En d’autres circonstances, la Bête aurait pu trouver offensant que la Matriarche lui propose de l’or... Cette chose-là était bonne pour les humains, pour ces espèces faibles. En d’autres circonstances, il aurait pu se demander si la Matriarche méritait vraiment son respect et sa soumission, ou si, à force de côtoyer les humains, elle avait fini par être corrompue. Était-il venu à elle comme un vulgaire mendiant ? Il était venu au nom de la seule force qui le motivait, de la seule chose qui existait chez lui : l’envie de coucher avec les femmes, de procréer, de remplir son serment avec une Matriarche. Il voulait la baiser sauvagement, tout simplement, et, à défaut, se taper ses filles. La Bête n’était rien de plus qu’un prédateur sexuel, dont la seule finalité de son existence était de coucher avec d’autres femmes, et d’enfanter ses maîtresses. Si elle ne respectait pas son vœu, son agressivité pouvait alors refaire surface, mais elle était ici très tempérée par le désir immense que la Bête recevait.
Venomess se mit à l’embrasser, après avoir promis qu’ils allaient coucher ensemble. Nathan soupira de plaisir, et posa ses mains sur les fesses de la femme, continuant à les palper, à les caresser, ses mains tremblant légèrement. Que Venomess ne pense pas que sa soumission l’amènerait à être tendre avec elle. La Bête avait une sorte de vision égalitaire du sexe, et ne considérait nullement la femme comme une partie faible qu’il fallait ménager. S’il se restreignait en couchant avec de simples humains, c’était pour évident de les briser, mais, avec Venomess, il n’aurait pas la moindre restriction. Elle était la Matriarche, et il sentait en elle aussi bien le désir que l’expérience. Oh oui, il allait la tringler, et ce serait prodigieux, il se le promettait ! Il en tremblait de partout, et répondit volontiers à son baiser... Jusqu’à ce que la femme ne s’écarte, et n’appelle sa secrétaire, lui disant de n’être dérangée sous aucun prétexte. Un choix judicieux. Nathan soupira silencieusement, et, tandis que Venomess fermait les volets, il commença à se déshabiller.
La voir revêtir sa forme symbiotique était délicieusement excitant, un spectacle merveilleux, comme de voir une espèce d’offrande. Nathan déglutit devant cette vision. Le symbiote moulait parfaitement les formes de la femme, permettant de voir son intimité, humidifiée. Il pouvait en sentir l’odeur, et acheva de totalement se déshabiller, finissant tout nu, avec une belle érection. Lentement, l’homme se masturbait en la regardant, entreprenant de se rapprocher. Déployant ses toiles, la femme forma un hamac dans lequel elle alla élégamment se mettre. Nathan salivait sur toutes les parties du corps de la femme : ses dents aiguisés, ses doigts, ses jambes, es seins, le symbole de l’araignée sur son torse, son ventre, ses pieds, sa tête... Elle était d’une telle beauté qu’il se sentait presque sur le point de jouir, et sentait la Bête hésiter. Fallait-il qu’elle se réveille maintenant ? Ou est-ce que la Matriarche préférait, pour l’heure, coucher avec sa forme d’humain ? À défaut d’indication expresse de sa part, il décida de rester ainsi, et se rapprocha lentement.
« Viens, susurrait-elle, de cette voix mielleuse et autoritaire qui le faisait bander. Montre-moi que tu vaux mieux que ces pitoyables humains en matière de sexe. »
Il sourit silencieusement en se rapprochant. Oui, Nathan se souvenait... Les Matriarches, ainsi que la Bête les appelait, étaient des reines, des Impératrices, presque des Déesses, en fait, d’un point de vue humain. Leur appétit sexuel était insatiable, et les mâles s’entretuaient pour leurs faveurs, les Matriarches ne copulant qu’avec les mâles les plus vigoureux, ceux qui absorbaient les hôtes les plus forts. La plus belle mort d’un symbiote était de mourir entre les cuisses d’une Matriarche, et Nathan, sur le coup, ne doutait nullement que Venomess avait du tuer bon nombre de ses amants ainsi. Curieusement, il était incapable de voir en elle un monstre, rien d’autre qu’une femme qu’il allait devoir honorer par son chibre.
Assise en tailleur, elle avait sorti sa longue langue, et s’en servait pour lécher l’un de ses seins. Nathan la rejoignit, et posa une main sur son torse, la poussant, l’envoyant se coucher sur le dos, sur le hamac. Il était fait de toiles d’araignées, très résistantes.
« Je sens votre frustration, ma Reine. Combien de temps avez+vous simplement du vous contenter des queues rabougries des humains ? De leur endurance minable ? Les symbiotes ont toujours su comment pousser la fougue de leurs hôtes dans leurs derniers retranchements, et cet hôte est aussi têtu qu’endurant, je puis vous l’assurer. Et, pour vous le dire très concrètement... Je vais vous défoncer pendant toute la foutue journée »
Il lui sourit, et se pencha sur elle. Son sexe lui faisait atrocement mal, et il n’avait qu’une envie : passer enfin aux choses sérieuses, et l’exploser. Au sens le plus poussé du terme. Des excès de virilités bestiales s’emparaient du corps de Nathan, qui s’allongea sur elle, savourant ce contact organique, gluant, gélatineux. Il lécha sa nuque, et, autour de son sexe, des tentacules noirs jaillirent de son propre corps, afin d’orienter son sexe. Le symbiote de Venomess y répondit favorablement, car de petits tentacules jaillirent autour de son intimité, afin d’orienter le vit de Nathan, pour qu’il s’enfonce en elle. Son sexe se perdit assez rapidement, se glissant en elle, et il commença à donner des coups de reins, avant de remuer son corps, le soulevant de haut en bas, savourant ce plaisir exquis qui s’échappait de son sexe, une sorte de long frisson délicieux. Ses mains virent se presser contre les seins de Venomess, se glissant contre eux, ses pouces glissant sur ses tétons.
« Oh, putain, ce que c’est bon ! lâcha la Bête. Je vais adorer vous baiser, ma belle petite pute de Reine ! »