Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Fourrer son nez dans les affaires des autres. Leçon I [PV]

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Bruce Wayne

Humain(e)

Les sirènes s’éloignaient, et P’tit Tommy soupira. P’tit Tommy, c’est ce type qu’on croise parfois en journée dans le métro. Il est grisonnant, porte une grosse moustache, souvent un chapeau beige. En général, on le voit avec une chemise hawaïenne ouverte sur un débardeur blanc crasseux. Les plus attentifs peuvent facilement voir une lanière de cuir, on devine aisément un holster et donc un flingue. « P’tit Tommy » c’est le surnom ironique d’un type d’une taille colossale, et du nom de Thomas Fudge. Un pourri, escrocs, gros bras, et surtout dealer. Les flics sont loin maintenant, les sirènes ne s’entendent même plus de là où il est. Il s’arme alors d’un sourire, et lance un coup d’œil à son partenaire en ricanant grassement. Son partenaire, c’est Viny. Un criminel tout droit venu de Little Italie qui s’est toujours pris pour un mafioso et qui s’habillait comme les bandits connus des temps de la prohibition américaine. Un type qui aime qu’on parle de lui, mais qui ne vaut pas grand-chose. En fait même en tant que criminel c’est un raté. Mais sa tchatche lui permet de donner l’impression d’être quelqu’un… certain s’y laisse berner, et du coup, ce type connait du beau monde. La méthode est simple. P’tit Tommy possède la came, et Viny avec sa grande gueule trouve les clients.

Ils filent finalement dans les ruelles sombres, retrouvant des gens moins importants. Des hommes de main lambda qui sont là pour jouer les gros bras. P’tit Tommy a l’air fier de lui lorsqu’il allume sa clope. Viny ne fume pas. Il fait partie de cette génération de frimeurs qui veulent préserver leur santé à tout prix et qui suivent à la lettre « Un Esprit sain dans un Corps sain. » L’esprit de ce type est pourtant forcément détraqué, vu la manière dont il se comporte. Les deux revendeurs saluent les deux gros bras. Deux truands de Seikusu, certainement. Les quatre s’enfoncent alors dans les ruelles sombres, s’imaginant y être planqués.
Le noir, Viny en a peur depuis qu’il est gosse. Il se gratte le bras nerveusement, bouge la tête dans tous les sens comme une poule et croit voir un truc bouger à chaque fois qu’il tourne la tête. Ils passent un second croisement, et un troisième s’enfonçant toujours un peu plus dans les ruelles sombres. En général, seules les grosses avenues sont surveillées, les patrouilles de police ne s’aventurent jamais à pied dans ces dédales-là. Trop de risque, les flics ont des familles à nourrir, et mourir dans le noir ça ne fait pas parti des choses qu’ils souhaitent. Un nouveau mouvement sur la droite et un bruissement étrange. Viny a déjà la main droite sur son flingue, la gauche est crispée sur sa chemise.
Tout arrive vite alors. P’tit Tony, le Colosse en tête de groupe est soudain happé dans l’obscurité. On l’entend crier de surprise, et plus rien. Viny et les deux types cherchent de quoi s’éclairer. Les deux s’aident de leur téléphone, tandis que le natif de little Italie sort un briquet. Les deux téléphones des hommes de main volent finalement en éclats. Deux objets en formes de chauve-souris plantés dans les écrans.

Sans comprendre ce qui lui arrive, Viny et alors soulevé dans les airs, tenus fermement par les épaules. L’idiot se fait même dessus tant il est terrifié. Quand il finit de geindre, il est sur un toit, à genou, les mains devant les yeux et les genoux tremblotants. Face à lui, une masse sombre, drapée dans une longue cape. Deux pointes sur le sommet du crâne. Il ne le sait pas, mais il vient de rencontrer Batman. Le détective semble de bien mauvais poil d’ailleurs, et n’a pas l’air d’avoir envie d’être patient. D’un pas rapide, il s’approche de ce pauvre Viny, qu’il attrape par le col, et qu’il remet debout pour… le pousser vers le bord, et le mettre dos au vide.  Le détective, fidèle à lui-même, secoue ce pauvre Viny qui bat des jambes pour que ses pieds restent en contact avec le rebord du toit, terrorisé qu’il est à l’idée d’être lâché dans le vide.

« Qu’est-ce qui se passe dans cette ville ? Qu’est-ce que vous mettez dans vos produits. Parle, ou même les empreintes dentaires ne pourront pas aider les autorités à savoir qui tu es. »

Une nouvelle secousse. Batman n’est pas en ville depuis longtemps. Alfred,  Barbara ainsi que Bruce étaient arrivés hier en début de matinée. Alfred avait tout prévu, louant une résidence à l’écart de la ville sur les hauteurs. Bruce avait parfait son alibi en se montrant à divers endroits de la ville, pendant que le majordome installait tout le matériel. Ce soir, tout était en ordre, et Batman était de sortie, afin de mener son enquête sur ce qui pouvait bien se passer ici. Viny avait, en quelque sorte, la malchance d’être au mauvais endroit au mauvais moment.

« Je… je sais pas de quoi tu parles… »

Le justicier relâche lentement la pression de ses doigts sur le col de Viny…

« Alors tu ne me sers à rien… »

«  Arrête arrête… j’bosse pour P’tit Tommy… je lui amène des clients et lui il leur donne la dope… mais y a rien dedans… peut être un peu de farine ou d’aspirine pour la couper quand on a à faire à des types qui n’y connaissent rien ! »

Le Justicier recule d’un pas, éloignant Viny du bord.

« Est-c qu’un certain Crane, à quelque chose à voir là-dedans ? »

« N… nan, c’est une femme qui nous… »

« Linda Friitawa ? » Coupe le détective, sèchement en attrapant de nouveau ce pauvre Viny qui pousse un glapissement.

« Nan, je la connais pas, j’te jure… me tue pas j’te jure que je sais rien d’autre, je suis là que pour appâter les clients, Tommy revends la came, on la stock dans un entrepôt sur les dock, j’t’en prie, épargne moi. »

Bizarrement, le détective se permet un sourire, et sort de sa ceinture un petit enregistreur vocal ou sont à présent les aveux du criminel. Criminel qu’il envoie dans le pays des songes avec un direct du droit en pleine face. Viny se réveillera en bas, dans la ruelle, ligoté à une poubelle ainsi qu’à P’tit Tony, avec les preuves audio scotchées à son front. La police recevra un appel anonyme et ces deux-là iront pourrir en taule. Le détective lui, prenait déjà la direction des Docks…

Huntress

Humain(e)

Re : Fourrer son nez dans les affaires des autres. Leçon I [PV]

Réponse 1 vendredi 03 août 2012, 00:58:39


Vraiment, quelle soirée de merde.

Dans un soupir, Huntress détache ce qui est collé sur le front de Viny. Elle écoute, réécoute, et écoute encore les aveux de ce qui est, définitivement, un blaireau de troisième zone. Le mec manque de pisser dans son froc sous les questions de son étrange agresseur. Assise sur sa moto, arrêtée entre les containers du port, l'étrange héroïne masquée attendait un simple arrivage de coke depuis l'Italie. Pour la famille Bertinelli, évidemment, qui ne recevait officiellement qu'une série de bons vins de la récolte familiale. Une dernière écoute, avant que le petit enregistreur ne finisse dans l'un des compartiments secrets de sa moto. Hana réfléchissait.

En temps normal, elle aurait noté tout un tas de détails dérisoires : l'homme qui avait terrorisé Viny devait grand, fort - très fort - et avait une voix foutrement sexy. Au lieu de cela, elle craignit de voir cet homme là, débarquer, et fiche en l'air la petite opération en cours. Coup de bol du destin ? Le cargo était en retard. Au moins, elle avait eu le temps de faire un rapide tour des affaires en cours, et de prendre ce fichu enregistrement. Un doigt sur les lèvres, pensive, elle entendit quelqu'un siffler. Ce n'était pas un signal pour elle, mais au moins, elle savait que la marchandise arrivait.

Il y avait, sur les docks, une cinquantaine d'hommes appartenant, de près ou de loin, au clan Bertinelli. Tous plus ou moins grimés ; simples citoyens, un couple qui s'offre une balade au clair de lune, des "employés" du port, et bien entendu, Dante Bertinelli lui même, un grand blond dans son costard blanc taillé sur mesure pour contenir sa carrure impressionnante, et sa garde rapprochée personnelle. Il ne laissait rien paraître de son agacement, mais Hana connaissait assez son oncle pour le savoir énervé. La jeune femme avait abandonné sa moto pour les hauteurs, d'où elle pouvait avoir un point d'observation assez large.

Le message enregistré tournait en boucle dans son esprit... Qui que soit cet homme, il allait sans doute venir, et il était de son devoir de l'empêcher de tout faire capoter. De ce qu'elle avait compris, il était en ville depuis peu. Il fallait lui montrer que la place était déjà prise, donc. Et soudain, Huntress vit quelque chose. Enfin, elle crut voir quelque chose, puisqu'à peine avait-elle tourné la tête qu'il n'y avait rien d'autre que les ombres immobiles des containers. La lune était la grande absente du soir, et la lumière artificielle restait rare, pour un maximum d'intimité... Les yeux bleus de l'héroïne se plissèrent, et... Là !!

Huntress sauta de son perchoir, pour gagner, à son tour, le confort des ténèbres des docks. La partie de cache cache avait commencée, et elle se devait d'avoir un à deux coups d'avance. Et bim, au détour d'un container, elle se met en travers de son chemin. Elle ne voit pas encore qui, ou quoi. Mais ce n'est clairement pas quelqu'un qui est invité à la fête. La main gauche posée sur le container froid, Huntress regardait droit devant elle, l'ombre qui avait bougé. Sa main droite tenait, nonchalamment, sa fidèle arbalète. Et un sourire étirait ses lèvres pulpeuses.


- Tiens tiens... Quelqu'un qui n'était pas prévu au programme, il me semble...

Plus loin, près du quai, les bruits caractéristiques de la grue qui tractait un container hors de son emplacement se fit entendre, après moult grincements. Huntress ne se laissa pas distraire, cherchant à ne pas perdre du regard cette ombre qui ne bougeait plus. Sure d'elle, elle lança :

- Vous êtes perdu, peut-être ? Ou vous venez fouiner là où il ne faut pas ?

Bruce Wayne

Humain(e)

Re : Fourrer son nez dans les affaires des autres. Leçon I [PV]

Réponse 2 vendredi 03 août 2012, 15:14:03

La route jusqu’aux docks ne fut pas bien longues pour le justicier. Quelques minutes à marcher et à planer. Quelques coups de grappins et le voilà à bonne distance. Mieux valait qu’il soit discret, si Viny avait dit vrai, les docks pourraient grouiller de gens peu recommandables. Il se fit discret une fois les entrepôts en vue, et à dire vrai, Batman avait bien fait son coup. Des hommes de mains par ci par là, entrain de patrouiller plus ou moins discrètement. Un peu plus et l’arrivée du Chevalier aurait été très remarquée.
La lune est aux abonnés absents, et la chauve-souris peut s’approcher du coin de chargement le plus facilement du monde. Les quelques crétins laissés derrières pour surveiller peuvent aussi bien secouer des panneaux « Trafics louches par ici ». Après tout, les choses les plus évidentes sont celles qu’on voit le moins, s’attarder à semer des gardes est un moyen de prévenir, et de dire aux fouineurs dans quelle direction fouiner.

Le détective parvint à se faufiler dans une montagne d’énorme container, donnant une vue parfaite sur ce qui se tramait. Un type en costume semblait être le chef de tout de dispositif. La cargaison devait valoir chère… et le prendre la main dans le sac serait un très beau coup pour la ville. Seulement voila, les gardes sont nombreux, et bien armés. L’armure du chevalier noir est conçue pour qu’il puisse combattre au corps à corps, un couteau n’a pas de grande chance d’être mortel, un batte ou un coup de poing non plus, mais une balle… sans être létale, mettra le chevalier à terre à coup sûr.
Il faudrait faire ça bien, en toute discrétion. Batman chercha ainsi comment éliminer les gardes les plus éloignés. L’obscurité pourrait l’aider, à coup sûr. Et les container pourrait servir à cacher les hommes au tapis.

Technique assez peu réfléchie mais soit, il n’avait pas d’autre choix. Il se déplaça de nouveau, afin de s’approcher d’avantage, mais voila qu’on lui barrait la route. Il ne voyait rien, juste vaguement une silhouette. Qu’à cela ne tienne, il se permit d’utiliser les optiques de son masque. Un sifflement très léger fut audible, celui de la vision nocturne de son masque, faisant ainsi apparaitre deux petits yeux blancs dans l’obscurité. Lui de son côté voyait tout ou presque. Un chauve-souris aveugle dans le noir, ce serait idiot et ridicule après tout. 
Il ne bougea pas, lorgnant sur l’arme d’abord avant que son regard ne s’arrête à la porteuse de l’arbalète. Jolie, bien faite. Il avait le malheur de connaitre ce genre de femme. Aussi bien faite que dangereuse. Catwoman ou même Harley Quinn, des femmes agiles qui savent user la force des hommes pour la retourner contre eux. Le justicier ne perdit pas son sang froid, restant immobile devant la première tirade de l’inconnue, il rétorqua toutefois :

« J’ai été invité par Viny et P’tit Tommy. »

Moqueur sur le coup, il laissa un très léger rictus étirer ses lèvres.

«Perdu ? Je ne crois pas non. En fait je crois même que je suis précisément à l’endroit ou il faut que je sois. »

Le chevalier noir s’avança d’un pas, ne voulant montrer aucune once d’hésitation. Le mental est aussi important que le physique. Douter une seconde, et l’adversaire tentera de prendre l’initiative.

« Remarquez, maintenant que vous êtes là, peut être que vous pourrez m’aiguiller… il parait qu’une des cargaisons vaut le coup d’œil, vous devez pour m’aider, non ? »

Huntress

Humain(e)

Re : Fourrer son nez dans les affaires des autres. Leçon I [PV]

Réponse 3 vendredi 03 août 2012, 23:24:30


Huntress quitta l'appui du container, pour avancer, à son tour, de deux pas chaloupés. Sa main se posa sur sa hanche, et Batman put observer à loisir sa bouche former un "Aah !" muet, et un sourire. Il avait parlé. Et elle reconnaissait cette voix. Son arbalète pointait vers le sol, mais un oeil attentif comme celui du détective pouvait remarquer que si l'attitude était nonchalante, le doigt de la jeune femme n'avait pas quitté la gâchette. La tête légèrement penchée sur le côté, elle semble amusée par la situation. Et elle l'est vraiment. De ce qu'elle en voit, l'homme semble être un adversaire à sa hauteur. Un homme qui se masque aussi, bien qu'elle ignore encore dans quel camp il peut être. Mais il désire visiblement mettre la transaction en cours en déroute. Est-ce que ça fait d'eux des ennemis ?

Huntress s'approcha, et ses hanches roulaient à chacun de ses pas. Son regard put enfin embrasser le dessins des muscles généreux de Bruce, et elle lui tourna une fois autour, avant de se planter, droite, devant lui, séparés par une dizaine de centimètres.


- Comme je vous avais imaginé. C'est donc vous, celui qui parlait sur l'enregistrement.


Un sourire. Voix encore plus sexy en vrai, pensait-elle surement. Hana se mordit la lèvre inférieure, pencha encore une fois la tête sur le côté, et soupira légèrement.


- Il y a bien... Une cargaison intéressante qui arrive. Du vin, rien que du vin... Aimez vous le vin italien ? Je vous assurer que c'est infect, pourtant.


Cela, c'était bien une excuse pourrie. En réalité, Hana ne tenait pas l'alcool. Un verre, et la demoiselle était déjà sur un petit nuage. Elle fit mine de réfléchir, un doigt sur les lèvres, les yeux vers le ciel.


- Non, vraiment, je ne vois pas ce qu'il y aurait d'autre d'intéressant. Mais, puisque vous avez été invité par Viny et Tom, je suppose que vous en avez après la drogue...


Le regard de Huntress se posa à nouveau vers les yeux de Batman, et il avait perdu l'éclat de cette insouciance feinte. Plus sérieuse, elle murmura :


- Vous vous aventurez sur un terrain dangereux, vous savez... Cette ville va très bien. Des dealers comme Viny, ou Tommy, ne font que répondre à une demande... C'est un commerce comme un autre, vous ne pensez pas ? ... Je vous assure que vous ne vous attaquez pas à la bonne personne, Monsieur... ?

Bruce Wayne

Humain(e)

Re : Fourrer son nez dans les affaires des autres. Leçon I [PV]

Réponse 4 samedi 04 août 2012, 12:07:42

Le chevalier noir garda son regard sur l’arbalète. Ce genre d’arme, il ne les aimait pas. Précis, silencieux et très puissant. Pas sûr que sa cuirasse puisse supporter pareille attaquer. Pire encore, contrairement à une balle, un carreau d’arbalète peut sans problème être enduit de poison, d’où le fait qu’elle revienne à la mode chez les assassins.
Lorsqu’elle parle de l’enregistrement, le détective grince un peu des dents. Ainsi, Viny et P’tit Tommy n’iraient sûrement pas en taule, du fait qu’elle ai trouvé les preuves audio. Impossible pour la police d’enfermer ces deux crétins sans aveux audio enregistrés. Qu’importe, il avait mieux que ça : le trafic tout entier. Car oui, derrière l’inconnue tout de violent vêtue, on préparait l’arrivée d’une cargaison importante aux yeux du crime organisé.
La jeune femme, joueuse, s’approcha d’un pas chaloupé, tournoyant autour du chevalier qui ne bouge pas d’un pouce, mais qui, malgré tout, reste sur ses gardes, prêt à en découvre au moins petit mouvement suspect. Sait-on jamais, une attaque surprise venant de la part de ce genre de personne ne serait guère surprenant.

Rien, pas d’attaque. Elle finit par se planter devant lui, à quelques centimètres. Une provocation de sa part sans doute. D’un pas, il pourrait se tenir tout contre elle, la plaquer contre l’un des container pour la secouer comme un prunier et ainsi l’interroger. Seulement, elle a l’air agile, et ses courbes généreuses cachent à coup sûr une musculature d’athlète gymnaste capable de profiter de chaque situation. Rester patient, attendre, c’est la clé.

« Du vin ? Dans ce cas, je pourrais peut être avoir une petite bouteille… un cadeau pour être passé… mais il faudrait ouvrir la cargaison pour ça, je le crains. »

Enfin, elle passa aux aveux, parlant clairement de drogue. C’est vrai qu’après avoir interrogé Viny il savait déjà à quoi s’attendre. La seule chose dont il n’était pas sûr s’avérait être le contenu exact de cette cargaison de came, lui qui supposait que Crane, aussi connu sous le nom de l’Epouvantail, rajoute un ou deux produits de son cru dans la drogue afin de rendre les gens fous. Depuis son arrivée ici, Batman avait entendu parlé de dizaines d’évènement étrange, si ce n’est surnaturels… Crane devait alors forcément être la dessous… ou peut être le Chapelier Fou ?
Le détéctive garda ses prunelles posées sur celle de la jeune femme, écoutant avec interêt la suite. Un sourire léger étire ses lèvres et il agite la tête de droite à gauche.

« Cette ville ne va pas aussi bien que vous le dites. La demande de drogue finira par s’arrêter quand l’offre cessera. Si les dealers partent, les drogués finiront pas ne plus l’être, et même si les asiles risquent de se remplir de tas de types en manque, le problème sera résolu… les faits sont là en tout cas. Chaque jour la police enregistre des plaintes toutes plus étranges les unes que les autres. Vampire, démon, loup garou. Tout ceci me laisse penser à des hallucinations… Est-ce que vous avez une vague idée de la personne qui fournit cette drogue ? D’où elle arrive réellement ? »

La dernière question de la jeune femme étire un nouveau petit sourire sur le visage du justicier.

« Monsieur la chauvesouris conviendra pour le moment, madame... l’arbalétrière ? » lance-t-il avec un petit mouvement de tête vers l’arme qu’elle avait en main. Son regard se relève vers et il esquisse un sourire un peu plus large.

« Dites moi… est-ce que ces dealers là sont au courant qu’ils ont une ange gardienne tout de violet vêtue pour assurer leurs arrières ? »

Huntress

Humain(e)

Re : Fourrer son nez dans les affaires des autres. Leçon I [PV]

Réponse 5 mercredi 08 août 2012, 22:51:21

Le nez d'Hana se fronça, dans une moue qui se voulait légèrement dégoutée. Pourtant, son sourire était toujours présent. Mais elle ne fit aucune remarque supplémentaire sur le vin - il devait vraiment il y en avoir, quelque part dans le container... Et elle pensait réellement que cette boisson était infecte. Non, ce qui était plus intéressant, c'était que le chevalier noir semblait réellement intéressé par la drogue. Nouveau concurrent, futur client, ou, un de ces fous qui pensait pouvoir encore mettre Dante Bertinelli à terre ?

Huntress pensait que la dernière option était sans doute la bonne. Mince alors, elle allait devoir défendre les intérêts de sa famille... Un sourire souligna cette pensée.

- La drogue, monsieur... Est aussi vitale que l'eau pour certains. Ce marché là ne tarrira jamais, vous savez. Quand un client décide de marcher dans un faux droit chemin, il y aura toujours quelqu'un pour le remplacer. Vous savez ce que dit l'adage : un de perdu...

Huntress se dressa légèrement sur la pointe des pieds, avant de se reculer d'un ou deux pas, puis de carrément tourner le dos à Batman. Elle n'avait pas peur, non, et elle faisait partie de ces gens à avoir excessivement confiance en eux. il ne l'attaquerait pas par derrière, parce qu'elle avait des informations qu'il ne pourrait obtenir que d'elle.

Le temps passait, et ce n'était que cela : une histoire d'en gagner. Elle en viendrait, bien entendu, aux mains s'il le fallait, pour que ce nouveau justicier n'aille pas la priver, indirectement, de son argent de poche des prochains mois.

- Vous ne savez pas à qui vous vous en prenez, Monsieur la chauve souris - Huntress, appelez moi ainsi. Votre accent, bien que très léger, me fait penser que vous serez plus à l'aise avec un surnom anglais, hum ? Vous arrivez dans une ville pleine de vices, tous très différents. Attaquez vous donc à ceux qui vendent des humains comme de la marchandise. La prostitution est monnaie courante en ces rues, entre autres joyeusetés...

Elle avait continué à marcher, sans trop s'éloigner, juste pour entendre les bruits maintenant discrets qui venaient des docks. Pour savoir où son oncle en était. La cargaison allait rapidement être vérifiée, séparée, et renvoyée à l'entrepôt où Bertinelli gardait sa came, le temps de la refourguer à ses différents "généraux", et que tout cela disparaisse comme un mirage.

Hana refit face à Batman, et son arbalète se posa sur son épaule. Toujours une attitude nonchalante, mais loin d'être inoffensive. Et un sourire. Non, les dealers ne sont pas au courant que la demoiselle, tout de violet vêtue, protège certains dealers de la ville, et en tape d'autres... En réalité, Bertinelli voulait la tête masquée de sa propre nièce. Elle haussa les épaules, évasive...

- ... Je ne les protège pas, vous savez... Je suis juste là par curiosité, et pour empêcher certaines chauves souris de foncer tout droit vers une mort quasi certaine, ou de très gros problèmes... Je vous le répète : passez votre chemin, et prenez vous en à d'autres maux qui rongent la ville, Justicier...

A nouveau, elle fait quelques pas vers Batman, sans le quitter des yeux, mais avec un sourire.

- Aimez vous donc tant le vin italien ? Je suis sure qu'une dégustation sera faite, disons, demain soir. Si vous avez trouvé les docks, je suis sure que vous trouverez où à lieu cette petite fête. Ah !

Elle est de nouveau tout contre lui. Et le doigt ganté de la demoiselle se posa sur le menton du Chevalier Noir, appuyant à peine dessus.

- Tenue correcte et civile exigée, évidemment. Les italiens ne sont pas fans des gens masqués, vous savez...

Hop, elle lui vole un baiser rapide, juste pour marquer le coup. Elle se sépare de Bruce aussi vite qu'elle s'y est collée, et en deux bonds, la voilà hors de vue. Plus loin, on entend une voiture démarrer. Nul doute qu'avec la chauve souris dans les parages, Huntress va surveiller de loin la voiture qui transporte son oncle. Les lumières du port diminuent, comme pour souligner que la transaction est terminée.

Bruce Wayne

Humain(e)

Toujours aussi droit comme un I, le chevalier ne semblait pas prêt à vouloir bouger d’un pouce. Et bien que son regard restait planté sur l’inconnue qui lui faisait face, il ne loupait pas une miette de ce qui se passait derrière elle. Pas besoin d’être pressé ou trop rapide. Il mettrait fin à ce cartel, que ça soit tout de suite, ou d’ici quelques jours. L’opiniâtreté de Batman est légendaire après tout, surtout en ce que concerne le crime.
Il comprenait aisément que celle qui lui barrait la route faisait tout pour gagner du temps, mais il la laissait faire, pour la bonne et simple raison que la seule solution qu’il avait pour la mettre de côté et agir le forcerait à passer à l’attaque. Le bruit risquerait d’alerter les types armés jusqu’aux dents, et la demoiselle était loquace pour l’instant, autant essayer d’en savoir plus sur elle. Il ne perdant pas une miette donc, de ce qu’elle pouvait dire et faire.

« Vous ne pensez pas réellement ce que vous dites. Nous savons tous les deux qu’il est inutile de s’en prendre aux petits dealeurs. Ils sont remplaçables, des pions. Mais faire tomber un ponte de la drogue, croyez bien que c’est un vrai service à l’humanité. Je m’apprête à le faire d’ailleurs. »

Elle lui souffla d’autre information, sans doute essayait-elle de le détourner de sa voie initiale, le diriger vers les proxénètes plutôt que vers les cartels de drogues. Le tour des mac’ viendrait plus tard. La plaie de cette ville venait, d’après lui, de ces containers de came. Il était sûr que Crane avait son mot à dire la dedans. Sinon, comment expliquer toutes les bizarreries que les forces de polices enregistraient ?

Il ne la repousse pas lorsqu’elle s’approche dangereusement. Sa première crainte, c’est l’arbalète, aussi proche, ce n’est plus une menace. Elle joue, tant elle est sûre d’elle. Peut être trop. Un type comme le joker aurait profité de cette proximité pour lui enfourner une lame dans la cage thoracique. Batman, lui, se contente de profiter du bref. Double profit en réalité. D’une part parce que les lèvres d’une jeune femme sont rarement désagréables, mais aussi et surtout puisqu’elle lui offre l’opportunité pour coller un traceur discrètement sur elle. De quoi la suivre à la trace. Il ajoute alors quelques mots :

« Peut être que vous devriez choisir votre gibier de manière à ce que votre chasse soit utile à l’humanité… je suis sûr que vous gagneriez beaucoup à être de mon côté… si vous êtes du leur, j’ai peur d’avoir à vous mettre une raclée. »

Une menace qui n’avait rien de réelle. Seulement, montrer un peu de hargne devrait laisser penser à Huntress qu’il avait envie d’en découdre, et par conséquent qu’il suivrait la voiture. Forcément, elle escorterai le convoi. Batman plutôt que de se risquer à poursuivre des voitures pleines de mafieux armés jusqu’aux dents, n’aura qu’à suivre le mouchard posé sur Huntress.
Il ne tenta pas de la poursuivre lorsqu’elle disparue, mais vint quand même poser deux doigts sur son oreilles au travers du masque.

« Oracle… ouvrez un dossier au nom de Huntress… et essayez de voir si elle a déjà fait parler d’elle. »

« Félicia, Catwoman et cette… Chasseresse. Batman n’a jamais été aussi bien entouré. » Lança la voix d’Alfred, tandis que l’Oracle, plus sérieuse, confirmait l’ouverture du dossier. Le chevalier noir tira alors un grappin vers les sommets des immeubles, prés à suivre la jeune femme.

Huntress

Humain(e)


Elle avait prit une mine faussement déconfite. Elle était du mauvais côté de la barrière ? Hana ne le pensait pas, au contraire. C'était comme dire à un employé de fast food qu'il faisait un mauvais choix à faire grossir tous ces clients qui ne faisaient que demander, en toute conscience, ce qu'il leur fallait. Pour Hana, la drogue, c'était pareil. Elle ne faisait vendre que ce que la clientèle cherchait.

Enfin, "elle vendait"... C'était encore Dante qui se chargeait de toute cette connerie administrative. Gérer un empire ? Barbant au possible. C'était bien mieux de simplement en récolter les profits. Et d'avoir du temps libre pour défendre, dans l'ombre, cette source d'argent de poche inépuisable. C'était ce qui était le plus amusant, d'ailleurs ; veiller dans l'ombre aux profits de sa famille. Le devant de la scène, ce n'était pas pour elle, vraiment.

Là, dans les air, volant d'immeubles en immeubles pour trouver un point suffisamment élevé pour observer la course de la voiture de son oncle, elle ne cesse de repenser à ce justicier noir. Regardant par dessus son épaule, elle est presque déçue de ne pas voir qu'il est à sa poursuite. Hana ignore encore la présence du traceur, et debout sur le rebord d'un immeuble, elle veille au grain. La nuit est calme, sombre et belle. Les lumières de la ville sont discrètes, et le ciel étoilé se reflète dans son regard, alors qu'elle lève le visage. Il n'y a aucune raison pour que ça se passe mal, et puis, c'est du grabuge qui va retenir son attention. Huntress ignore encore ce qui se passe, mais il lui suffit de presser un bouton sur sa ceinture pour que sa moto ne se mette en route. On pourrait la croire folle, ou suicidaire, mais Hana a un confiance en elle et en son matériel incroyable. Elle effectue un saut de l'ange, depuis un haut building, pour atterrir dans une ruelle sombre - non sans s'être retenue avec un grappin, au dernier moment, pour freiner sa chute. Elle grimpa sur son bolide et resta rêveuse pensive un court instant, avant de se mettre en route, quelques rues plus loin simplement.

Le spectacle était, somme toute, assez banal. Enfin, Hana l'imaginait assez bien, ce qui s'était passé auparavant ; un petit con avait simplement voulu piquer un sac, la fille ne s'était pas laissée faire, et l'adrénaline avait changé la donne. Clac, Hunt' arme son arbalète, arrêtant au passage l'homme qui commençait à fouiller dans le décolleté de la belle blonde. Elle avance de quelques pas, son arme sur l'épaule, comme toujours, dans une attitude nonchalante et avec ce roulement de hanche foutrement sexy, histoire d'être visible dans la pauvre lueur d'un lampadaire. La pauvre fille semble un peu dans les vapes, et... Hana se dit qu'il y a bien trop de filles en danger, et pas assez d'hommes. Merde, elle est pas de ce bord là, quoi, et de temps en elle aimerait pouvoir, elle aussi, se rincer l'oeil... Est-ce pour autant qu'elle va laisser cette petite frappe finir ce qu'il a commencé ?

...

Bon, elle hésite un court instant, quand même, avant de se dire qu'il est temps d'agir. Le voyou aussi doit se dire ça, une fois la surprise passée. Il a dégainé un flingue, et ils tirent tous les deux en même temps. Huntress s'est écartée, d'un pas sur le côté, juste avant d'appuyer sur la gâchette ; son carreau d'arbalète s'est fiché droit dans l'épaule du mec, qui gueule un bon coup. Ignorant la douleur près de sa propre épaule droite, elle engage un second carreau, pour tirer cette fois dans la cuisse. Et une fois qu'il est à terre, elle s'approche, et posa son pied sur sa "victime".

- Tsk, tsk, tsk. On ne t'a jamais appris à ne pas t'en prendre à de faibles femmes ?

Elle empoigna le carreau fiché dans l'épaule, et - oups ! - le tourna avant de le retirer de la plaie, avant de récupérer sa seconde munition, sans torturer davantage l'homme. Hana tourna un regard blasé vers la blondinette qui reprenait vaguement le contrôle d'elle même... Pas assez cependant pour avoir les idées claires, provoquant chez Hana un soupir des plus joyeux... Elle dégaina un téléphone portable - pas son téléphone personnel, mais encore un gadget trafiqué par ses soins et qui se révélait intraçable. Elle comptait simplement appeler les flics, oui, histoire de se débarrasser de ces deux là. Et de pouvoir reprendre sa petite balade nocturne.

Elle n'avait juste pas prévu que l'homme déciderait de se venger et qu'au moment où elle lui tournait le dos, il lui tirerait dessus.

Bruce Wayne

Humain(e)

C’est presque trop simple aux yeux du justicier, qui n’a plus qu’à regarder sur son scanner afin de suivre cette fille tout de violet vêtu. Derrière elle, dans l’ombre, il plane, et la suit. Pas besoin de s’attarder sur le convoi des voitures, elle est là pour les escorter. Elle le conduira tout droit à la planque, l’endroit parfait pour frapper quand on y réfléchit bien. Sur les docks, le Chevalier Noir aurait affronté des hommes armés jusqu’aux dents, et sur le qui-vive. Une fois au bercail, ils seront bien moins attentifs, et beaucoup plus simple à surprendre, même si l’obscurité y est moins dense.
Sans se brusquer, le détective suit sa cible avec discrétion. Merci la combinaison sombre et les matériaux qui la composent, de quoi passer inaperçu quand on le souhaite. Huntress reste visible et facile à suivre une fois qu’on comprend sa manière de se déplacer, et de toute façon, le traceur est toujours là, au cas ou il la perde de vue.

D’ailleurs, ça ne tarde pas à arriver. Entre deux immeubles, elle se laisse choir, avalée par l’obscurité d’une ruelle, et repart à moto, Batman peine à la suivre, mais garde sa trace, il la retrouve bien plus loin, dans une autre ruelle. Le chevalier, au bord, se penche vers le vide et observe la scène avec interêt. Il y a deux personnes en bas. Une femme, petite blondinette, le genre de gentille fille qui ne doit pas se balader seule, encore moins dans le noir, encore moins dans ces ruelles et encore moins dans le noire ET dans les ruelles. Le chevalier noir n’aura pas à lui faire la morale puisqu’elle est agressée par un sale type. Costaud, tatoué, le crane tondu et quelques balâfre. Le genre de gros dur qu’on croise en prison en général, et à coup sûr, celui-ci est sorti depuis peu.

Huntress veille au grain. L’arrivée d’une batgirl, et l’approche sexy de Catwoman. Curieux mélange, auquel elle ajoute une pincée de violence toute particulière. Deux carreaux décoché, et l’homme ne semble plus être une menace. Elle ajoute une punition en se montrant sadique en retirant les flèches. Seulement, elle n’a touché qu’une jambe, et un bras. Sans doute a-t-elle oublié qu’on peut aussi bien utiliser un flingue de la main gauche, que de la droite. A peine commence-t-elle à tourner le dos qu’il cherche déjà l’arme, prés à l’abattre d’une balle dans le dos.

Sans réfléchir, le chevalier noir se laisse tomber vers l’avant. Au bruit de sa cape au vent, il fend l’air, la tête la première pour ne pas arriver trop tard, et à pleine vitesse, il atterrit sur l’homme qui amorti sa chute par la même occasion. Là, la gravité et la physique donne le résultat : Batman à peut-être un peu mal aux chevilles, mais l’homme en dessous est dans un état bien plus pitoyable.
Le bras valide qu’il tendait pour tirer est brisé, formant un angle inquiétant, sa jambe blessé l’est doublement, et il est à présent au sol, entrain de geindre. Sur ce coup-là, l’intervention est peut être limite, mais il ne lui a pas laissé d’autre choix.
Lentement, le justicier se redresse, et s’avance vers Huntress.

« Vous tournez le dos à un homme qui a encore un bras valide, et vous croyez réellement pouvoir m’empêcher de nuire à ce trafic ? »

Un sourire léger, très léger. Il lance un coup d’œil vers la blondinette.

« C’est à vous de faire le reste maintenant… portez plainte, et envoyez ce type derrière les barreaux, faute de quoi il vous hantera toujours. »

« Il… il est pas tout seul. » articula-t-elle tandis que de chaque côté de la ruelle, d’autres gros bras faisaient leur apparition. Huntress et Batman venaient très probablement de nuire à un rite initiatique d’un gang local. Ils brandissaient des armes faites mains, tuyaux de fer, morceau de bois en guise de battes, des chaines de moto aussi, et des couteaux de tailles diverses et variées.

« Voila qui risque de changer mes plans pour la soirée… »

Huntress

Humain(e)


Si elle a été stupide ? Évidemment, et Hana le sait ! Elle enragerait presque pour cette erreur de débutant. Pourtant, il lui semblait avoir bien entendu du bruit. Elle a rapidement raccroché son téléphone, et fait volte face quand Batman tombe sur l'homme qu'elle avait déjà mis à terre. La jeune femme avait voulu se montrer presque gentille, parce qu'elle était pressée. Finalement, elle aurait du l’assommer, le désarmer, l'attacher, comme elle pouvait le faire quand ça l'amusait. Les sourcils légèrement relevés, les yeux un peu plissés, elle lança moqueuse :

- Mon sauveur...

Il l'était, vraiment, même si une balle dans le dos n'était pas si douloureuse que ça... La douleur, elle y était rodée, depuis le temps. Pourtant, Huntress ne put pas continuer son petit manège. Effectivement, elle avait bien entendu un bruit, car des hommes apparaissaient vers l'endroit où elle se dirigeait. Un soupir, et elle recula. Pas de crainte, juste pour se rapprocher de ce qui allait être son allié pour le moment... Elle se permet pourtant de lui rétorquer, taquine une fois de plus :

- Oh, vous aviez des plans pour la soirée ? Je ne dine jamais dès le premier soir, surtout avec un illustre inconnu dont j'ignore le nom, ou le surnom. Allez, débarrassez vous de cet air sérieux : on va bien s'amuser, non ?

Car oui, c'était un jeu, un vrai défouloir pour elle. Que voulez vous, quand on a une vie ennuyante, on s'amuse comme on peut ; Hana se shootait à l'adrénaline et à l'effort physique. Les hommes s'approchent de plus en plus, mais elle ne se laissa pas une seconde impressionnée. Hey, elle n'était pas n'importe qui, et elle ne pouvait pas perdre, alors pourquoi s'inquiéter ? Elle prendrait peut-être quelques bleus, mais rien de grave. L'arbalète dans la main droite, plusieurs carreaux dans la main gauche. Et puis, ce n'est pas comme si elle ne possédait pas d'autres armes. Un sourire, encore un. Huntress est toujours dos à Batman, et elle lui donna un léger coup de coude dans le bas du dos, juste pour attirer son attention.

- Allez, au premier qui met KO son groupe ?

Son bras droit se tend, et elle est celle qui lança les hostilités. Son premier carreau se ficha, directement, en travers de la gorge d'un homme qui tenait une sorte de masse d'arme maison. Rapidement, un second carreau fut chargé, tiré. Les cibles bougeaient, et elle aussi commença à avancer, d'un pas lent, et qui trahissait combien elle était sure d'elle. Mais très vite, alors que le troisième homme tomba à terre, son arbalète se révéla inutile, et finalement, assez handicapante. Vive comme l'éclair, l'arme retrouva sa place dans le dos de la jeune femme, sous sa cape ; les deux carreaux restants passèrent de la main gauche à la droite, et ses doigts fraichement libérés prirent possession du Magnum dans sa ceinture. Tuer, pour elle, n'était pas franchement un problème, pas pour des gens qui ne valaient rien à ses yeux ou qui ne lui servaient pas.

Bruce Wayne

Humain(e)

Re : Fourrer son nez dans les affaires des autres. Leçon I [PV]

Réponse 10 mercredi 15 août 2012, 00:04:14

Le chevalier noir cogna son poing droit dans sa paume gauche, et inclina sa tête à droite, puis à gauche, s’échauffant très sommairement, plus pour provoquer qu’autre chose. La ruelle étant étroite, la blondinette ne devrait, théoriquement, souffrir d’aucun coup, à moins que Huntress ou Batman ne soit vaincu. Le justicier, loin de se laisser intimider, prit son temps pour tirer de sa ceinture trois batarang. Ses adversaires, intimidés et hésitants lui laissèrent ainsi tout le loisir d’ajuster son premier lancer. Droit dans la main de l’assaillant le plus proche, qui lacha d’emblée son couteau en couinant, les autres se mirent à charger bêtement.

Le premier, armé d’un tuyau de fer, tenta d’écraser son arme sur la tête du chevalier noir, qui n’eu qu’à faire un petit pas en arrière pour laisser le coup venir s’écraser sur le sol. Il n’eut qu’à se saisir de la tête de l’homme, pour venir l’écraser sans plus de cérémonie sur son genou droit. Un de moins. Derrière lui, le bruit du premier tir de l’arbalète laissa le justicier pensif, en fait, la victime du tir n’avait pas hurlé, chose qui s’avérait surprenante. Pas le temps de se pencher sur ce cas là, le second adversaire frappait déjà. Un coup latéral, avec une masse énorme, qui fit éclater le mur en brique. En riposte, le chevalier noir envoya un coup de poing en plein dans sa face, quitte à lui casser quelques dents. Pour ne pas laisser de possibilité au troisième homme, le chevalier noir pivota, donna un coup de cape pour désorienter l’adversaire, il ajouta un coup de coude violent au sternum, et un second en pleine face en se tournant de nouveau.

Second tir d’arbalète. Il ne lança pas un coup d’œil derrière lui, toujours occupé à se bagarrer férocement. Aidé par son armure, il ne semblait pas prêt de faillir, et ses adversaires, eux, ne pouvait pas tenir longtemps face aux poings caparaçonnés de fer du justicier.
Du coin de l’œil, alors qu’il tourne de nouveau sur lui-même, il note le reflet de l’arme à feu de Huntress, ainsi qu’au moins un homme assit contre le mur, les mains sur la gorge, elle-même traversée par un carreau. Ni une, ni deux, il sort son grappin de sa ceinture, et tire droit vers la main de son équipière du moment, pour dévier son tir et l’empêcher de tuer quelqu’un d’autre encore.
Son geste laisse l’iniative à son adversaire direct, qui, par chance colle un simple coup de poing au chevalier noir. Il apprendra à ses dépens que le masque de ce dernier est fait dans un matériaux solide et léger, bien plus que ses phalanges qui semblent avoir éclatées sous l’impact.

« Pas de meurtre » crache-t-il simplement, tandis qu’il se tient entre deux hommes à présent, dans chacune de ses mains, la tête d’un des hommes qu’il enfourne dans le mur le plus proche, sans douceur. Les autres essayent rapidement de foutre le camps, pour fuir cette créature blindée qui venait de les mettre en échec. Bien sûr, ça ne durerait qu’un temps, et les renforts ne tarderaient pas. Il avait un petit répit.

Il revint vers Huntress, qu’il bouscula sans ménagement pour aller trouver ses victimes et essayer de trouver un pouls. Rien, les deux n’avaient pas tenu longtemps. Une flèche dans la gorge, entre les artères et la colonne derrière, on survit rarement. Le chevalier noir, à genou devant l’un des hommes, retira la flèche de sa gorge et la lança en direction de Huntress pour qu’elle la réccupère.

« Reprends tes flèches, si la police les trouves, ils vont essayer de te débusquer…. Et crois moi, remonter la piste d’une arbalétrière c’est pas bien difficile. »

Il se releva lentement, jetant un coup d’œil vers la blondinette.

« Inutile d’aider les gens, si c’est pour se montrer aussi meurtrier que ceux qu’on affronte. »

Huntress

Humain(e)

Re : Fourrer son nez dans les affaires des autres. Leçon I [PV]

Réponse 11 mercredi 15 août 2012, 13:07:48

Pas de meurtre ?! Il en avait de bien bonnes, lui. Et elle devait faire quoi, sortir "Hey, posons les armes et partageons un thé !" Pour Huntress, ces petits voyous de bas étages n'étaient rien, absolument rien. Et elle n'avait pas le moindre remord. Pire : ces sous merdes lui faisaient perdre un temps précieux. C'est donc sans surprise qu'elle foudroya Batman du regard, un court instant. Elle rangea son arme à feu ; sa bonne humeur s'était muée en bouderie digne d'un enfant, et c'est la mâchoire de son adversaire suivant qui en fit les frais, d'ailleurs. Le groupe restant se dispersa très vite, et son allié - quoique, l'était il vraiment... ? - la bouscula pour aller chercher un pouls chez ses victimes. Hana se permit de penser combien il pouvait être stupide - et paf, le mec qu'elle tenait toujours pas le col se prit un nouveau coup de poing pour l'assommer pour de bon, avant de le laisser glisser au sol. Les sirènes de voitures de police se firent entendre, plus loin dans la ville.

Sa soirée était gâchée... Huntress poussa un soupir et rattrapa délicatement le carreau que Batman lui avait lancé.

- Hey. Doucement, c'est fragile, c'est petites choses...", lança-t-elle, ironique.

Elle récupéra ses deux autres carreaux, les essuya et les rangea dans son espèce de carquois qui pendait à son côté. Les mains sur les hanches, Hana continuait à regarder sombrement Batman :

- Et dites moi, en quoi la vie de ces gens est importante, hein ? Un dealer est un être méprisable qui ne fait que vendre quelque chose qui est demandé, mais un voyou qui fait du mal gratuitement, vol, viole et tue, lui, on doit lui laisser une chance ? Regardez ses courageux amis : ils sauront, à l'avenir, qu'il y a des gens qui n'hésiteront pas à leur tomber dessus, et qui ne se contenteront pas d'appeler la police pour dénoncer leurs méfaits. Ils réfléchiront à deux fois avant de s'en prendre à...

Hana jeta un bref coup d'oeil à la blondinette en larmes. Elle grommela quelque chose sur le fait qu'elle apprécierait, de temps en temps, que ce soit un mec qui doive être sauvé... Un haussement d'épaules, et elle reporta son attention sur le chevalier sombre. Elle dégaina, à son tour, un grappin, et leva le bras.

- Enfin, je vous laisse vous charger de la paperasse, vous avez l'air d'aimer ça. Je vais... Finir ma soirée de manière plus plaisante de mon côté.

Le grappin fut tiré, et Hunt salua Batman avant de "s'envoler" vers les toits. Elle ignorait toujours la présence du traceur, et de toute façon, elle ne comptait pas tout de suite rentrer chez elle. Elle avait besoin, là tout de suite, de se défouler. Sautant de toits en toits, elle veilla un court instant sur la voiture de son oncle ; le convoi s'était déjà séparé, et Dante devait rentrer au bercail. Parfait ! Elle pouvait ne penser qu'à elle, à présent. La nuit, elle l'espérait, allait être plus plaisante qu'elle ne l'avait été jusqu'à présent. Un petit tour pour veiller sur les dealers à la botte de sa famille, et peut-être une sortie quelconque, pourquoi pas, en civile, avant de rentrer chez elle...

Bruce Wayne

Humain(e)

Re : Fourrer son nez dans les affaires des autres. Leçon I [PV]

Réponse 12 mercredi 15 août 2012, 14:08:02

Le chevalier noir hocha la tête négativement, gardant son regard planté sur la victime qui, théoriquement devrait s’en remettre. Sauf qu’après ça, elle ne pourrait pas déposer de plainte, pas sans dire que deux personnes déguisées venaient de la sauver. Et si elle se taisait sur Huntress et Batman ? Elle finirait en prison, accusée des meurtres de ces types. Le justicier agita la tête de droite à gauche, et reporta son attention sur la chasseresse qui lançait sombrement une tirade qui laissa Bruce aussi impassible que d’habitude. Il ne tarda pas à agiter une fois de plus la tête de manière négative, et rétorqua à son tour, en pointant de l’index le cadavre le plus proche.

« En intervenant tout en restant dans les clous, vous agissez de manière à ce que la justice puisse encore servir. En tuant, vous passez au stade au dessus… Ce n’est pas à vous de punir les criminels… ça tient de la vengeance ce genre d’action. Se contenter de les livrer à la police suffit, la justice est là pour ramener l’équilibre… le meurtre lui, ne fait qu’engendrer le chaos. »

Il soupire simplement, jetant un nouveau coup d’œil vers les cadavres.

« D’après vous, qu’est-ce qui va se passer maintenant ? Les membres du gang vont savoir que certain des leurs sont morts. Ils reviendront avec plus d’armes, plus d’homme, et se vengeront de nouveau. En les cognant et en les offrant à la police, on évite ce phénomène. C’est pour ça qu’il faut laisser la justice punir dans ces cas là…»

Et elle file vers les cieux, happée par son grappin. Le chevalier noir, lui, lance un coup d’œil vers l’inconnue, et s’approche d’elle. Il n’hésite pas à la retenir contre lui, et tire à son tour un grappin vers les toits. Mieux vaut qu’elle ne se confronte pas à la police cette fois. Il la dépose à plusieurs pâtés de maisons plus loin, dans une rue large et éclairée, là ou elle ne risquerait pas de se faire attaquer de nouveau. Et sans un mot de plus, il repart vers les cieux, planant en suivant encore et toujours le traceur.

Il comprend bien qu’elle ne le guidera peut-être pas vers la drogue, mais ce dont il est sûr, c’est que la suivre ne sera pas forcément inutile. Il en apprendra d’avantage sur elle, au moins. Après tout, dans un certain sens, elle est dans le même camps. Si elle était si terrible que ça, elle ne se serait pas arrêtée pour aider cette fille. La manière est juste trop brutale aux yeux de Bruce, pour le reste, elle n’est pas spécialement son ennemie.
Le traceur le guida dans les coins malfamés, à croire qu’elle essayait de faire une sorte de tour de garde au dessus des dealeurs. Le chevalier noir nota l’emplacement, et se jura d’y faire un tour prochainement. En secouant certain de ses types, il obtiendrait sûrement beaucoup plus d’informations.


Huntress

Humain(e)

Re : Fourrer son nez dans les affaires des autres. Leçon I [PV]

Réponse 13 jeudi 16 août 2012, 22:40:03


Cette soirée se révèle, finalement, assez calme. On pourrait presque dire, tout va bien, dans le meilleur des mondes... Et, évidemment pour Hana, c'est d'un ennui terrible. Pour un peu, elle regretterait presque de ne pas avoir laissé le justicier d'avoir fichu son bazar dans les affaires de son oncle.

Hormis le petit incident, plus tôt, les rues de Seikusu ont décidé d'être désertées de tout problème. Huntress finit par s'arrêter au sommet d'un église, et s'allongea sur le toit, jambes croisées, bras derrière la tête. Les yeux clos, elle reste attentive à tous les sons qui peuvent l'entourer, des fois qu'un peu d'action déciderait d'égayer sa nuit. Mais, hélas, la jeune fille se fait rapidement une raison - au bout de deux minutes d'inactivité, oui... Hunt n'est pas des plus patientes. Il ne se passerait rien de bien passionnant ce soir, pour son grand déplaisir. Peut-être devrait-elle s'offrir une soirée en boîte ou autre joyeuseté du genre, non ? Peut-être devrait-elle rentrer chez elle, et s'offrir une longue nuit de sommeil, en attendant la réelle dégustation de vin organisée par son oncle le lendemain soir. A cette soirée, il y aurait, effectivement, de grands noms divers et variés. Bref, soirée mondaine comme Dante aime en faire de temps en temps. Et il fallait avouer que Hana les aimait bien, aussi.

Toujours immobile sur le toit de l'église, Huntress finit par l'entendre. Ce bruit minime, qu'on n'entendait qu'une fois qu'on avait l'oreille tendue dessus. Son regard azur s'ouvrit brusquement, pour voir une ombre planer dans le ciel... Mais ses yeux s'attardèrent ailleurs, sur elle même à vrai dire, à la recherche de ce qui produisait ce petit son à peine perceptible. Huntress s'était relevée, et là ! Elle le trouva enfin, et le retira. Un traceur... La jeune femme releva les yeux de la petite chose qu'elle tenait entre le pouce et l'index, pour fixer Batman, sur son planeur.

Elle hésita à jeter la puce par dessus bord, mais préféra faire signe à celui qui l'avait placé là l'invitant venir se poser. Hey, avec un peu de chance, le chevalier noir allait se révéler être d'une compagnie assez plaisante - à condition qu'il arrête de lui faire la morale à tout bout de champ...

Bruce Wayne

Humain(e)

Re : Fourrer son nez dans les affaires des autres. Leçon I [PV]

Réponse 14 lundi 20 août 2012, 12:56:48

S’il y a bien une chose qui met tout le monde d’accord, c’est l’opiniâtreté quasi maladive de Batman. Opiniâtreté qui a, pour l’heure, nuit à tous les criminels que le chevalier noir avait pu croiser. Les magouilles de Cobblepot, les plans de fous furieux du Joker, les empoisonnements d’Ivy et même les vols de Catwoman. Inutile de dire que Huntress ne se débarrasserai pas du Justicier aussi facilement. A moins qu’elle ne trouve le traceur, mais pour l’heure, elle ne semblait pas l’avoir remarqué. Il la suivait donc à distance, agile et rapide malgré son épaisse et lourde armure, il restait dans l’ombre à quelques dizaines de mètres derrière elle. Assez pour ne pas la perdre de vue, trop peu pour qu’elle lui se sentir suivie et qu’elle puisse l’entendre.

Elle vint se percher sur le toit d’une église pour se reposer un peu. Ou pour surveiller il ne savait trop quoi. Il resta sur le bâtiment le plus proche, à la regarder faire. Jusqu’à ce que malheureusement, elle ne remarque le traceur. Difficile de rater ça, une main vers sa nuque et la voila qui regardait ce qu’elle avait dans la main. Batman n’était pas assez près pour voir le traceur mais il s’en doutait facilement. D’un pas, il se jette dans le vide, et déploie sa cape pour planer. S’aidant des courant ascendant, il prend un peu de hauteur, et vient se percher sur une gargouille au coin du toit sur lequel s’était postée Huntress.

« Vous avez trouvé le mouchard ? Fâcheux. Je m’attendais à ce que vous m’ameniez jusqu’à la destination de la drogue… ou chez vous histoire. »

Il hausse les épaules, et se détourne du vide afin de revenir vers elle, marchant lentement sur le toit pour s’assurer que le toit supporterait son poids. Oui, entre son propre poids, celui de ses gadget à gogos, ainsi que de son armure, Bruce avait de quoi affoler l’aiguille d’une balance.

« Si j’étais à votre place, je le garderai sur moi, ce traceur… c’est que sans lui, je vous aurez pas tirée d’un si mauvais pas. » Rajouta-t-il, un peu moqueur, sans méchanceté particulière.

Son sourire, toutefois, ne resta que quelques secondes, disparaissant aussi vite qu’il était apparu. Le chevalier noir croisa alors les bras et la désigna d’un petit signe de la tête.

« Vous vous doutez bien que je ne vous suis pas pour discuter sur les toits… surtout que je ne suis pas fan des églises… Il me faut des informations maintenant. »

Et bien oui, dans un sens, elle n’avait pas hésité à aller aider une demoiselle en détresse. D’une certaine façon, elle était dans le même camps que lui. Un peu Catwoman, voleuse certes, mais à côté de ça, elle n’hésite pas à cogner les vilains, ce qui en fait une alliée, de même pour Huntress. Une question lui vint tout naturellement : Pourquoi toutes les alliées de Batman sont forcément imprévisibles et ingérable ?

« Vous vous doutez bien que je ne suis pas du genre à sortir sans raison, et encore à être du genre à rentrer bredouille. Je n’ai pas envie d’avoir à vous attaquer vous alors… donnez-moi quelque chose… n’importe quoi pourvu que ça justifie ma nuit. »


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