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Petit meurtre... Antre folle ? (Alexeï Dayinski)

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Mania - La folie

Dieu

Mouahahahhahahaha ! Oui ? Allo la folle ici Mania. Valentine es-tu là ? Ho que je suis bête, tu ne peux pas parler… PUISQUE TU N’AS PLUS DE TÊTE !!! Quelle imbécile. Tu sais que c’est rigolo ? Ah et bien… Non. Tu ne peux pas non plus savoir cela. Allez debout ! Regarde, je te régénère. Mais pourquoi tu as décidé d’affronter ces fichus militaires ? Heureusement que je passais par là ! Ou pas. Peut-être que oui ou… Non ? Sinon quoi ? Ah enfin tu es revenue à toi. Tu as de la chance pour que seule ta tête soit touchée. Oui bon le sang sur le col je ne peux pas. Ca… Non. Et si tu allais te venger ? Ho non tu ne tueras point tout le monde. Un seul ? Oui pourquoi pas. Pas de pourquoi, allons-y ! Hein ? Comment ça où ça !? Là où se trouve le premier des trois pardi. Ah mais ne t’inquiète pas. Je vais les trouver petite idiote !!! Grrrrr. Tu sais que je t’aime toi ? ♥

Marchons, dans la rue. Là où il n’y a pas de gens tout nu. Si la rue tan-guait, ils se feraient tu-és ! Hi hi hi… J’adore cette chanson. Pas toi ? … PAS TOI !? Oui tu ne l’aime pas. Moi non plus d’ailleurs sinon je ne la chanterais pas. Hum ? J’ai dis que je l’adorais ? AH mais je parlais de Valentine attention hu hu hu… Il faut suivre… Cette route ! Enfin je crois. Où somme-nous ? Ah dans… Un endroit sombre. Tu regarde ? Ah mais… C’est lui !!! La grande badasse avec un tatouage sur le bras. Tu es prête ? … On s’en fiche de ce qu’il fait. Sort ton couteau de sous ta robe. Je suis sûre que tu a envie de le trouer hi hi hi... Grrrrr Il va plus loin dans la ruelle… Fumer. Puer ? Fumer pue on dit. Ou tue ? Peut-importe ! Il ne t’a pas remarquée… Allez je te laisse faire ♥. Oui toute seule. AH non pas toute seule puisque je suis là. Enfin pas totalement. Juste un peu on va dire. Le minimum quoi. Le plus petit résidu possible dans ta petite tête. Hein ? Il se retourne parce que tu lui a fait un bisou… Ho la tête qu’il fait ! Il a super peur ! :


- Vous savez mon petit monsieur, ma déesse à dut me régénérer pour vous retrouver. J’ai eut du mal à me remettre ce que vous m’avez fait. Violée puis tuée…  Quelle dommage n’est-ce pas ? C’est la vie ! Et la votre surtout. ♥

Jolie coup ! Tu lui a tranché la gorge de façon très nette !... C’est nul. Il n’a même pas crié. Tant mieux pour mes oreilles !!! Mouahahahahahahhaha !!! Pardon ? Oui continue de le décapiter si tu veux. Tu n’auras qu’à lui faire un bisou sur son artère. Non ? Ah si t le fait déjà. Tu es toute couverte de sang ! Comme c’est excitant… Ou pas  hi hi hi ♥

Alexeï Dayinski

Humain(e)

Re : Petit meurtre... Antre folle ? (Alexeï Dayinski)

Réponse 1 mardi 14 août 2012, 16:20:26

Hokito me brandissait sa bouteille de bière sous le nez avec une espèce de fougue joyeuse et puérile, puis la ramena à lui, la finit presque et l’envoya s’éclater contre une poubelle. Assez étrange comme bougre, mais grand, dissuasif, et pas toujours insupportable. Il rota et moi, pas franchement intéressé par l’odeur proposée, je retins ma respiration le temps qu’on fasse quelques mètres.

– Dis Dayinski, comment qu’on peut t’appeler ?
– Plaît-il ?
– Est-ce qu’il faut garder Dayinski ou est-ce qu’on peut te trouver un nom plus affectueux ? Du genre Alex ? Ma Couille ? Ruskov ? Biftonman ?
– Biftonman ? C’est comme ça que vous m’appelez derrière mon dos ?
– Nooooon ! Et puis même, à choisir mieux vaut pour toi que ça soit par devant et affectueux que par derrière et méchant.
– Dayinski c’est très bien.
– Ouais. Super. Fier de son blaze hein ? Fier de sa haute naissance ?

Pas vraiment, du moins pour la deuxième partie. Dayinski ça sonnait russe dans un pays japanophone, ça faisait tropical. Ma Couille faisait vulgaire, Ruskov  faisait cliché, Biftonman faisait… Non, pas de Biftonman. C’était exactement ce que j’étais, un gars qui sortait les billets pour un oui ou pour un non, pour convaincre les gens de se mettre dans mon sillage. Une méthode parfaitement mesquine mais qui fonctionnait assez bien, Hokito en était la preuve vivante. Mais il ne fallait pas répondre un truc pareil, pas à quelqu’un comme lui.

– Disons qu’un nom, ça sert à être porté.
– Ouais, si tu veux. Rien t’empêche d’en avoir plusieurs moi je dis.
– J’en ai plusieurs.

Pourquoi je répondais ça moi ? Heureusement, il ne répondit pas tout de suite.

– Alexeï et Dayinsky. Et peut-être Biftonman derrière mon dos.

Ca le fit marrer, d’une façon qui avait tout d’une confirmation de mes doutes. Ou peut-être était-il simplement joyeux, et moi parano.

Ce fut à peu près à ce stade-là qu’on la croisa, la fille en bleue, habillée comme une noblionne de la vieille époque. Elle était de dos, ne devait pas nous avoir vus, et avançait d’une démarche légère au travers de ce quartier lugubre. De sa chevelure suintaient quelques gouttelettes d’un liquide rouge sang. Le sang de qui ? De quelqu’un, c’était à craindre.

– La vache ! Je t’avais prévenu, le quartier de la toussaint, c’est tout plein de maboules flippants ! Allez, c’est l’heure de partir.

Alors qu’il tournait talon je sortais un billet de 5000 yens dans un bruissement reconnaissable entre tous. Il s’arrêta, se retourna, tendit le bras pour pincer le papier entre ses doigts mais ne pinça guère que l’air. Le billet était maintenant mal planqué derrière ma tempe, tel qu’il ne devait plus en voir que le chiffre. Je lui souriais d’un air malicieux.

– J’ai très envie de la suivre, pas toi ?

Un moment il hésita, puis il me planta, effaçant sitôt mon rictus. La prudence m’aurait fait l’imiter mais, cette fois-ci, pas moyen. Je la suivis, plus ou moins conscient de ne pas être expert de la dissimulation, et de suivre ce qui évoquait assez nettement les vampires ou tout du moins quelque chose de morbide. Dans le meilleur des cas ce n’était qu’une sorte de gothisme moderne, et j’allais tomber sur un comité clandestin de faux vampires, qui se passeraient du death metal dans les oreilles toute la soirée en buvant du sang de lapin épaissi à l’acide. Etait-ce ce que je voulais, ce meilleur des cas ?

La filature s’interrompit dans un bout de ruelle coupe-gorge, où clopait un grand gars en treillis et tatouage, du genre pas très commode. Du genre à exciter les filles pas net, même si l’assortiment de ces deux personnages me semblait pour le moins… original, les militaires n’ayant pas pour réputation de copiner beaucoup avec gothiques et costplayers, et autres « décadents modernes ». Elle n’en posa pas moins ses lèvres sur sa joue. Le militaire se retournait, je me plaquais contre le mur, vis l’effroi dans l’œil de l’homme.

- Vous savez mon petit monsieur, ma déesse à dut me régénérer pour vous retrouver. J’ai eut du mal à me remettre ce que vous m’avez fait. Violée puis tuée…  Quelle dommage n’est-ce pas ? C’est la vie ! Et la votre surtout. ♥

Il y-eut une lueur, un reflet dans la lame d’un couteau, qui balaya la surface de la gorge de l’homme. Qui s’ouvrit, dévoila une giclure de sang partie gorger un peu plus la chevelure de la femme. Mon cœur pulsa, si fort qu’il me fit sursauter, que mon sang ne fit qu’un tour, ou un peu plus. Ce que je pensais ? Rien, je me le rappelle. Pour qui de moi, d’elle ou de lui avait-il frappé si fort ? Mon regard basculait de l’un à l’autre, de la victime et du bourreau, avec pour l’un ce qui devait être de l’empathie, pour l’autre de la pure contemplation. Ce n’était pas pour le sang qui valsait au gré des coups de lames non, ou pas tellement. Quand ça se calma, la première pensée qui me parvint fut «Qu’est-ce que ça lui a fait ? ». Je songeais d’elle cette fois.

Puis je repris conscience de ma propre existence en ce bas monde, et de ma cache absolument dérisoire. En fait de cache c’était un coin ombragée, où se reflétaient assez bien tout ce qui était clair : peau, chemise… Si elle se retournait elle me grillerait, et si elle ne se tournait pas... Non, il fallait qu’elle se tourne.

– Violée et tuée ? Cela fait deux donnés pour un seul rendu si je ne m'abuse.

Vraiment, j’avais ouvert ma gueule.
« Modifié: mardi 14 août 2012, 18:55:11 par Alexeï Dayinski »
Le rp est une espèce d'égocentrisme social où se joignent les délires de chacun : un réseau de frustrations, d'obsessions et de fantasmes, orné d'effets stylistiques et scénaristiques et de fautes d'aurtaugrafe.


Mania - La folie

Dieu

Re : Petit meurtre... Antre folle ? (Alexeï Dayinski)

Réponse 2 vendredi 17 août 2012, 19:53:16

La tête entre les mains de ce type, tu sais que tu es mignonne ?  Ah non j’ai inversé… C’est la sienne qui est dans les tiennes. Eurk regarde moi cette tête… On dirait… Qu’il va te vomir dessus. Ho mais il ne peut pas, je suis bête. Il est mort et apparemment en toute humanité !... C’est nul les humains. Ça ne meurt trop vite, pas vrai ? Ou bien faux ; tout dépends comment on regarde ça. En parlant de regard, tu sens celui qui te perce à jour ? Mais non pas le mien !!! Ho quoi que… Non. Pas le mien mais celui du type là. Celui avec ses yeux globuleux qui ne sont prêt qu’à être arraché de force ! Ou de grès, comme la pierre. Ça se mange ça ? Ou se casse peut-être. Ho tu me fais penser…. Non pas à ce cadavre siiiii mignon… Et horriblement laid, mais plus à quelqu’un qui serait par ici. Dans le coin ? Oui celui derrière toi, à un croisement de mur. Tiens écoute… Tu as entendu ? Oui bien sur que tu as entendu puisque je suis en toi. Tu lui réponds ou pas ? … TU LUI RÉPONDS !? Hu hu hu tu es mignonne ma petite idiote. Ou pas. Peut-être que tu serais l’opposé total de cette situation à l’inverse du contraire retourné au réellement faussement faux. Quoi ? Arrête de jouer à faire tourner cette et réponds-lui ! ♥ :

- Hum… En effet ça fait deux pour un. A moins qu’en vrai ça ne soit l’inverse ? Dois-je violer son cadavre ? Ou me faire violer par sa carcasse ? Hum dur à dire…

Mais… Mais pourquoi est-ce que tu as jeté cette tête derrière-toi ? Elle t’encombrait donc tu aurais put la garder en main. Whaaaaa ton couteau ! Fait attention voyons. Si ut le casse, je vais faire de même hu hu hu… Et peut-être pareil avec toi. Ou alors… Se façon similaire avec quelqu’un d’autre. Tu ne sais pas ? Alleeeeeeeeez !!! Je suis sûre qu’avec ton air idiot habituel tu connais la réponse ! … Tu fais quoi là ? Ah d’accord, tu allonge le type au sol. … Pardon !? Mais pourquoi il ne reste pas debout ? Il est nul ce type. En plus il t’a salit. Comme c’est rageant ! Comme c’est excitant hi hi hi… Quelle marque de mauvais goût. Oui toi, parce que tu ne sais pas quoi faire. Ca se voit non ? A poser aussi précisément un tel mortel au sol comme ça… Hu ? Ah d’accord tu t’assois sur lui… :

- Je ne me rappelle plus comment on fait… Comme ça ? Ou peut-être d’une autre manière à l’opposé de la différence de la frontière entre le banal et pas normal ?

Mais chuuuuuut ! On te regarde. A moins que ça ne soit pour l’autre à qui tu ais parlé ? Fort probable… :

- Vous feriez comment vous mon petit monsieur ? Nous ne sommes pas fait pareil il me semble. Du moins pas pour la chair et le sang. Mais pour…

Alexeï Dayinski

Humain(e)

Re : Petit meurtre... Antre folle ? (Alexeï Dayinski)

Réponse 3 jeudi 23 août 2012, 02:37:43

Trop lente à se tourner. L’audace était mienne en cette soirée macabre, il le fallait bien, il n’y-a que l’audace pour espérer traiter avec le diable (Si Diable elle était, ce que je ne pensais ni n’espérais. Le Diable, c’était la star des méchants ; le boss de fin du bien ; la source absolue du mal, à ce qui paraissait même. Ô combien déprimant comme concept, tandis qu’elle...). Elle avait le teint blême et rougi par le sang et les yeux cernés, aussi avenants que ceux d’une tueuse folle dangereuse – mais je n’avais plus grand besoin de cet indice pour m’en douter. Un très beau minois pourtant, et c’était l’important. Des traits fins et délicats, une féminité pleine, tant sur le visage que sur le reste, et toute trempée du sang d’une ex-grosse brute d’une toute aussi pleine virilité. Ô combien fascinant. Elle tenait encore la tête, la détaillait sans tendresse mais la détaillait malgré tout. Ca pouvait être interprété comme de l'intérêt.

– Hum… En effet ça fait deux pour un. A moins qu’en vrai ça ne soit l’inverse ? Dois-je violer son cadavre ? Ou me faire violer par sa carcasse ? Hum dur à dire…
– Vous en faites ce que vous voulez, c’est votre cadavre.

Elle se débarrassa de la tête avec autant de façons qu’on se débarrassait d’une canette vide ; tête qui partait pour rouler jusqu’au bout de la ruelle quand je l’arrêtai d’un plat du pied. Le bougre tirait une grimace comique sous son barbouillage écarlate. Le reste de son corps fut étendu sur le sol et vite rejoint par les fesses de sa meurtrière.

(En y-repensant, j’aurais du au moins me demander si cette situation n’était pas ignoble. Ils avaient causés de ça au lycée, dans un cours de prévention contre la délinquance, de ce qu’ils appelaient la banalisation de la violence. Qu’est-ce qu’ils disaient déjà ? « On ne peut pas penser qu’agresser une personne ce n’est rien, c’est une marque de mépris profond de l’homme. » Un discours hypocrite et sans fond, n’empêche que tout le monde avait approuvé en ne pipant mot. Même moi.)

– Je ne me rappelle plus comment on fait… Comme ça ? Ou peut-être d’une autre manière à l’opposé de la différence de la frontière entre le banal et pas normal ?

L’incohérence totale de ses propos laissait sérieusement à penser que c’était une évadée de l’asile. Ce qui ne m’empêchait pas d’essayer d’en comprendre le sens.

– Vous feriez comment vous mon petit monsieur ? Nous ne sommes pas fait pareil il me semble. Du moins pas pour la chair et le sang. Mais pour…

Qu’est-ce qu’elle chantait encore ?

– Si vous voulez violer ce pauvre homme, vous aurez besoin de ce qu’il a entre les jambes.

Je conduisis la tête jusqu’à un angle de vue favorable et l’orientai vers le corps, juste au cas où – j’avais encore de la sympathie pour ce gars – et moi-même m’assis contre le mur pour observer. On ne pouvait pas dire que la nécrophilie fût trop de mes fantasmes, mais ça pouvait tout de même faire office d’expérience… visuelle. Le mort n’avait plus une once de sex appeal, mais la vivante elle…

– Par contre il risque de bander mou. Vous pourriez… lui planter une sorte de pic dans la verge, peut-être cela lui rendrait-elle un peu d’entrain.
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Mania - La folie

Dieu

Re : Petit meurtre... Antre folle ? (Alexeï Dayinski)

Réponse 4 vendredi 28 septembre 2012, 10:45:39

Hi hi hi… Pourquoi tu n’a pas finit ta phrase ? Mais POURQUOI !? Ah parce que le petit mortel t’a trouvé comme ça. Tu aurais put continuer petite idiote. Con t’y nuait comme ça à ce qu’il parait… Ou pas ? Ou bien oui alors, je ne sais plus… Hein ? Comment ça qu’est-ce qu’il fait… Tu es incapable de voir ce que fait l’humain ? … Tu aurais dut te faire poser des yeux dans ton dos… ET FAIRE DES TROUS SOUS CETTE FICHUE ROBE !!! Le bleu c’est d’un mauvais gout… Je t’avais dis d’en mettre une de cette couleur. Et tu l’as fait ♥. … Je te déteste !!! Bouh. Tu n’as pas peur ? Bah non regarde-le. Il est mort. Comment tu peux avoir peur ? Ah regarde, il arrive. En fait non, il s’assoit… Contre le mur. Mais il est trop fort !!! Mania sais faire ça aussi. Elle est donc nulle :

– Par contre il risque de bander mou. Vous pourriez… lui planter une sorte de pic dans la verge, peut-être cela lui rendrait-elle un peu d’entrain.

- Non. En fait il ne m’intéresse plus… Il est nul lui, plus nul que mort et moins stupide que cadavre.

… Tu as lu dans mes pensées !? Tu me surprends petite idiote. Allez lève-toi… Oui tu te lève. Euh sauf que tu n’était pas obligée de remettre tes cheveux d’ébène en arrière. Tu as donc bien fait de le faire ♥. Hu hu hu… Hum ? Tu vas où ? … TU VAS OU !? Ah rejoindre l’autre petit mortel. Pour quoi faire ? Je suppose que c’est pour lui proposer une danse orientale avec des pingouins mafieux en rut. J’ai toujours raison, surtout quand j’ai tord ♥. Hum ? Ah tu lui tends ton couteau ensanglanté… Tout juste récupéré. Mais vu comment tu le tiens, il ne pourra jamais te le prendre. Je suis sûre que ce n’est pas fait exprès :

- Hum… J’en ai encore à m’occuper. Deux voyez-vous. Vous les connaissez ? Des militaire d’une certaines hauteur avec le même tatouage. Il faut que je m’en occupe sinon, je ne m’en occuperais pas

Tiens d’ailleurs, il ne sait pas que tu es immortelle. Ou du moins il n’a pas de preuve. Tu ne crois tout de même pas qu’un petit mortel comme lui te croirait ? Si ? Et bien on pense pareil… Hi hi hi c’est drôle. Ou pas. Allez tu reprends une pose neutre et tu attends sa réponse. Je sais où ils sont s’il veut. En revanche s’il veut faire des trucs sur toi, ça sera avec moi aussi ! Mais il ne peut pas me voir donc… Débrouille toi na !

Alexeï Dayinski

Humain(e)

Re : Petit meurtre... Antre folle ? (Alexeï Dayinski)

Réponse 5 samedi 29 septembre 2012, 17:51:57

- Non. En fait il ne m’intéresse plus… Il est nul lui, plus nul que mort et moins stupide que cadavre.

Par exemple, si on essayait de prendre cette phrase au sens propre, on devait en tirer une information selon laquelle le pauvre homme était nul, vivant (si on supposait qu’il n’y-avait que ça pour être plus X que mort) d’une stupidité indéterminée, et cadavre. Or c’était absurde, à moins qu’elle ne considère la mort comme une valeur progressive, dépendant du nombre de cellules encore en activité. Le plus probable était qu’elle n’y-ait pas vraiment pensé, et restait fidèle à sa manie de déraisonner. Déraisonner, c’était le mot, comme si elle s’efforçait de s’opposer systématiquement à l’instinct logique (ça c’est de la psychologie de haute volée ou je ne m’y-connais pas). Néanmoins ça ne m’avançait guère sur l’identité de cette personne Ô combien intrigante. En l’état je ne voyais que deux choses : malade mentale mythomane en pleine crise de démence, ou énième créature surnaturelle, pas franchement très équilibrée non plus sans doute.

Elle se releva de son homme, signe qu’effectivement  celui-ci ne devait plus guère l’intéresser (ça frisait presque la cohérence), ramassa son couteau ensanglanté et se dirigea vers ma personne. Restons calme me disais-je, ce serait trop bête de finir décapité dans une ruelle paumée, pour avoir stupidement décidé de suivre une fille à l’allure franchement suspecte (je vous jure que sur l’instant ça m’avait paru être un bon plan). Le tout était de se montrer diplomate. Mais cette fille était-elle sensible à la diplomatie ? Peut-être, sans doute, du moins à une forme de diplomatie adaptée à sa personne. Il s’agissait de se brancher sur la même longueur d’ondes, de susciter de sa part de l’intérêt, d’enclencher chez elle des réactions positives, de…

Ou alors j’aurais pu me tirer alors que c’était encore possible. Maintenant elle était là devant moi, à faire goutter le sang de sa lame sur mon pantalon. Mon beau pantalon de toile noir, rougi par le sang d’un mort, tâché par son ADN. Le couteau n’alla pas plus loin, à mon grand ouf.

- Hum… J’en ai encore à m’occuper. Deux voyez-vous. Vous les connaissez ? Des militaire d’une certaines hauteur avec le même tatouage. Il faut que je m’en occupe sinon, je ne m’en occuperais pas.

Cette fois-ci c’était assez clair ; je me demandai simplement si ces hommes existaient bel et bien ou s’ils avaient été créés par son imagination à l’instant où elle avait trouvé ce type. Ca pouvait bien être une pauvre fille traumatisée par je ne sais quoi, qui depuis s’inventait des histoires morbides et tuait pour elles. Ou alors elle s’était bel et bien faite violée et laissée pour morte par trois militaires dont celui-ci, et menait sa vendetta  avec une nonchalance curieuse.

– Je suis navré mais je ne pense pas les connaître. Peut-être que celui-là aurait pu vous aider, avant que vous ne lui enleviez ça.

J’écartais du pied la tête décapitée, qui partit rejoindre le reste du défunt, et me décidais enfin à lever mon derrière, car laisser trop longtemps l’occasion à un tueur de vous regarder de haut ne me semblait pas comme ça être une bonne idée. Ils pouvaient vite s’enivrer de leur sentiment de pouvoir. Nous étions donc face à face, moi beau – d’après mes critères masculins –, elle et sa beauté lugubre. J’eus un frisson d’excitation à l’idée qui me vint. Si on maintenait le blanc trop longtemps, serait-ce à ça que ça déboucherait ? Elle avait une traînée sanglante autour de son cou, semblable à ce qu’on pouvait voir chez les égorgés, mais pas de plaie. Je posai mon pouce sur l’extrémité gauche,

– Vous disiez qu’ils vous ont… tuée ?

et la longeai de l’ongle jusqu’à en atteindre l’autre bout. Ca me l’imbibait du liquide rouge. Si celui-ci venait d’un égorgement, ou pourquoi pas même d’une décapitation, alors j’avais à faire à une revenante. J’en souris. D’accord ce n’était qu’un délire, et alors ?

Tout d’un coup je décidai qu’il était temps de faire les présentations, et lui tendis une main aimable.

– Enchanté, je suis Alex. Et vous êtes ?
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Mania - La folie

Dieu

Re : Petit meurtre... Antre folle ? (Alexeï Dayinski)

Réponse 6 mardi 30 octobre 2012, 10:33:36

Youpla boum ! Il t’a répondu… Grrrr il t’a REPONDU !!! Pourquoi ? C’est nul quoi. C’est pour ça que j’adore ce petit bonhomme ♥. Il me rappelle… Personne. Comme c’est étrange, étrangement réel dans le sens où le bizarre est plus improbable que la normalité du paranormal quotidien. On se croirait dans un rêve réel… Non ? Oui donc euh, il ne les connaît pas. Hum il va falloir que tu comptes encore sur moi ma petite idiote. Valentine, ho ma Valentine… Quelle mouche te pique avec des pieux aux matelas imbibé de sang ? Ah d’accord tu regarde la tête qui roule… Parce qu’il l’a poussée ? Oui bon en même temps, elle ne sert absolument à rien là où elle est.

Hum il me regarde… A moins que ça soit toi ? Il serait drôlement fort et fou pour pouvoir me voir à travers ta caboche pleine de… Rien du tout ! Allez si y’a quand un cerveau, un crâne d’autres petits truc mais… C’est trop gentil et pas assez… Hein ? Il te tripote le cou ? Meuh non il ne te tripote pas. Et non je ne suis pas une vache, idiote !!!. Tu as déjà entendu parler de Mania la déesse vache ? Meuh non, je ne suis pas assez lait pour ça hi hi hi … Oui donc, tu as été décapité, comme il dit. Il était là !? Pas possible ! Ah non. Juste tuée. Il compte refaire ce que tu as déjà subit Grrr non… JE SUIS NULLE !!! C’est cool non ? En plus il te tend la main, réponds lui au lieu de regarder ses doigts tiré vers toi :


- Moi c’est Valentine. Enchantée de te connaître petit mortel

Et voilà, une bonne poignée de main bien forte mais pas trop. Mais c’est que ça te rendrais presque hu… Hey ! Pourquoi tu lui a fait un bisou sur la joue !? J’en, veux un aussi ! Ah oui mince je ne peux pas en avoir… Et bien je m’en ferais tout seul na. Allez enlève moi cette main de là… Heureusement que tu t’es essayée sur ta petite robe pour ne pas le salir. Je suis une déesse ! Pas une teinturière… Ou peut-être que si tiens. Donc tu… :

- C’est drôle, mais vous semblez aussi japonais que moi… Je me trompe comme un humain ou vous me nez au riz ?

Oulà, tu crois qu’il va te mener au rire ? Ah non, au basmati. … Je croyais que tu n’étais pas japonaise ? Ah oui tu es française c’est vrai… Espèce de petite ingrate. Tu aurais dut mieux tuer tes parents pour les remercier… Heureusement que je suis là hi hi hi… Allez zou. Il faut que tu ailles chercher ces types. Reste sérieuse comme ça… Voi-lààààààààà !!! C’est bon. Allez, passe devant pour sortir de la ruelle et… Regarde bien autour. Il n’y a personne, tu vois ? Et bien c’est un peu plus loin,  dans les entrepôts. J’espère que le petit mortel va venir. Je l’aime bien, pour une… :

- Ma grande et magnifique déesse qu’est Mania me demande si vous allez rester avec nous ? Vous seriez tellement gentil si vous acceptiez

Mais… !? Tu n’as pas sentit les baffes que je t’ai envoyée dans la figure à trois reprise avec tes mains !? Tu as trahi ma couverture ! Regarde-le, il lit en toi comme mon coussin de dieu… J’ai l’impression de me prendre un pieu dans le cœur…  Nous voilà dans de beaux draps, petite idiote ♥

Alexeï Dayinski

Humain(e)

Re : Petit meurtre... Antre folle ? (Alexeï Dayinski)

Réponse 7 jeudi 08 novembre 2012, 01:10:21

- Moi c’est Valentine. Enchantée de te connaître petit mortel

Mortels, nous l’étions tous, du moins selon une théorie assez répandue. Nous nous serrâmes la main entre amitié et cordialité, quand soudain elle déposa un baiser sur ma joue. La dernière personne à avoir senti ces lèvres à cet endroit avait fini dans un sale état si mes souvenirs étaient corrects. Allais-je hériter du même sort dans la demi-seconde ? C’était une éventualité plausible. En réaction, j’eus un court recul de la tête : pas de quoi esquiver quoique ce fût, mais assez pour en manifester clairement l’intention. Or, mon heure n’était pas encore venue.

- C’est drôle, mais vous semblez aussi japonais que moi… Je me trompe comme un humain ou vous me nez au riz ?

Encore une phrase codée. Menez au riz ? M’eunez au riz ? au rie, ori… Jeu de mots, me riez au nez. Le plus facile restait d’ignorer cette phrase.

– En effet, je suis russe. Il me semble que Seikuzu a cette particularité d’être plus polyethnique qu’elle ne devrait logiquement l’être. Je trouve ça très intriguant. Et ce n’est que la dernière de ses innombrables bizarreries.

Et vous en êtes une autre. Si le meurtre ultraviolent était presque banal tant il faisait l’actualité, tout le reste de ce qu’elle faisait était sujet à énigmes. Par exemple, la voilà qui faisait mine de s’en aller, laissant là ce corps décapité à la vue du premier venu, prête même à s’afficher dans la rue dans sa robe toute repeinte de sang. Son insouciance était charmante à voir ; peut-être un brin dangereuse, même dans un quartier aussi peu recommandable où les gangs faisaient office de police de quartier. Mon regard descendit jusqu’à ma chaussure droite, dont le flanc de la semelle avait été rougi par mes précédentes manœuvres footballistiques. Et qui disait sang, disait ADN, d’où pompe bonne à foutre au feu. En attendant, j’effaçai les traces les plus vives avec un mouchoir en papier, lui-même que j’embobinai dans deux autres, eux-mêmes que je fourrai dans le paquet, le tout avec d’infinies précautions pour n’en étaler nulle part.

- Ma grande et magnifique déesse qu’est Mania me demande si vous allez rester avec nous ? Vous seriez tellement gentil si vous acceptiez

Et voilà qu'elle se mettait des tartes. Le coup de la déesse qui lui parlait faisait vaguement penser aux voix qu’entendaient les tueurs et autres psychopathes au moment de commettre leurs atrocités. Certains pouvaient se rendre compte de leur propre schizophrénie, d’autres étaient trop bêtes pour.

– Je vois. Est-ce Mania qui vous a dit de faire ça ?

J’avais mon doigt pointé sur le gisant. Je parlais comme un psy, quand il n’y-avait rien de plus dérangeant qu’un psy qui parle. J’en pouffai jaune. Quant à la suivre, ça me semblait abominablement risqué certes, mais ce n’était pas la prudence qui m’avait étouffée jusqu’ici, et cette fille continuait de m'intriguer. Après un court moment de réflexion passé à fixer le cadavre (quelle vue dérangeante) je délivrai ma réponse.

– S’il n’y-a que cela pour gagner votre sympathie, je me ferais une joie de vous tenir un peu plus compagnie.

A mon tour je me dirigeai vers le coin de ruelle dont je sortis, les mains dans les poches, l’air candide, la bouche en o comme pour siffler un petit air improvisé. La rue adjacente s’avéra déserte. Je me retournai vers Valentine, la contemplai dans son état, et ne pus réprimer une moue inquiète.

– Si l’on nous questionne sur le pourquoi tout ce sang, nous dirons que c’est la dernière tendance parisienne.
« Modifié: dimanche 25 novembre 2012, 16:15:36 par Alexeï Dayinski »
Le rp est une espèce d'égocentrisme social où se joignent les délires de chacun : un réseau de frustrations, d'obsessions et de fantasmes, orné d'effets stylistiques et scénaristiques et de fautes d'aurtaugrafe.


Mania - La folie

Dieu

Re : Petit meurtre... Antre folle ? (Alexeï Dayinski)

Réponse 8 jeudi 15 novembre 2012, 16:04:16

Il va te prendre encore plus tarée que tu ne l’es petite idiote. Tu imagine ça un peu ? Je ne savais pas que l’impossible était passablement possible. Brrrr et après on ose me traiter de fossile… Je ne comprends pas pourquoi je ne comprends pas pourquoi je ne comprends pas pourquoi… Oui je peu philosopher dessus pendant des jours ♥. Un peu comme l’autre tête de grec, Platon. Il existe même un film sur lui. Film de guerre je crois…  Breeeeeeeeeef soyons rapide pour ne pas être à court de vitesse. Tu as entendu ou pas ? … Oui c’est à toi que je parle petite idiote… :

- Non, ça c’est moi. Mania n’a pas à contrôler ce que j’ai envie de faire

Mon dieu que tu n’avais rien d’autre dire… Va-t’il croire en moi ? J’en doute peu ma chère gratuité. Je connais beaucoup de petits mortels mais eux ne me connaissent pas beaucoup bouh… Je devrais faire travailler Arcueid plus souvent. Je devrais prendre des nouvelles d’ailleurs tiens. Et lui passer juste après. Oui ça serait bien !!! Mais qu’est-ce que je suis nulle hi hi hi…  Allez gigot à l’abattoir ! Hein ? Tu préfère y aller seule… TU ES RIDICULE ! Ce n’est pas avec les friteuses électriques en marbre poli de chez Apollon  qui te servent de pieds que tu vas vite y aller. Mais tu sais quoi ? Vu que je l’aime bien et qu’il n’a pas peur de toi le petit mortel, tu ne le tueras pas. Et n’essaye pas où je ne te ressusciterai plus hi hi hi… Oui je suis sadique ♥

Ah il veut bien te suivre. C’est très inintéressant ! Pour un peu qu’il peut papoter de pneu un peu bleu, ça ne peut qu’être apeurant ! Hu hu hu je suis trop génialissimement nulle ♥. Regarde-le dans sa grande classe. Troisième ? J’en doute il est russe. Je dirais plus professionnel d’entreprise de fabrication. Tu sais, le genre qui créé des machin rouge et bleu qui clignotes. Tu ne vois pas ? Enlève-tes mains de devant tes yeux alors. Comment ça elles n’y sont pas !? … Tu as raison. C’est moi qui devrais le faire hi hi hi… Tiens ? Il parle d eton pays tu as entendu ? :


- Vous connaissez Paris mon petit Monsieur ?  Cela va faire plusieurs décennies que je n’y suis pas allée… Vous savez si le Général de Gaule va mieux ? Hitler n’es pas très doué en histoire drôle malheureusement. La preuve, il ne sait pas couper du jambon

Ah c’était comme cul et chemise. Même si je n’ai jamais compris pourquoi les mortels ne l font jamais… C’est siiiiiiii classe de la porter ici. Allez on marche vraiment cette fois. On va vers le port chercher un porc en plein rapport. Et oui, je sais où il est ♥

Alexeï Dayinski

Humain(e)

Re : Petit meurtre... Antre folle ? (Alexeï Dayinski)

Réponse 9 dimanche 18 novembre 2012, 00:59:08

Quant au fait qu’elle revendique avoir elle-même fait le choix du meurtre, insistant sur la non intervention de sa « Déesse », ben ça, en fut ma pensée. Un tueur dont la voix intérieure n’était pas la personnification de tous ses bas instincts faisait déjà moins archétypal. Et d’autant moins concevable.

- Vous connaissez Paris mon petit Monsieur ?  Cela va faire plusieurs décennies que je n’y suis pas allée... Vous savez si le Général de Gaule va mieux ? Hitler n’es pas très doué en histoire drôle malheureusement. La preuve, il ne sait pas couper du jambon

Toutes ses paroles semblaient directement surgir de ses plus brutales pensées. Si bien qu’à défaut de bien comprendre, on y-voyait une sorte... d’authenticité – si lointaine de moi.

– Soit qu’Hitler n’avait pas d’humour, soit qu’il était le seul à le comprendre.

J’en revins à mes pensées : l’évocation de la seconde guerre mondiale comme si c’était hier, l’appellation de mortel qu’elle employait, et sa résurrection présumée, portaient à constater qu’elle croyait dur comme fer en son immortalité, et le sang sur son col soutenait sa théorie. Fus-je borné pour ne pas l’avoir admis plus tôt ? Quand je l’avais croisé, et m’étais décidé à la suivre, n’était-ce pas porté par la reconnaissance de l’occulte ? Sans doute, au départ ; et puis j’avais du changer d’avis lors de notre prise de contact. Troublant. Ce songeant nous nous mîmes en marche, vers une destination connue d’elle seule, peut-être.

– Pour de Gaulle, eh bien... je crains qu’il n’ait moins su encaisser le poids des années que vous. Que voulez-vous, c’est le lot des hommes de mourir avec l’âge.

De la plupart en tout cas ; et si elle en était exempte, je suppose qu’il fallait la jalouser. Ou pas. Qui sait si les immortels ne ratent pas quelque chose de chouette ? Si après la mort ne nous attendait pas un monde meilleur ? Ou, à défaut, quelque chose de culturellement enrichissant. Le fait étant que si on nous laissait le choix, peu prendraient le risque de mourir pour voir.

Autour de nous, pas un rat, pas un bruit. Des bâtisses vieilles comme la guerre, aux façades lézardées prêtes à s’effondrer sur nous, et des lampadaires d’un autre âge, omettant de s’allumer et nous abandonnant à la pénombre crépusculaire. On aurait dit qu’on marchait dans un quartier fantôme, comme un appendice mort, oublié de la ville.

– Que pensez-vous de ce silence ? Deux âmes plongés dans une telle quiétude, vous ne trouvez pas ça romantique ?
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Dieu

Re : Petit meurtre... Antre folle ? (Alexeï Dayinski)

Réponse 10 dimanche 25 novembre 2012, 11:45:11

Apparemment le petit mortel confirme ce que tu as dis. TU l’entends ? Oui avec tes oreilles et non tes pieds petites idiotes. La preuve, on dit toujours que l’on est bête comme nos pieds. Ce n’est pas de notre faute s’ils ne savent même pas parler ou jouer au bowling…  Pas comme Hitler qui a su étaler sa folie pour me donner énormément de pouvoir ♥. Dommage qu’il ne soit plus là. Mais c’est vrai qu’il n’avait aucun humour. Je l’imaginais toujours très mal à sortir la blague du saucisson sénégalais qui jouais du pipo… Bouh il est nul ! J’aime bien hi hi hi… Ah tu entends ? Oui je sais je l’ai déjà dit… Ta tête est tellement creuse que ça rebondit sur les parois comme un bloc de marbre dans du liquide vaisselle… C’EST ÉNERVANT grrrrr…. Donc tu luis réponds. Si tu lui réponds hu hu hu. … Tu lui réponds oui !?:

- Crotte. On lui avait pourtant suggéré de porter un slip propre pour éviter ça. Ou alors il a mangé trop de bretzel…

IL EST MORT !? Ce n’est pas vrai. Je ne sais pas qui c’est donc normal que je m’en inquiète quand même. Ou pas. Peut-être que j’aurais dut ignorer sa présence inexistante pour se concentrer sur son absence signalée. Oui c’est parfaitement logique, non ? Hi hi hi bien sur que ça l’est, je ne suis pas une déesse pour rien ♥. Du noir ? Où ça ? Ah en haut… On appelle ça la nuit. Ou les inuit j’ai jamais sut faire la différence entre les deux… Il parait aussi que ça n’a rien à voir avec des pizzas. Ca ne m’étonne pas puisque le blond n’en mange pas. Grrr des lampes à… D’air ? J’adore le concept !!! Des lampes faites d’air c’est d’un nul… C’est ça qui est génial tu trouve pas ? … Arrête de jongler avec ton couteau entre tes doigts. Tu vas avoir l’air conne tu ne trouve pas ? Non ? Donc tu seras stupide petite idiote hi hi hi…

Ah tiens, il parle du silence pour le briser. Un jour je devrais apprendre comment font les mortels pour briser du silence alors que je ne peux que l’attraper… Grrrrr comme ça ne sert à rien. Pourquoi le briser si ça servirais à quelque chose de toute façon ♥. Et arrête de faire valser ce couteau je t’ai dit ! Sinon je te plante dans la jambe et je ne te soignerais pas, na ! Ah bah voilà tu m’écoute quand tu veux. Quoi ? Si le mortel aime les frites ? Qu’est-ce que j’en sais. Il n’est pas assez disciple pour moi. Par contre il n’y connaît rien en histoire… Tu as entendu ce qu’il a dit ? Oui ça fait trois fois que je te pose cette question… Ou plus. Mais pas moins que davantage. Ou peut-être bien plus qu’un petit peu pour faire petit dans la grandeur minuscule ? Mais c’est géant ça ! :


- Ma déesse à dit que vous n’y connaissez rien en histoire. Dans la Rome antique il n’y avait pas de lampe à … D’air non ? Mais ça reste quand même un moment agréable ce silence de mort ♥

Je suis quand même de cette époque...Oulà ne le regarde pas comme ça avec ton regard de tueuse, tu vas le faire fuir. Heureusement que tu as déjà rangé ce maaaaaaaagnifique couteau que je t’ai donné sous ta jupe. Je t’ai dis de ne pas le tuer, tu te souviens ? … Avec ton crâne vide ça ne m’étonne presque complètement. Mais le temps que tu parles… Les deux autres ont déjà disparut grrrr. Allez zou ! Un peu de travail ne me fera pas de mal. Un peu de magie par ici, un peu de livre par là, un pigeon motard de l’autre et pouf ! Je fais disparaître tout ce qui est en rapport avec celui que tu as tué. Plus de sang, plus de cadavre… Ah tiens, même le petit mortel semble plus propre. Petite égorgée va… Je t’avais dis d’enlever tout ce sang sous ta gorge :

- Ah tiens. Mania à déjà fait disparaître l’autre gars. Dommage n’est-ce pas ? On se sera que tout les trois petit mortel hi hi hi… Même si vous seul pourrez mourir. Heureusement que ma déesse vous aime bien.

Alexeï Dayinski

Humain(e)

Re : Petit meurtre... Antre folle ? (Alexeï Dayinski)

Réponse 11 jeudi 10 janvier 2013, 03:11:42

Cette lame qui gigote, elle va finir par encore blesser quelqu’un, cela ne faisait pas de doute. Restait à savoir sur qui ça tomberait. Si l’obscurité provoquait la moindre défaillance dans la jonglerie scabreuse de Valentine, ce serait elle ; si l’idée de m’agresser s’instaurait de trop dans son crâne ce serait moi – et si jamais, mieux vaudrait pour moi de ne pas rester bête comme feu l’autre bonhomme, pendant qu’elle me passerait au fil du couteau. Ce pouvait-être aussi le premier venu ou, selon le plan que je comprenais – pour ce que valait un tel concept chez elle –, les deux comparses du susdit défunt, vers lesquels on parvenait à s’orienter par quelque prodige. Ce pouvait être n’importe qui sur cette fichue planète. Enfin elle rangea l’arme, chose qui me plut bien.

– Ma déesse à dit que vous n’y connaissez rien en histoire. Dans la Rome antique il n’y avait pas de lampe à … D’air non ?

Nouveaux calembours. Il fallait prendre garde à mes paroles ou elle risquerait d’en sortir des pires. « Tu rêves Herbert », « Père, c’est vert », « Dans quel état j’ère », voire toute la série des « monsieur et madame ont un fils ».

– Mais ça reste quand même un moment agréable ce silence de mort ♥

Moins l’était la façon meurtrière qu’elle avait de me regarder en l’affirmant. Je n’en dis rien, et si pour la réponse je lui retournai un doux sourire, heureux qu’on s’entende sur la qualité d’ambiance, je me permis de prendre les mesures du coin de l’œil, de la distance entre la main et l’arme. Je n’aurais su dire si le plus imprudent était de prendre congé poliment, de fuir, de fiche un coup de boule subit, ou de compter sur mon charme et sa mesure pour se quitter bons amis après un agréable moment passé ensemble. En terme de sécurité aucune de ces possibilités n’arrivaient à la cheville de ce qui aurait pu être une soirée tranquille passée à regarder le football à la télé, mais il-y-avait la dernière pourtant, qui me laisserait motifs à regrets si je la fuyais mesquinement.

Tout-à-coup, le sang de sa robe se volatilisa, ne laissant ça et là que quelques traces que je reconnaissais pour avoir précédé le meurtre. C’était si soudain... Même maintenant toutes ces manifestations surnaturelles me prenaient autant au dépourvu. Je regardai à gauche, à droite, au cas où je ne sais trop quoi.

– Ah tiens. Mania à déjà fait disparaître l’autre gars. Dommage n’est-ce pas ? On se sera que tout les trois petit mortel hi hi hi… Même si vous seul pourrez mourir. Heureusement que ma déesse vous aime bien.

La voilà de retour avec sa déesse, avec cette fois un argument supplémentaire. Certes, cette disparition sanguine pouvait être « simple » magie… Je pris un temps d’assimilation ; jusqu’à me dire Admettons. Au vu des évènements récents, la version à laquelle Valentine était toujours restée fidèle figurait parmi les moins improbables. Ce qui voudrait dire... que je suis en contact indirect avec le Haut et Divin via elle... Moi et le divin n’avons jamais eu des rapports très étroits jusqu’ici ; toutefois, j’avais quelques exemples en tête d’échanges entre Dieux et hommes sur lesquels m’appuyer. Dans tous les cas, l’humain marchait sur des œufs. Ce qu’on pouvait dire ou ne pas dire, faire ou ne pas faire pour ne pas s’attirer le joug céleste… Jusque là je n’ai pas encore reçu la foudre. On pouvait s’interroger sur les activités de cette « Déesse », comme on pouvait s’interroger sur le concept même de « Déesse », dans un monde à la fois matérialiste et débridé comme le nôtre. Lentement mais sûrement, ma compréhension du monde s’en prenait une – je remercie les Dieux qu’elle fût déjà médiocre. Mania m’aimait bien, soit ; quant à moi je n’étais pas sûr de bien l’aimer. Elle m’était encore très irréelle. Valentine ne l’était pas.

– Est-ce donc à Mania que je dois de ne pas sentir votre couteau entre mes côtes ?

Un instant je crus le sentir. Froid et désagréable. Avant que l’impression ne se disperse, et se recouvre de la sensation de fraîcheur ambiante. Pour ne devenir plus qu’un doux malaise.
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Mania - La folie

Dieu

Re : Petit meurtre... Antre folle ? (Alexeï Dayinski)

Réponse 12 samedi 26 janvier 2013, 10:27:46

Je me demanderais bien à quoi il pense… Si je n’étais en train de me demander à quoi il pense hi hi hi… C’est logique non ? Pourquoi poser une question à soi –même quand notre nous est déjà en train de réfléchir dans pensée rêveuse pour répondre à un questionnement intérieur ? Aucun intérêt !!! Gniark. Ce petit mortel est intrigant n’est-ce pas, petite idiote ? Je vous verrais bien ensemble dans un porc près de l’eau de là… Oups non on y est déjà. Dommage qu’il s’agisse d’un port et non pas d’un porc. Hmmmm ? Oui regarde-le alors qu’il est perdu dans ses pensées. Le concept même de la réflexion  se prendrait une claque s’il voyait ça. Je suis sûre qu’il pense à moi à cause des tes paroles prononcées à tord et à travers… A condition qu’on puisse tordre un truc en travers bien sûr. Ou pas. Ou oui. Je n’en sais rien et je m’en fiche de toute façon…. C’est pour ça que je me suis posée la question ♥

Ah tiens une question. Non je te la donne pas, je te la prête !!! Tu me la rends cette question après… TU ME LA RENDS !!! Hi hi hi… Donc tu… Tourne autour de lui ? On dirait ce que la plupart des gens appelle… Une petite fille. Oui une petite fille. Cette terrible créature qui sévit encore dans les maisons dotées de braves gens qui n’attendent rien du tout. A moins que je confonde avec les serpillères… Bref, tu devrais arrêter de tourner autour de lui comme une idiote, ça me donne le tournis. Et tu sais que je n’aime pas ça hu hu hu... Voilà. Arrête-toi et… Réfléchit !? Je n’y crois pas. Tu es. En train. De réfléchir. … Mais c’est complètement absurde !!! Je n’aurais pas remarqué que tu étais en fait un miroir !? Grrrr c’est très énervant. J’adore ♥ :


- Je ne pense pas que j’aurais visé vos côtes. Je vais vous montrer

Attention ! Si tu le tue, je te tue sombre idiote ! Fait bien attention à ce que tu fais. Ah d’accord tu passe l’ongle du pouce sur son cou… :

- J’aurais commencé ici. Après vous avoir poignardé une main. Et peut-être un coup dans les fesses aussi puisque vous semblez de bonne humeur

C’est quoi ce petit rire !? On se croirait dans un film d’horreur, si c’est bien comme ça qu’on l’appelle à défaut de venir le chercher, quand une gamine apparaît. Non ? Ou alors je confonds avec celui des tortues vivant dans les égouts… Les voies du Splinter sont impénétrables. Comme le bon fromage de paris avec des champignons. Allez hop, tu recule d’un pas, mains derrière le dos pour… Lui faire une révérence. Je n’y vois aucun intérêt à cela très chère Valentine ♥. Mais vu que je veux rester avec lui, il va nous suivre. Ou alors nous allons le suivre. Ou alors on va suivre…. Raaaah peu importe le cloporte qui s’emporte en portant sa porte de chez Laporte ! Fait ce que tu veux. Tant que tu ne le fais pas saigner hu hu hu… :

- Vu que mon plan est tombé dans un beau lot d’eau molo, je n’ai plus rien à faire ici. Et vous ? Profitez d’être en nuit pour ne pas en recevoir

C’est quoi cette position bizarre… A moitié tordue sur le coté en train de le saluer avec tes mains… Ah  non, c’est la danse du moustique en rut je crois. Chose que tout le monde connais et applique devant une mur de fruit n’est-ce pas ?


Alexeï Dayinski

Humain(e)

Re : Petit meurtre... Antre folle ? (Alexeï Dayinski)

Réponse 13 mardi 19 février 2013, 12:57:46

Au cours de la marche nous changeâmes d’environnement. Nous franchîmes un portique, depuis lequel le sol bitumeux se transforma en pavés rustiques, où les lézardes aux murs firent place aux rouilles sur les coques, les routes sombres aux quais obscurs, et le silence mélancolique au chant placide de la houle lointaine, accompagné du tintement plus avoisinant de vaguelettes dont les digues permettaient le passage. Hormis de nous le port semblait aussi désert que la Toussaint, à un point qu’on se demandait si la civilisation n’avait pas momentanément déserté la planète. Repeupler la Terre avec celle-là, entre la perspective du devoir conjugal et celle d’être le géniteur de toute une espèce, ça pourrait être grandiose...

... Hein ? Mais qu’est-ce qu’elle fout ?
, complétai-je intérieurement, dès lors qu’elle se mit à me tourner autour telle une guêpe insolente. Je la suivais du regard autant que faire se peut, ne la laissant inspecter mon dos qu’avec frémissements et démangeaisons. L’avoir derrière moi ne m’était guère commode, pourtant je me retenais de pivoter à son rythme, me refusant de lui afficher trop vulgairement ma méfiance. L’avais-je provoqué, attisé son instinct prédateur ? Ou se contentait-elle de jouer avec mes nerfs ? Dans le dernier cas c’était un succès, en quelque sorte, puisque j’esquissai un rire. Elle a l’air de prendre son pied. Quand elle stoppa enfin son manège, ma vision coulissait encore, si bien qu’il me fallut faire barrage d’une main au coin de mon œil pour endiguer le mouvement. Elle méditait à présent, peut-être au moyen qu’elle aurait eu de me trucider sans l’interdiction providentielle de sa divine maîtresse. Qu’est-elle ? Une sorte de prêtresse occulte ? Elle évoque davantage une courtisane du Kremlin qu’une adepte de l’ésotérisme. Je la détaillai à nouveau dans sa fort belle robe quand elle quitta ses pensées.

– Je ne pense pas que j’aurais visé vos côtes. Je vais vous montrer

Un instant je crus la voir porter la main à sa lame, mais ce fut avec son pouce qu’elle me sillonna la gorge d’une extrémité à l’autre, et sans que rien ne s’en déverse. Je fixai le collier de sang qui lui ceignait le cou, à l’endroit où j’avais déjà fait ce même geste : on avait beau ne se connaître que depuis quelques minutes, chacun de nous avait déjà imaginé ouvrir la glotte à l’autre.

– J’aurais commencé ici. Après vous avoir poignardé une main. Et peut-être un coup dans les fesses aussi puisque vous semblez de bonne humeur

Un rire sinistre et psychopathe ponctua la phrase de fort sombre manière, qui me décontenança sans doute davantage que le propos sordide.

– Quoi, vous poignarderiez mon postérieur ? Quelle horrible personne vous faites !

Avant qu’elle ne la rabatte je lui saisis délicatement la main et en baisa le dos, comme pris d’un élan de manières. Et, avec un petit sourire rajoutai :

– Il faut tout le charme d’une haute altesse pour que pareilles vues vous soient pardonnables.

Le pardon est réservé à ceux qui ploient pour le ramasser me rappelai-je avec une demi-grimace. Il se ramasse comme une vieille chaussette et encombre quand on l’a en main. Il lui salirait ses jolis doigts. Elle s’écarta de moi et me fit une révérence experte, d’un genre que j’avais vu mille fois lors de bals mondains et dont j’avais à force fini par accepter la grâce. Remarquez, si l’on s’était trouvé à un gala plutôt que dans un port miteux et délabré, tout ceci paraîtrait tout-à-fait normal.

– Vu que mon plan est tombé dans un beau lot d’eau molo, je n’ai plus rien à faire ici. Et vous ? Profitez d’être en nuit pour ne pas en recevoir

Elle prit une posture loufoque qui ne m’éclaira guère. Qui devait correspondre à son état d’esprit du moment. Graphiquement, j’ai préféré ta courbette.

– D’accord... fis-je en réfléchissant à la suite des opérations. Valentine m’avait amené jusqu’à ce lieu, où elle devait, avais-je jusqu’alors compris, s’occuper d’une affaire du goût de celle de la ruelle. Or personne à tuer dans les parages. Personne d’autre que moi. Soit que ses cibles s’étaient tirées soit qu’elles n’avaient jamais existées, la voilà qui se retrouve dans un port en ma compagnie, et elle ne sait pas quoi faire. Ce qui ce passe généralement dans ces cas-là, c’est...

Un bruit me détourna de mes pensées. Un rafiot d’un autre âge était là, au premier quai, tanguant sur place par le fait d’une bourrasque de vent, se donnant l’air d’un balourd chancelant. Sa coque, toute barbouillée d’algues et aux planches mal fagotées, exhalait une douce odeur de bois moisi ; les fenêtres et hublots se fendaient toutes de quelque entaille, le bastingage se teintait de rouille, les deux mats penchaient à gauche et les cordages, dans l’ambiance globale, ressemblaient à de vieilles et énormes toiles d’araignées. Le pont s’élevait à deux niveaux de là, et s’atteignait via une passerelle du même bois pourri que celui de son maître.

– Je ne sais pas pour vous mais moi, j’embarque.

Ce que je fis en quelques enjambées grinçantes, jusqu’à atteindre un pont non moins grinçant, où s’emmêlait toute sortes de cordes entamées tout juste bonnes à faire choir les imprudents. Je procédai à une rapide reconnaissance, comptant que les éventuels squatteurs du port n’aient pas eu le même goût que moi pour cette épave, puis me tournai vers le rivage. Et vers Valentine, à qui je masquai mon œil gauche.

– A votre avis, c’est un navire de forbans ? Vous savez, ces bandits des mers qui tuent et pillent sans aucune forme de pitié. Je sais, ce n’est qu’une coque de noix, à peine plus qu’un bout de bois flottant, mais en haute mer il pourrait être pris pour un navire à la dérive... Et alors que quelque chalutier vient pour secourir l’équipage, PAF ! Je me fracassai le poing contre la paume pour donner plus d’impact à mes propos.Embuscade. Pour remerciement de leur généreuse intervention, les pêcheurs sont égorgés, dépouillés, et jetés en pâture aux requins.
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Mania - La folie

Dieu

Re : Petit meurtre... Antre folle ? (Alexeï Dayinski)

Réponse 14 mardi 26 février 2013, 09:21:56

D’accord ? Il serait musicien !? Waaaa comme ce n’est pas spécialement inintéressant. Du moins pas plus que si ça ne l’était pas. Il sait faire sa glace en réfléchissant juste comme il faut cette lumière. De lumière, il a aussi celle de son regard. Oui le truc qui se trouve avec les yeux, entre l’iris, la cornée et tout le reste. Tu vois ? Bien sûr que non petit idiote hi hi hi… En revanche reprise par la riposte de ton assaut, il t’a donné plus d’affection qu’à moi… Je ne sais pas si je vais l’apprécier longtemps ce petit mortel finalement ? Oui je crois que c’est ça. Ou pas. Peut-être que oui non. Dans le vrai du faux, il y a… QUI OSE M’INTERROMPRE !? Un énorme bruit sonore qui tintamarre tes oreilles ? C’est quoi ce machin qui… Ou machine plutôt à voir le fer et le sabot de la bête mécanique. J’ai bon hein !? Oui bien sûr, sinon je ne me serais pas transformée en éléphant. Arrête de regarder comme ça ce pauvre petit mortel qui n’a fait que… Jean-Marc ? Oui c’est ce qu’il a dit de sa bouche pleine de dents languée par sa leave. …C’est de l’an Glais ça petite idiote. Donc ça date de Calendrier tout ça.

Oups le voilà partit polie tique. Même si j’aurais préféré des poux riz bien que ça sois du même au pareillement au similaire de son semblable. Tu as vu ce regard ? Petite Valentine tu l’as vu n’est-ce pas ? Ce regard noir masqué par l’ombre de l’obscurité malsaine cachée. Brrr il serait moins sain d’esprit que je le pensais, à considérer qu’une Âme à toujours une poitrine.  Je ne sais pas pour toi mais je le trouve aussi brillant qu’un lustre non ? Ah tu es d’accord avec moi c’est bien. Ça change des patates crétines qui ne peuvent s’empêcher d’aller à Fort Niké entre deux jambes. Tu en pense quoi la soigneuse ? Dis-nous ce que tu pense de son raisonnement au lieu de chercher pendant trois plombes à fusillade :


- Très bonne question cher payant de gratuité. Je dirais que l’improbable chance que ça ne soit pas le cas est inférieure au négatif de l’équation. Équation dont elle n’a pas la connaissance ou le raisonnement cacophonique de ses ultrasons

Marche doucement… Un peu plus doux se ment sous tes pieds à bottines pour ne pas chuter dans une mauvaise blague et… Te voilà arrivée ! Pas de drapeau à damier pour te tenir ne échec ma dame. Attention aux cordes qui pourraient te pendre petite idiote. Te ramener à Lavie par la peau des fesses ne rendrait pas Serin pour nous. Ah tu continue d’observer… :

- Il y a eut des meurtres ici il y a quelques temps. De cette mascarade, il se peut qu’il y ait eut des Monsieurs carnaval brûlés comme de la carne malodorante

Mais chuuuuuuut !!! Tu ne vas tout de même pas lui dire que tu peux sentir ce genre de choses grâce à moi non !? Tu devrais pourtant ♥. Ou pas de la marche pour accourser cette balade. Ce vieux rafiot me rappelle Poséidon et sa barbe en écume. C’est idiot d’avoir un nez-cul monstrueux comme ça non ? … Dit-le si je te dérange bordéliquement dans ce foutoir bazardeux. Oui ? Dans ce cas je reste hu hu hu… Tu ne peux pas te passer de moi à travers ces trous d’ustensile de cuisine de toute manière ? Hum ? Ah tu veux lui parler… Attention car avec ce qui se passe dans ce noir, même le plus africain des chocolats peut se révéler malsain, même si il faut être nul pour avoir les deux à la fois, surtout si tu reprends ton couteau sous ta robe :

- J’irais bien tuer quelqu’un à défaut d’un quelque chose. Pas vous ? Sinon le calme de ce silence crasseux pourrait donner de sales envie non sanguinaire…

Et encore un court rire de psychopathe accentué par le court moment de lumière sur la lame brandie devant ta bouche. Réfrène ton envie de tuer avec ton accélérateur embrayé car sinon tes feux vont masquer la route. Route qui désormais risque de reprendre suivant comment interprètera tes paroles à multi-sens… Giratoire ! Mouahahahahahahha !!!


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