Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Parfois la vie, c'est simple comme "Bonjour" [pv]

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Quincy Archer

Humain(e)

Re : Parfois la vie, c'est simple comme "Bonjour" [pv]

Réponse 15 mercredi 21 novembre 2012, 18:59:13

Parce que vous avez pensé sérieusement que je ne vous laisserais pas un petit mot dedans d'office ? Allons, Donna... C'est une méthode d'écrivain pour laisser un numéro de téléphone et je compte bien le faire. Mais chut ! C'est une surprise et vous n'avez rien entendu.

Quincy haussa les épaules en fourrant le livre dans son panier, y ajoutant les aventures en comics de Sentinel Prime, de Green Lantern et de Batman. Visiblement satisfait, l'auteur attrapa également au vol un énorme paquet de cookies et de la sauce barbecue tandis qu'il suivait Donna qui filait comme une trombe vers le comptoir qui exhalait une odeur alléchante. A vrai dire, l'homme non plus ne tenait plus à l'idée de se remplir la panse mais se montrait un peu plus mesuré que la brune, ne voulant pas passer pour un ogre devant la séduisante immigrée et le couple de gérants. Ayant rejoint Donna, Q récupéra son précieux burger des mains de Tonia qu'il remercia d'un mouvement de la tête et d'un sourire radieux tout en l'écoutant parler avec Donna. Lorsque cette dernière parla mariage, il ne put s'empêcher d'ajouter quelques mots.

• ...Pas un mari japonais, par contre. A moins que vous n'appreniez aussi à faire les ramens et les takoyakis ?

La scène entre le vieux couple amusa Quincy qui la regarda d'un air attendri avant de lui-même passer à la caisse. Il était moins chargé que Donna mais tout s'éternisa un peu, les deux hommes s'étant lancés dans des commentaires sportifs qui auraient put durer bien plus longtemps. La dernière saison des Chicago Bulls avait ce pouvoir chez les mâles américain : retenir l'attention loin de l'essentiel, en l’occurrence des femmes et des burgers bien gras. Finalement, Q paya et promis de revenir pour le prochain match des Bulls. Tonia grogna pour la forme mais proposa de mettre la bière au frigo pour l’occasion, ce qui fit rire Quincy. L'homme rejoignit sa comparse à l'extérieur et elle lui proposa d'aller manger sur le parc qu'elle disait être non loin. Pourquoi pas ? La nuit n'était pas si fraîche et la soirée était belle, aussi aurait il été criminel de ne pas accepter. C'est lui qui entama la procession, même si il n'avait aucune idée de la direction à prendre. Bah, Donna ne serait pas sans rectifier le tir et pour Quincy, ça n'avait de toutes façons aucune espèce d'importance. Lui n'avait envie que de profiter. "Let's go !", avait il joyeusement glissé en se mettant en branle.

- Le rendez vous est pris avec James pour dans deux semaines, le vendredi soir. Les Bulls rencontrent les Hornets et Tonia mettra des mousses au frais. Je me disais... Ca vous tenterait de venir, vous aussi ? Je vous offrirais le burger. Et le supplément bacon, bien sûr !

Le chemin s'ouvrait devant eux et leurs pas mangeaient le macadam des ruelles qu'ils empruntaient et bientôt, le parc se présenta au petit couple. Quincy et Donna en traversèrent les allées et finalement, Q choisit la place qu'ils occuperaient ce soir. Le panorama avait quelque chose de très particulier, presque enchanteur malgré l'urbanisme. Le banc était presque perdu entre deux bosquets fleuris et faisait face à une fontaine située à quelques mètres de là. Non loin, un réverbère qu'on pouvait estimer mal fonctionner diffusait une lumière douce, moins crue que les autres. De quoi donner aux environs du banc sur lequel Q se posait déjà une atmosphère presque tamisée, qui permettait en outre de voir très clairement les étoiles qui brillaient dans le ciel japonais. Les cernant pourtant, les hautes tours de Seikusu ne juraient aucunement dans le décor. Pour l'auteur qui les regarda un moment, elles évoquaient plutôt de bons géants tapis dans l'ombre, qui les protégeaient tout deux des affres du reste de la ville.

• Tonia et James m'ont parlé de votre peur, Donna. J'en suis d'autant plus flatté que vous ayez accepté de passer un peu de temps avec moi. Il tapota la place libre à côté de lui pour l'inviter à s'asseoir, toujours en souriant. Vous verrez, je suis un gentil garçon ! Allez, bon... OH, REGARDEZ !

Comme un môme, Quincy pointa du doigt le ciel et plus précisément une silhouette humaine qui s'y déplaçait. A la faveur de la lumière de la lune, l'ombre se para de façon éphémère de rouge et de bleu avant de disparaître au loin. Q se tourna vers Donna.

En plus des gens veillent sur vous ! Si ce n'est pas un signe que vous êtes en sécurité, ça, je ne m'y connais pas en super-héros ! Attrapant son burger et le déballant, Quincy continua. Je dois avoir vraiment faim... J'aurais juré qu'il nous faisait signe. Bah. Excusez moi, mais avant de vous imaginer capable d'aller le rejoindre là-haut pour lui demander l'heure, je vais manger un morceau. Bon appétit !

Et, comme si ça avait été la chose la plus romantique du monde, Quincy croqua à pleines dents dans son burger tout en fixant Donna dans les yeux. Que pouvait il y faire, après tout ? Plus il la regardait et moins il avait envie de ne pas le faire.

Donna Troy

Humain(e)

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Re : Parfois la vie, c'est simple comme "Bonjour" [pv]

Réponse 16 mercredi 21 novembre 2012, 22:41:09

- Hé ! Je ne sais peut-être pas faire de burgers aussi bons que Tonia, mais je sais plutôt bien faire la cuisine dans l’ensemble ! Les ramens et sushis n’ont aucun secret pour moi !


C’était une passionnée du Japon, de ses traditions, de sa culture culinaires aussi. Alors oui, elle savait parfaitement faire de bons ramens et de takoyakis, pardi ! Mais bon, d’un côté, l’écrivain n’avait pas tort. L’homme typé asiatique n’était pas vraiment le genre d’hommes qu’aimait la demoiselle. Enfin, d’ici à ce qu’elle surpasse sa phobie et trouve quelqu’un, elle a le temps de devenir l’as des as en cuisine. Passage en caisse fini, courses en mains et adieux faits au Pearl Harbor, les deux jeunes américains s’étaient enfin retrouvés dehors, heureux de leurs emplettes. Donna proposa de s’installer sur un banc dans un parc non loin pour déguster leurs burgers, ce qui n’eût pas l’air de déranger le jeune homme. Et quand, sur le chemin, Quincy invita la demoiselle au rendez-vous que s’était fixé, lui et James, pour voir un match ensemble autour d’une boisson et d’autres choses bien de chez eux. C’est avec un grand sourire aux lèvres que Donna lui répondit.


- J’adorerais. Y’a rien de mieux qu’une bonne bière fraîche pendant un match !


Son côté garçon manqué pouvait se sentir à l’instant, mais il y a bien des femmes qui aiment ce genre de choses, non ? En tout cas, Donna n’en avait pas honte. Des soirées comme ça, entourés et faisant ce qu’il lui plaisait, c’est ce dont elle avait besoin pour se sentir vivante, sa phobie mise de côté. Elle en avait d’ailleurs fait pas de soirées dans ce genre avec Kyle, choses qu’il y avait aujourd’hui un peu moins, le couple Kyle-Hitomi réclamant de l’intimité, et chose que la brunette comprenait parfaitement.


Enfin, le parc s’offrait à eux. Il n’était guère très éclairé, mais cela n’inquiétait pas plus que cela la demoiselle. Seuls le bruit de l’eau ruisselante de la fontaine et celui du vent dans les branches d’arbres venaient perturbés le silence de ce lieu. Dans les allées qu’ils parcouraient, un banc attira leur regard et décidèrent de s’installer là. Mais bien avant même que Donna put s’asseoir, elle s’arrêta net, surprise, presque devenue blanche, lorsque Quincy évoqua sa peur. Tonia ! James ! Bande de traîtres ! Elle leva rapidement les yeux au ciel, un long soupir passant ses lèvres, avant de finalement s’installer à côté de Quincy, avec une certaine distance néanmoins, y déposant le sachant renfermant le bouquin du jeune homme entre eux deux.


Mais, avant même qu’elle n’eut dit un mot sur ceci, le jeune homme posa son regard émeraude dans les cieux, pointant une silhouette voletant patiemment. Et faisant signe par ici. Une main passant derrière la tête, un sourire gêné, Donna regarda Kyle passer dans le ciel, sans vraiment pouvoir lui répondre. Désolée Kyle, j’aurais râté la ronde de ce soir avec toi…Quincy, lui, avait remarqué le petit signe de Sentinel Prime, mais heureusement, avait mis cette image sur le compte de la faim. C’est quelques secondes plus tard que la brunette s’installa finalement sur le banc, cherchant dans un des sacs plastiques, le fameux burger qui lui faisait hurler l’estomac.


- Bon app’ !


En plus du burger, Donna sortit des sachets deux bonnes cannettes de Coca. Y’a rien de mieux que du soda pour aller avec ce délice fait par Tonia. Croquant un premier morceau à pleines dents, la jeune femme se mit à gémir de plaisir, dans un Mmmh… bien audible, tout en se posant confortablement pour le déguster, jambes en tailleur sur le banc, coudes sur les cuisses, légèrement avachie. Elle en croqua un deuxième morceau goulument, appréciant les moult sensations que lui offrait le burger dans sa bouche, avant d’ouvrir une cannette, la tendant à Quincy, et s’ouvrant la seconde pour se rincer le gosier.


- James et Tonia sont de vrais pipelettes…Mmh…C’est plus qu’une simple peur, qu’une simple méfiance, c’est une phobie. Mais…


Elle se retourna vers Quincy, plongeant son regard azur dans les perles émeraudes du jeune homme.


- C’est bizarre, mais avec vous, j’ai moins peur. Peut-être est-ce parce que votre façon d’être me rappelle certaines choses, choses bien plaisantes…


Donna lui offrit un sourire lumineux, mais même si l’écrivain lui faisait moins peur que tout autre homme, elle se méfiait. Elle en retourna à son burger, croquant un autre bout, tout en observant l’américain. Elle ne se rendit même pas compte qu’elle s’était faite une belle trace de ketchup sur le coin de sa lèvre inférieure. Ca, quand on crève de faim, on ne fait pas attention. Mais c’est toute sérieuse qu’elle revient sur l’offre que Quincy lui avait sur le chemin pour aller au Pearl Harbor.


- Au fait, pour ce que vous m’avez dit tout à l’heure, sur votre ami dans la maison d’édition…Et bien, c’est très tentant, mais je crois que j’aurais beaucoup de mal à m’y faire, même si cela m’intéresse énormément. Voyez, j’ai choisi mon boulot de serveuse parce que le gérant était une femme, et qu’il était bien plus facile pour moi de réussi l’entretien. Je pense que je ne pourrais même pas me présenter devant votre ami, si j’y vais seule. J’aurais trop peur, ô combien même vous me direz qu’il ne mord pas…

Quincy Archer

Humain(e)

Re : Parfois la vie, c'est simple comme "Bonjour" [pv]

Réponse 17 jeudi 22 novembre 2012, 11:50:45

Enfin installés, les compères avaient entamé la dégustation tant attendues de leurs burgers. Et Quincy ne pouvait que le reconnaître : Tonia avait un talent tutoyant le divin pour confectionner ces sandwichs ! Certes, l'auteur en avait tellement envie que même un mauvais cheeseburger lui aurait semblé être un délice. Mais là, c'était une avalanche de goût, de ketchup et de gras. Et n'en déplaise aux nutritionnistes de tout bord, c'était juste magnifique que de croquer à pleines bouchées dans ces petites merveilles caloriques.
Donna décapsula deux canettes de Coke et en tendit une à Q, qui répondit un "Mferfich !" poli mais encombré de morceaux de viande et de pain. Elle lui parla et tout en mastiquant, Quincy lui prêta une oreille attentive. Une phobie, alors ? Des mâles... Q n'avait pas idée de ce qui avait bien put pousser la jeune femme à craindre ainsi le genre masculin mais se doutait que l'évènement n'avait pas dût être facile à vivre. Bien que curieux, il ne préféra pas poser de questions. Si ils étaient amenés à se revoir, peut-être Donna finirait elle par se livrer.

- Ne les blâmez pas. Je pense qu'il s’inquiètent surtout pour vous. Et me voir arriver à vos côtés a dut les remuer un peu ! Dans le bon sens, j'espère.

Il but quelques gorgées de Coca après avoir avalé un autre bout de hamburger et ne put s'empêcher de laisser un sourire satisfait et flatté sur ses lèvres quand Donna lui fit une petit révélation dont l'homme prit toute la mesure.

• C'est un bon début, vous ne trouvez pas ? Ça me fait vraiment plaisir, Donna. J'espère que je continuerais à vous inspirer le bien-être.

La belle brune revint sur la proposition que Quincy lui avait fait quelques temps plus tôt au Pearl. Quand elle n'avait pas rebondi, lui n'avait pas insisté mais maintenant, les choses lui paraissaient un peu plus claires. Plutôt que de répondre, le jeune homme approcha lentement sa main du visage de Donna après se l'être essuyée. Ses doigts caressèrent rapidement et très légèrement sa joue avant de frôler sa lèvres inférieure pour s'y appliquer et en ôter la traînée rougeâtre qui y avait séjourné. Amusé, il porta l'index saucé à sa bouche et le sucotta. Un instant, Quincy laissa son regard se perdre dans les étoiles. Vraisemblablement, l'américain était en pleine réflexion. D'un coup, il claqua des doigts et revint vivement à Donna.

Alors bossez pour moi ! Vu le sourire qu'il arborait, il semblait que c'était la meilleure idée de la décennie. Ecoutez, je dois présenter des manuscrits en japonais et il m'arrive d'écrire des petites nouvelles pour un site littéraire et j'ai toujours besoin de correcteurs. Ceux qu'on m'a recommandé sont des incapables et... Bah. Mon éditeur a accepté de payer ma secrétaire si j'en trouvais une pour m'aider à boucler mon boulot, vous seriez donc rémunérée correctement. Il vous faudra juste me supporter un peu ! Qu'en dites vous ?

Attendant la réponse de Donna qu'il dévorait du regard en guettant ses réactions, Quincy continua à faire un sort à son burger qui bientôt serait un souvenir reposant quelque part dans son estomac. Il avait promis de ne pas brusquer les choses, mais c'était plus fort que lui. Et très sincèrement, un peu d'aide ne lui ferait pas de mal, lui qui était désordonné et un peu brouillon.

Donna Troy

Humain(e)

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Re : Parfois la vie, c'est simple comme "Bonjour" [pv]

Réponse 18 jeudi 22 novembre 2012, 18:34:59

Tiens, c’est vrai ça. Donna, juste à côté de Quincy, n’avait pas vraiment peur. Elle se méfiait un peu, mais pas plus que cela. D’une certaine façon, il lui faisait penser à Kyle. Peut-être en plus expressif aussi. Mais son regard émeraude, son perpétuel sourire lumineux, sa façon d’être, simple et joyeux, ne faisait qu’apaiser le cœur de la brunette. Il lui rappelait comment elle était autrefois, avant ce drame qui la paralyse encore. Elle profitait de la vie comme elle venait, se satisfaisant de toutes ces petites choses qui lui procuraient tant de bien. Maintenant, c’est tout autre. Même si on ne dirait pas comme ça, elle reste aux aguets, prête à réagir à un mouvement déplacé, un regard mal placé, mal intentionné…Donna, même si elle possédait des pouvoirs surhumains, avait perpétuellement peur. Même sous son costume de Wonder Girl, sa phobie la rattrapait. Y aura-t’il un jour où la brunette redeviendrait cette fille pleine de vie qu’elle était il y a quelques années, sans être constamment sur ses gardes ?


Un sourire pour lui, et un autre pour elle. Mais, même avec un sourire, l’américaine ne se sentait pas le courage de se présenter à la maison d’édition dont lui avait parlé le jeune homme. Quincy devait comprendre désormais, qu’il était assez difficile à la brunette, de faire face à des hommes, et encore plus quand ils étaient son patron. Cependant, l’écrivain ne répondit pas. À la place, il approcha sa main du visage de Donna, qui eût pour simple réflexe mais néanmoins curieux, de fermer les yeux, s’attendant à quelque chose de terrible. Le frôlement des doigts de l’américain sur sa joue lui procura un vague frisson, plutôt désagréable car agrémenté par la crainte. Elle sentit une légère pression au niveau de sa lèvre inférieure, et lorsque le contact fut rompu, elle ouvrit doucement un œil, puis l’autre, posant ses mirettes azurs sur Quincy. Le doigt du jeune homme était recouvert d’une sauce rougeâtre, et le porta à sa bouche, amusé. Encore un peu sous le « choc », Donna passa le bout de ses doigts là où le ketchup avait été récupéré, et ne put s’empêcher de devenir aussi rouge que la fameuse sauce.


Alors, elle détourna rapidement son regard, le plongeant dans son burger, qui allait disparaître dans quelques bouchées maintenant. Un silence s’était installé et m’était mal à l’aise la demoiselle, alors que l’écrivain, lui, regardait le ciel, songeur. Finissant sa bouchée, Donna vint se saisir de sa canette déjà entamée pour prendre quelques gorgées. Quand Quincy claqua des doigts, semblant avoir trouvé une idée, la jeune femme en train de boire détourna son regard sur le jeune homme. Quand il lui proposa de travailler pour lui, l’américaine avala sa boisson de travers, manquant de tout recracher au sol, mais toussant pour retrouver son souffle.


- Qu…*tousse*…Quoi ?


Les yeux ouverts de surprise, elle laissa le jeune homme s’expliquer tant sur cette proposition qui, il faut le dire, laissa Donna sur le cul. L’américain n’était pas encore très doué dans le maniement de la langue nippone et souhaitait de l’aide pour les traductions. N’empêche que, la demande ainsi faite, troubla la demoiselle, qui resta bêtement la bouche mi-ouverte, les joues rougies. Quelques secondes ainsi, et elle se remua la tête comme pour se remettre les idées en place.


- Euuuuh…Je ne sais pas…Pas quoi dire là, en fait.


Au fond, la proposition lui plaisait bien. Si c’était Quincy son patron, elle n’aurait pas trop peur. En plus, ça serait se replonger dans ce qu’elle souhaitait faire depuis toujours : apprendre encore et toujours le japonais. En plus, cela lui serait bien plus agréable que de bosser pour cette mégère de Mishimura. Sérieusement, il n’y avait pas vraiment à réfléchir.


- C’est plus que tentant mais, je…Je ne peux pas accep…


Elle coupa nette sa phrase. Pourquoi refuser ? On peut toujours essayer après tout. Qui ne tente rien n’a rien, et Donna n’en pouvait plus de son boulot de serveuse, à se prendre des mains aux fesses sans pouvoir répliquer par une main dans la figure. Alors, finalement, c’est avec un sourire satisfait qu’elle prit le temps de lui répondre.


- Oh, et puis, pourquoi pas. Mais il me faut un temps d’essai, histoire de voir ce que je dois faire exactement, si j’fais bien mon boulot, et si…J’arrive à vous supporter !


La brunette se mit à rire doucement, avant de replonger sur son burger qui était encore assez chaud, le finissant en quelques bouchées.

Quincy Archer

Humain(e)

Re : Parfois la vie, c'est simple comme "Bonjour" [pv]

Réponse 19 lundi 03 décembre 2012, 09:23:45

Quincy avait comprit que les réactions habituelles étaient plus où moins à proscrire avec Donna et que tout ce qu'il disait où faisait devait être pesé un instant sur le bout de sa langue avant d'en sortir, pour ne pas froisser ou effrayer la demoiselle. Mais Q restait Q, qui n'aimait pas spécialement mâcher ses mots pour dire ce qu'il avait sur le coeur puisque pour lui, faire des ronds-de-jambes était une façon inconsidérée de perdre du temps. Pour tout dire, l'auteur comptait sur son charme et sur la sympathie qu'il était parvenu à nouer avec Donna pour que celle çi ne prenne pas peur devant quelques propositions où gestes anodins. Et force était de reconnaître que pour le moment cela marchait plutôt bien, ce qui le fît sourire grandement pour lui-même avant qu'il ne morde à pleines dents dans le burger, écoutant et regardant Donna réagir.

Elle hésita un moment, semblant ne pas savoir si l'homme était sérieux ou si c'était une proposition en l'air pour la tester. Mais non ! Quncy avait vraiment besoin d'une traductrice, d'une correctrice en qui il pourrait avoir confiance quand il lui remettrait ses lignes. La brunette était un peu perdue, hésitant à savoir si c'était du lard ou du cochon. Quelque part, il sembla à Q que la proposition n'était pas sans la séduire mais que c'était son petit souci qui la bridait encore. Compréhensible, même si cela fit tiquer l'américain qui avait attrapé sa canette de coke pour en avaler une gorgée. Et puis finalement, après une longue libération avec elle-même, Donna accepta et Quincy répondit d'abord à sa réponse par un geste incongru : il "trinqua" de son hamburger contre celui de Donna, le dévorant tout comme elle en quelques bouchées avant de reprendre la parole.

• Une période d'essai, bien sûr. Je ne comptais pas faire autrement, sachant que je suis exigeant sur ce qui est fait sur mon travail, je veux m'assurer que vous convenez. Ça nous donnera l'occasion de nous découvrir davantage ! Il va falloir que je vous donne mon adresse et mon numéro, parce que vous serez censée travailler chez moi. Je suis du genre à changer dix fois d'idées, parfois sur le même paragraphe. Pour le numéro, c'est pour vous draguer l'air de rien par SMS, rien de bien méchant.

Quincy la regarda, avant de lui faire un clin d'oeil amusé.

• Vous aurez le droit de prendre une arme sur vous et de crier à travers une des autres pièces de l'appartement si ça vous rassure, n'ayez crainte. Ou, si vous préférez venir avec quelqu'un, ma foi...

Il haussa les épaules, comme si la proposition l'ennuyait un peu mais qu'il était vraiment prêt à s'y plier. Quincy n'avait pas d'idée farfelue en tête, quand il parlait de son travail. Cela lui tenait tellement à coeur que le temps qu'il écrivait et corrigeait, il pouvait se montrer très distant, voire désagréable. Alors, penser seulement à draguer Donna à ce moment là... Lui ne l'imaginait même pas. Alors qu'il allait lui dire, une petite musique se fit entendre,  non loin. Quelque chose qu'elle reconnaîtrait sûrement... Le marchand de glaces ! L'homme acheva son Coca et sauta du banc, tendant la main à la belle.

• Pour fêter ça, je vous offre le dessert ! Allez, dites moi oui et filons vers le camion avant qu'il ne disparaisse !

Donna Troy

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Re : Parfois la vie, c'est simple comme "Bonjour" [pv]

Réponse 20 mardi 04 décembre 2012, 20:14:31

Parfois la vie, c’est simple comme Bonjour. Cette journée avait commencé comme un énième jour de la semaine, durant lequel Donna aurait tout simplement travaillé au café de Mme Mishimura, reçu des mains aux fesses, et serait rentrée peinarde dans son petit appartement, et après une bonne douche, serait partie faire une ronde dans le ciel de Seikusu, avant d’aller au lit. Mais non, pas aujourd’hui. Le hasard faire bien les choses. L’américaine en avait plus que marre de son boulot de serveuse, et il avait suffit qu’elle rencontre Quincy pour que sa vie professionnelle soit chamboulée. Sa vie tout court même. Elle se sentait bizarrement bien avec lui, et cette proposition de travailler avec lui semblait être une bonne idée pour voir un autre avenir.


Bon, c’était dit un peu vite. Mais qui ne tente rien n’a rien. Alors, lançons-nous et on verra bien ce que ça donnera. Replongeant sur son burger dont il ne restait pas grand-chose, la brunette vit l’américain coller son hamburger contre le sien, comme pour « trinquer ». Un sourire aux lèvres, et ce n’est qu’en quelques bouchées que les délices de Tonia terminèrent dans l’estomac du petit couple. Quincy reprit la parole sur la proposition qu’il avait faite à Donna de travailler pour lui. Une légère grimace s’afficha sur le visage de Donna lorsqu’il lui annonça qu’il bossait chez lui, et la jeune femme devrait faire de même. Cela dérangeait légèrement la belle mais bon, ce n’est pas pour autant qu’elle allait tourner les talons et revenir sur son offre. Puis, le jeune homme fit un clin d’œil à la demoiselle, souriant sur le fait de draguer Donna. Et pour une fois, elle ne se cacha pas. Bien sûr, ses joues prirent des couleurs mais, désormais, elle comprenait un peu plus Quincy et savait qu’il la taquinait gentiment. Elle lui rendit un sourire, simple mais sincère.


La suite fit rire la demoiselle. Prendre une arme chez lui, pour se défendre contre le grand méchant loup Quincy ? La blague. S’il savait qu’elle était Wonder Girl…Elle n’avait besoin de rien pour se défendre, enfin, du moins, rien contre lui. Donna étouffa son rire avec sa main gauche, attrapant au passage sa canette presque vide. Une, deux, trois gorgées et hop, finito ! Puis, une petite mélodie vint tinter jusqu’aux oreilles de la belle, ce genre de petite chansonnette qui nous rappelle nos premiers pas, nos premières escapades avec les copains en vélo, à courir après…Le marchand de glaces ! L’américain l’avait entendu également, et d’un mouvement rapide, il se tint debout, tendant la main vers la brunette, l’invitant à prendre une glace. C’est amusé de le voir ainsi, presque comme survolté à l’idée de déguster une glace, tel un enfant, que Donna lui répondit, un sourire lumineux étirant ses lèvres charnues.


- C’est d’accord ! Vas pour une glace !


Sa main fila dans celle de Quincy, se relevant alors du banc. D’une poigne ferme, elle attrapa ses sacs plastique de courses, toujours remplis de bonnes choses. S’avançant vers la mélodie guillerette, Donna n’avait cependant pas lâché la main de l’écrivain, peut-être par inattention. En tout cas, cela ne la gênait plus. La camionnette blanche, décorée de stickers autocollants représentant sucettes, glaces et autres cochonneries sucrées, attendait dans un coin du square. Déjà quelques enfants avaient attirés leurs parents, réclamant une petite douceur pour la fin de la soirée.

Quincy Archer

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Re : Parfois la vie, c'est simple comme "Bonjour" [pv]

Réponse 21 vendredi 07 décembre 2012, 14:03:18

Enthousiaste, Donna accepta l'offre de la glace et Quincy la suivit en récupérant ses sacs plastique, se laissant entraîner par la belle serveuse qui l'entraînait joyeusement vers le Van qui semblait les attendre. Autour du camion, les gosses piaillaient et riaient entre eux, commandant quelques friandises glacée que le glacier - un vieux japonais avec l'air aimable et un sourire édenté mais amusant - leur tendait en l'échange de quelques pièces. Patient, le petit couple se plaça à la suite de la petite file et Quincy occupa le temps en parlant à Donna de tout et de rien, tout en lui montrant et commentant les parfums de glace que les affiches collées sur le camion proposaient. A aucun instant Q n'avait seulement pensé à relâcher la main, comme si ce petit évènement était tout à fait normal. Les peurs de Donna ne semblaient plus compter, pas plus que le fait qu'ils ne se connaissaient que depuis quelques courtes heures à peine. L'entente passait si bien qu'il leur était inutile de se le dire ou d'en parler. Du moins, c'était l'avis de Quincy, qui laissa parler d'abord Donna quand leur tour fut enfin venu. Elle passa commande, puis ce fut à lui.
Finalement, ils se retrouvèrent tous les deux un belle glace à la main. "Pour un joli p'tit couple !", avait dit le glacier tandis qu'il rajoutait un peu de crème glacée pour leur faire plaisir. Q avait simplement sourit, amusé, et jeté un oeil à Donna.

• Disons plutôt "duo", pour le moment. Pour le reste... On verra bien si ça colle !

Un clin d'oeil et encore cet inimitable sourire. L'idée plaisait à Quincy, qui se fichait pas mal des peurs de Donna. Lui se sentait capable de faire en sorte qu'elle finisse par passer outre en sa compagnie, et la main qu'elle avait toujours dans la sienne lui semblait la meilleure des preuves du fait qu'il était sur la bonne voie. Et tant pis si il se trompait. Quincy Archer avait foi en lui et en l'avenir, alors il était certain que Donna et lui retomberaient sur leurs pattes à défaut de partager le même lit et tout ces autres petits à-côté qui faisaient d'un couple ce qu'il était. Gourmand, il entama sa glace sans lâcher Donna du regard. Leurs pas reprirent tranquillement à travers le parc, sans destination précise. Profiter du moment, simplement. C'était déjà une aventure en soi, pour une fille qui n'aimait pas les hommes, pas vrai ?

• Demain matin. On commence demain. Je viens vous chercher, on pose votre lettre de démission au café et je vous farci la tête de mes instructions et de ma façon de bosser devant un café et un donut's qu'on ira voler au Pearl. Et puisque vous avez accepté et que je suis votre patron, c'est un ordre que je vous donne !

Sa voix était chantante, comme si la situation l'amusait autant que les mots qu'il venait de prononcer. Pourtant, Quincy était très sérieux et pas franchement du genre à s’embarrasser de longues attentes improductives et infructueuses. Il voulait Donna et la voulait maintenant, c'était aussi simple que cela ! Ils marquèrent un arrêt et l'homme se planta vers sa belle.
Pour venir avancer brutalement la tête vers sa glace, à un soupir des lèvres de Donna, pour lécher allègrement la crème glacée ! Espiègle, il se retira en lui tirant la langue, un peu de glace sur le nez.

• Je vous ai, maintenant. Vous n'êtes pas prête de vous débarrasser de moi, j'vous préviens !

Donna Troy

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Re : Parfois la vie, c'est simple comme "Bonjour" [pv]

Réponse 22 lundi 10 décembre 2012, 04:22:06

Même si la journée avait été difficile de par le travail que l’avait accablée Mme Mishimura, Donna trouvait que cette journée se finissait plutôt bien. Merveilleusement bien même. Jamais elle n’aurait pensé se rapprocher d’un homme comme cela, autre que Kyle. Et en si peu de temps, qui plus est. Elle ne le connaissait pas au fond, ne savait rien de son passé, seulement d’infimes parcelles de sa vie d’aujourd’hui. Il aurait pu être un gangster malhonnête que Donna ne le saura pas, et ne l’aurait pas cru d’ailleurs. Mais ce Quincy lui faisait un drôle d’effet. De par son côté joueur et taquin, et de par son sourire radieux, il rayonnait. C’est le cas de le dire. Donna en tomberait presque amoureuse de ces yeux verts et de ce sourire qui lui plaisait autant qu’il la faisait rougir. Amoureuse ? Non mais, à quoi tu penses là ?


Le petit dîner dans le parc était vraiment délicieux. Quincy proposa même de le terminer par une note sucrée, direction le marchand de glaces qui avait laissé tinter sa musique enfantine pour prévenir de son arrivée. Ni une ni deux, les américains, ayant ramassé leurs sacs de courses, se tenaient la main, presque comme un couple, se dirigeant vers ce petit palais roulant de délices sucrés. Un petit monde s’était accumulé vers la camionnette, tous installés en une rangée, attendant chacun patiemment son tour. Le temps passa assez vite pour Miss Troy et Sir Archer, qui papotaient tranquillement sur quel parfum glacé ils allaient choisir. Pour Donna en tout cas, ce sera double parfum. Un peu d’exotisme avec de la noix de coco, et la douce touche de la fraise. Le marchand de glaces distribua alors les glaces commandées aux américains, rajoutant un supplément qu’il ponctua d’un commentaire qui surprit Donna. Bien sûr, Quincy lui, le prit avec le sourire, tout en taquinant la demoiselle, qui prit tout de même quelques rougeurs sur les joues. Enfin, il plaisantait, Quincy, n’est-ce pas ?


Lui et elle, un vrai couple ? Donna n’y avait guère songé. Après sa déception amoureuse avec Kyle, elle préférait ne plus penser à trouver quelqu’un, du moins pour l’instant. Pour sûr, elle aurait été gênée par cette main qui tenait encore la sienne en cet instant, si elle pensait alors que Quincy avait des vues sur elle. Mais pour l’américaine, c’était impensable. Elle avait tellement peu confiance en elle et sur tout ce qui concernait l’amour, qu’elle ne pouvait envisager que l’écrivain la trouve à son goût. Non, mais n’importe quoi. Pour dévier ses pensées sur autre chose, Donna entama alors sa glace, qui avait légèrement fondu sur les bords du cornet. Amusée, elle y passa la langue furtivement pour en récolter les premières touches de coco et de fraise. Mmh, un pur délice !


C’est alors que l’écrivain vint parler affaires et nouveau poste de Donna. L’essai commencerait demain et elle devait se défaire de son ancien travail au café. Ensuite, il lui rabâcherait ses directives devant un petit déjeuner Made in Pearl Harbor. Soudain, il s’arrêta, fixe devant l’américaine qui lécha goulument sa glace. Il rapprocha son visage de Donna, chipant au passage de la crème glacée. Encore une fois, il se montrait taquin envers la brunette, qui se mit à rougir.


- Hééééé ! Voleur !


Amusée, Donna fit de même, arrachant une léchée de glace à Quincy. Le petit voyou hé ! Il s’était mis de la crème glacée à la fraise sur le bout du nez. Malicieuse, l’américaine s’approcha de lui, son index glissant sur l’arête de son nez, récupérant le liquide sucré, avant de le porter à sa bouche, suçotant le bout de son doigt, rieuse.


- Je pense qu’il vaut mieux que je pose congés auprès de Mme Mishimura, plutôt que de démissionner. Comme ça, si je ne vous conviens pas, j’ai toujours mon boulot ! À moins que vous aillez l’intention de me garder même si je commets des bourdes ?


C’était un risque à prendre mais, si Sir Archer ne la gardait pas, il fallait bien que Donna ait un travail pour mettre des sous dans le porte-monnaie comme on dit ! Ca resterait une roue de secours durant sa période d’essai. Souriante et ne quittant pas des yeux l’écrivain, elle reprit la dégustation de sa glace dont il manquait un léger morceau. Oh, tiens, elle venait de remarquer quelque chose. Elle montra alors sa glace à l’américain.


- C’est comme un baiser indirect !


En toute innocence, bien sûr.

Quincy Archer

Humain(e)

Re : Parfois la vie, c'est simple comme "Bonjour" [pv]

Réponse 23 mardi 11 décembre 2012, 10:42:12

Décidément, cette soirée n'en finissait pas de plaire à Quincy. En vérité, il avait du mal à croire que Donna eut réellement peur des hommes. Certes, elle mettait encore entre eux une certaine distance. Mais quoi de plus normal ? Ils se connaissaient à peine et la réserve entre deux inconnus était une chose qui n'avait à étonner personne, pas même Quincy Archer. Toutefois, Donna se livrait tout de même ! Elle ne dit rien pour la glace volée, préférant répondre de la façon que Q trouvait la plus logique et la plus agréable. La brunette lui rendit la pareille bien volontiers, allant même jusqu'à lui nettoyer le nez de la crème glacée qui s'y était logée. Un énième rire, tout aussi franc que les autres ayant parsemé leur soirée à deux. De bon coeur, Q attaqua sa glace tout en écoutant Donna lui expliquer son point de vue avec attention. Alors, oui, mais...

- Non. Mishimura est un dragon et ne vous mérite pas. Je vous garderai même si vous faîtes des bourdes, quitte à vous verser une confortable avance et à vous aider sérieusement à trouver un job si le boulot ne convient pas à l'un de nous deux. Il sourit pour s'excuser de son ton involontairement sec. Je suis un gosse capricieux, mais je sais ce que je veux... Et en l’occurrence, là, c'est vous !

Q haussa les épaules en se jetant presque sur sa glace. Pour lui, l'affaire était naturellement conclue et entendue. Alors pourquoi s'attarder sur ce qu'il considérait comme des détails ? La perte de temps ne l’intéressait pas, surtout qu'elle faisait fondre sa glace. La suite l'amusa et les propos de Donna allumèrent dans ses grands yeux couleur menthe à l'eau une lueur de malice. D'un coup, Q arrêta de marcher et leva les yeux au ciel tout en se tapotant les lèvres du bout de l'index, comme si il réfléchissait.

• Un baiser... indirect. Hm. On va comparer avec un vrai, alors.

Et sans hésiter l'ombre d'une seconde, à la vitesse de l'éclair, Quincy se retourna vers Donna et ses lèvres se déposèrent tendrement sur les siennes pour y rester quelques longues secondes au bout desquelles Q se redressa, la victoire pétillant dans son regard. Beau joueur, l'homme ne se recula pas malgré la surprise de Donna, histoire de lui laisser la possibilité d'une gifle. Sa façon à lui de s'excuser.
Il ouvrit la bouche pour dire quelque chose, mais la sonnerie de son portable l'interrompit et il consulta l'écran pour voir le nom du correspondant. Son visage se para alors d'un sourire que l'américaine n'avait pas encore eu le loisir de voir : un sourire d'une tendresse infinie, d'une douceur qui l'était tout autant.

• Excusez moi, Donna... Mon fils.

L'auteur décrocha, s'écartant d'un pas. Il était vraiment content de parler à son fils, cela se voyait, mais son sourire s'estompa bien vite. Donna n'aurait pas de mal à comprendre pourquoi, sûrement : le japonais un peu léger de Q butait horriblement et l'américain avait du mal à construire une phrase réellement correcte et compréhensible, au moins pour un gosse. Il essaya bien de passer à l'anglais, mais ça ne marcha pas et l'enfant sembla ne pas comprendre ce que son père lui disait. "Désolé, tu savoir que papa a du malheur de parlait bien de japponai... Toi pas énerver toi seul... papa t'aimer euh...fort.

Finalement, la conversation coupa et Quincy, malgré un sourire poli, ne sembla plus que l'ombre de lui-même. L'auteur pétillant avait laissé place à un homme quelque peu abattu et contrarié, bien qu'il semblait chercher à garder la face devant Donna.

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² : les fautes sont bien entendues volontaires, afin d'illustrer les peines de Q avec le japonais.

Donna Troy

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    Description
    Devenue super-héroïne sans l'avoir voulu.
    Phobique des hommes, mais cherche à en guérir.

Re : Parfois la vie, c'est simple comme "Bonjour" [pv]

Réponse 24 mercredi 12 décembre 2012, 06:03:47

La proposition de travailler avec Quincy tenait toujours, bien évidemment, mais Donna avait peur que si cela ne collait pas entre eux et qu’elle ne faisait pas correctement son job, elle se retrouverait à dormir dehors, sans travail qui lui amènerait les sous nécessaires pour garder son appart. Et pour vivre tout court, en fait. Alors la brunette pensait juste prendre congés auprès de Mme Mishimura et faire sa période d’essai, tranquillement, et si ça ne fonctionnait pas, hop, redirection le café ! Mais l’écrivain était d’un tout autre avis. C’est vrai que la vieille acariâtre qui lui servait de patronne ressemblait à un dragon, et que Donna était bien trop bonne pour pouvoir accepter de bosser pour elle, sérieusement. Souriante, la brunette ne disait rien. Elle avait clairement compris qu’il était inutile de négocier sur ça avec l’américain. Boh, avec ce travail, on verra bien ce que ça donne.


Le petit jeu de vol de crème glacée avait amusé le couple. Bon, certes, c’était assez gamin comme réaction, mais ils s’en fichaient royalement. Donna avait même trouvé un côté enfantin, mignon à la chose. En toute innocence, elle avait vu à la chose une sorte de baiser indirect, digne de préados ou plus jeunes encore. La brunette ne se doutait pas un instant de ce qu’il allait arriver dans quelques secondes. Après des paroles qu’elle ne comprit que vaguement, trop occupée avec sa glace sûrement, Donna fut surprise de voir l’américain se rapprocher, trop d’ailleurs, d’elle. De trop, oui, c’est bien cela. Quincy vint déposer ses lèvres contre celles de la brunette, qu’elles avaient de pulpeuses. Il était clairement en train de lui voler un baiser ! Si sa main ne fusa pas tout contre la joue du jeune homme pour lui offrir une gifle, c’est que la belle, non pour une fois ne rougissait pas. Non, son visage se teint plutôt d’une couleur très pâle, tétanisée par l’action qu’avait osé faire l’écrivain.  Bien que le baiser ne fût guère désagréable en lui-même, Donna avait la sensation que Quincy s’était forcée sur elle. Cela rappela à la jeune femme les prémices de son viol, souvenirs défilant dans son esprit, son corps répondant d’un tremblement léger, mais néanmoins incontrôlé. Un frisson horripilant lui parcourait l’échine. Non, cela allait beaucoup, vraiment beaucoup trop vite là pour la brunette, qui en aurait presque pleuré sur le coup, si une sonnerie n’avait pas retentit dans l’air.


Deuxième surprise. Sir Archer avait un…fils ? Oh. Était-il marié aussi ? Non, non, sinon il ne se serait pas permis d’embrasser la demoiselle. À moins que si, Quincy étant du genre volage ? En tout cas, au vue de son sourire, empli de bonheur simple et de tendresse, Donna voyait bien qu’il était heureux en cet instant, la voix de son fils bourdonnant dans le haut-parleur du téléphone. L’américaine, qui reprit des couleurs après la drôle de surprise, souriait doucement, attendrie devant ce spectacle. Mais le sourire de l’écrivain disparaissait au fur et à mesure de la discussion téléphonique avec son petit. Le gamin ne semblait parler que le japonais, chose que Donna, en écoutant attentivement, remarqua que l’américain bafouillait quelques mots, sans réellement former de phrases correctement. Ah, voilà donc le gros souci.


La conversation finie, le visage si lumineux que Quincy avait depuis qu’il avait rencontré Donna s’assombrissait, un léger sourire aux lèvres, qui finalement, n’en était plus un. Était-ce vraiment le fait qu’il ne savait guère communiquer correctement avec son enfant, ou bien, y avait-il autre chose de plus grave derrière ce sourire effacé ? Elle se rapprocha de l’américain, posant une main qui se voulait réconfortante, sur la main de l’américain, serrant légèrement ses doigts dessus. La chose qu’elle pouvait lui donner à l’instant, et puisqu’elle n’osait faire autre chose, fut un sourire doux et tendre. Que pouvait-elle bien faire d’autre ? Ah…


- Réservez une ou deux heures de plus après le boulot, et j’vous apprendrais à parler japonais avec grand plaisir. Cela fera autant plaisir au fiston qu’à vous.


Simple. Ce n’était qu’un simple geste, mais qui pouvait changer bien des choses dans la vie de Quincy Archer. Donna en était persuadée. Elle lui sourit plus sincèrement, en espérant que cela lui rendrait le sien.


- J’ai été surprise de savoir que vous aviez un p'tit bout d’chou ! Quel âge a-t’il ? Et comment s’appelle-t’il ? Enfin, sans être indiscrète bien sûr !


Donna rêvait d’avoir un enfant, ou plusieurs même, et de fonder une famille. Mais le simple fait de penser qu’un homme devait toucher son corps plus intimement pour cela la révulsait. Tiens, cela lui faisait penser à autre chose, notamment à cet acte inconsidéré qu’il avait eu à son égard. D’ailleurs, l’américaine prit bien la peine de ne pas rappeler à Quincy cela, préférant oublier « l’incident ».


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