C’était le soir, le soleil paresseusement commençait à se coucher en enveloppant d’une merveilleuse couleur indigo. Je volai, libre comme l’air au-dessus de la canopée de cette forêt. Je savourais cette sensation de liberté tandis qu’une petite brise fraiche venait glisser sur ma peau, faisant danser mes cheveux argentées.
Je portai sur moi en plus de mon sabre, un arc et quelques flèches et avec ça je chassais. Pas pour le plaisir ni pour les trophées, mais pour me sustenter, seul raison valable d’après moi pour pratiquer la chasse. Malheureusement ce soir-là je devais me rendre à l’évidence, je n’attraperai rien aujourd’hui, enfin rien de comestible…
J’allai faire demi-tour quand j’aperçus un petit bassin naturel, et dans ce bassin une belle jeune femme se baignait. Elle commença par enlever ces vêtements en des gestes très sensuelles avant de rentrer vraiment dans l’eau. Je restais subjugué par une telle beauté, ses cheveux dorés cascadait sur sa poitrine volumineuse, mon regard dévala sa chute de reins et le longs de ses jambes gracile aux cuisses enflammées. Ma bouche s’ouvrit et se referma plusieurs fois, mes joues s’empourprèrent de gêne. Je perdis le contrôle de mon vol et tomba dans un buisson à quelques mètres seulement de la belle.
Très vite je ressortis du buisson, un peu sonné par ma chute brutale et me retrouvais presque nez à nez avec la jeune donzelle complétement nue. Ce qu’elle est séduisante ! Me dis-je en mon for intérieur, j’esquissai un mouvement de recul et trébuchai le nez dans l’eau. Je n’étais vraiment pas doué moi, heureusement que j’étais résistant, j’aurai fort bien pus me fracasser le crâne contre la roche abrupte qui entourai cette source. J’étais ainsi étendu de tout mon long dans cette eau, à la chaleur agréable je dû le reconnaitre, même pour le grand frileux que je suis. Je relevai la tête, la sortant de l’eau pour pouvoir respirer, tandis que la belle se tenait au centre du bassin, l’eau lui arrivait au nombril et je fus à nouveau ébahis lorsque je vis cette beauté si naturelle, si exotique… j’ouvris la bouche et dis quelque peu paniqué après avoir bien repris mon souffle :
- Excusez-moi… Pardon de vous avoir dérangez…
Je me raclai bruyamment la gorge et toujours à plat ventre, je pris un air d’oisillon tombé de son nid, ce que j’étais en quelque sorte…