Cette rencontre était des plus délicieuses. Après le combat contre le dragon, et un aperçu de la situation très tendue en ville, Cirillia avait bien le droit de se faire plaisir, et ce d’autant plus que l’affrontement contre le dragon ne l’avait pas laissé totalement indemne. Son dos avait souffert, et elle avait passé des heures à faire des bandages dans la cathédrale, reconvertie provisoirement en tente de fortune. Elle avait bien le droit de s’accorder un peu de plaisir, un peu de détente, en compagnie de cette belle femme. Ciri’ pouvait le dire : elle était bisexuelle, mais bien plus attirée par les représentantes de son propre sexe, surtout les femmes fortes, comme elle. Il était rare qu’elle apprécie les potiches, à l’exception de quelques personnes, dont une Princesse perdue sur sa montagne avec son dragon. Pour l’heure, Lisne, conformément à la brève requête de Ciri’, se glissa dans le dos de cette dernière, s’attaquant à son corset. Il n’était pas trop serré, lui servant de vêtement. Sous ce dernier, elle avait un soutien-gorge rouge, qu’on pouvait apercevoir, ici et là. Elle soupira lentement en sentant les mains fermes, assurées, et expertes de Lisne, retirer les nœuds des lacets du corset, défaisant ce dernier, jusqu’à le faire mollement tomber sur le sol. En même temps, elle sentait la tête de Lisne se glisser contre sa nuque, la faisant soupirer. Dans un élan de la main, Ciri’ attrapa les cheveux de Lisne, afin de mieux la sentir contre elle, que ce soit son souffle sur son cou, ou l’épaisseur de ses seins contre son dos. C’était là autant de superbes sensations, tendres et désirables. Lisne alla jusqu’à lui mordiller le lobe de l’oreille, et les dents de Ciri’ s’écartèrent délicatement.
« Être envahissante n’est pas toujours agréable, parfois il faut savoir se faire plus… délicate » murmura cette dernière sur un ton sensuel.
La chasseuse de monstres eut un sourire, et n’eut pas le temps de répliquer que Lisne l’emporta sur le lit. Les barreaux du lit craquèrent sous leurs poids respectifs, Lisne embrassant sa peau nue, glissant sur ses formes, se rapprochant de son nombril. Fermant les yeux, Cirillia caressa la tête de Lisne, frottant ses doigts contre ses cheveux, gémissant faiblement, avant que Lisne ne retourne à hauteur de ses lèvres, lui offrant un nouveau baiser, tendre et ardent, un baiser auquel Cirillia répondit sans hésitation, fourrant sa langue dans sa bouche en se pressant contre le corps de la chevalière. Elle était délicieuse, cette femme, une excellente partenaire. Comme quoi, même dans une ville proche de Nexus, et rongée par la discrimination, on pouvait faire de bonnes rencontres. Cette femme en était un bon exemple.
Cirillai rompit le baiser, posant ses doigts sur ses joues, et se retourna un peu, se couchant sur le flanc, posant ses mains sur les hanches de Lisne, avant de l’embrasser encore, une lueur de désir brûlant dans les yeux.
« La délicatesse n’est pas l’apanage des femmes guerrières, répliqua Cirillia, sur le même ton à double discours, mais je crois que tu as le doigté nécessaire pour me faire aimer ça... Un temps. »
Elle lui sourit, et aventura ensuite ses mains le long des bretelles de son soutien-gorge. Cirillia les écarta délicatement le long des épaules, avant d’embrasser chacun des bonnets, pour mieux apprécier l’épaisseur de la poitrine de la jeune femme. De délicieux seins, fermes et solides. Elle écarta les bretelles, et chercha le nœud derrière, devant remuer un peu avant de réussir à le défaire. Elle tira alors sur le soutien-gorge de la femme, le prenant avec ses mains, et le jeta sur le sol, puis posa chacune de ses mains sur les seins de la chevalière, les pressant.
« Voilà ce qui s’appelle avoir de la matière, Lisne ! »