Re-bonjour la compagnie ! Etant donné que je n'ai pas remis les pieds sur ce forum depuis trois ans, j'ai ressenti le besoin de dépoussiérer un peu mon personnage. Cela pourrait provoquer quelques vagues incohérences dans d'anciens RP, mais comme je les crois un peu morts depuis le temps je ne pense pas que ce soit un réel inconvénient. Place à la nouvelle Névé' !
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IDENTITE : Neveë (autrefois Nevea)
ÂGE : 23 ans à présent
GENRE : Féminin
RACE : Demi-succube
SEXUALITE : Pansexuelle. Plutôt expérimentée, mais possède des goûts assez classiques en matière de pratiques.
POUVOIRS : Son métissage de succube lui donne quelques dons. Elle dégage des phéromones envoûtants lui permettant d’influencer son auditoire, et peut très légèrement modifier son apparence.
ASPECT PHYSIQUE :
Certains disent que les succubes peuvent changer d’apparence en fonction de l’homme qu’elles désirent séduire. C’est peut être vrai, mais Neveë, qui n’est succube qu’à moitié, n’est pas capable d’une telle prouesse. Alors certes, vous entendrez peut être parfois, parmi ses anciennes conquêtes, un amateur de jolies rouquines vous jurer que la créature possédait une crinière orangée, ou encore cet autre, amoureux des bonnes-vivantes, qui tentera de vous persuader qu’elle était plus large de taille que ce que vous n’auriez cru. Mais à côté d’une vraie démonstration de métamorphe, ces vagues tours de passe-passe font pâle figure.
Ayant grandit parmi ses frères et soeurs au sang pur, elle ne pu s’empêcher de se comparer à eux pour finalement conclure qu’elle était en fait une copie un peu plus fade d’une succube. Quand la vision du corps à peine vêtu d’une succube peut rendre un humain malade de désir, l’apparence de Neveë peut seulemeπt se targuer d’imposer des images peu catholiques dans l’esprit de quiconque pose son regard sur elle. Quand seule l’odeur dégagée par les cheveux d’une succube suffit à pervertir le plus pieux des hommes, celle de Neveë est juste assez enchanteresse pour provoquer un vague étourdissement. Vous comprenez à présent ? Plus belle qu’une humaine lambda, mais moins que ses soeurs les créatures surnaturelles.
Neveë est petite, comparée à une succube (un peu moins d’un mètre soixante-dix), et légèrement plus corpulente. Sa peau claire et veloutée prend des teintes différentes selon la lumière environnante. Son corps, souple et élastique, lui permet de se tordre dans les positions les plus extravagantes. Son visage est pointu et espiègle, éclairé par deux grands yeux bleu marine ourlés de cils charbonneux. Ses joues rosissent facilement, car elle résiste rarement aux flatteries. Son cou gracile débouche sur deux seins lourds et pleins, aux boutons plus doux que des pétales. Ses hanches sont larges, ses fesses rondes et fermes, ses jambes élancées. Elle est dotée d’une chevelure d’un blond pâle rappelant la couleur du sable, tout comme sa toison.
La demi-succube est souvent vêtue d’étoffes vaporeuses et transparentes qui l’entourent comme un halo, lui donnant l’aspect d’une créature onirique ou d’une courtisane de luxe (cette appréciation varie selon les points de vues).
CARACTERE :
« Les succubes sont des créatures à la condition bien étrange. (…) Leurs appellations sont nombreuses et diverses, mais tous s’accordent à dire qu’elles n’ont qu’une seule et unique fonction : l’accouplement. »
Neveë est tiraillée entre sa moitié « humaine » et sa moitié « succube ».
Comme ses soeurs, elle adore plaire et ne peut s’empêcher de séduire le premier homme qui croise son chemin. Elle est entourée d’une aura de mystère et de surnaturel, qui la rend inaccessible et désirable aux yeux d’autrui. En vérité, elle n’est pas farouche et se laisse facilement approcher. On la trouve trop sûre d’elle, fière et narcissique. Extrêmement jalouse, elle peut se montrer excessivement puérile et faire preuve d’une attitude passive-agressive.
Sa part humaine, en revanche, lui cause beaucoup de soucis. Elle ne s’entend pas très bien avec les autres femmes : les succubes de sang pur la méprisent, alors que les humaines n’éprouvent que méfiance et jalousie à son égard. En réalité, elle a beaucoup moins confiance en elle que ce qu’elle aime à faire croire.
HISTOIRE :
Il y a dans les Contrées du Chaos, au coeur d’un désert brûlant, un superbe palais qui détonne avec l’environnement aride. Les voyageurs perdus, harassés de fatigue et morts de soif pensent tout d’abord à un mirage, mais se rendant compte que l’édifice se précise au fur et à mesure de leur pas, courent vers lui avec une énergie nouvelle. Ils sont sauvés ! …Vraiment ?
C’est dans cet oasis isolée qu’une communauté de démons de la luxure a élu domicile. Lorsqu’ils ne voyagent pas à travers les Mondes pour s’inviter dans les rêves humides de leurs victimes, ils se prélassent dans le luxe de leur palais, piégeant pour se divertir les pauvres mortels qui y échoueraient. Orgies, trahisons et jalousies, cet endroit est à la fois fait de délices et de désolations.
Il y a vingt-trois ans, une jeune succube donne naissance dans le plus grand des secrets à une créature mi-démone, mi-humaine. La légende dit que les succubes ne peuvent pas tomber enceintes, sauf si elles éprouvent un amour véritable pour leur partenaire. Autant vous dire que cela n’arrive jamais, les succubes étant incapables de sentiments. Et pourtant ! La fautive est bannie, sa progéniture lui est confisquée et, allez savoir par quel miracle, on décide de l’épargner et de l’élever au Palais.
La petite est nommée Nevea, un quolibet du dialecte local que l’on pourrait traduire par « Fruit de la honte ». Elle grandit parmi les incubes et succubes, plus ou moins livrée à elle-même. Elle n’est pas maltraitée, mais personne ne lui prête aucun intérêt. Une enfant n’a pas sa place au palais* ; elle est confiée à une succube désignée nourrice, punie pour avoir forniqué avec le favori de la matriarche. A onze ans, elle décide d’elle-même de se rendre utile en aidant les domestiques aux tâches ménagères. Elle est de toutes façons exclue de toute autre activité, alors pourquoi pas ?
Un beau jour, alors qu’elle vient de fêter ses seize ans, un incube du nom d’Aljdar semble enfin remarquer sa présence. Peut être par ennui, ou parce qu’il éprouve un intérêt pervers pour la créature à moitié humaine, il décide de l’initier à la luxure et à ses dons de succube en la faisant entrer dans son harem personnel, composé de mortels et de créatures. Nevea s’éveille au sexe, et surtout aux jeux de pouvoir induits par celui-ci. Si elle apprécie l’acte en lui-même, elle se surprend à ressentir honte et amertume une fois les festivités terminées. Et pourtant, elle ne peut s’empêcher de recommencer, d’en vouloir encore et toujours plus, jusqu’à la nausée. Elle se hisse rapidement à la place de favorite d’Aljdar, et avec cette nouvelle position, un regain de fierté la saisit. Pour chaque jour où elle a du se taire, elle ricane haut et fort, crâne et injure. Pour chaque fois où elle s’est sentie humiliée, elle humilie à son tour.
Les autres démons ne voient pas d’un bon oeil ce « Fruit de la honte » pavaner devant eux. Une nuit, incubes et succubes se réunissent autour de sa couche, alors qu’elle dort.
Ce qu’il s’est passé cette nuit-là, elle ne s’en souvient pas vraiment.
Nevea s’enfuit au petit matin, des larmes de rage dans les yeux pour tout bagage. Elle n’a aucune possession, rien qui puisse indiquer qu’elle ait un jour existé au palais. Elle n’y reviendra plus.
Depuis, elle se cherche un but, une raison d’être. A 19 ans, elle échoue à Nexus au hasard d’une brèche. Elle est surprise de découvrir que sa part succube lui permet de séduire les humains en un tour de main, alors qu’elle était si transparente au milieu de ses semblables au sang pur. Dès lors, elle soudoie des tenanciers d’auberge qui lui offrent un toit en l’échange de quelques faveurs en nature. La vie lui semble alors si facile ! Elle retombe dans ses travers, se nourrit de sexe avec un appétit vorace, comme pour se venger de son anonymat passé. « Regardez-moi ! Regardez comme je suis désirable… ». Mais petit à petit, elle se sent redevenir invisible. Certes, on la regarde, on la dévore, on partage sa couche, mais une fois dégustée, on ne conserve d’elle qu’un souvenir éthérée d’une créature fantastique dont le seul attrait était sa plastique quasi-parfaite.
Pourtant, une nuit, un fuyard fait irruption dans sa chambre d’auberge. Cette fois-ci, c’est différent. Pour la première fois, elle a l’impression qu’on la regarde réellement, elle, la femme et non la succube. Tout deux passent un moment délicieux, hors du temps, se confient, puis se quittent au petit matin pour ne plus jamais se revoir. Cette expérience lui permet d’appréhender la tendresse et la bienveillance, et elle comprend qu’elle doit cesser de s’appesantir sur ses origines. La vie s’offre à elle, pleine de surprises et d’opportunités.
3 ANS PLUS TARD - soit aujourd’hui
Afin de couper tout lien avec son passé, la jeune femme modifie légèrement son prénom, le dépossédant de son sens si humiliant. Désormais, elle sera Neveë. Après avoir voyagé quelques temps, la voici de retour à Nexus, où elle travaille en tant que danseuse dans un cabaret. Elle vous y attend tous les soirs, dès que l’obscurité s’infiltre dans les bas-fonds de la Ville-Etat. Irez-vous lui rendre visite ?
*Les succubes ne naissent pas comme les humains ; elles sont engendrées par les fantasmes des Hommes et sont donc déjà matures lorsqu’elles « apparaissent »