La Neko et la Vampire [PV Semper]

Pour une fois, Yuri avait décidée de sortir avec des amies lors d'une soirée en boite, même si ce n'était pas vraiment son genre. Pour quelle raison ? Premièrement, il fallait sortir avec sa robes pour l'élégance et – surtout – faciliter les mouvement sur la piste de dance. Ce qui était potentiellement problématique lorsqu'on était une Neko. La lycéenne devait donc veillée en permanence à ce que sa queue soit bien enroulée autour de sa taille, sans que cela ne fasse de bourrelets sur sa fine silhouette. D'autant plus que la dite robe était fendue sur le coté... Si encore il s'agissait d'une soirée cosplay, ça aurait pu aller, mais malheureusement, une de ses amies avait réservée des place dans une boite un peu plus chic, "pour changer". Pour les oreilles, il suffisait simplement de les garder cachées dans sa chevelure.

Le second point négatif, c'est qu'elle était probablement la seule à ne pas prendre de boisson alcoolisée. En quoi était-ce une mauvaise chose ? C'est simple, Yuri était généralement la seule en état de rentrer sans tituber et devait donc porter TOUTES les autres. Si elle n'avait pas son pouvoir pour aider, dieu seul sait comment elle pourrait bien s'y prendre. La Neko ne consommait donc que des boissons du style Milk Check avec un sirop de fruits quelconque incorporé à l'intérieur, ce qui lui rapportait souvent quelques moqueries.

Mais le pire, ça restait tout de même les garçons... Elle qui était uniquement attirée par le beau sexe et déjà avec une petite amie, elle ne supportait pas de se faire draguer toutes les dix minutes par un mec, qui parfois pouvais la harceler une bonne partie de la soirée. Il était relativement difficile pour elle de ne pas craquer et l'envoyer balader. Non sérieusement, elle était bien la seule de son groupe d'amies à ne pas s'amuser en boite. Malgré tout, Yuri parvint à tenir deux grosses heures, avant de déclarer qu'elle en avait assez et qu'elle rentrait chez elle. Cependant, l'un de ces dragueurs à deux balles ne l'entendit pas de cette oreilles et, la voyant sortir, décida de la suivre.

Il la suivit donc jusqu'à la sortie de la boite, ainsi que dans une bonne partie de la ruelle, avant de lui agripper le bras et la plaquer contre le mur de brique, un sourire goguenards aux lèvres.

- Alors chérie, on quitte la fête sans passer par le moment le plus amusant ?

- Lâche moi avant que j'm'énerve...

Le type puait littéralement l'alcool et caressait son visage avec sa main libre, avant de la descendre plus bas.

- On a du répondant, hein ? J'aime les petites chattes qui se débattent, avant de se soum...

Il n'eu pas vraiment le temps de finir sa phrase. Surpris, il se sentit violement projeter sur le mur opposé à s'en briser les os. Relevant la tête, il vit la jeune fille avec les bras tendus devant elle.

- Très bien petite pute... Si tu comprend pas la manière douce, je vais devoir te forcer un peu la main. Ne vient pas te plaindre ensuite.

L'homme – qui devait d'ailleurs avoir dans la trentaine – sortit un petit canif de sa manche et se jeta sur elle. Une fois encore, elle parvint à le mettre à terre assez facilement, le désarmant à l'aide d'un coup de pied latéral dans son poignet, avant de lui donner un autre coup dans les cotes et finir par le projeter de nouveau du plat de la main. Avant qu'il ne perde conscience, Yuri le toisa avec haine.

- Je t'avais prévenue abruti. Et pour l'info, je suis lesbienne.

Et elle tourna les talons en le laissant là, dans les ordures et les excréments. Mais ce que la jeune Neko ignorait, c'est qu'une spectatrice n'avait rien manquée de la scène. Et un œil avisé aurait remarqué lors des deux projections, que la lycéenne n'y avait pas mit la force nécessaire pour de tels résultats... que celle-ci soit humaine ou non.

-Semper, c'est à toi de faire le tour des boîtes, tâche de ne pas t'enfiler des verres au passage, ça ferrait mauvaise impression.
Encore une remarque je retenais dans ma tête, pour éviter d'avoir encore à frapper. La dernière fois cela avait terminé avec quelque côtes en moins et un joli rapport à faire.

Devant faire le boulot, je pris mon arme de service, remplissant le formulaire de sortie du 9mm et du tazer, simple mesure de sécurité pour éviter la vente d'arme et éviter un trop gros nombre de bavure policière.
Je pris une des motos du commissariat, je ne supportais pas les voitures. La raison première à se dégoût est l'impossibilité de pouvoir circuler librement, ce qui est pénible quand on doit poursuivre un motard ayant un coup de trop.
Comme on pouvais s'y attendre je fus la seule sur le terrain, tout les autres devaient sans doute boire une bonne bière en se marrant de m'imaginer contrôler les mecs ivres. La soirée se promettait d'être d'un ennui mortel, sans parler de devoir contrôler ma Soif en étant en présence de « proie » facile.

A peine étais-je arrivé que je voyait un homme bien  beurrée, se mettre à poursuivre une jeune femme. Il avait la main dans la poche et je pouvais voir que ce n'était pas un téléphone portable. Ne pouvant pas laisser un incident se passer, je pris mon micro.

-Ici Semper, envoyez moi un véhicule, j'ai un mec suspect qui risque de planter une jeune fille. A vous.

Je n'eus aucune réponse, ouais. Décidément ses cons ne savent pas ce que veut dire leurs uniformes. Je devais agir moi-même et le mec risquait de se faire mettre à l'ombre pendant un petit temps, le temps de dégriser.
Je ne pris pas mon arme à feux, le tazer suffirait amplement. Restait à rattraper le duo et espérer que ce con d'ivrogne ne fasse rien de mal. Pour une fois mes sens vampiriques furent utile, je put pister l'odeur de l'acier qui traînait sur ce mec. J'allais intervenir quand je pus voir quelque chose de bizarre. Dès le premier coup d'oeil mon sang se mit à réagir, cette femme n'était pas humaine, télékinésie ? Vent ? Matérialisation invisible ? Je ne pouvais pas dire précisément comment elle l'avait rejeté.

J'attendis, espérant que cette jeune demoiselle ne fasse pas trop de dégât. Je vis que la jeune femme avait fait tomber quelque chose et le récupéra, une fois cette dernière partie. Il s'agissait d'une carte d'étudiante, au moins n'aurais-je pas à passer une nuit blanche pour la retrouver. Je coupa court à mon boulot pour amener l'ivrogne et lui faire comprendre que parler de pouvoir psychique, ne lui serait d'aucune utilité sauf mettre en cause l'alcool présent dans son sang.

Le lendemain je fis un coup de fil à la directrice du lycée où la jeune femme étudiait, demandant à venir pour demander des informations sur un incident où Yuri Kuzaka était un témoin important Je pris aussi la peine d'avertir qu'informer la personne en question pouvait la pousser à ne rien dire. Je me mis en tenue civile, gardant sur moi ma plaque de policier pour permettre une approche de cette jeune femme.

Arrivé au portail on me fit bonne accueil, me demandant s'il était nécessaire de prévoir une salle, mais il serait plus facile pour moi de la croiser dans la cour. Je me mis à attendre une  petite heure avant de la voir enfin sortir. Je m'approche d'elle et montre ma plaque de policier.

-Mademoiselle Kuzaka je présume, Agent Semper. J'aimerais vous poser des questions sur un incident survenu hier soir. Pouvons-nous trouver un endroit où parler calmement ?

Je n'avais pas le droit d'user de violence, mais si elle refusait cela allait donner l'impression de cacher quelque chose.  Nous étions sur un pied d'égalité, aucune de nous ne pouvait user de ses pouvoir, même si les miens étaient plus … discret.

Le lendemain, Yuri était littéralement en panique. Cela devait bien faire vingt bonnes minutes qu'elle cherchait frénétiquement sa carte étudiante, sans parvenir à remettre la main dessus. Sans elle, elle ne pourrait pas accéder, ni à la cantine, ni à la bibliothèque. C'est d'ailleurs cette recherche intensive qui lui valut d'être en retard d'une bonne demi-heure à son cours. Mais étant donné que c'était son premier vrai retard depuis le début de sa scolarité – et qu'en prime elle avait une excellente excuse – on ne lui en tint pas vraiment rigueur...

La jeune Neko eu donc une matinée presque normale, avant de sortir dans la cours, où l'attendait visiblement une femme qui lui présenta de suite sa plaque.

- Mademoiselle Kuzaka je présume, Agent Semper. J'aimerais vous poser des questions sur un incident survenu hier soir. Pouvons-nous trouver un endroit où parler calmement ?

Ses amies ne furent pas les seules à être surprises. A vrais dire, elles s'étaient même demandées pour quelle raison Yuri était partie plus tôt à la petite fête de la veille et se doutaient qu'il y avait un rapport. La Neko aussi d'ailleurs et elle eu même un petit sourire.

- Je suppose que c'est en rapport avec mon agression ? Si vous étiez présente, je ne vous remercie pas pour l'intervention. Enfin bon... j'imagine que je peux vous écouter dans une salle vide... Désolée Miko, on se revois en cours...

Yuri retourna donc à l'intérieur du bâtiment et chercha à travers les étages une salle vide, où elle s'enferma avec la femme pour ne pas être dérangée et s'installa devant une place, face au bureau de prof.

- Bon, j'imagine que vous ne voulez pas parler spécialement de ce poivrot qui à tenté de me violer à même la rue, j'ai raison ? Alors qu'avez-vous à me dire, Mlle l'agent ?

On pouvait sentir une certaine colère dans sa voix. Après tout, la police était présente dans la ruelle lors de son agression, mais avait semblée vouloir la laisser se débrouiller seule...

A sa question je ne fis qu'un geste de la tête pour confirmer que nous allions parler de son agression, même si au final l’agresseur fut plus en piteuse état que l’agressée. SA phrase sur une non-intervention de ma part fit apparaître dans ma tête une petite flamme de colère  Cette jeune femme ne semblait pas savoir à qui elle parlait. Hors de mon boulot elle aurait certainement reçu une bonne paire de baffe pour se montrer un peu plus respectueuse envers ses aînés. Pour une fois mon sang de vampire était d'accord sur le fait que cette jeune femme devait calmer ses ardeurs, mais je ne réagis pas. Elle aura tout le temps de cracher son venin si c'est l'unique chose dont elle est capable.  Pour ma part il fallait rester calme, je jouais à présent mon image en ses lieux et il fallait que je puisses approcher les élèves et le personnel sans crainte de leurs parts.

Je me mis à la suivre, allant dans les dédales de ce lycée. L'architecture en soi était assez simpliste, même si le choix des bordures de porte et fenêtres était plus complexe, méritant un petit coups d'oeil discret. On ne sait jamais, peut-être il y a-t-il un secret dissimulé derrière un de ses murs. La jeune femme se mit à ouvrir une salle , m'y faisant entrer pour fermer  derrière, créant une salle close. L'humaine se mit à monter sur ses grand cheveux, la patience ne semblait pas être une vertus chez elle et j'allais lui apprendre le calme.

Je dépose sa carte d'étudiante sur son bureau et posa violemment la main dessus quand elle tenta de la récupérer.

-Tout d'abord mademoiselle vous allez me parler sur un autre ton. Sachez que je pourrais vous embarquer en le justifiant de votre attitude irrespectueuse et que je suis de service actuellement.

Je retire ma main et al laisse prendre sa fichu carte.  Je saisi une chaise et m'assit en face d'elle, la regardant dans les yeux.

-Hier soir je me suis mis à poursuivre une personne sous l'emprise de l'alcool, vous suivant. En temps normal j'aurais dû intervenir mais quelque chose de bizarre est survenu. L’agresseur c'est mit une première fois à voler contre un mur, comme si une personne lui était rentré dedans, hors entre vous et lui il n'y avait rien, pas une seule personne, pas un seul objet. La question que je me pose est la suivante : Comment une femme de votre corpulence peut envoyer un homme à distance, deux fois, sans objet, contre un mur en brique.

Je m'approche de la demoiselle, nos visage étant à quelque mètre, luttant contre l'envie de la mordre au cou, puis je la murmure.

-Rien de scientifique ne peux prouver un tel prodige, il ne reste que la solution du surnaturelle. Pour l'heure les dégâts visible sur votre agresseur pourrait porter à croire que c'est vous, avec des complices, qui lui avez tendu un piège. Je suis la seule personne à pouvoir vous éviter un jugement pour agression. Je vous proposes donc un marché. Vous répondez à mes questions bien gentiment et en échange je plaide en votre faveur, disant que je suis intervenu contre l’agresseur, cela serait plus crédible que vous. N'y voyez aucun chantage de ma part, mais je préfère largement mettre en prison une créature, possiblement dangereuse, que de prendre le risque d'avoir des pertes humaine. Je vous parais certainement comme une pourriture, mais comprenez que mon boulot est de protéger la population, même si cela veut dire avoir une réputation des plus détestable.

J'attendis sa réponse. Si elle refusait, alors j'allais en rester là et tant pis pour elle si son agresseur portait plainte. Restait à savoir si elle préférait jouer avec le feu ou non.

Lorsque l'agent déposa sa carte sur le bureau, la Neko ressentit un immense soulagement. Elle avait sans doute faite tombée dans la ruelle après s'être défendue contre l'ivrogne. Elle fit un geste pour la récupérer, mais sursauta violemment lorsque la policière haussa légèrement le ton.

- Tout d'abord mademoiselle vous allez me parler sur un autre ton. Sachez que je pourrais vous embarquer en le justifiant de votre attitude irrespectueuse et que je suis de service actuellement.

Yuri se renfrogna un peu avant de pouvoir enfin prendre sa carte, tandis que l'agent face à elle s'asseyait.

- Hier soir je me suis mis à poursuivre une personne sous l'emprise de l'alcool, vous suivant. En temps normal j'aurais dû intervenir mais quelque chose de bizarre est survenu. L’agresseur c'est mit une première fois à voler contre un mur, comme si une personne lui était rentré dedans, hors entre vous et lui il n'y avait rien, pas une seule personne, pas un seul objet. La question que je me pose est la suivante : Comment une femme de votre corpulence peut envoyer un homme à distance, deux fois, sans objet, contre un mur en brique.

Aie ! Donc, elle l'avait vue faire usage de son pouvoir ? C'était donc pour cela qu'elle n'était pas intervenue ? La femme se rapprocha un peu et la lycéenne crut y voir comme une lueur inquiétante dans son regard.

- Rien de scientifique ne peux prouver un tel prodige, il ne reste que la solution du surnaturelle. Pour l'heure les dégâts visible sur votre agresseur pourrait porter à croire que c'est vous, avec des complices, qui lui avez tendu un piège. Je suis la seule personne à pouvoir vous éviter un jugement pour agression. Je vous proposes donc un marché. Vous répondez à mes questions bien gentiment et en échange je plaide en votre faveur, disant que je suis intervenu contre l’agresseur, cela serait plus crédible que vous. N'y voyez aucun chantage de ma part, mais je préfère largement mettre en prison une créature, possiblement dangereuse, que de prendre le risque d'avoir des pertes humaine. Je vous parais certainement comme une pourriture, mais comprenez que mon boulot est de protéger la population, même si cela veut dire avoir une réputation des plus détestable.

Yuri fronça les sourcils après avoir entendu un passage de la réplique. Avait-elle bien entendue ? Même si cette femme semblait connaître l'existence des êtres surnaturels, elle semblait considérer celle-ci comme étant bien plus dangereuses que les êtres humains, même les plus inoffensives.

- Dites moi... avez-vous pu penser un jours que les humains était parfois bien plus monstrueux et cruels que certaines créatures ? Je parle notamment des Terranides... Vous savez, ceux qu'on nomme plus communément les Neko, Inu et autres Ushi... Ce sont des créatures qui sont en très grande majorité des esclaves sexuels, parfois dès l'enfance, par des êtres humains... Trouvez-vous cela normal, madame l'agent ?

Elle se leva alors et se dirigea vers la fenêtre, écoutant la réponse de la femme, puis pris de nouveau la parole.

- Voulez vous entendre une histoire ? Elle concerne justement une petite Neko, arrivée il y a quelques années sur ce monde...

Au vue de son attitude et de sa posture,  mes mots avaient fait mouche. Sa première réponse se mit à attirer mon intérêt, elle parlait bien de créature mi-humain, mi-animal. Neko, Ushi, Inu, tout ses terme je les connaissais, ayant fait des recherche sur l'existence de telle créature.  Elle me parlait de la cruauté humaine, la pauvre ne pouvais pas savoir que j'en avais été victime dans ma jeunesse. Cette gamine ne devais pas comprendre comment cela était dure de survivre dans un monde où l'être même pouvait devenir une marchandise. Elle me parlait de terranide, étant convertit à l'état de simple jouet sexuel. Cela voulais dire qu'il existe un autre monde ? Que la Terre pouvait se faire envahir facilement par des créatures ? Que  toute les légendes sont vraies ? Elle continuait à me faire la morale, me demandant si c'était normal. Cette idiote devait savoir que si j’ai fait flic ce n'est pas pour accepter ce genre de chose.

[color=green}-Si je trouverais ça normal je serais dans la pègre. Des esclavagistes, des oppresseurs, je les met en taule, si je ne les tue pas de mes mains. Je n'aime pas que l'on s'attaque au faible, car j'ai connu ce que c'est.[/color]

Elle vint à se lever, regardant la fenêtre, son regard et son visage montrait qu'elle allait avouer quelque chose de difficile. Il fallait que je l'écoute sans l'interrompre, car cela pourrais m'apporter énormément d'information. Elle vint à me poser une question et j'y répondit avec une voix plus douce, cette douceur que j'avais et no montrait qu'aux personnes nécessitant cette douceur.

-Racontez moi donc cette histoire, je ne vous couperais pas la parole.

Pour une fois ma Soif semblait s’apaiser, comme si la réponse à un mystère suffisait à l'épancher ou était-ce mes sentiments qui contrecarrait cette envie de mordre.

- Si je trouverais ça normal je serais dans la pègre. Des esclavagistes, des oppresseurs, je les met en taule, si je ne les tue pas de mes mains. Je n'aime pas que l'on s'attaque au faible, car j'ai connu ce que c'est.

Si la flic était une Terrannienne, Yuri était certaine qu'elle aurait rejoint les forces Celkhanes sans hésiter. Néanmoins, elle préféra débuter son histoire.

- C'est l'histoire d'une jeune Neko qui est venue sur Terre avec ses parents pour fuir l'esclavage de son monde. Elle n'était âgée que de trois ans, lorsque des êtres humains ont débarqués de nulle part pour les capturer. Son père eu tout juste le temps de la cacher dans une poubelle, avant de se battre pour sa liberté et protéger la mère. Malheureusement, les humains étaient plus forts et il embarquèrent les deux parents sans remarquer la plus petite. La petite Neko resta plusieurs jours cachée dans les ordures, avant qu'une personne n'arrive et prenne soin d'elle. Sa sauveuse était une Elfe qui vivait sur Terre depuis des dizaines d'années. Elle éleva la petite Neko avec amour et l'aida même à contrôler son pouvoir jusqu'à ses 13 ans...

Il s'agissait sans aucun doute de la partie la plus facile à raconter, car le reste allait devenir beaucoup plus dur pour Yuri.

- Mais un jour en rentrant de l'école, la petite Neko découvrit sa mère adoptive dans une marre de sang et les oreilles découpées. Autour, il y avait trois humains avec des couteaux dans les mains. Lorsqu'ils découvrir la petite Neko derrière eux, ils se jetèrent sur elle et... Et il la violèrent... pendant des heures... Lorsqu'ils finirent de... De jouer avec son corps... Ils voulurent la tuer elle aussi. Prenant peur, la petite Neko tua pour la première fois en faisant exploser leurs organes avec son pouvoir. Dès ce jour, elle ne fut plus jamais là même, ayant peur et détestant tout les mâles humains. Grâce à l'héritage de sa mère, elle pu s'acheter un petit appart en ville, mais n'ayant pas assez d'argent pour pouvoir vivre, elle... Elle se prostitua auprès des femmes uniquement...

Yuri était encore loin d'avoir fini de raconter son histoire. Le plus dur et sans doute le plus choquant pour la policière n'allait pas tarder à arriver.

- Ce train de vie continua deux longues années pour la Neko, qui fini par s'y habituer. Entre temps, elle continuait de rechercher sa vrai famille, persuadée qu'elle était encore en vie quelque part. Elle engagea un détective privé pour l'aider dans cette tâche, et fini par trouver une piste... qui la conduisit dans un veille entrepôt abandonné, qui cachait en vérité un laboratoire. Pendant que le détective arrêtait les scientifiques, la Neko fouilla dans les documents et découvrit un dossier contenant un projet, nommé JESeD... soit Jeune Esclave Soumise et Dépendante... Le dossier parlait d'une humaine génétiquement modifiée née de deux Neko et éduquée des la naissance pour devenir une esclave totalement dépendante du sexe pour survivre... La jeune Neko avait donc découvert deux choses... Que ses parents étaient morts dans des expériences... et qu'elle avait une petite sœur trafiquée... Petite sœur qui avait été rachetée par la directrice de son lycée... et enfermée dans une cave des dortoirs... mise à la disposition... des... des autres élèves...

Ce fut seulement à cet instant que les premières larmes coulèrent... savoir que Saikai avait servit de sac à foutre durant des années lui faisait toujours aussi mal... Plus encore en sachant que la directrice était toujours là. Bien entendu, cette dernière avait veillée à effacer toutes les preuves...

- Aujourd'hui, ma sœur est en sécurité dans cet autre monde et travaille pour une personne honnête. Heureusement pour elle, elle a trouvée une petite amie angélique qui veille sur elle. Toutes deux vivent à présent sur une archipel volante nommée Caelestis, des combattantes qui luttent contre les esclavagistes de Terra, principalement tous des mâles humains... Quant à moi... J'ai appris que mon père était stérile avant ma naissance... et que mon vrai père était le dieu des Neko, Shikyotsume... Ce qui fait de moi une demi-déesse...

Ce n'est qu'à la fin de cette tirade que Yuri dévoila ses oreilles et sa queue de chat, aussi noire que sa chevelure. Une fine aura de lumière entoura également la silhouette de la lycéenne, comme pour prouver son origine divine.

- Votre combat contre les créatures surnaturelles me pousse à croire que l'une d'elle à dû vous causer du tors... Mais ce n'est pas parce que l'une d'elle est mauvaises qu'elles le sont toutes... Les humains aussi sont surnaturels, comme les ESPer et les Magiciens. Et si je hais les mâles humains pour ce qu'ils me font dans mon quotidiens, ce n'est pas pour autant que je cherche à les exterminer jusqu'au dernier... Je n'use de mon pouvoir qu'en cas de légitime défense...

Je me mis à écouter ce que la demoiselle disait. Elle commença par parler d'une traque qui avait  débuter dans sa plus tendre enfance.  Elle avait eut de la chance d'une certaine manière, même sans parent, elle avait reçu  de l'amour, une vraie ère qui voulait l'élever comme une bonne fille. Elle  avait eut une personne qui lui apprit à contrôler ses particularités.  Mais comme tout être spéciale sur Terre, elle subit la discrimination la plus violente qui soit. Elle se mit à parler de son premier meurtre, ses larmes attestant que pour cette neko, donner la mort n'était pas un plaisir, elle prouvait par son comportement, qu'elle n'était pas une créature qui profitait des humains par plaisir, mais par nécessité. Elle se mit à parler de son mode de vie, cela aurait été sans doute une voie similaire, si je n'avais pas eus ma fonction dans la police. D'un autre côté je n'aurais pas eus le ''plaisir'' de me faire transformer en dégénérée.  Elle se mit à parler de Caelestis, d'ange. Ce monde dont elle parlait était visiblement un monde fantastique.

Elle se mit à dire clairement qu'elle détestait les hommes, autant dire que cela ne me mis pas très à l'aise, imaginant que son orientation sexuelle avait aussi pâtit de son expérience traumatisante. Puis elle se dévoila totalement.

Je fus surprise de constater que ses oreilles et sa queue furent réelle, cela se balançait de manière trop aléatoire pour être un système mécanique.

Comment pouvais-je réagir, sont histoire semblait trop réel, mais si je m'attendrissais de trop cela allait sans doute me nuire. Mais je me devais de corriger des interprétations fausses.

- Mon enfance je l'ai passé dans l'Enfer, là où j'étaie la vie ne tenait qu'à un fil. Dès mon enfance j'ai appris que l'être humain n'est qu'une bête immonde, pourtant j'ai du vendre mon corps, me salir les mains, ne plus avoir de morale. J'ai enfouis mes sentiments pour survivre et ne pas mourir. Je dois mon salut uniquement  que par ma volonté et non par l'aide d'une personne. Si j'ai réussi à monter les échelons de la société c'est uniquement en sacrifiant des choses en retour. Cela ne fait qu'un an que je suis devenu une vampire dégénérée. Effectivement cela m'a fait mal,pour  te dire à l'heure actuel je lutte pour ne pas blesser  les personnes qui m'entoure. Mes pouvoirs je ne les utilises que sur les personne non humaine, tout comme je juge les créatures selon leurs attitude. Tu dis que je souhaite l'éradication des créature, je préciserais plutôt que je vais éradiquer les créature nuisible à la société. Nous avons deux vie différente, tu as la compréhension d'une vie en tant que terranide, moi j'ai la compréhension d'une vie d'humaine et une année en tant que vampire. Ce que je souhaite c'est que les innocents ne soient pas victime de créature malfaisante. Sans doute est-ce une utopie, mais c'est ainsi que je vois ma vie.

J'espérais que cette neko devienne plus une alliée qu'un ennemis.

Yuri écouta la réponse de la flic les bras croisés, se rendant compte qu'elle avait eu une vie bien plus difficile qu'elle... mais sans doute moins que sa sœur... Ainsi, elle était vampire depuis une année seulement, et n'avait pas encore bue la moindre goute de sang issue d'êtres humains ? La Neko comprenait beaucoup mieux son combat à présent.

- Je comprends... dans le sens où moi aussi, je lute contre les gens qui esclavagistes les Neko... Après tout, c'est mon rôle en tant que demi-déesse... Mais j'ai quelque chose qui devrait vous interpeller... suivez-moi.

Après avoir dissimulée ses attributs félins, Yuri sortit de la salle suivit de près par l'agent de police et redescendit dans la cours, où tout les autres élèves devaient être retournés en classes. Semper devait sans doute se demander où la jeune fille pouvait bien la mener. Après être entrée dans le dortoir, elle la conduisit dans les sous-sols, ouverts à tous, puis dans une cave bien particulière.

- Autant vous prévenir, ce n'est pas un endroit agréable... C'est la cave où a été enfermée ma sœur et mise à la disposition des autres élèves...

Lorsqu'elle entra, on pouvait voire que la cave avait été aménagée par une ou plusieurs personnes à la mentalité très perverse. Un lit avec des chaînes, une étagère de magazines et DVD pornographiques, un coffre plein à craquer de jouets sexuels, quelques objets de torture SM dans un coin, une penderie remplie de vêtements érotiques et pour finir, une ou deux cages vides contre le mur, sans parler des chaînes qui y étaient accrochées. Certes, la cave étaient plus confortable que l'an passé, mais elle donnait tout de même des sueurs froides...

- Il y a dans cette pièce une porte qui, d'apparence, cache un placard à balais. En réalité, c'est un Portail vers Terra qui s'y trouve, et mène dans une forêt à deux heures de Nexus...

Pour lui montrer , elle ouvrit la dite porte, derrière laquelle ne se trouvait qu'une petite pièce et y entra, disparaissant complètement et se retrouvant dans la forêt de Nexus. En prenant le Portail dans l'autre sens, elle ramena une branche fraîchement brisée.

- Les Portails sont invisible et indétectables... Et on peut aussi les trouver dans les endroits les plus incongrus. Tout les portails de Terra mènent dans un unique endroit sur Terre : cette ville, mais ne me demandez pas pourquoi... De ce que j'ai compris, les Portails existent depuis des siècles, mais ils ne sont actifs que depuis une vingtaine d'années. Mais le plus important, c'est que ce portail là n'existait pas il y a deux ans...

Yuri se retourna et regarda la flic droit dans les yeux, le plus sérieusement du monde.

- La directrice a achetée ma sœur pour en faire une esclave sexuelle et la placée dans cette cave. Ensuite, un Portail est apparu dans cette même cave, afin que les créatures de Terra puissent abuser d'elle eux aussi. D'une manière ou d'une autre, la Directrice est liée à Terra et aux Portails qui y mènent. Je suis même certaine que c'est elle qui l'a créée...