lorsqu'elle avait mentionné le ''truc de filles'', Mizuki avait d'abord pensé qu'elle draguait un peu trop manifestement. mais l'employé, soit qu'il n'ait pas réalisé le jeu de séduction, soit qu'il aie l’esprit suffisamment large pour admettre ce jeu, se contenta de rougir.
elle avait laissé son histoire en suspend un certain , en quête d'inspiration d'une part et d'autre part pour jouer sur son impatience. bien sûr, il perdit patience et posa consécutivement deux question:
- Et alors, qu’avez-vous entendu de si extraordinaire que cela vous fasse penser à un complot ?
-hé bien... commença Mizuki, n inquiète de le sentir si sceptique. mais il ajoutait déjà:
- Et j’aimerai aussi bien savoir ce que vous attendez de moi, puisque je suis loin d’avoir les autorités nécessaires pour m’opposer à mes supérieurs quelque soit la situation en fait !
un court moment de silence, pendant lequel Mizuki composa sa version des faits. Shizue se repositionna sur un seul genoux de Misae, permettant à celle-ci de relever l'autre jambe jusqu’à ce que ses mains atteignent ses lacets, qu’elle fit mine de refaire. dans cette position, elle révélait à Rock les formes de son intimité que la culotte serrée sculptait.
Mizuki reprit:
- je dois tout vous expliquer pour répondre à votre seconde question. pour l'instant, je vais juste dire que je ne vous demande pas une révolte face à l'administration.
Shizue glissait lentement d'avant en arrière sur la jambe de Misae, apparemment par désœuvrement.
- je continue.
les trois hommes ont parlé longtemps, et comme on ne savait trop de quoi, on a pas trop comprit au début...
Sonoe donnait tout les signes d'une agitation mentale. elle regardait distraitement dans les yeux de l'employé et triturait tout aussi distraitement le bouton du haut de sa chemise, qui finit par sauter, ouvrant un peu la vue sur sa gorge. Elle sursauta, et se baissa pour ramasser le bouton.
pendant ce temps, Mizuki continuait
-mais on en a parlé ensemble après coup, et je pense qu'on a trouvé les éléments qui manquaient.
apparemment, un gang, ou en tout cas une organisation, de dealers fait son petit commerce au lycée. il s'agit pour eux d'un bon endroit pour trouver des clients qui pourront poursuivre leur consommation après avoir quitté l’établissement.
la jeune fille rousse, Akiyo, promenait d'un air songeur, un sourire au lèvres, ses doigts sur sa jambe, les faisant trotter le long de la cuisse, ne s’arrêtant que de justesse avant sa culotte. celle-ci était déjà humidifiée, et si il aurait été impossible à Rock de le voir distinctement, il pouvait le deviner à chaque fois que les doigts passaient sur la jupe, la tirant un peu et montrant l'ombre dessous. Sonoe était à quatre patte, cherchant son bouton.
Mizuki poursuivait:
- si on a bien tout compris, ils cachaient leur marchandise dans une des salles de l'aile du lycée qu'on va fermer.
Vous comprenez que pour eux, c'est pas top. si il ne peuvent accéder à cette aile sans être repérés, toute leur drogue ne pourra pas être cachée, et il perdront une clientèle importante, riche et fidèle.
Misae venait de finir de refaire son lacet et de réajuster sa chaussette. elle décida de laisser sa jambe replié, et posa son pied sur la chaise, les deux mains entourant son tibia.
Sonoe continuait à avancer à quatre patte, se glissant sous le bureau.
- ils se sont alors organisés pour que l'aile ne soit pas fermée. ils décidèrent de se servir de leur influence sur leur clientèle pour grossir le rangs des protestants. ils les ont menacés de ne plus les fournir si ils ne participaient pas. et il ont fait pareil pour la pétition.
Mizuki s'interrompit, à l'affut. il lui semblait avoir entendu un bruit.