Le sang était un indicateur précieux et puissant. La qualité sanguine d’une personne déterminait son importance. Ceux qui affirmaient que chaque individu se valait n’avaient pas cette notion en perspective. Véhicule de la vie, le sang indiquait tout ce qu’une personne était, sa puissance, ses faiblesses, ses maladies, sa qualité de vie... Le sang était très complexe, une infinie de multiples variations qui se répertoriaient sur le goût de ce sang. Mélinda avait goûté à bien des sangs différents ces derniers siècles, et, alors qu’elle avalait celui de Limma, elle sentit une démone forte, très forte, puissante, sûre d’elle... Quelle intense frustration ce devait être, d’être coincée dans le corps d’une esclave ! C’était aussi ironique que dangereux, car Mélinda savait très bien qu’il ne fallait pas jouer avec l’orgueil des démons. Son véritable corps avait été probablement scellé, et ceci devait la frustrer... Car son sang était tout simplement merveilleux.
Elle le buvait avec envie, dans son dos, se plaquant contre elle, yeux clos, la doigtant férocement, tout en griffant et en malmenant l’un de ses seins, le pressant et tirant dessus. Les deux femmes étaient sur la même longueur d’onde, le corps de Limma tremblant de plaisir. La vampire buvait son sang comme du petit lait, suçotant et gémissant à chaque fois que des gorgées chaudes filaient dans ses lèvres. L’intimité de Limma se gorgeait de mouille, et cette dernière finit par s’abandonner entre ses doigts, crachant sa mouille en tremblant, sa queue se resserrant autour du bras de Mélinda, faisant gémir sa Maîtresse.
S’arrêtant, Mélinda retira sa bouche de la plaie de Limma, laissant deux petites ouvertures, de délicates entailles qu’elle embrassa brièvement, avant de la retourner. Leurs regards se croisèrent, et Mélinda l’embrassa. Elle avait encore dans sa bouche le goût du sang de Limma, sang auquel se mélangea la salive de la démone, tandis que sa mouille caressait les belles jambes de Mélinda. La vampire était très heureuse, très contente, très excitée. Qui ne l’aurait pas été, à sa place ? Elle avait un sang fabuleux, un véritable délice, et Mélinda l’embrassa avec passion, levant ses mains pour caresser les joues de la démone, les griffer lentement, tout en la plaquant contre l’arbre, gémissant dans sa bouche, prolongeant le baiser sans s’arrêter, respirant par le nez. Ses lèvres ne se retiraient que quelques secondes avant de retourner à l’assaut.
Lorsque le baiser finit par se rompre, un sourire de plaisir traversa la belle bouche de Mélinda, qui se collait maintenant au corps de Limma.
« Allonge-toi par terre, ma chérie... Ton merveilleux sang a beaucoup excité ta Maîtresse. Mais, avant ça... »
Mélinda soupira en pressant ses mains sur les fesses de Limma, les empoignant férocement, les remuant et les malaxant avec un grand sourire pervers. Ses yeux brillaient d’une lueur vicieuse. Elle se cramponna dessus, et termina en donnant sur son cul une petite claque.
« J’adore tout ce qui a trait au postérieur d’une belle femme, souffla-t-elle dans son oreille. Maintenant, allonge-toi sur le dos, que nous passions aux choses sérieuses. »
Lorsque Limma se fut exécutée, Mélinda se dressa au-dessus d’elle, ses jambes de part et d’autre de sa tête, et fléchit les genoux, offrant à Limma un délicieux 69, de manière à satisfaire chacune des deux femmes.