Huit heures et demi, l'heure du crime...heu l'adage n'était-il pas plutôt minuit, pour l'heure du crime?Peu importait, Ryuuto était dans son pick-up, une voiture volée et ré-immatriculée, sous un faux-nom bien évidemment, il avait préparé son coup avec minutie. Ils étaient quatre, quatre jeunes personnes ayant la trentaine, tous avec des cagoules noires sur la tête. Relativement baraqués, ils avaient tous une tenue identique : veste en cuir, t-shirt blanc, jean bleu basique. Très simple mais ils avaient ainsi peu de chances d'être différenciés les uns des autres. Donc chacun ne se faisait que moins remarquer.
Un clocher dans le lointain fit entendre le son de ses cloches : huit heures et demi. Tout e monde dans la voiture régla sa montre, souffla un bon coup, et arma son arme, nul ne sait comment, mais ils semblaient à tous avoir obtenu une arme de poing, sauf un, qui portait sur le bras une ceinture d'explosifs...ouep, ça sentait le braquage de dingue quand même ! Un braquage ? Oui, un braquage, ils allaient braquer un bar très huppé, outre la recette qui sait intéressante, le guet qu'ils avaient fait à tour de rôle montrait régulièrement de beaux bijoux, des tenues plus qu'aisées, donc l'un dans l'autre, il fallait reconnaître quelque chose de simple : ils allaient se faire un max de blés !
Bon, tout était prêt ! Ils pouvaient y aller. Ryuuto vérifia son chargeur, rajoutant une balle pour remplacer celle qui était déjà dans la chambre du canon et sortit du véhicule suivit par ses compères. Et comme des furies, ils se décidèrent à entrer dans ce bar lounge qu'était le Lys Rouge. Ils commencèrent à hurler comme des gorets qu'on saigne, ces mots si connus qui ont fait bondir le cœur de bon nombres de personnes !
« On lève les mimines et on bronche pas ! Ensuite on s'allonge gentiment par terre ! On ne prévient pas la police ou ce sera un carnage ! Je veux les cartes de crédit, les bijoux, les portefeuilles, la recette, et même les jolies robes, ça se revend bien aussi ! »
Il gloussa un peu à cette idée avant de rajouter, sur un ton bien amusé, il ne pensait pas vraiment faire appliquer cette dernière directive.....quoique vu certaines serveuses ce serait intéressant sans doute, il les lorgna sans scrupule, l'oeil un poil libidineux....surtout l'autre là, celle qui était plus ou moins blanche comme un linge, elle avait la peau tellement blanche que c'était pas naturel ! En plus, ses cheveux n'étaient certainement pas ceux d'une japonaise....européenne ou occidentale au moins. D'ailleurs, il pointa son arme dans sa direction et lui lança un petit sac en toile de jute.
« Tiens, commence par mettre ton collier dedans et magne ! Ensuite, fais le tour pour tout ramasser ce que ces messieurs dames ont pour nous, sinon PAF, je fais exploser ta tête comme une pastèque bien mûre! »
Autant mettre à contribution les personnes présentes ! A vot'bon cœur m'sieurs dames ! C'est pour un pov'braqueur dans l'besoin! enfin bref ! Il se plaisait à voir les mines effrayées, surprises, choquées des personnes présentes dans le bar. Il ne s'en faisait pas sur la sortie, il ne pensait pas que la police puisse être prévenue d'une manière ou d'une autre, qui pourrait, ici, appeler la police, qui aurait les couilles de le faire ? Personne et mieux encore, combien de temps la police mettrait à arriver, à trouver ce coin perdu dans Seikusu ?
***
Commissariat central de Seikusu....ou du moins, extérieur de commissariat central de Seikusu, parce que fumer à l'intérieur était problématique. Gabriel était sur les marches, assis, tranquillement occupé à savourer une bonne petite cigarette. Il ne faisait pas froid, le fond de l'air était doux, et le vent venait agréablement rafraîchir le visage du blondinet avec douceur, douce amante au caresses tendres dans l'air de ce début de soirée. Il était de service mais pas de manière très actives comme vous le voyez. En effet, il aurait du aller en patrouille il avait maintenant une demi heure, mais il n'en avait aucune intention. Ça le faisait chier car il était de service en voiture. Embouteillages, pas de pointses de vitesse, rien, vraiment pas de quoi rire ! Et dire qu'il allait devoir se taper tout ça ce soir....il savait qu'il ne pourrait pas rester ici toute la soiré, il serait bien forcé de partir, et le plus tard serait le mieux ! Donc il allait finir sa clope,n finir sa bibine, lentement,et ensuite il partirait bien sagement vers de nouvelles aventures ! Chouette...
« Valmy tu décolle ou je te fais décoller d'un coup de pied au cul ! »
Bon, bah il ne finirait pas sa bière de suite ! Tant pis, il jeta son mégot au sol, l'écrasa et se dirigea vers la voiture, sans lâcher le carburant dont il aurait besoin une fois au volant, parce que oui, il la finirait pendant sa patrouille. Boire ou conduire il fallait choisir ! Mais si on lui impoosaiut de conduire alors qu'il avait bu, ce n'était pas de sa faute !
A peine avait-il commencer à boi....euh, à conduire, qu'il entendit un appel radio, un braquage dans un bar, avec une adresse qui fut directement entre dans les GPS coordonnés de la police, permettant de voir que putain de merde, il était le plus près, et bien c'était partit ! Il commença à roulr alors qu'il demandait au central qui avait prévenu. Un voisin sans doute car il n'y avait pas eu plus d'informations....
Putain mais où était ce foutu bar ! C'était où, bordel de nom de dieu de merde à la con ! Ah, là, le Lys rouge, ouf enfin, il regard sa montre : du retard sur ce qui était prévu, bon et bien tant pis. Il gara la voiture plus loin,commençant un travail de sape, il fit péter tous les pneus arrières gauches à proximité, que les braqueurs s'enfuient maintenant ! Ce serait amusant !
Il s'approcha de l'entrée, en tenue de civil, - il ne portait jamais d'uniforme de toute manière, alors.... - certes il tranchait un peu avec ce qui se passait autour de lui, les belles tenues, tout, mais il avait un minimum de prestance avec son cache poussière délavé par les intempéries, taché par la poussière justement, son jean renforcé de motard, il était allé au commissariat en moto après tout, et son haut noir, sans manches, dont le devant était une tête de loup qui semblait vous fixer droit dans les yeux.
Au niveau de sa taille, il avaitune fausse cartouchière pas si fausse que cela, si on considérait que sur toutes les munitions présentes, il y avait de quoi remplir deux chargeurs de balles loin d'être factices, le reste étant de l'imitation de bonne qualité. Pour appuyer cette idée, son holster était bien accroché juste en dessous du poitrail avec ce qui devait être un berretta déjà prêt avec une balla dans la chambre, juste retenu par la sécurité, le reste dans le chargeur. A la taille, une autre arme, plus imposante signée Smith &Wesson, déchargée, un réflexe bête voulait que si l'ennemi voyait une meilleuire arme, il voudrait s'en saisir,mais avec une arme déchargée entre les mains, ce serait inutile. Ah et bien sur, dans la poche arrière droite, un opinel replié, dans la poche avant gauche, il y avait un couteau dont le manche dépassait légèrement, bien placé et facile à dégainer, aussi facilement répérée par l'adversaire. Il y allaita vec un désavantage certain, mais que voulez vous....
Aumoment où il allait entrer, il y eut un coup de feu qui le mùanquait de très peu, brisant une vitre. Bon, ça ne plaisantait pas, enfoin bon, il se replia derrière une voiture, faisant juste dépasser sa carte.
« Police, l'endroit est cerné, rendez vous sans résistance ! »
Primo l'endroit n'était pas cerné, les renforts n'arriveraient pas, il ne les avait pas prévenu.....et secundo, il sabvait d'avance qu'il y aurait de la résistance, le cours du mercurochrome allait monter en flèche....