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Des plumes entre les draps [Nô]

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Myriade

Terranide

Des plumes entre les draps [Nô]

dimanche 19 août 2012, 20:59:03

Les journées où Myriade n'avait pas trop à s'en faire étaient son quotidien. Un détail étonnant pour une esclave, et surtout une terranide.

Ce mercredi matin, le soleil brillait sans mauvais présage d'orage ou de pluie, premier bon point. La place du marché était tellement bondée à cause d'une foire que son marchand avait dû se déplacer dans les rues de Nexus, comme tous les autres esclavagistes, et les affaires risquaient de moins bien marcher - ce n'était pas bénéfique pour son Maître bien sûr, mais pour la tori ça signifiait d'avoir peut-être assez de chance pour que personne ne veuille la solliciter, ce qui nous faisait un deuxième bon point. Tout ce qu'elle avait à faire pour le moment, c'était de laver des vêtements et de les étendre sur un appareil de fortune construit pour la journée. Une tâche pas très fatiguante et qui lui permettait de s'adonner à une de ses activités préférés ; le chant.

Un troisième bon point, qui risquait d'attirer quelques foudres... non pas qu'elle chantait mal - son gazouillis délicieux retentissait dans toute cette partie de la rue, faisant ressentir aux rares passants une extase légère et même sourire son marchand qui se tenait sur une chaise un peu plus loin. Mais justement, c'était ce même gazouillis qui attirait l'attention sur sa personne, qui poussait homme et femme à se retourner, et à apercevoir ce délicat petit bout de femme laver le linge dans sa bassine et sa petite lessiveuse, habillée comme une ménagère, à se faire passer pour une vraie petite mariée. Mis à part la lourde chaîne autour de sa cheville droite et ses habits rapiécés, la terranide pouvait presque passer pour une fille libre. Une simple ménagère qui courait les rues de la ville, et qui s'était installée là pour étendre son linge, tant bien que mal.

« ...riade, tu écoutes quand on te parle ou non ?
- Ah... hein ? »

Le Maître poussa un soupir en se relevant avec difficulté – une certaine faiblesse des derniers jours qui l'avait gagné en même temps que ses épisodes migraineux. Il donna un coup de tête en direction du ciel, qui ordonnait à sa possession de se lever, ce que celle-ci fit sans hésiter, lâchant la cape qu'elle était en train de laver. En se relevant, la moinelle s'aperçut qu'une personne se tenait devant elle et qu'elle ne l'avait même pas vu, ou entendu, trop plongée dans son chant clair et la contemplation des bulles de savons. Elle s'inclina avec ferveur en guise de salut – et d'excuse, par la même occasion.

« Cette jeune dame te demandait ton nom et ton âge, mais il semblerait que ta lessive t'ait hypnotisé au point que tu ne veuilles même plus rendre le respect que tu dois à la clientèle, précisa sèchement l'homme.
- Je... non, ce n'est pas ça du tout ! J'étais...
- Tu n'écoutais pas, oui. Et ne me parle pas sur ce ton, j'ai plus souvent raison que toi. »

La terranide baissa la tête, ses joues rouges comme une pomme, tandis que son Maître continuait de la regarder avec sévérité. Il était plus tendre en privé, sans perdre son côté bourru et dominateur bien sûr, mais il fallait dés maintenant qu'il montre à quel point son pouvoir s'étendait sur sa marchandise. Une chose que la jeune tori ne comprenait pas, et elle se sentit peinée par le comportement de son Maître, mais surtout déçue d'elle-même pour ne pas lui avoir rendu ses honneurs en se comportant correctement.

« Bref, soupira le marchand en s'adressant cette fois-ci à la cliente, si vous la voulez pour la journée et avec les... spécificités que vous m'avez demandé, je vous la cède à 50 000 pièces d'or. Je vous accorde que c'est coûteux, mais Myriade pourra s'exécuter dans bien d'autres tâches que celle de vous donner sa virginité... bien qu'elle ne vous ait pas fait grande impression pour cette fois-ci. » lâcha-il ensuite.

Les petits rouages s'activèrent en-dessous du foulard que la terranide portait sur la tête. Louée pour la journée... pour l'acte sexuel ? Alors, c'était le moment ? Elle allait devenir une femme ? Ses camarades esclaves qui avaient perdu leur pucelage lui parlaient souvent de ce moment comme de quelque chose d'unique, de privilégié... de douloureux, et dans le cas des marchandises qu'elles étaient, d'extrêmement dégradant.
Elles avaient toutes mentionnés s'être retrouvés dans les bras de porcs libidineux pour leur première fois, mais il fallait croire que, comme d'habitude, Myriade avait plutôt de la chance. Sa peut-être-future loueuse n'avait rien d'un noble dégoûtant. La tête de la moinelle arrivait en haut d'une jambe blanche et longue ; elle n'était d'ailleurs pas sûre d'avoir déjà vu une gambette de cette taille et de ce glabre. Le yukata qui l'entourait était parsemé de couleur riches et vives, sa coiffure était compliquée et semblait impossible à enlever sans l'aide de plusieurs paires de mains. La noblesse transpirait de ce visage, de ces mains fines semblables à des ailes.

Myriade fut tellement impressionnée par la prestance de cette dame qu'elle en oublia d'ouvrir la bouche pour la deuxième fois de la journée. Ses joues se couvrirent à nouveau d'une délicate nuance rosée et ses yeux s'écarquillèrent, comme pour tout saisir de cette silhouette, chaque détail. Elle avait une envie irrésistible de toucher le tissu de l'habit magnifique, mais avec ses mains pleines de savon, s'aurait été une très mauvaise idée.

Créature

Re : Des plumes entre les draps [Nô]

Réponse 1 lundi 20 août 2012, 16:09:09

Un choc des plus importants venait de se passer pour la femme du Roi démon. Il y a de cela quelques jours, elle avait trouvé un passage conduisant vers un autre monde, choses que l’on ne trouve que dans les comptes de fées ou autre débilités destiné à faire rêver les gamins idiots. Pourtant, elle était dans cette part de l’univers, seule, livrée à elle-même sans personne de connu pour la soutenir ou alourdir cette découverte. Cette ville était bien différente de celles disposée sur Terre, même les plus anciennes. Et le peuple, parlons-en du peuple. Beaucoup de monde n’était pas humain ou en tout cas ne semblait pas l’être. Les habitudes quotidiennes observées par le Papillon pourpre ressemblait à celle qu’elles avaient lue dans certains livres d’histoire, à défaut des les avoir vécue. Marché en plein air, mais pas que de bibelots ou produit consommable. Non cette fois, il s’agissait d’esclaves et autres castes soumises aux usages parfois pas très sains.

Depuis le jour de son arrivée hasardeuse, Nô avait eut le temps de faire un peu de paperasse pour ouvrir un compte en banque à Nexus et y déposer une grande quantité d’or. Juste assez pour couvrir divers frais d’habitation, de voyages, d’achats divers et sûrement d’autres choses. Elle avait également loué une chambre au luxe limite mortel dans un hôtel/auberge dirigé par des vampires, fait pour les vampires en particulier. Bien sûr, les autres espèces pouvaient commander mais ce n’était pas pareil. Il n’y avait pas LE truc qui faisait que l’on pouvait facilement sympathiser avec n’importe qui. C’était d’ailleurs le seul endroit où elle avait révélé qu’elle était une créature de la nuit, même si elle était largement capable de vivre sous le soleil brûlant et souvent mortel de ses compères nocturnes.

Bref, en marchant de façon plutôt hasardeuse, quelque chose, ou plutôt quelqu’un attira son attention. Une mignonne petite demoiselle assez atypique faisait du ménage basique dans une tenue qui rappelait celle des soubrettes d’une ancienne époque. S’approchant de là où elle se trouvait, un joli petit gazouillis se fit entendre. Humant le parfum de cette douce mélodie, Nô se sentait… Apaisée. Quelque chose de sain émanait de cette demoiselle toute aussi mignonne que mal habillée. Quelle dommage que de gaspiller une telle beauté avec de pareilles guenilles qui ne lui allait pas du tout. C’est à peu prêt à ce moment là qu’un type arriva. Du moins arriver est un bien grand mot car il restait à une distance raisonnable, tout en ne quittant pas des yeux la vampiresse qui elle même ne quittait pas l’hybride du regard, sauf à un court moment pour lire certains détail la concernant sur un panneau. Une fois suffisamment proche, elle demanda assez sobrement :


- Comment s’appelle cette petite demoiselle ? Et quel depuis combien de temps elle est venue au monde ? J’aimerais également qu’elle sache faire ce genre de chose

L’empoisonneuse tendit un papier tout droit sortie de sa manche et le donna au vieux monsieur. Celui-ci semblait attendre que la petite réponde mais elle ne le fit pas, absorbée par ce qu’elle faisait et chantonnait. Le petit oiseau l’amusait dans un sens. Mais pour le moment, ce n’est pas ce qu’elle recherchait. Hésitant à partir, c’est à ce moment que le présumé propriétaire de la demoiselle se pointa en rappelant à l’ordre cette dernière. Le vieux grigou la sermonna avec une certaine vigueur, ce qui semblait attrister la moinelette. Sans lâcher du regard la miss, Nô écouta les dires du proprio. Donc, elle coûterait assez cher la petite Myriade. Et alors ? Elle possède bien suffisamment d’argent au total pour quasiment s’acheter une bonne partie des pays africain donc ce n’est pas cinquante mille pièces d’or manquante qui vont creuser un trou magistral dans son budget.

Dans un silence à la fois pesant et pourtant révélateur, Kichô prit le temps de réfléchir. Ce n’était pas dans son habitude que de prendre la liberté d’une personne par l’argent et surtout dans l’unique but de se satisfaire elle-même. S’abaissant pour tenter de se mettre à la hauteur de la demoiselle, son regard de vampire plongea dans celui d’en face. Une certaine innocence émanait de cette hybride, mais également une certaine peur mélangée à… De l’excitation ? Sûrement due au fait qu’elle devait avoir envie d’un peu de liberté un moment. Puis Nô se redressa pour faire part de sa décision mûrement réfléchie bien qu’elle n’y avait pas passée beaucoup de temps :


- Va pour 50.000 pièces d’or. Vous pouvez la détacher *elle se tourne vers la demoiselle* J’ai des habits qui t'irons bien mieux que ce que tu porte

Puis elle attendit que le bazar administratif se fasse et que Myriade se lave les mains. Le Papillon pourpre savait déjà quoi faire
« Modifié: samedi 22 septembre 2012, 21:50:20 par Nô »

Myriade

Terranide

Re : Des plumes entre les draps [Nô]

Réponse 2 lundi 20 août 2012, 22:30:08

Donc, finalement, la transaction était certaine. Le petit papier qui circulait entre les doigts fins de la demoiselle, et ceux calleux du marchand, confirmaient cet accord, et également une autre chose qui fit ressentir à Myriade un petit pincement au cœur. Cinquante milles pièces d'or, c'était largement assez pour payer la virginité, mais également la marchandise en soi. Ce n'était pas qu'une simple location, cette fois-ci ; la terranide revenait à présent de droit à Nô, elle venait d'en acquérir la possession et donc le droit d'en faire n'importe quoi? Bien sûr, ce droit incluait de ramener la marchandise à son ancien propriétaire, mais peu de personnes auraient fait ça. Ça impliquait en effet de ne recevoir aucun remboursement ; les lois étaient faites ainsi à Nexus. Même le plus riche des nobles aurait été trop pingre pour ramener ainsi une acquisition, même s'il ne l'aimait pas.

Mais pour le moment, il s'agissait de détacher la chaîne de la nouvelle vendue. La même qui lança un regard mouillée à son marchand. Elle n'était pas sûr d'être prête à le quitter, et de devoir s'offrir à une parfaite inconnue - même si franchement, au niveau physique, elle aurait pu tomber sur bien pire. L'esclavagiste passa sa main dans les cheveux roses pour rassurer ce qui n'était plus à lui et lui indiqua en même temps la porte de la cabane de fortune installée pour la journée, et vers où la tori se dirigea aussitôt.

Elle en ressortit habillée non plus des vieilles babioles du début de la journée, mais avec sa tenue habituelle. La petite moinelle alla ensuite donner le bout de sa chaîne à sa nouvelle Maîtresse, ne sachant que dire. Jusqu'à ce que celle-ci demande à ce que l'on ôte toutes ses chaînes.
Myriade ne put s'empêcher de la regarder comme si elle était folle. Lui ôter toutes ses chaînes ? A elle, une terranide volante ? C'était un peu comme lui permettre de sauter dans la mer si elle avait été une créature océanique. Quel sens y avait-il à faire croire à la populace qu'elle était libre ?

Le marchand, tout aussi surpris, y consentit tout de même. Les lourd morceaux tombèrent par terre, en soulevant la poussière. La tori massa son cou endolori par le collier. Les marques de bronzage présentes aux endroits précédemment couvert par le métal montraient bien que comme toutes les esclaves, elle portait ces protections vingt-quatre heures sur vingt-quatre. La sensation de cette peau mise à nue sous ses doigts fins l'étonna à en provoquer presque un sursaut.

Il fut plus que temps de partir. Myriade aurait aimé donner une rapide et dernière étreinte à celui qu'elle avait longtemps considéré comme un protecteur, mais s'en abstint. Elles commencèrent à marcher, et au fur et à mesure qu'elles tournaient dans le chemin d'une nouvelle rue, l'image de l'homme disparut.
Alors, se sentant soudain accablée d'une étrange nostalgie, la moinelle, après plusieurs minutes d'hésitation, glissa timidement sa petite main sale dans celle blanche et nette de sa nouvelle propriétaire.
« Modifié: vendredi 24 août 2012, 22:35:01 par Myriade »

Créature

Re : Des plumes entre les draps [Nô]

Réponse 3 vendredi 21 septembre 2012, 11:35:26

Tout se passa très bien. Le marchant accepta de rendre une liberté temporaire à la petite Myriade et cette dernière ne semblait pas trop heureuse ni malheureuse de le quitter. Pourquoi c’était mieux ainsi ? Parce que si la petite était trop heureuse de quitter son propriétaire, cela voudrait dire qu’elle n’apprécie que trop peu cet homme et qu’il serait possible qu’elle s’attache à Nô. Et si elle ne l’était pas du tout, cette fois ça serait plus parce qu’elle y est trop attachée et qu’il serait très dur de lui faire faire certaines choses. Heureusement que l’empoisonneuse n’est pas tyrannique, bien au contraire. Surtout qu’en ce moment même, sa bonne humeur via les découverte par ici son très agréable. La preuve en est. Patiente, le Papillon pourpre attendit que la moinelette parte se changer. Par contre, à son retour, quelque chose que fit la vampire, ou plutôt demanda :

- Retirez ses chaînes s’il vous plait. C’est fortement incommode pour ce que j’ai prévu vous ne croyez pas ?

Les regards étaient… Partagés La femme du Roi démon se demandais pourquoi elle était vue comme une bête de foire, mais n’en tint pas rigueur. Il est vrai que tout le milieu de l’esclavagisme était inconnu pour sa personne, ou du moins ne pratique. De toute façon, si jamais la miss tentait quoi que ce soit de malheureux, Nô aurait vite fait de la rattraper. Vous imaginez un moineau plus rapide qu’une vampire à la Nô ? Bref, cette dernière laissa un temps d’habitude pour l’hybride, se doutant que celle-ci devait avoir gardé ses entraves bien longtemps. Enfin suffisamment pour avoir mal aux vertèbres et avoir besoin de se dégourdir un peu. Pauvre d’elle… Cela ne devait pas être facile et pratique de se balader avec ce genre de chose au cou. La marche commença doucement, laissant derrière le vieil homme qui était plus un petit jeune pour Nô.

En chemin, Myriade serra doucement la main de son acheteuse après avoir jointe celle-ci, ce qui ne dérangea pas cette dernière loin de là. La marche fut assez silencieuse et les regards mauvais n’étaient pas légions pour rien. Certaines personnes étaient jalouses de la vampiresse qui avait déboursé cher pour l’hybride, d’autres avaient observés la trace blanche là où se trouvait le collier de la captive, reconnaissable entre mille pour les habitués. L’empoisonneuse s’en fichait comme du premier grain de poussière qui eut tâché le yari de ce brave Tosshie, du moins à l’époque où il était encore vivant. Les regards pouvait tenter de percer autant qu’ils le voulaient, la femme du Roi démon était insensible à ce genre de chose et si jamais ça allait plus loin que de simples regards noir, elle n’hésiterait pas à user de sa force.

Le petit duo improbable arriva bien vite à l’hôtel où Nô séjournait. Par réflexe, cette dernière tourna la tête pour savoir comment la moinelette se sentait et resserra doucement l’étreinte manuelle pour rassurer si besoin était. Après tout, c’est un endroit dirigé par et pour des vampires. Pour éviter quelques problèmes que ce soit, le papillon pourpre accéléra la cadence pour bien vite arriver à sa chambre de luxe. Imaginez une pièce d’hôtel avec trop d’étoiles pour toute les afficher sur une seule pancarte dans une ambiance japonico-gothique, mélangeant très bien le noir et le rouge. Là aussi le prix avait été salé :


- Nous voici arrivé. Si tu veux observer les alentour n’hésite pas. Si tu as besoin de quelque aussi d’ailleurs. Nous passerons à ce que j’ai prévu quand tu te sentiras prête et uniquement à ce moment là
« Modifié: samedi 22 septembre 2012, 21:50:47 par Nô »


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