Qui c'est, Stockholm? [PV: Jessica Rabbit]

Dans le bar-cabaret, il faisait sombre, comme si le propriétaire de l’établissement ne voulait pas que ses clients voyaient  ce qu’ils buvaient… Mais bon, c’était l’un des bars les plus populaires en ville,  j’imaginais que ce devait être pareil partout. Cependant, il y avait deux choses que j’aimais dans ce genre de bar; ils ne diluaient pas les boissons dans l’eau, donnant au whiskey son véritable goût et non pas ce goût de chiotte lorsqu’il est mélangé à l’eau, mais aussi qu’ils nous laissaient fumer à l’intérieur, un luxe de plus en plus rare… Prenant une bouffée de cigarette, je laissai mon interlocuteur s’exclamer.

À la bonne heure! Hiro, mes employeurs seront très contents de savoir que vous souhaitez reprendre du service avec eux! Pour vous dire la vérité, ils avaient peur que ce qu’ils vous ont fait vous transforme en ennemi, d’où le fait qu’ils m’aient demandés de vous rencontrer à leur place…

Tout ça est naturel, j’aurais probablement fait la même chose, mais un bon gagnant doit savoir être aussi un bon perdant… Venez, je vais vous donner le montant que nous avions discuté pour me permettre de continuer mes activités. Il est dans les toilettes

Arrivant dans la petite pièce blanche, sans décoration, l’homme ne put dire un mot avant que je ne l’assomme par derrière… Il n’eut pas le temps de se réveiller que je l’avais attaché par le cou,  le pendant en plein milieu de la pièce. Prenant une photo du pendu avec mon portable, j’envoyai son image à tous ses employeurs avec le simple message :

Vous m’êtes désormais jetable.

Prenant bien soin de verrouiller la porte et de laisser pendre la pancarte DÉFECTUEUX sur la poignée, je retournai m’asseoir sur mon siège, sirotant encore mon verre de whiskey, content de la tournure des événements.

Si content, que j’avais envie de célébrer… Tiens? La chanteuse rousse semble une proie plus que respectable, bien qu’il y ait un petit quelque chose dans son physique qui fait qu’elle ne semble pas totalement humaine, mais je ne saurais dire quoi… Mais bon! Je suis habitué aux femmes humanoïdes, donc je ne ferai pas ma fine bouche, d’autant plus qu’elle est très sexy… En plus d’avoir accessoirement une belle voix.


Donc, je restai là pendant quelques heures, commandant quelques verres,  le temps que la jeune femme termine ses chansons, se change et foute le camp du cabaret… Quelques secondes après qu’elle ait franchie la porte, je me décidai à en faire de même, m’attendant à ce qu’elle attende un taxi ou quelque chose du genre… Mais non. Elle rentrait chez elle à pied! Bon sang ce que je pouvais être chanceux ce soir! Me dépêchant à retourner dans ma voiture, je troquai ma chemise et mon veston, en plus de la cravate, contre un chandail à manche courtes et une veste noire, avant de retourner dans la rue, pour suivre la jeune femme… Tout en prenant bien soin de cacher mon visage avec le capuchon de la veste.

Elle monta alors trois marches, donnant sur une porte blanche, avant d’y enfoncer la clef. Elle n’eut pas le temps de la tourner que j’arrivai derrière elle, la main droite sur son sein tandis que l’autre amenait un couteau à sa gorge, laissant une petite goutte de sang perler sur l’acier froid.

Crie, et je passe l’arme à gauche. Déverrouille la porte et entre sans causer de problème… Si tout va bien, je te laisse en vie.
 

Jessica était sur scène depuis près de deux heures et ce, sans faire la moindre pause. Elle était une toon, certes, mais elle avait tout de même besoin d'un peu de repos. Fatiguée, donc, elle offrait aux spectateurs son dernier show pour la soirée. Une fois la fameuse chanson terminée, la toon se rendit dans les loges et salua Pete, son gorille.

-Comme d'hab, la perfection incarnée !
-Oh...vil flatteur...

Ils rirent et il lui ouvrit la porte de sa loge, se postant devant comme toujours. Protecteur qu'il était, il gardait une oreille tendue au cas où elle aurait besoin de lui à l'intérieur. La rousse se plaça devant la glace, rituel inutile car n'ayant pas besoin de se démaquiller. Elle passa ses longs doigts gantés dans sa lourde chevelure qui possédait une texture si étrange, avant de soupirer doucement, d'un boudeur, retirant en même temps ses gants violets. Elle les jeta sur une chaise plus loin et s'étira de manière féline, cherchant à l'aveugle, d'une main, la fermeture éclair de sa robe. Certes, elle pouvait simplement imaginer des vêtements pour s'en trouver revêtue, mais elle aimait bien faire comme si elle était humaine. Après tout, c'était un peu son rêve.

Un grattement à la porte et une tête massive passa dans l'encadrement.

-Jess' j'ai cru voir que tu n'avais pas pris..
-Ma voiture ? "Hochement de tête de la part de Pete" Oui...c'est vrai. Je n'ai pas voulu la sortir du garage. Tu sais, depuis quelque temps, j'aime marcher.
-Es-tu sûre que cela est bien prudent ma belle ?
-Ne t'en fais pas. Avec ce qu'il se passe en ce moment dans les rues, la police à renforcée ses effectifs et il y a souvent des patrouilles dans mon quartier.
-Mmm...
-Je sais...je serai prudente. Et puis je ne vis pas très loin !

Un bref sourire. Elle voyait bien que son garde du corps n'était pas très sûr de ce qu'elle faisait. N'était pas très sûr que rentrer à pieds était aussi sûr que ce que la rousse avançait. Mais voilà, il ne pouvait jamais tenir tête à la toon. Aussi, il soupira, secoua la tête et se remit à sa place, fermant la porte. Jess, en sous-vêtement, un shorty et rouge, pas de soutiens-gorge, n'en ayant pas besoin, préférant de simples cache tétons en forme de cœur. Elle portait également ses éternels bas avec jarretelles et cacha bientôt tout cela sous une sorte de chemisier déboutonné sur le haut de sa poitrine et une jupe tailleur qui moulait sa chute de rein et ses cuisses, pour lui arriver jusqu'en dessous des genoux, jupe bleu marine qui est fendue jusque vers le haut de la cuisse droite. Après avoir enfilé ses escarpins, elle se para d'un manteau et sortit de la loge, allant embrasser Pete sur sa joue mal rasée.

-Tu piques...
-Tu veux que je te raccompagne ?
-Je t'ai dit que..
-Oui mais par les temps qui court...
-Je suis une toon...au pire des cas, je ne risque de toute manière pas de mourir...ne t'en fais pas pour moi.
-Mais y a pas que la mort qui...

Jessica posa un baiser sur ses lèvres pour le faire taire et elle se dirigea vers la sortie, le portier lui ouvrant en la saluant d'une main à son chapeau.

La rue était presque déserte une fois que l'on approchait des habitations. Jessica possédait deux appartements. Un dans les basfonds et un près du bar où elle travaillait. Et ce n'était que sur terre, ayant également une maison sur Terra, le monde d'origine de son créateur, James. Les talons de la toon claquaient sur le bitume, tandis qu'elle chantonnait, insouciante, la chanson qu'elle chantait toujours pour son final.

-Why don't you do riiight...."

Tout en fouillant dans sa poche de manteau pour trouver les clés, elle fronça les sourcils. Une présence...mais pas le temps de faire quoi que ce soit que déjà, en gémissant, elle accueillait une main ferme sur son sein. La peur n'était pas quelque chose qui pouvait, normalement faire partie de la vie d'un toon qui ne connait pas la mort et la souffrance. Mais pour Jessica c'était différent, car son maître, dans sa perversité, avait décidé que: si on ne peu tuer Jessica, on peu la faire souffrir. Et c'est bien pire, étant donné que jamais elle ne mourra pour échapper à un quelconque supplice.

-Je...d'accord...ne me...faites pas de mal...

Sa voix était entrecoupée de halètement du au manque de souffle, son coeur battant bien trop vite. La toon poussa la clé dans la serrure, sentant une goutte de "sang", étant plus une sorte de liquide qui pouvait prendre n'importe quel odeur et quel goût, selon les envies de ses partenaires, s'échapper de son cou. Elle poussa la poignée.

Le problème avec les toons, c'est qu'ils ne peuvent être violent. Essayer de s'échapper, oui, mais essayer de se rebeller...c'était autre chose.

Aussitôt la porte ouverte, je la jetai au sol, avant de rentrer paisiblement tout en refermant la porte derrière moi, prenant bien soin de la verrouiller au passage. Regardant la toon, un air apeuré sur le visage, j’attrapai ses cheveux avant de la traîner dans le couloir.
 
Ne t’inquiète pas, je ne prendrai qu’une seule chose, et cette chose, c’est toi!
 
Un petit rire sadique alors qu’une fois arrivé au salon, je la forçai à se relever, pour par la suite arracher son haut, lui serrant les seins avec force, sans aucune tendresse ni même humanité.
 
Toi, tu ne viens pas de Terre, j’en suis sûr! Tu dois être une créature, venue tout droit de Terra pour jouir d’une vie normale… Comment je le sais, je suis tout à fait comme toi, mais ma vie d’esclavagiste m’a laissé quelques séquelles! Je suis sûr que tu aimes te faire traiter ainsi, non? Tu dois en mouiller comme une chienne à l’heure que je te parle!

Alors qu’une main continuait son horrible besogne, l’autre glissa rapidement sur son estomac, déchirant un peu plus la partie ‘’fendue’’ de sa jupe, avant de continuer son périple jusqu’à son intimité, passant outre le tissu du sous-vêtement, les doigts écartant ses lèvres inférieures, forçant le passage jusqu’en elle. Un petit sourire aux lèvres, je ne pus m’empêcher de laisser sortir :

Regarde, même si tu me demandes d’arrêter, je vois tes joues devenir rouge, tu as encore plus envie que moi de te retrouver dans cette position! Je peux même sentir ta chatte s’humidifier à mon passage! Mais je suis sûr que tu as envie de plus que juste des doigts… Tiens, essaye ça.

La forçant à s’agenouiller, je lui sortis en plein visage mon membre, relativement imposant par rapport à la moyenne japonaise, avant de lui mettre une ou deux claque de ce barreau pas encore tout à fait dur au visage. Posant une main contre le derrière de sa tête, je souris de plus belle.

Allez, je commence à m’impatienter… Et personne mis à part moi aime quand je m’impatiente!

Jessica avait peur. Mais une peur étrange, qui n'avait pas le même goût que celui qu'aurait ressenti un être humain. Car la peur chez l'humain est celle de la mort, de la souffrance, de l'inconnu et surtout, de l'après. Que va-t-il se passer quand il en aura finit avec moi ? Si je m'en sors, comment est-ce que je vais faire ? Alors non. Ce n'était pas cette peur là. Car Jessica était une toon et ne pouvait pas mourir. La souffrance, c'était quelque chose de terrible, même pour elle, mais ce n'était pas ça non plus. Et l’inconnu...elle s'en fichait assez. Non. Ce qui lui donnait ce stress, c'était de sentir les fantasmes de son assaillants. Il n'avait rien de sympathique et visiblement, la douleur des autres étaient probablement quelque chose qui l'excitait. Et du moment qu'elle savait cela...

Un cri étouffé sortit de ses lèvres tandis qu'elle atterrissait sur le sol avec douleur. C'est sa poitrine qui amortit la chute et elle resta face contre terre un petit moment encore. De toute manière, à quoi bon essayer de se relever ? Il aurait vite fait de la remettre face contre terre et peut-être alors qu'il s'énerverait. Et ce serait pire.

Arrachée du sol avec violence, elle n'émit qu'un cri qu'elle étouffa en serrant la mâchoire, sa respiration était étrangement courte, ce qui était de plus en plus difficile pour elle, s'oxygéner et essayer de ne pas sombrer dans la panique totale. La main sur son sein, son haut qui avait volé a travers la pièce. Son opulente poitrine si parfaite était mise à rude épreuve, par cette main viril. La rousse essaya de ressentir ne serait-ce que le prémisse d'un plaisir, mais impossible. Son cœur battait trop fort. Oh elle aurait pu feindre le plaisir, mais elle n'y arrivait même pas.

-...je...

Elle du déglutir, sa main tentant de retirer celle de son assaillant qui la tenait toujours. Lorsque sa jupe se déchira dans un bruissement horrible, la toon frémit. Un frémissement qui était tout sauf normal. Était-ce une forme d'excitation ? En tout les cas, une fois mise à genou, elle sentit quelque chose couler entre ses cuisses jointes. C'était probablement de la cyprine. Quelque chose se passait en elle.

cette...elle était si...grosse. Oh elle en avait vu de toutes les tailles, même des énormes, mais rarement chez quelqu'un qui paraissait si...humain. En tout cas dans le physique. Aussi, ses yeux s'arrondir et elle déglutit à nouveau, hésitante. En sentant le gland sur ses joues, Jess eût un air de dégoût sur le visage, mais s'exécuta, car après tout, elle restait la toon qui faisait ce que l'on désirait le plus. Sa main gantée se saisit de la verge qu'elle tint droite, la glissant entre ses lèvres. Au départ, difficilement et elle finit par s'y faire semblait il, commençant une véritable fellation, les yeux clos, les mains tremblantes. Parfois, elle avait des haut le cœur, sentant le gland venir trop profondément dans sa gorge.

Son frémissement m’avait laissé dubitatif; Je connaissais bien le sentiment de terreur, pour ne l’avoir jamais vécu, mais je l’ai vu sur plusieurs visages, le voir gagner plusieurs parties du corps, cause de tous ses tremblements et paralysies temporaires… Mais là, ça semblait différent, comme si son tremblement était plus celui d’une femme qui attends un plaisir, non pas qui appréhende la souffrance. Mais bon, si ça l’excitait de se faire violer, elle avait bien le droit; on a tous nos petits fantasmes, pas vrai?

Elle s’était docilement mise à genoux, avalant mon membre après quelques secondes d’hésitation. Je pouvais sentir mon gland frapper contre le fond de sa gorge, ou on pouvait facilement voir les hauts le cœur de la demoiselle… Un petit sourire mauvais m’étira les lèvres alors que je glissai ma main à l’arrière de sa tête.

Tu es bien douée, mais je crois qu’on va augmenter le rythme un peu!

Alors, ma main se mit à pousser contre sa tête, la forçant à prendre mon membre dans sa bouche, avant de tirer ses cheveux vers l’arrière. Je refis le même processus pendant une trentaine de secondes, avant de l’empêcher de revenir, sa bouche coincée contre mon pubis imberbe, le barreau de chair empêchant tout air de remplir ses poumons. Une dizaine de secondes s’écoulèrent, puis je retirai ma main de sa tête, alors qu’elle retira le membre de sa bouche, prenant de grandes goulées d’air, toussant, alors que les larmes coulèrent de ses yeux, encore quelques filets de salive joignaient mon gland et sa bouche.

Que se passe-t-il? Tu n’aimes pas quand c’est rude? Moi oui, alors tu ferais mieux de t’y faire, et vite!

Rattrapant alors la toon, je la forçai une nouvelle fois à s’occuper de moi, cependant cette fois, je m’occupais de faire coulisser mon membre entre ses lèvres, à la profondeur et vitesse que je désirais… Peut-être un peu trop rapide car après quelques minutes, je sentis cette envie qui devenait de plus en plus grande à chaque coup. Me retirant de la bouche de la jeune femme, je continuai ma besogne à la main, avant de lui jouir en plein visage.

Tiens, tu es plus mignonne ainsi! Retire ta jupe, maintenant je vais passer aux choses sérieuses…!

Jessica était entre la terreur et...quoi ? Est-ce que les frémissements qu'elle ressentait au niveau de sa poitrine et de son sexe pouvait être qualifiés d'excitation ? En tout les cas, elle vacillait. Entre dégoût et envie, entre délice et horreur de soit. Oui, elle avait sa propre personne en horreur de ressentir, ne serait-ce que le prémisse d'une forme de désir pour ce type qui était en train de l'étouffer de sa verge. Alors si, au départ, elle avait sentit le gland se poser entre ses lèvres, qu'elle avait dût s'y prendre d'elle-même, elle ne put retenir les haut le cœur qui la prenait, lorsqu'il accéléra. Elle faillit vomir deux ou trois fois, mais se retint. Un toon ne vomit pas, mais son esprit semblait lui indiquer le contraire en ce moment. La bave se mêlait, pêle-mêle, avec les larmes qui affluaient à cause de son manque d'oxygène latent et elle frémit lorsqu'il saisit ses cheveux, étouffant un cri qui n'aurait pu sortir que sous la forme d'un gargouillement étrange. Ses yeux écarquillés, elle les referma aussitôt, ses longs cils balayant les quelques larmes qui restaient collés à ses paupières.

-haa...hhh...he...

Elle avait cru s'évanouir. Ou mourir à la manière toon, sans mourir réellement. C'était tant de souffrance pour ces créatures. sa main à sa gorge, elle glissa sur sa poitrine. Elle fixait, éperdue, le fil de salive qui la reliait encore à cette hampe détestable. Le gland luisait et c'était une vision qui lui était bizarrement en horreur. C'était comme de voir quelque chose qui nous fait peur, mais nous fascine en même temps. Est-ce que l'on aurait pu dire que c'était une fascination morbide ? Probablement oui.

- S...il vous plait...

Elle ne s'abaissait jamais à supplier. Même avec son créateur, lorsqu'il semblait le vouloir, qu'elle gémisse en suppliant, à genou, elle peinait à le faire mais là. Elle ne comprenait pas. Et lorsqu'il la saisit par les cheveux, à nouveau, elle prit une goulée d'air qui manqua faire exploser ses poumons, tandis qu'il enfonçai son membre plus profondément en elle. Un gémissement étouffé suivit, puis plus rien que le bruit étrange de succion, quelques petites plaintes de gorge parfois. Un sans le faire exprès qui venait de son corps qui semblait vouloir éjecter le corps étranger, alors qu'une part d'elle semblait en demander plus encore. La semence fut bouillante sur son visage blafard d'avoir manqué d'air. C'était une teinte factice que prenait sa peau, comme pour paraître totalement mortelle.

-Non...

Jessica avait dit cela sans trop y croire. Mais elle ne voulait pas. Sur les genoux, elle tira sur le bas de sa jupe et tenta de reculer, se cognant l'épaule contre le meuble à chaussure de l'entrée. Ses yeux où brillait une lueur de crainte, de soumission, mais autre chose de presque dérangeant. De la perversité ? Une part de sa personnalité semblait vouloir se faire martyriser, alors que l'autre part semblait dire stop, allez vous-en.

-Je...je ne..."Puis, plus fort" Je ne me dévêtirai pas !

Elle avait encore mal au poumon et sa voix de chanteuse, qui gardait de sa sensualité, était bien plus rauque que normalement. Elle souffrait tant. Et elle avait des craintes. Elle ne voulait pas perdre sa voix, qui était son gagne-pain.

Je crois que c’était presque plus jouissif de la voir suffoquer, pleurer, me supplier à genoux (quoiqu’elle n’avait pas trop le choix, elle était déjà à genoux) de la laisser tranquille, de quitter son appartement sans jamais n’y revenir… Mais ce fut au moment ou elle me tint tête que je me fâchai vraiment, ou je perdis toute cette joie qui m’habitait…

Tu oses encore me tenir tête?

Je l’attrapai par les cheveux, avant de la relever, la retourner et la plaquer face contre le mur de manière brutale ma hampe plus ou moins dure frottant contre la croupe de la jeune femme, le tissu de sa jupe étant la seule barrière entre les deux chairs, ma main droite écrasant sa tête contre le mur pendant quelques secondes, avant de la ramener vers moi, toujours par les cheveux.

Je t’ai mal compris, trésor, tu peux me répéter ce que tu as dit? Je commence à peine à me réchauffer, n’oublie pas que je peux te faire encore plus de mal…

Je sentis après quelques secondes un petit liquide qui coulait sur mon menton, l’essuyant du revers de la lèvre, je remarquai que de la salive s’échappait de ma bouche… On aurait dit que faire ça m’excitait beaucoup plus que ce que je ne pouvais admettre… Mais bon, faudrait-il que je sois plus violent avec cette terrannide? Probablement par plaisir, mais pour la soumettre à mes volontés, j’allais le savoir rapidement.