*Apparait sur le sujet en s'inclinant aux nobles personne voulant écouter les dires de la jolie demoiselle.*
Mon nom est Charis, fille du Roi Suprême de la cité d'Avalon, surnommée Fée Viviane, la Dame du Lac, tutrice de Lancelot du lac, gardienne d'Excalibur et, en ses terres de Terra, libératrice du peuple des oppresseurs vivant en toute impunité, sans subir le châtiment qui leur est dû.
J'ai vécu des décennies et pourtant aux yeux du monde ce n'est qu'une bien faible existence, étant plus importante que la vie éphémère de bien des créatures naissant en ce bas monde.
En apparence je peux vous paraitre humaine et pourtant cette apparence est trompeuse, non pas pour vous trahir, car comment châtier les impunis sans pouvoir les approcher et qu'ils ne fuient de peur. Mon apparence originale se rapproche de beaucoup aux sylphides et pourtant s'en éloigne pour beaucoup de point. Je ne suis qu'un esprit après tout.
J'ai toujours vécu en étant une créature féminine, préférant garder l'apparence maternelle et rassurante.
Je ne suis pas une créature qui est affectée par la notion de sexe masculin ou féminin, seul l'âme habitant cette enveloppe m'intéresse, de plus je me suis jurée de rester vierge pour des notions dépassant celles définit par les humains.
Je possède un esprit forgé dans les flammes du courage et de la justice la plus respectueuse, pardonnant difficilement aux être se disant être béni par une divinité et tuant en son nom. Aucune divinité censée ne demanderais la mort d'âme innocente, n'ayant comme tord que celui de l'existence même. Une âme en détresse mérite d'être secourue, tout comme une personne ne devrais au grand jamais posséder la liberté d'autrui et pire, posséder sa vie elle-même. C'est pour cela que je suis contre l'esclavagisme, qui pousse les personnes à bafouer la fierté et la noblesse d'âme des êtres asservis. Je ne suis pas contre le fait qu'une personne puisse donner sa liberté par amour, mais il s'agit là de la simple exception recevable. J'ai longtemps étudier le principe de la chevalerie et adhère à certaine idée, comme se laisser guider par son coeur et non par l'argent que l'appât du gain.
D'une nature calme et aimante, il serait malvenue de votre part de vouloir me pousser dans mes retranchement en terme de tolérance, car vous n'en sortirez pas intacte, certes je suis douce, mais l'affront à une certaine limite. Il n'est pas rare de défier la personne qui a souillé de ses mots impropres et mal jaugés la fierté que je porte. Cependant je ne suis pas une meurtrière, évitant autant que possible les effusions de sang, mais face à une personne corrompus par la soif de domination et aveuglé par son amour propre je n'hésiterais pas une seule seconde à lui rendre la raison, même si cela veut sous-entendre que je dois lui soustraire la vie et porter tout le long de mon existence mon acte.
Je ne suis pas une personne froide, il est très aisé de discuter avec moi, apportant mon avis sur tout, tant que la connaissance est la base de mon argumentation et que les deux parties puissent discutailler sans se cacher derrière des mots savants ou sortir les poignards.
Ma faiblesse est sans doute celle de toute les femmes douées d'une grande douceur, en effet il m'est plus que pénible de lever la main sur un enfant, mais si punition il doit avoir alors tant pis pour le remord dès l'instant d'après.
*Retire sa cape et son armure, arborant une robe en tissu.*
N'allez pas croire que vous pourrez en voir plus. Je ne montre mon corps à personne et si d'aventure des yeux venaient à se poser sur mon corps et ne pas y être séduit, l'intrus viendrait à être puni comme il se doit et sachez que beaucoup en ont perdu la vie.
Je suis assez grande comme vous l'aurez remarquez, je suis d'une taille pouvant contempler à taille égale les hommes moyens. Ma chevelure dorée m'a bien attiré des ennui, pensant que j'étaie une créature que je en suis pas. Le même constat pour les yeux écarlate, disant sans cette que je suis une créature de la nuit, alors que ce n'est nullement le cas.
Ma peau est fraiche et tendre, quoi de plus normal quand on sait que je suis une créature réputée être belle, même si les légendes colportés à mon égard son bien exagéré, je ne suis pas aussi belle que l'on puisse le dire. Comme je suis sous une forme féminine il n'est pas extraordinaire de voir une poitrine se dessiner sur mon corps, assez grande pour rassurer les enfants en pleurs, mais pas trop pour éviter les regards plus qu'écœurants des personnes corrompus par la luxure.
Je suis agile et adroite, des muscles se dessinant avec une finesse imperceptible sous ma peau. Ne croyez pas que ma force est digne d'une pucelle n'ayant jamais eut à combattre pour défendre sa vie, car une baffe aura tôt fait de vous montrer ma force qui rivalise avec les chevaliers de ma carrure.
*Se racle la gorge*
Parlons de mon accoutrement, sur Terra je porte mon armure, mieux est préparé celui qui se prépare à la guerre. Je porte des épaulettes, des gants, un plastron protégeant ma poitrine et des jambières en acier d'une grande blancheur, dessous ceci se voit une jupe en lin à manche longue et col roulé d'un bleu marin ainsi que des collants de lin bleu marine. Ainsi cela m'offre une protection et une mobilité nécessaire en cas de conflit contre une horde.
Sur Terre je porte uniquement la jupe et les collants, accompagné d'une paire de botte en cuir bleu marine pour tenir ma cheville et pouvoir me mouvoir facilement.
*Jette un papier aux lecteurs.*
Vous y verrez ici mon histoire.
Je suis née sur une terre lointaine, hors de porté des humains et dont seul certains élus ont eu l'immense honneur de pouvoir fouler la terre noble, magique et éternelle d'Avalon, l'île où les plus plus nobles de coeurs se rejoignent pour reposer leurs âmes tourmentés lors de leurs existences terrestre.
Ma naissance fut tenue secrète, étant la fille du seigneur de cette île paradisiaque, mon père croyait que ma naissance allait créer des remous dans cette petite société. Aussi je ne put prétendre au titre de princesse et cela m'est bien utile, m'évitant toute les nombreuses réunions où la famille seigneuriale doit être présente. De quoi vite mettre à cran ma soif de curiosité et de voyage, oui petite j'aimais me balader dans les jardins voire au contact des héros et héroïnes qui avaient élu domicile sur l'île légendaire.
Mais une fois l'adolescence en route j'ai fuit cet île, jugeant que ce monde trop beau était trop petit pour moi et je partis vagabonder dans le monde des humains.
Là je fis connaissance d'un enchanteur, il s'appelait Merlin et avait été tout de suite séduit par mon apparence, voulant connaitre un maximum de ce monde je lui fis présent de ma confiance en échange de son savoir. J'appris la magie et très vite cette magie m'appris en retour que Merlin me désirais, ne voulant pas paraitre mauvaise ou lui faire un quelconque mal, je me mis à esquiver ses avances avec subtilité, le pauvre humain me faisait de la peine à tenter de séduire une chimère qui voulait vivre libre. Un jour il fut mesquin au point de me faire boire une drogue imprégnée de magie, bien mal m'en fut de l'avoir bu en pensant pouvoir y résister. C'est là que je découvrit que l'enchanteur n'était pas plus noble qu'un quelconque bandit de chemin.
Son audace de vouloir s'approprier mon corps fut châtié en le rendant aveugle. Ne pouvant le pardonner je fis la sourde d'oreille pendant près de quarante ans et finit par lever mon maléfice, le faisant jurer de ne plus se montrer aussi audacieux sans mon accord.
Ce fus quelque années plus tard que je découvris une mère avec son enfant, attirée par une pulsion excessive, je pris l'enfant et l'éduque comme s'il était le mien. Même si l remord d'avoir volé cet enfant me ronge encore ce que cette expérience m'a apporter est un prix de consolation. Je pris la décision de le nomme Lancelot du lac.
Le temps passa encore et encore, Arthur vit sa fin approcher et fut amener à Avalon. Malgré la demande insistante de mes parents je pris le choix de continuer à vivre dans le monde des humains et pris le temps de les comprendre.
La création de Terra ne passa pas inaperçue, c'est comme si on avait fait une énorme explosion avec une pancarte géante où serait marqué "Le grabuge c'est ici". La curiosité me fit passer un portail et ce que je découvrit me fendis le coeur, l'esclavagisme, une dictature, une religions corrompus, voilà ce que je voyais.
Cela vint à faire bruler mes sentiments chevaleresques et je pris la décision de mener une lutte contre le Mal présent. Mais je n'oubliais pas la Terre, un monde où il était plaisant de vivre, surtout sous le trait d'une lycéenne étrangère.
Je possède des connaissances en magie, mais ne l'use qu'à titre défensif ou pour punir le malandrin qui le mérite.
Mon épée est capable de trancher l'illusion qui sème le trouble dans l'esprit conscient.
La magie qui souhaite corrompre mon esprit devra d'abord percer un mur spirituel avant de pouvoir me toucher