La blessure fatale (Pv: Louane Fox)

Vitesse... Respiration... Vitesse... Respiration... Je courrais sur le chemin sinueux menant à la cité de Nexus... Je n'avais plus beaucoups de temps... Une semaine déjà que je n'avais trouvé ni sang, ni cyprine pour ma dague. Il fallait que je me dépêche d'atteindre les bas fonds de Nexus. Trouver une victime pour commetre mon forfait. Prendre une vie, pour sauver la mienne et retrouver mes pouvoirs avent que le démon qui réside dans ma dague ne me prenne mon sang. J'aperçois au loin la ville de Nexus. Encore 3 km à parcourir. On est la nuit et personne ne serpent ce chemin.

-J'ai besoin de ton SANG!!!!!!!

Argh! Le réveil de la dague commençait, pendant ma course, je vis mon bras droit saisir d'elle même ma dague. Il était trop tard. Je n'étais pas arrivé assez vite. La dague allait prendre mon sang.

Oh ne t'en fais pas! Je vais te laisser ta vie. Tu n'auras qu'à agoniser sur le sable. Après tout, qui t'aiderais, monstre sans coeur? Si tu as de la chance, tu survivras...

-ARGHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH!

Un long cri, plaintif. Mon bras droit s'était dirigé vers mon torse et m'avais poignardé. Aucu point vital n'était touché. Je tomba à terre, tête la première. Le temps parraissait extrêment lent. Je sentais mon sang partir de mon torse. Je sentais la dague utiliser mon sang. Quinze minutes que j'étais là, j'avais essayer de ramper mais c'était vain. Je commençais à voir des étoiles, à vouloir que tout finisse. Au loin, j'apperçus une silhouette. Si seulement, cette personne était arrivé avant pour étancher la soif de ma dague mais c'était trop tard. Je la vis s'approcher de moi. Mais je vis plus rien. Ma tête posa sur le sable et je fermais les yeux attendant le moment de ma mort.

La dague riait car elle savait que cette personne allait me secourir et elle savait que son diner approchait.

Louane revenait d'un petit village non loin de Nexus appelé Zayad. Ne trouvant aucun petit boulot dans la grande ville, elle avait du attraper sa besace et s'éloigner un peu. Elle n'aimait pas trop partir seule dans un voyage comme celui-ci. Elle avait bien trop peur de croiser des marchands d'esclaves ou des monstres mal intentionnés. Du coup, en général, elle voyageait de nuit, toute habillée de noir avec une cape à capuchon noir également pour rester le plus discret possible. Son agilité habituelle rendait également ses pas moins bruyant que la plupart, et elle ne marchait jamais au milieu des sentiers, elle faisait toujours des détours ou se contentait de les longer. Et jusqu'à présent, ça avait toujours fonctionné. Mais il lui fallait beaucoup de courage et de détermination. Mais voilà deux jours qu'elle ne trouvait pas un seul travail et donc deux jours qu'elle n'avait quasiment rien avalé et avait du dormir dans sa petite planque glaciale. Elle avait très envie d'un bon repas et d'une chambre douillette dans une auberge désormais. Coup de chance, dans ce village, elle trouva un apothicaire qui avait besoin d'aide pour étiqueter et faire l'inventaire de ses produits, ainsi que de nettoyer à fond la boutique, bien trop vieux et fatigué pour le faire lui-même. En deux jours, la kitsune avait effectué un travail parfait et le vieil homme l'avait richement récompensé. Elle avait de quoi manger et dormir pendant presque trois jours !!

Ce fut donc avec un grand sourire aux lèvres, sautillant presque le long du chemin, à la tombée de la nuit, que la demoiselle tomba sur un individu pour le moins... étrange. Elle avait entendu le cri et avait longuement hésité avant d'aller jeter un coup d’œil. Finalement, s’apercevant qu'il ne s'agissait que d'un seul et unique individu, elle avait osé s'approcher à pas de loup. Ou de renarde. Mais peu importe ! L'inconnu était un homme lézard, un terranide donc, très mal en point. Quelqu'un l'avait apparemment poignardé. Un règlement de compte ? Ça ne la regardait pas vraiment avec son grand cœur, la jeune femme se sentit incapable de l'abandonner ici. Elle s'accroupit donc à ses cotés et posa une main sur son épaule.

- Monsieur ? Vous m'entendez ?

Pas vraiment. Il avait l'air dans un sale état, peut-être même déjà mort. Non il respirait encore un peu ! Louane prit le blessé sous les aisselle et le tira de toute ses forces pour l'appuyer contre un rocher sur le bord de la route. Elle ouvrit alors sa besace et entreprit d'en sortir de quoi soigner l'affreuse blessure. Ce n'était pas gagné ! Elle le désinfecta avec un peu de produit et le nettoya avec un vieux vêtement à elle, puis sortit une aiguille et du fil. Espérons que ça soit assez solide ! Elle savait parfaitement coudre mais... sur un être vivant ! Mais elle n'avait pas le choix alors elle s'appliqua et alla jusqu'au bout. Enfin, elle nettoya une nouvelle fois la plaie bien comme il faut, mit une compresse, puis entoura le torse de la créature avec un bandage. Pour terminer, elle sortit une bouteille d'eau, essuya le front du blessé, puis essaya de le faire boire.

- Monsieur ? Vous m'entendez maintenant ? Réveillez-vous !

S'il mourrait, elle aurait du mal à s'en remettre. Elle ne le connaissait pas mais c'était quand-même la vie d'un être vivant qu'elle avait entre ses mains ! Elle le secoua un peu, pas trop fort, espérant qu'il reprenne ses esprits. Mais peut-être fallait-il aussi le laisser dormir... mais ici c'était extrêmement risqué !

Le réveil est dure. Suis-je mort? Je ne sais pas. J'entend une voix résonner. Je vois faiblement puis progressivement une jeune terranide renarde. Je suis affaibli. Puis, les souvenirs remontent et reviennent. Je me rapelle que je suis entayé pour ma dague. Dague qui se manifeste télépathiquement.

-Tu vois cette terranide? Je ne t'ai pas tuée pour étancher ma soif car je l'ai vue venir et je suis bon seigneur, je te donne une seconde chance. Récolte moi la cyprie de cette femelle et on pourra reprendre notre accord.

N'ayant pas vraiment le choix, je tente d'user de mes pouvoirs pour que la terranide ressente un semtiment de luxure à mon égard mais étant terribement affaiblie, je n'arrive qu'à dégager une sensation de confiance et de sympathie à mon égard.

-On dirait que ça vas pas fort mais débrouille toi.... JE VEUX CETTE TERRANIDE!

J'avais compris ce qui restait à faire aussi tentant de me redresser mais pas trop je m'adressa à la demoiselle :

-Merci, mademoiselle de m'avoir porté secours. Peu de personnes serait rester pour me sauver. Vous êtes une terranide qui as du coeur. Je m'appelle Veliron et je me suis fait aggréssé par des bandits. Comment t'appelles tu? Peux tu rester pour me soiger complètement? Je me sentirais plus en sûreté avec quelqu'un pour veiller sur moi.

C'était des mensonges mais il fallait à toux prix qu'elle reste. Je fis semblant de souffrir un petit peu plus et d'être vulnérable même si c'était vrai car j'étais ien incapable de me défendre.

Difficile à dire si le terranide allait survivre. Louane avait peu d'expérience en ce qui concernait les soins et avait tout ce qui était en son pouvoir. Maintenant... c'était au bon vouloir du destin. Elle observait avec attention les traits de son visage pour y voir un quelconque changement, une réaction... n'importe quoi. Soudain, elle vit ses paupières bouger. Aussitôt, elle afficha un immense sourire rassuré. Ouf ! Il n'était pas mort, il était bien vivant, il avait survécu à ses blessures ! Enfin... pour l'instant. Pourvu que ça dure ! Comment allait-elle faire pour trouver un guerisseur et emmener ce pauvre individu jusque là-bas ? Quelle histoire ! Enfin le principal, c'était qu'il semblait reprendre ses esprits. Lorsqu'elle croisa pour de bon son regard, elle y lut beaucoup de choses étranges mais dans tous les cas, il avait l'air tendu et extrêmement affaiblit. Louane fut soudain envahit d'une extrême pitié et de sympathie envers l'inconnu. Elle voulait prendre soin de lui.

Timidement, elle posa une main sur son épaule et fut ravie de l'entendre parler. Il la remercia et expliqua qu'il s'était fait attaqué par des bandits. Pourvu que ceux-ci ne soient plus dans les environs ! Il n'avait pas tort sur un point... très peu de gens se seraient arrêtés pour l'aider. Mais Louane faisait partie des gens qui, effectivement, avait beaucoup de cœur. Trop peut-être. Il lui demanda finalement si elle pouvait l'aider à guérir jusqu'au bout. Elle ne pouvait vraiment pas refuser. Et puis il avait si gentil, si... elle ne savait pas trop. Il était troublant. Elle regarda une dernière fois autour d'elle avant de caresser la joue de la créature et de prendre l'un de ses mains dans la sienne.

- Ne vous en faîtes pas, je vais rester avec vous. Mais venez... il faut que nous nous éloignions encore un peu du sentier. Essayer de vous lever, faîtes-moi confiance.

Elle l'aida de toute ses force, le supportant avec délicatesse pour le guider un peu plus aux abris des arbres. Lorsqu'elle fut satisfaite de l'espace qui le séparait du sentier, elle aida la blessé à s'assoir contre un rocher recouvert de mousse, le plus confortable qu'elle put trouver. Enfin, elle tira de sno sac une couverture. Sans trop réfléchir, elle se blottit contre l'inconnu et les recouvra de la couverture.

- Nous aurons moins froid ainsi. Il faut que vous vous reposiez. Tenez... j'ai encore un peu d'eau là.

Elle glissa sa main à sa ceinture où la gourde était attachée et l'apporta jusqu'aux lèvres de la créature, un sourire doux sur les lèvres. Elle espérait qu'il se remette vite car elle n'aimait pas le voir souffrir de cette façon. Puis elle posa sa tête contre son épaule et soupira doucement. Elle se sentait bien. Tout à l'heure il allait falloir qu'elle cherche un peu de nourriture...

La kitsune m'aida à me relever. Je pris appuie sur elle. Mes pouvoirs n'étaient pas faramineux. Mais, j'avais réussi à ce qu'elle reste. C'était l'essentiel. Après avoir trouver un endroit sûr, La kitsune m'aida à boire.
Je bus quelques gorgées ce qui m'aida à avoir un peu plus d'emprise sur ma proie.

Assis, la terranide sortit une couverture et m'en recouvra à l'issu de quoi elle se blottit contre moi. Encore faible, je fis glisser ma main droite sur son épaule droite de manière à ce que mon bras serve à la maintenir contre moi. Cose qu'elle avait déjà faite. Mes doits carressèrent sa joue.

-Je ne sais toujours pas ton nom. Je t'ai dit le mien. Tu as la peau douce pour une jeune fille. Tu as quel âge?

Bien sur, je devinai qu'elle était jeune et même si je paressait avoir 25 ans, j'avais en réalité 250 ans. La gorgée d'eau et le peu de repos m'avait permis de faire naitre un petit sentiment amoureux qui pouvait semblait être une très grande amitié. Ce n'était pas assez pour la rendre complètement folle mais suffisamment pour ne pas me craindre et avoir envie de sortir avec moi.

- Tu sais, je suis ravi que ma sauveuse soit une fille aussi forte et courageux et surtout aussi belle.

Elle me ragardait blottit contre mon épaule, ma tête n'était qu'à quelques centimètre de la sienne. Je ne m'approcha pas de la sienne. J'aimais voir mes proies sombrer d'elle même sans recourir à la force.

Je lui prit sa main et la posa sur mon torse.

-Ton contact est si chaud. Cele me fait du bien, j'ai si froid...

Ma dague souriait en voyant ce manège.