était certain.

La table craquait solidement sous leurs corps, et Rayne était littéralement aux anges. Elle se moquait bien que tout le harem puisse les entendre, elle était trop excitée pour ça. Lyrinda s’enfonçait en elle, et le gode allait bien loin dans son vagin. Elle pouvait sentir la peau de la Drow claquer contre elle, et Rayne donnait le tempo en la tapant sur les fesses, adorant poser ses griffes sur cette partie de son corps. Le sang de la Drow bouillonnait d’une excitation folle et incroyable, signe qu’elle était aussi enjouée que la Dhampir. Elle retourna glisser ses mains dans les cheveux de la Drow, grattant sa délicieuse peau douce, et l’embrassa sur les lèvres, un long baiser après que cette dernière l’eut insultée.

« J’aime ça autant que toi, ma belle... Qu’on me défonce la chatte, t’entendre gémir et hurler comme une catin... C’est... Haaaan... Tellement booonn !! »

Elle poussa un gémissement, et plaqua la tête de Lyrinda contre son cou, puis remua son corps. Les deux femmes, dans leurs élans, basculèrent alors, et Lyrinda tomba sur le dos, heurtant le sol, sauvant ainsi la table de leurs ébats. Rayne se retrouva au-dessus d’elle, et, sans plus attendre, s’empala sur sa verge en plastique. Elle poussa un nouveau cri de plaisir, puissant et fulgurant, et utilisa ses jambes, remuant son corps de haut en bas, mouillant toujours. Elle eut un autre cri, regardant la délicieuse Lyrinda, tendant l’une de ses mains pour presser l’un de ses seins, avant de se pencher pour l’embrasse sur les lèvres, se blottissant contre son corps, avant de se redresser, et de continuer à onduler sur elle. Elle pouvait sentir cette verge s’enfoncer dans son corps, et écartait solidement les jambes. Ses mains trituraient les tétons de Lyrinda, pinçant ses seins, alors qu’elle soupirait langoureusement, se mettant presque à hurler.

C’était très excitant. Rayne ne se reconnaissait plus, n’arrivait plus à savoir qui elle était. Un Dhampir était un être mi-vampirique, et un être vampirique était un individu de passion avant tout. Cette passion s’exprimait à travers une espèce de rage sexuelle vorace, et Rayne sentait son orgasme approcher. Encore un dans la longue série des jouissances que cet harem provoquait.

« OUUUUIIII !!! OUUUUIIIIIIII, HAAAAAAA !!!! HAAAAA, LYRRIIIIIINDAAAAAAAAAAHHHH !! HAAAAAAAAAANNNNNNNNNNN !!! »

Ses yeux étaient clos, et se laissa aller, poussant un long cri aigu, en se vidant. Sa cyprine explosa sous elle, glissant sur ses cuisses et sur celles de Lyrinda, et, quand Rayne rouvrit les yeux, elle se sentait bien plus apaisée. Elle libéra le sexe de la femme, et retourna l’embrasser, s’allongeant à côté d’elle. La Dhampir se surprit à rire en embrassant le visage de la femme, commençant à passer une jambe par-dessus son corps, et par prolonger le baiser.

« Hum... Hummm... C’est bon... Ne t’en fais pas, ma belle petite Drow, je n’en ai pas encore fini avec toi… Pourquoi ne te mettrais-tu pas à quatre pattes… En m’offrant ton engin de malheur ? Il me semble légitime de te rendre la monnaie de ta pièce... »

Elle parlait sur un ton essoufflé. Rayne avait de la sueur partout, haletait, mais elle était une guerrière, une femme endurcie. Elle pouvait donc continuer cette partie de sexe, et elle le ferait avec grand plaisir.

Les deux jeunes femmes  s’amusant trop toutes les deux, ce qui devait se passer ce produisit,  elles finirent par tomber de la table,  ce fut d’ailleurs Lyrinda qui tomba sur le sol.    Elle était cependant bien trop occupée à s’amuser avec la belle dhampire pour faire attention à la douleur.  Enfin, la douleur était un bien grand mot.  Il s’agissait plus d’un léger désagrément que d’autre chose.    D’ailleurs,  elle passa vite à autre chose grâce à la jolie demoiselle. L’entendre gémir et surtout l’entendre se faire du bien comme cela, c’était délicieux. Dommage qu’elle ne puisse pas la voir.  Cependant elle ferrait sans.  Elle eut un sourire avant  de sentir les lèvres de la jeune femme sur les siennes. Un baiser, un baiser assez agréable d’ailleurs,  très agréables mais  elle commençait à fatiguer.  La dhampire continua à s’empaler encore et encore sur ce vaillant jouet. Elle ne tarda cependant pas à rendre les armes et à venir dans un flot de cyprine continue.
L’elfe frémit à ce moment,  la voix alliée avec la cyprine encore chaude de cette jeune femme la rendait totalement folle. Pourtant  et malgré son désir la fatigue commençait à se faire sentir. Elle devait l’avouer  la dhampire l’avait totalement épuisée et même si elle avait une résistance supérieur aux humains, elle restait cependant une mortelle.  Elle eut un léger sourire avant finalement  de retirer le harnais.  Elle n’en aurait plus besoin pour l’instant.  Elle  eut un petit sourire avant de dire doucement à la dhampire.
-Je te le laisse mais tu dois me faire jouir. C’est ton rôle…    Cependant, j’espère que tu  m’accorderas un peu de repos ensuite.   Je commence à fatiguer un peu tu sais. 
Elle l’embrassa encore un peu, avant finalement de retirer son petit jouet,  la jeune femme était désormais en possession de son petit avantage.  La drow espérait qu’elle saurait s’en montrer digne, sinon, elle la punirait sévèrement. Elfe noir avait en effet quelques petites reserves encore mais il lui fallait quand même un peu de repos. Sinon, elle ne pourrait plus lui faire autant de bien et avouait que ce serait dommage n’est ce pas ?

Lyrinda était au bout du rouleau... A dire vrai, si Rayne n’avait pas eu ce cocktail détonant entre, d’une part, le sang de la Drow, et, d’autre part, l’armure draconique, elle aurait probablement abandonné depuis longtemps également. Le sang qui battait dans ses veines avait besoin de se dépenser, et, à choisir entre s’entraîner et faire l’amour de manière intensive, elle avait opté pour la situation de facilité. Rayne était une guerrière, elle ne s’épuisait pas aussi rapidement... Même si elle était fatiguée. Épuiser une Drow était un réel exploit, qu’elle ne renouvellerait pas de si tôt. Rayne récupéra la ceinture avec un sourire amusé, puis la passa lentement entre ses jambes, avant de la serrer. Le morceau de plastique était inondé de cyprine, très humide, et elle s’approcha de Lyrinda, l’attrapant par les bras pour la relever. Rayne l’enlaça ensuite entre ses bras, et l’embrassa, la maintenant debout.

« Ne t’endors pas encore tout de suite, ma belle... Je croyais que les Drow se faisaient un point d’honneur à achever leurs partenaires au lit ? »

Elle avait lancé cette provocation sur un petit ton amical, plaisantin, signe qu’elle la taquinait, mais n’était pas vraiment sérieuse... Rayne l’embrassa à nouveau, puis la poussa un peu, venant la plaquer dos contre le mur. L’un des fourneaux de la cuisine était juste à proximité d’elles, et la Dhampir eut un sourire provocant, que Lyrinda, encore une fois, ne dut pas percevoir, avant de l’embrasser à nouveau, mordillant ses lèvres.

« Je vais te baiser comme ça, petite Drow, contre le mur... Comme une vulgaire traînée ! »

A son tour d’être vulgaire, à son tour de dominer la danse. Rayne guida son membre en plastique, écartant les cuisses de Lyrinda, et s’enfonça en elle, avant de poser sa main sur l’une des belles petites fesses de Lyrinda, et de s’en servir comme appui pour la pénétrer. Elle remua son bassin lentement, le temps de s’habituer, et accéléra progressivement le rythme, espérant que la Drow s’accrocherait à elle fortement, afin que ce soit encore plus agréable. C’était parti pour le dernier rodéo, Rayne avait intérêt à assurer !

Elfe avait un léger sourire,  bien sur qu’elle était fatiguée, qui ne le saurait pas après une telle  série de séance.   Elle avait beau être une drow, elle n’était pas comme tinuviel, elle aussi, elle avait besoin de dormir de temps en temps.  D’ailleurs, même si les drow étaient réputés pour leurs performances en matière de sexe, il ne fallait pas oublier que ce n’était pas leurs spécialités.  Non, leur domaine était la souffrance, la douleur, la peine  et de temps en temps l’esclavage.  Alors  oui, on pouvait dire que nuit était exceptionnelle à bien des points.  La drow releva cependant la provocation et y répondit  avec délice.
-Au, mais rassure toi, je ne m’endormirais que lorsque tu m’auras fait jouir.  Quand à notre réputation ne te plains pas,  tu serais bien moins belle avec un couteau entre les deux yeux non ?

Elle eut un petit sourire la jeune femme commencé donc à rentrer dans le vif du sujet.  Et quel vif,  elle était plaquée contre le mur  totalement soumise à la jeune dhampire.  Au bien sur que la situation était assez humiliante pour une drow, mais elle n’était plus à cela prêt.  Elle  espérait  juste que la jeune femme  soit  aussi  bonne  que ce qu’elle l’avait  été tout à l’heure.
- Plutôt que faire de grand discours-tu…

Elle n’avait pas attendant pour commencer.  Heureusement pour elle,  la dhampire y été allait en douceur.  Cependant ses coups de reins se faisaient de plus  en plus  violents  et accessoirement de plus en plus agréable.
Les ongles de l’elfe noir s’enfonçant dans la peau de la pauvre demoiselle, ne faisant rien d’autre que de s’approcher à elfe de la manière la plus facile qu’elle avait  trouvé.  Elle se vengeait aussi d’une manière puisque la dhampire lui avait fait subir  la même  chose  dans le  dos.
La Drow  avait de plus en plus de mal à gémir. D’ici peut de temps,  elle  allait jouir  pour son plus grand plaisir d’ailleurs.

Plaquée contre le mur, Lyrinda était soumise à Rayne, qui la baisait avec férocité et rage, puisant dans ses dernières forces. Elle avait le sentiment qu’elle allait encore bien dormir au harem... Impossible de se rappeler depuis combien de temps elle y était. Chacune des protégées de Tinuviel la mettait à chaque fois dans un état proche du coma... Il y avait d’abord eu Amy, l’infatigable Slime, et, maintenant, Lyrinda. Sans son sang, Rayne n’aurait jamais réussi à tenir le rythme aussi longtemps, et elle était donc très fière d’avoir réussir à tenir  la danse avec la Drow. Elle était épuisée, et jouirait pour la dernière fois. Rayne attendait ce moment, le convoitait, le désirait, l’enviait, et il était proche... Lyrinda lui griffait le dos, et Rayne poussait des cris, en allant planter ses dents contre sa peau, sans mordre, mais pour étouffer ses cris. Elle était en sueur, gémissait, et continua ses coups de reins sans s’arrêter.

Lyrinda s’abandonnait, et Rayne était de plus en plus rapide dans ses coups. A ce niveau-là, il n’y avait pas que du plaisir, mais aussi le sentiment de s’épuiser. Elle respirait lourdement, haletant en soufflant, ses joues rouges. Le dos de Lyrinda claquait contre le dos, et Rayne grognait devenant vulgaire, lui griffant les jambes, avant de continuer à la baiser avec ardeur.

« Allez, allez, allez, jouis, jouis, espèce de salope !! Haaan !! »

Elle soupira encore, et continua à la baiser, à la perforer sans s’arrêter. L’une de ses mains vint brièvement caresser les fesses de la femme, pinçant son derrière, et elle se concentra ensuite sur sa pénétration, s’enfonçant en elle, aussi loin qu’elle le pouvait, l’écartant en deux, lui brisant le corps, avant d’aller caresser et griffer l’un des seins de la femme. La Dhampir était passionnée, et se refusait de s’arrêter avant que Lyrinda ne jouisse... Ce moment lui semblait proche, vu l’excitation sanguine qui agitait dans le corps de la Drow. Elle était mûre, sur le point de jouir ; Rayne n’avait plus qu’à attendre.

L’elfe noir passait une des soirées les plus intenses de sa vie.  Elle devait avouer que la dhampire savait s’y prendre.  Elle la défonçait, il n’y avait pas d’autre mot pour décrire la violence  et la férocité dont faisait preuve la dhampire envers la pauvre drow.
Pourtant,  celle-ci y prenait un plaisir malsain.  Certes,  elle préférait être dans le rôle que la dhampire avait en ce moment, c'est-à-dire celui de dominante sadique et violente  mais  au final, celle de soumise ne lui déplaisait pas franchement.   Elle espérait juste que si la dhampire restait au service de l’elfe  celle-ci  se montre toujours aussi fougueuse.  Remarquez, elle n’en doutait pas réellement, il suffisait de sentir la puissant des coups de reins que lui infligeait  cette rousse pour comprendre que cette   dernière n’était  qu’un amas de violence  à l’état  brute.  Une violence dont elle se servait merveilleusement bien pour l’instant.
Elle   Jouit finalement,  se libérant  de toute cette tension sexuelle qu’elle avait accumulée durant les coups de rein de la demoiselle.  Cependant, elle ne jouirait pas sans en faire profiter un minimum la jolie  dhampire.  En effet, lors du dernier coup de rein,  elle s’enfonça violement dans les épaules de la jeune femme. Autant dire qu’elle aurait sans doute  les marques de ce rapport durant longtemps malgré  ses capacités de régénération assez exceptionnelles.   La drow  reprenait peut à peut  pied dans la réalité, il fallait dire que l’orgasme qu’elle venait d’avoir

-Tu te débrouille pas trop mal.  Assez pour que je te garde pour cette nuit avec moi. 

Elle  coucha doucement sa tête contre la vampire avant de s’endormir. Le sommeil l’avait finalement eut,  ce qui était  normale avec ce qu’elle venait de vivre.  Il était probable que ce soit aussi le cas pour la dhampire  qui malgré sa résistance naturelle  devait sur le coup être épuisée. La drow ne l’avait cependant pas attendue et c’était endormit comme cela,  sur le corps encore chaud de la demoiselle.

La séance entre les deux était intense, et touchait à sa fin. Les dernières notes de cette longue musique se jouaient en ce moment. Rayne puisait dans ses dernières forces sanguines pour offrir à Lyrinda son extase sexuelle. Le gode maltraité s’enfonçait en elle, et le dos de la Drow continuait à claquer contre le mur, rebondissant violemment. Rayne lui griffait les jambes, le cou, sentait parfois ses doigts se faire aplatir contre le mur. La délicieuse Dhampir haletait et gémissait, priant pour que la Drow jouisse enfin. Elle ne tarda pas à être satisfaite, le sentant à travers les ondulations sanguines de Lyrinda, qui se calmèrent subitement. Sa partenaire se détendit d’un coup, et sa mouille jaillit de son con, glissant sur ses jambes, sur cet objet artificiel désormais inutile, et la Drow s’affala sur Rayne. Elle murmura quelques doucereuses paroles à son oreille, et se blottit contre elle, toutes ses forces semblant l’abandonner après cet ultime effort.

« Merci pour ton invitation, ma belle... Laisse-toi aller, je vais te porter dans ta chambre... »

Le plaisir redescendait, l’adrénaline s’effaçait, et Rayne commença à ressentir les contrecoups de cet effort physique intense. Elle était épuisée, comme après un long entraînement, mais savait qu’il ne fallait pas se reposer tout de suite. Après avoir fait un long sprint, il ne fallait pas se reposer en s’allongeant, mais plutôt marcher, afin de réguler progressivement son rythme cardiaque, et éviter ainsi des courbatures. C’était ce qu’elle comptait faire. D’une main, elle retira le gode, le laissant choir au sol, puis conserva Lyrinda près d’elle, sortant de la pièce, pour retourner dans sa chambre. En chemin, elle remarqua que la nuit était visiblement retombée sur le harem. Depuis combien de temps était-elle donc là ? Impossible de le savoir. Ses jambes humides tremblaient, et monter l’escalier fut particulièrement difficile. Elle trébucha à plusieurs reprises, mais réussit à chaque fois à se retenir.

Lyrinda était comateuse, à moitié endormie, mais elle était encore suffisamment consciente pour mettre un pied devant l’autre. Rayne s’avançait dans le harem silencieux, étouffant un bâillement, et parvint à se glisser dans la chambre de la femme. Elle s’écroula comme une bombe sur le lit, et mit plusieurs minutes avant de se redresser, de manière à être correctement allongée. Elle se retourna dans le lit, et laissa le sommeil l’emporter.

*Encore une nuit ici... Une nuit perdue à ne pas traquer mon père... Et, pourtant, je ne me sens pas responsable... Commencerais-je à y prendre goût ? Ce serait bien surprenant.*

Et, sur cette pensée, Rayne s’endormit à nouveau. Pour une Dhampir, elle dormait bien trop, ces temps-ci. Elle allait devoir rattraper par la suite le temps perdu.

La drow dormait maintenant d’un sommeil profond,  elle était donc bien loin des préoccupations de  son amante à moitié vampirique.  Pourtant, elle l’avait prévenue, celle qui entrait dans le harem risquait de ne jamais vouloir partir.  Cependant, il était probable que la jeune femme ne reste pas ici, cependant cette hypothèse se faisait de plus en plus incertaine, la tentation était après tout  forte de rester ici. 

La nuit s’écoula  rapidement,  et la drow fut la première à se lever.  Elle s’éclipsa cependant  rapidement de la chambre,  déposant juste un baiser sur le front de la jolie créature.  C’était le  principe de séduction à la drow, ne jamais se montrer  de preuve  d’affection.  Cependant  ici, il n’y aurait que la lune qui en sera témoin.   De toute manière c’était la le jeu de seduction des drows,  l’amant ou l’amante devait tout faire  pour savoir garder celui ou celle qu’il avait choisi : ainsi, il en résultait un jeu ou  le désir ne retombait jamais.  Enfin, ca s’était la première méthode.  La seconde était nettement moins  romantique, puisqu’il s’agissait de briser le ou la compagne  de telle manière à ce que celle-ci soit plus capable de résister aux désirs du vainqueur  car il arrivait que le chasseur devienne finalement la proie.  Dans tout les cas, l’elfe noir  n’était pas vraiment en état de lutter contre la dhampire. Elle était trop affaiblit depuis qu’elle avait perdu le sens de la vue. Autant dire qu’elle préférait la première option, la seconde étant bien trop risquée.  Oui, si elle avait put, elle aurait surement choisi la seconde, mais qu’importe.
Elfe noir, se perdit finalement dans un couloir, ou l’elfe du soleil l’attendait.
-j’aurais dut me douter vu l’odeur de vermine que tu n’étais pas loin Tinuviel.
-Moi aussi, je te souhaite le bonjour Lyrinda.
Elfe savait que derrière cette phrase, il y avait aussi un bonjour. A sa facon du moins.  Elle n’en voulait donc pas à l’elfe noir, sachant que celle-ci  fonctionnait comme cela.   Cependant, elle se demandait ce que donnerait ce futur couple. Dans tous les cas, il était temps d’aller voir Rayne pour discuter un peu de ce que celle-ci comptait faire désormais.

Pour l’une des rares fois de sa vie, Rayne passa une nuit calme, sans rêves. Elle s’écroula sur le lit, et le sommeil la gagna bien rapidement. Elle sentait contre elle le corps chaud et blotti de sa Drow adorée, et ne se souvint d’aucun cauchemar. Elle dormit d’une bombe, comme une traite, et, quand elle se réveilla, ce fut pour lentement remuer ses bras... Et sentir l’absence du corps de Lyrinda. Rayne se réveilla enfin, étrangement fatiguée, et bâilla à gorge déployée. Elle se redressa ensuite, lentement, ses articulations craquant dans son dos, et se tint assise sur le lit, nue. Ce dernier était propre, grand, et les mémoires de sa folle nuit revinrent rapidement dans sa tête. Lyrinda était visiblement déjà sortie, et la Dhampir pouvait encore sentir sa présence. Elle hésita à se redresser, à sortir pour se promener dans le harem, mais choisit de rester dans le lit. Rayne avait besoin de réfléchir, de faire le point. Cette Drow la perturbait, et elle ne savait pas comment interpréter clairement ce qu’elle ressentait. Il y avait un désir physique, fort, très fort même, mais aussi... Autre chose ? Elle n’en savait rien, et ça l’agaçait.

*S’attacher ne fait pas partie de mes habitudes, ni de mon mode de vie... Je ne suis pas faite pour vivre en couple, ou pour être cloîtrée dans un seul endroit. Quand bien même ce harem est agréable, je finirais par y tourner en rond...*

Elle en revenait toujours au même point, et c’était particulièrement frustrant. Partir, ou rester ? Elle avait autant de raisons de partir que rester, et, plus elle restait ici, et plus ses raisons de rester s’imposaient sur celles consistant à partir. Mais elle ne pouvait pas tirer un trait sur son passé... Elle avait encore des comptes à régler, de vieux fantômes à chasser, et cette volonté devait s’imposer sur tout le reste, même sur les plaisirs physiques qui avaient lieu ici. Rayne ne s’était pas aussi durement entraînée pour s’écrouler devant quelques parties de jambes en l’air face à de belles femmes. Ce harem était très tentant, elle devait bien le reconnaître, mais rien ne devait l’éloigner de sa mission sacrée, celle pour laquelle elle avait voué son existence : retrouver son père, et le tuer.

Rayne tournait en rond. Un foyer... C’était un concept qui lui avait toujours semblé futile, inutile, mais, maintenant qu’elle était là... Elle avait toujours conçu le concept de foyer avec la notion d’amour. Vivre avec une personne qu’on aimait, fonder une famille, se trouver un job, un tailleur convenable, et rentrer chez elle tous les soirs sa petite famille... Elle ne s’imaginait pas une seconde dans ce rôle, mais ici... Elle ne doutait pas une seule seconde que ce harem devait, en plein désert, avoir des menaces, des menaces qui lui permettraient d’utiliser ses compétences... Rayne était une solitaire, mais ce n’était pas pour autant qu’elle n’avait pas déjà caressé l’idée d’avoir des compagnons de route.

*Non, mais tu t’entends réfléchir, ou quoi ?! se sermonna-t-elle en secouant la tête. Cette vie n’est pas faite pour toi !*

Elle se redressa à nouveau, avant de sentir quelqu’un approcher. Un groupe sanguin ancien et juteux qu’elle reconnut rapidement. La maîtresse des lieux... Tinuviel. Quand l’elfe rouge entra, ce devrait être pour voir Rayne assise sur le lit, un genou relevé, la couverture jetée négligemment sur le côté, son corps nu apparaissant comme faiblement éclairé derrière les lourds rideaux dissimulant tant bien que mal les rayons du soleil.

« J’ai bien dormi, annonça-t-elle à Tinuviel, avant de réfléchir rapidement, puis d’ajouter. J’espère que nous n’avons pas été... Trop bruyantes cette nuit. »

Rayne n’était pas idiote ; elle savait que ses ébats avec Lyrinda avaient du résonner tout autour de la cuisine.

L’elfe se  contenta d’hocher  doucement les épaules avant de sourire.  Si elle avait fait du bruit, elle avait fait bien pire alors qu’importe  si elle avait fait un peu de bruit,  de plus, elle savait que Rayne avait passé un moment inoubliable en compagnie de la drow.  Elle n’avait donc pas son mot à dire.  Enfin si en tant que maitresse du harem, cependant cela ne servait à rien  de blâmer la jeune femme. Elle se contenta donc de lui sourire avant de lui répondre doucement.
-Je suis heureuse que tu ais put te reposer. Quand au bruit, ce n’est pas un gros problème,  au contraire…  Dans tout les cas, je me demande  ce que tu compte faire  maintenant.  Le thé étant  servie, je te propose d’en discuter autour d’une tasse.

Elle se contenta de se rendre dans la salle ou se trouvait le service à thé.  IL s’agissait d’un service ancien,  les motifs semblaient être d’origine terranide mais il était difficile d’en être certain.  De toute manière même l’elfe ne savait pas exactement d’où il venait.  Mais qu’importe, l’important était qu’il était le témoin d’un passé aujourd’hui révolue.  Elle servit finalement deux tasses avant de sourire, se demandant si la jeune femme finirait par la rejoindre. Ce fut finalement  le cas. 
Elfe lui fit un léger sourire avant de l’inviter d’un geste à s’assoir.  Elle  attendit quelques secondes,  dégustant  une seconde gorgée de se thé.  Il était  subtilement parfumé,  décidément  Selvaria, la néko cuisinière était  douée pour n’importe quelle recette.  Elle  en reprit encore une gorgée avant de regarder la demoiselle vampirique et lui demanda simplement.
-  Je ne sais pas si tu as encore pris ta décision ?  Je sais bien que le harem a un certain pouvoir  sur les gens si bien qu’à la fin, il est difficile  de choisir si oui ou non  tu dois rester.   C’est pour cela que je viens en discuter avec toi.  Peut être que tu as besoin de faire le point si ton esprit est embrumé par le doute. 

Elle se contenta d’un sourire, l’elfe n’imposerait rien à cette dhampire si jamais elle ne voulait pas de son aide, alors elle n’allait pas continuer sur cette voie.  Pourtant, elle était  certaine que la dhampire  en avait besoin.  Sinon, elle ne serait plus ici mais sur les routes entrain de chasser son père.  Remarquez, cela ne gênait absolument pas l’elfe que la dhampire passe sa vie ici, elle savait que si c’était le cas, la dhampire serait malheureuse.  Il valait donc mieux que celle-ci que la jeune femme en termine avec ses anciens fantômes  puis qu’elle revienne vivre ici.  C’était la solution qui semblait la plus correcte pour l’elfe. Cependant, elle n’était pas à la place de Rayne…

Rayne écouta Tinuviel parler. Elle lui proposa de s’asseoir et de lui offrir du thé, mais la Dhampir déclina en ne disant rien. Prendre du thé ? Ce n’était pas le genre de Rayne. Elle préférait boire un verre de sang, ou, à défaut, de l’alcool fort. Mais le thé... Ce n’était pas pour elle. Elle observait l’elfe sans rien dire, parce qu’elle était indécise. Cette femme était belle, et, à chaque fois que Rayne la voyait, dans son armure, elle ne savait pas si elle devait lui sauter dessus pour l’égorger, ou pour coucher avec elle. Elle était aussi belle que prétentieuse, et aussi bienveillante qu’irritante. Rayne se doutait que Lryinda devait éprouver les mêmes sentiments que Rayne, ce mélange entre répulsion et fascination. Rayne passa donc plusieurs secondes à réfléchir.

« Cet endroit est réellement merveilleux... finit-elle par glisser. Mes longues nuits ont du le prouver. »

Que ce soit avec Amy, Tinuviel, ou avec Lyrinda, le séjour de Rayne n’avait pas été de tout repos. Elle se releva, ne supportant pas de rester trop longtemps assise, et croisa les bras en regardant le mobilier, à nouveau perdue dans ses pensées. Bien que cet endroit soit attirant, elle ne devait pas oublier le rêve qu’elle avait fait, son cauchemar... Et, toujours, elle en revenait au même point, à la même résolution. Elle n’eut toutefois pas trop à réfléchir. Il y eut comme une illumination dans sa tête, et elle sut alors ce qu’elle devait faire. Tout lui apparut de manière très limpide. Hochant lentement la tête, Rayne se retourna alors, et s’avança vers Tinuviel, se glissant dans son dos.

Depuis cette position, elle tendit ses mains pour caresser les épaules et les joues de l’elfe, tout en se mettant à parler.

« Ce n’est pas qu’une question de vengeance envers mon père... C’est plus profond que ça... Je pense que nous avons tous ça dans les veines, nous, les vampires. A un degré plus ou moins divers, nous sommes toués liés au sang, à la violence, à la passion. C’est mon mode de vie, et je ne te demande pas de le comprendre, car une créature de l’harmonie en est incapable. Je ne peux pas le renier, ce serait me condamner. »

Faire l’amour de manière aussi intensive avec ces belles femmes lui avait permis de réaliser cette chose simple : elle atteignait aussi bien l’extase en se battant qu’en faisant l’amour. C’était une extase différente à chaque fois, mais, fondamentalement, il y avait une base commune. La Dhampir ne pouvait pas ranger ses lames dans un tiroir, et abandonner ce mode de vie. Il était le sien, son identité. Elle était une créature hégélienne, qui savait que la violence n’était pas une bonne chose, mais qui ne pouvait s’empêcher de la pratiquer. D’un autre côté, elle ne pouvait pas non plus gommer tout ce qu’elle avait vécu ici, faire comme si elle n’avait pas aimé cela. Comme elle l’avait elle-même, un vampire était une créature de passion. Ni foncièrement maléfique, ni angélique, un juste milieu entre les deux.

« Je veux bien être ta femme, Tinuviel, mais pas que cela implique de m’enchaîner dans un harem. Que les cages soient en or massif ou en acier rouillé, une cage reste une cage. Je veux bien faire de ton foyer mon foyer, mais sache que je serais plus dehors qu’à la maison. Voilà ce que je te propose. »

Elle cessa sa parodie de massage, et s’écarta, faisant un bref pas en arrière. Comme pour éviter des questions inutiles, elle jugea alors utile de préciser :

« Il n’y a pas d’alternative possible. »