Harcèlement ? Vous êtes sur ? Ah bon.....[Pv Aoki Kou]

Putain de boulot à la on, un soutien à la brigade des mœurs, trop de réseaux de prostitution à démanteler il fallait croire...bon sang !  Il se retrouvait depuis une petite semaine à gérer un problème de harcèlement sexuel, et après avoir eu le droit de s'emmerder à remonter des pistes plus improbables les unes que les autres, il avait fini par arriver ici : une agence pour jeunes talents, avec bureau des candidatures spontanées et tout ce qui s'ensuit, que ce soit dans le bon ou le mauvais côté des choses !

Il ne se faisait pas d'illusions, personne ne dirait de but en blanc qu'il harcelait sa secrétaire ou sa sous-fiffre, mais si il y avait bien harcèlement sexuel, et bien on verrait ! Mais si c'était le cas, ue ferait-il ? Serait-il capalbe  d'arrêter cette personne sans risquer de causer des dommages à sa ptite gueule ? Sans doute pas....enfin bon, il valaiit mieyux tenter le coup, au pire peut petre partirait-il et enverrait-il  la brigade à sa place.

Soupirant, il sonna en bas, et une voix féminine lui demanda de quoi il s'agissait pour finalement ouvrir au mot de la police. Il n'eut donc même aucun mal à passer outre le contrôle de sécutrité avec sa jolie petite carte sur laquelle était indiquée son appartenance à la police de la ville...ainsi, il gardait son arme  avec lui alors que la secrétaire l'attendait. Il avait rendez vous, cela simplifiait un peu les choses. Dans ce genre de professions, même les flics ne passaient pas sans rendez vous, et bien évidemment, Gabriel avait du en passer par là.

Quelle ne fut pas sa surprise quand il apprit qu'au final, le directeur avait du s'absenter pour une réunion urgente au siège et qu'il ne serait pas de retour avant demain. Avoir laissé son numéroe de téléphone portable pour être prévenu n'avait donc servi à rien ? Non, en fait il comprenait quelque chose de beaucoup plus simple, on ne voulait pas qu'il soit reçu, on lui bloquait son accès...certes....

Toutefois, on lui proposait de rencontrer quelqu'un d'autre une autre personne qui était cadre dans cette entreprise, on lui dit qu'elle attendait d'ailleurs déjà car avant de partir, monsieur le directeur avait pris les arrangement nécessaires pour pas qu'il soit en plan, ayant donné toutes les informations à cette mlle Kou qu'il allait donc voir....très bien !  Dans sa poche il mit en route le dictaphone et se ddirigea là où on le lui indiquait, bureau au fond du couloir, à gauche.

Il frappa avant d'entrer sans attendre d'accord de la part de personne présente, badge en avant.

« Bonjour madame, je crois que nous avons rendez vous. Gabriel Valmy, brigade des mœurs. Je suppose que vous savez pourquoi je suis là.... c'est par rapport à ces hisoire de harèlement sexuels au sein de l'entreprise. »

Lavois n'avait pas été désagréable, mais pas agréable le moins du monde.

« Je crois que vous avez quelque chose pour moi, des réponses il me semble ! »

Une journée de merde! Voilà ce qui l'attendait! Non content de devoir répondre à des tas de questions sur des bruits comme quoi certaines personnes se faisaient harcellements sexuellement – et plus encore – dans les bureaux ou même en dehors, le Big Boss avait soudainement eu une réunion! Si ça ce n'était pas de la chance! Si encore ça ne serait que ça, pourquoi pas, elle s'en fichait bien que ça soit quelqu'un d'autre qui y réponde? Après tout, on ne pouvait pas dire qu'Aoki soit blanc dans cette histoire, elle est même bien tâchée mais à la différence de certains de ses collègues sur qui elle pouvait avoir des doutes sans pouvoir l'affirmer, ses petits rapports avec ses petits et petites protégées ont toujours eu de bons résultats sur leur carrière, leur exercice, qu'importe la branche. Oui, elle n'allait pas nier que parfois, certains semblaient avoir peur d'elle, que la gentille manager profite ainsi d'eux mais qu'importe la personne, au final, elle était toujours souriante, épanouie et très heureuse. Ce n'était pas un viol? Bon, si l'on s'en tiens au dictionnaire, vu qu'elle n'est pas consentante, oui, ça en était un mais sans ça, c'était bien non? Elle n'avait fait que les pousser vers le succès, leur apprendre des choses, les motiver et les rendre heureux. Elle comme eux, ils devaient bien décompresser un jour ou l'autre!

Mais bon, finalement, ce fut elle qui fut choisi pour ce question/réponses! Et pourquoi elle? Il n'avait pas conscience que ça faisait des tas de rendez-vous annulés, des programmes à modifier, reprendre des rendez-vous importants et ainsi de suite? Par chance, certains de ses collègues on put la dépanner en emmenant certains en rendez-vous de casting ou autres mais certains se retrouvaient avec un vide dans leur emploie du temps. Autant dire qu'elle était loin d'être de bonne humeur!Elle prit son mal en patience, repensant malgré tout à toutes ses aventures. Elle était coupable dans un sens mais elle savait qu'il y avait très peu de chance que ce soit l'un des siens qui l'est dénoncer sinon, ça ne sera plus roulé dans la boue qu'il sera, ça serait bien pire. Mais qui? Il faut dire que la liste était longue malgré tout. Si encore elle se contentait d'un petit coup vite fait comme on dit, ça serait moins grave mais c'est vrai que ses demandes ont de quoi marquer parfois, et c'est le bon mot en plus! Allant parfois dans quelques pratiques SM, elle n'avait aucune honte à les marqué avec différents instruments même si elle évitait ça parfois juste à quelques jours d'un tournage ou quoi que ce soit. Il ne faudrait pas voir de marque avec la caméra quand même! Réfléchissant calmement à toutes ses choses, son téléphone sonna, une des femmes à l'accueil lui signalait que son rendez-vous était arrivé. Le temps de monter les vingt-trois étages et d'arriver à son bureau qu'il rentra avant même d'entendre la bonne réponse pour ouvrir la porte. Ça commençait bien et elle n'allait pas s'en priver pour le lui remarquer!

« Devrais-je peut-être vous donner aussi un peu de politesse avant de réponse? Votre métier ne vous empêche pas de bien vous conduire je suppose? Enfin, prenez place... »

Loin d'être accueillante et rayonnante comme parfois elle pouvait avoir l'air si belle. Son regard mauvais braqué sur lui comme une arme, elle restait dans son fauteuil à l'observer, jouant avec un stylo entre ses mains pour calmer ses nerfs. Elle retira à peine le bouchon pour le remettre et ainsi de suite, attendant de répondre aux questions de ce type, il faisait son boulot mais bon, après le coup de son boss, elle était loin d'être aimable avec lui... dommage pour lui!

« Bon, ne tournons pas autour du pot, plus vite vous en aurez terminé avec vos questions, plus vite je pourrais rattraper le retard que je suis en train de prendre avec cette histoire. Alors, première question... »

Rien qu'à sa voix, il sentait qu'il n'était pas le bienvenu, mais par chance, elle n'avait pas le choix de la recevoir, c'était ça ou un mandat, il se doutait que le président de la compagnie lui avait demandé de répondre afin d'évidter les ennuis, la police et le buisness n'allaient jamais vraiment ensemble....surtout dans le show-biz en plus ! Et donc, normal qu'il faille éviter les emmerdes, mais voilà, c'était comme ça, et pas autrement. À son injonction, Gabriel s'assit, prenant un peu ses aises.

Il sourit, comme un petit sourire heureux, comme si il était content qu'elle aient pris mal son entrée, il n'était pas là pour complaire, pour fltter et pour mettre en avat son éducation, non, il était là pour le travail et si elle croyait qu'elle était la seule à en avoir déjà marre elle se trompait très lourdement, d'ailleurs, Gabriel n'hésita pas à le lui dire.

« Je vous remercie madame de vous montrer si complaisante, voyez vous, ce travail n'est agréable ni pour vous, ni pour moi, nous le savons tous les deux, alors je pense que la politesse et le fait de prendre des gants n'ont aucune importance quelconque. D'autant plus si vous vous retrouvez de mauvaise humeur après cela, dans le pire des cas, je pense que vous épargnerez au monde du spectacle de se voir rabaisser une fois de plus.... »

Il inclina un peu la tpete comme si il étaiit fier de lui et lui accordait le droit de rire avant de reprendre, parlons peu parlons bien, n'est-ce pas ? Et bien soit.

« Je vais d'abord vous demander votre état civil, c'est à dire nom, prénom, âge, sexe, et adresse, c'est une politique commune à tous nos interrogatoires. Bien évidemment, il sera vocalement enregistré et pris sur papier, si je peux répondre à certaines des questions posées dès maintenant, il est impératif que vous désignez tout ça  vous même. De plus, j'aurai besoin de la dénomination exacte de votre poste au sein de l'entreprise ainsi que votre échelle de rang au sein de votre société, c'est un nouvel indice mis en place sensé révéler la quantité de pouvoir que vous avez ici, ainsi, plus vous vous rapprochez du un, plus vous êtes influentes au sein de la société.... »

Il se tut pour reprendre son souffle et se râcler la gorge vant de reprendre :

« Et la première vrai question, en quel termes êtes vous avec Yuki et Yuriko Eichikawa ? »

Aoki venait de recevoir ce flic pour le début des interrogatoires et avant même de le commencer, elle en avait déjà marre. Rien contre lui, juste son rôle et elle qui servait de bouche trou en prenant le rôle du président de la compagnie quand ça l'arrangeait, pour les mauvais plans. Par contre, pour ce qui est d'offrir des congés payer comme ça de bon cœur, il n'y avait plus personne! Il avait une grosse dette envers elle, elle espérait qu'il le savait au moins? Elle écouta ce flic et elle le corrigea quand il prononça le mot Madame qu'elle corrigea tac au tac par « Mademoiselle... ». Les interrogatoires passent encore mais déjà le manque de politesse et maintenant ça, il accumulait les mauvais points celui-là! Enfin, il continua avec son discours dont il semblait fier mais bien qu'elle n'allait pas lui mentir – enfin, elle allait le faire croire ainsi – elle n'allait pas lui retirer des bâtons des roues. Elle prouva d'ailleurs une fois de plus que la présence d'un officier de police n'allait pas la changer en jeune fille timide devant des examinateurs pour un concours dans une grande fac!

« Autant ne pas tourner autour du pot, certes mais la politesse est la moindre des choses à faire surtout envers des personnes qu'on ne connaît pas. Ça m'étonnerais que vous interroger des personnes anéantit par le chagrin en étant malpolie et en allant droit au but, au contraire. Alors même si je ne suis pas une jeune femme qui a perdu son enfant ou autres, soyez poli, ça arrangera les choses même si vous pouvez aller droit au but. Vous avez sans doute remarqué que j'étais déjà de mauvaise humeur avant vos premiers mots. »

Comme si décaler tout un programme du jour au lendemain était agréable quand on bataillait pour avoir une heure à droite et une heure à gauche avec un laps de temps très court. Le flic continua avec ses questions en demandant d'abord un formulaire vocal de tous les trucs basiques, nom, prénom et ainsi de suite. Elle resta dans son fauteuil et prit la peine de lui répondre un sur un ton neutre quoiqu'avec un peu de colère tout de même.

« Kou Aoki, vingt-cinq ans, je suis une femme et j'habite la résidence Hina à l'ouest de la ville de Seikisu, septième étage, porte B3. Quant à mon poste, il se situe un peu au-dessus de la moyenne. Pour aller au plus court, il y a le directeur qui est – Hélas – non présent, le sous-directeur qui est son bras droit, plusieurs directeurs des différents départements des locaux ici à savoir musique, dessin, septième art et ainsi de suite. Ensuite il y a les seconds des chefs de secteur, ils agissent pour nous épauler et observer notre travail et c'est ensuite que mon poste se trouve. Si vous désirez plus de détails sur l'échelle hiérarchique de l'entreprise, je vous le fournirais à la fin de l'entretien... »

Malgré sa petite colère, elle restait polie envers lui malgré tout, une fois tout ça bâcler, le véritable entretien commença pour elle. Elle n'était pas au courant si les autres allaient passer mais ça n'allait peut-être pas être aujourd'hui ou choisi selon les paroles d'Aoki. Les premières visées étaient Yuki et Yuriko Eichikawa. Deux de ses oisillons sous son aile. Deux filles pleines aux as qui veulent en plus devenir célèbre juste pour se sentir supérieure. Autant être franc, elle avait du mal à les encadrer mais lever un peu trop la voix contre elles et c'est le directeur qui se penche sur vous en regardant s'il vous jette ou non.

« Des jumelles dont je m'occupe. Elles furent une des premières dont je devais m'occuper en commençant mon travail ici. Des filles d'un riche père de famille. Elles ne recherchent pas un quelconque rêve ou passion ici, elles veulent juste étaler leur argent et leurs relations en prenant tout le monde de haut à commencer par moi. Plus d'une fois j'aurais aimé pouvoir les gifler mais la moindre gifle et même pincement je suis sûr et je dis adieux à mon poste ici et même dans les environs. Pestes comme elles sont, elles feraient tout pour me pourrir la vie à la moindre occasion. D'ailleurs, je me rappelle d'une pauvre servante dans un café lors d'une de mes pauses avec elles, l'une avait pratiquement menacé de fermer ce café sous prétexte qu'elle avait demandé un café avec un peu de lait alors qu'il n'y en avait pas. Tout c'est bien passé après trente minutes à batailler avec elles pour arranger tout ça. Vous voyez jusqu'où ses pestes sont capables pour avoir raison. Deux plus deux égal quatre, si elles disent cinq, alors il en sera ainsi. »

« Je vois.... »

Il soupira bruyamment. Inutile de prendre des gants de toute manière, vu la quota de désagréments que la jeune femme lui proposait, il n'avait aucune raison d'en faire plus pour une meilleure ambiance....quoique....il fallait reconnaître que le portrait de petites pisseuses qu'elle en avait fait ne pouvait lui suffire, loin de là !  Après tout, qui était-elle pour cela ? Okay, elle étauit sans doute leur manager, mais même si elle avait raison, il s'agissait de propos sans preuves, il il n'y avait rien de non-équivoque ! Bien au contraire, tout était trop explicite ! Elle lui opffrait un compte rendu de la personnalité des deux jeunes gens qui étair loin d'être flatteur. Mais bon, il ne les avait pas rencontré, il ne pouvait pas savoir !

« Vous comprendrez, j'ose l'espérer, que je ne puis me satisfaire d'un avis personnel, aussi partial soit-il. Rtoutefois, je note que selon vous, elles auraient pu inventer une histoire pareil dans la simple but d'attirer l'attention où de se venger de votre entreprise, est-ce bien cela ? Car, vous voyez, cela reste une accusation assez grave, et même très grave qu'est le harcèlement, qu'il soit simplement moral, ou sexuel, et si vous me dites que ces deux petites.....pisseuses puisque tel est le terme qui convient le mieux, seraient capables d'un tel canular..... »

Il se leva et se mit plus ou moins à faire les cent pas dans le bureau, il réfléchissait.

« Vous comprendrez donc que je continue à me demander qi il n'y a pas quelque chose de fondé la dessous. Non pas que je veuille nuir à l'entreprise, je n'y ai aucun intérêt, et quand bien même, mon seul objectif est de mettre fin à toutes ces exactions, et c'est tout.  Y a-t-il déjà eu de pareils cas dans cette entreprise ou pas ? »

Il revint s'asseoir.

« Tant que je n'aurai pas toutes mes réponses, et croyez bien que j'en suis navré, cette enquête continuera dans vos locaux et les notres.... »

Au moins ce flic semblait avoir compris une chose essentielle, ses deux pestes sont prêtes à tout pour avoir raison, quitte à pousser les affaires loin. Aoki n'était pas blanc dans cette histoire de harcellement mais avec elles, elle était aussi pure que la vierge Marie! Même si par chance elles accepteraient, c'est un coup à risquer sa place pour la moindre chose qui ne leur plaise pas! Ma moindre fessé, le moindre nom coquin, des pisseuses ses deux-là! Bien que cela ne risquait pas d'arriver, vu leur caractère, la jeune femme détestait ce genre de gosse pourri gâté! Toujours confortablement installer sur sa chaise de bureau, Aoki observait l'inspecteur qui semblait plus ou moins convaincu de ce qu'elle avait pu dire.

« Ça leur ressemblerait bien... Mais si vous voulez plus de détails, allez voir un de mes collègues, ce n'est plus moi qui suis en charge d'elles, j'ai tout fait pour ne plus les avoirs dans les pattes, c'est un coup à faire une crise de nerfs de les supporter tous les jours... »

Pour ainsi dire, une chance qu'elle ne garde pas contact avec tous ses gens tous les jours, elle serait épuisé par son travail sinon! Tandis qu'il tournait en rond dans son bureau, elle le laissait faire. Si ça pouvait le faire quitter cet endroit plus rapidement alors qu'il continue! Sa nouvelle question tomba ensuite, perplexe des dires d'Aoki. Il était en droit de se demander ce qu'était vrai ou non, c'était son boulot après tout mais pour le moment, ce n'était que la vérité pure et simple! Maintenant, savoir s'il y avait déjà eu ce genre de chose auparavant? Si des filles et des garçons ont tenté de porté plainte pour les mêmes raisons? Bien sur que c'est arrivée pour elle mais elle avait les arguments pour leur ôter ça de la tête. Avec la manière douce ou forte! Levant les yeux au ciel pour chercher sa réponse, elle déposait son regard sur l'inspecteur pour lui répondre.

« Croyez-moi que j'ai mieux à faire que répondre à vos questions! Enfin, j'avais mieux à faire avant que mon emploi du temps soit soudainement vide! Hum!... Il me semble pas. Il est évident que si quelque chose comme ça ai lieu, personne n'irait s'en vanter à la machine à café. Ce genre de chose, les gens ne sont pas assez bêtes pour en parler librement, ils le cachent et vive avec toute leur vie ou au moment de passer aux aveux. Mais après, si certains ont eu ce genre de problème et bien... je pense qu'il faudrait demander à la réponse à notre mystérieux patron qui a comme par hasard sur une réunion très importante ailleurs! »

Toujours pas digérer le fait que tout ce travail retombait sur ses épaules à elle et à personne d'autre! Ha, c'est pas vrai!

Elle marquait un point, la miss en face, quand elle expliquait que cela ne se criait pas sur tous les toits. De plus, il comprenait qu'elle ne soit pas spécialement ravie de supporter cet interrogatoire. Elle pouvait pourtant s'estimer heureuse, il aurait pu l'emmener au poste de police le plus poche pour un vritable interrogatoire, là il ne s'agissait que de questions innoffensives. Et à celles ci, elle répondait en rejetant la faute sur les autres, en permanence. Pour ça il faut contacter untle. C'est parce qu'untel est pas là que je ne peux pas vous en dire plus.....ça commençait à l'agacer ! Il n'interrogeait pas tout le personnel, il l'interrogeait elle, qu'elle réponde en son nom propre !  On lui avait délégué des responsabilités, qu'elle s'en montre digne bordel ! Pon avait pourtant  prévenu Gabriel qu'elle avait toute autorité dans cette affaire, non ? Alors qu'elle l'exerce.

« Je pense que nous ne nous sommes pas compris, et j'en suis profondément navré. Et assurément, il aurait mieux valu que votre supérieur hiérarchique soit là, car assurément, et ce malgré les dires du dirigeant que je devais consulter et qui a été momentanément appelé ailleurs de toute urgence, vous n'en savez pas assez pour m'être utile ! »

Il soupira bruyamment, un peu trop sans doute, avant de se lever pour se diriger vers la porte, il ne s'attendait pas à ce qu'elle le raccompagne, même si elle sembalit être à cheval sur la politesse, et de toute manière il s'en foutait, il avait perdu une partie de sa journée et ça le gonflait.

« Bien évidemment, vous comprendrez que je me permette de pousser un peu une gueulate auprès de votre employeur à ce sujet, car s'il vous avais confié les possibilités de me renseigner convenablement, je n'aurai as eu un teml mur devant moi. Il se pourrait même qu'il soit possible d'agir pour entrave à la justice. »

Il posa la main sur la poignée de la porte avant de rajouter.

« Le plus dommage là dedans c'est que la vérité donnée dès le début empêche d'autres histoires de remonter, enfin bon, ça, ce n'est pas de mon ressort, attendez vous à une convocation au commissariat pour au moins signer la déposition qui aura été retranscrite depuis ce qui est sur la bande ! »

Il tourna la poignée de la porte. Il allait s'en aller.

« Bon courage à vous, et sans doute à demain, car le temps que l'administration fasse son travail, vous devriez recevoir une convocation pour vous comme pour votre employeur pour demain dans la matinée, enfin sans doute. Ah et oui, j'y pense ! Puis-je fouiner un peu partout dans les locaux, faire le flic quoi ? »

Gabriel l'avait vite compris, ça ne servait à rien de vouloir trop en faire avec elle, le coup de son patron ne lui avait pas plus et elle espérait se débarrasser de lui rapidement quitte à ce qu'il pousse les recherches plus loin ou qu'il bâcle l'enquête, cela lui importait peu puisqu'elle savait qu'il était presque impossible que ce soit une de ses connaissances qui ai porté plainte. Mais hélas, ce type avait plus d'un tour dans son sac et là était le problème. Sur le coup, elle se fichait qu'il pense qu'elle n'était pas très utile. Après tout, pourquoi risquerait-elle de donner un indice sur les choses qui pouvait ce passé ici? C'était sa vie privée à elle et à eux après tout. Mais après, c'était les menaces qui coulaient sur elle, directement à son patron qui pourrait très bien la virer ou offrir une proposition plus que dégoutante avec ce type! Ou même directement avec des problèmes avec la justice sous prétexte qu'elle ne faisait pas ce dont elle devait faire. Elle est bien bonne celle-là! Elle ne faisait que son boulot elle aussi! Elle n'allait pas risquer un petit séjour en prison juste pour satisfaire la curiosité de ce dernier! C'est son enquête d'accord mais s'il était flic, il pouvait bien demander des renseignements auprès des autres, pourquoi QUE elle! Ayant ras-le-bol de ses sous-entendus et ses menaces, elle se leva de sa chaise de bureau en claquant ses mains sur le bureau.

« Qu'est-ce que vous me reprocher! Vous voulez la vérité, je vous la donne! Excusez-moi de pas vous inventer des mensonges qui vont vous mener sur des fausses pistes! Vous voulez quoi? Que je dise que machin à abuser de machine, qu'elle est une menteuse et que lui est innocent? Je réponds à vos questions alors je vois pas en quoi je suis un mur! »

Elle se laissait tomber de nouveau sur son siège, tournant un peu se dernier vers le mur derrière elle en gardant ce policier en vue.

« Si vous n'êtes pas content de mes réponses, revenez plus tard, secrètement et à l'improviste interroger celui qui est en haut de cette pyramide. Pour le moment, je suis là pour vos questions et vous jeter déjà l'éponge? »

Elle tourna pour se retrouver un peu plus en face de lui en gardant son regard sur lui, comme pour l'empêcher de passer cette porte.

« J'avoue que votre départ m'arrangerait... je pourrais rattraper certaines choses de mon programme que j'ai du décaler rien que pour vous. Mais vos petites menaces de bas étages, ça, je trouve que vous abuser de votre autorité non? J'ai répondu à votre seule et unique véritable question concernant cette enquête. Si vous avez tout misé sur ses deux-là pour des répondes, vous avez mal choisi vos clientes et vos questions. Cela dit, je trouverais ça assez hum... sérieux de venir avec seulement deux questions à poser pour une journée de libérer à vous répondre pour vos questions. Vous en avez d'autres, non? »

La voilà un peu plus calme à présent bien que rien ne garantissait son départ de cette pièce...

Il sourit, bingo, elle allait se montrer plus coopérative donc ? Amusant.....le plus drôle là dedans, c'était la menton du nom du patron, sésame, ouvre-toi !  Autant dire que c'était quelque chose de difficile, très difficile à supporter, la simple idée que le patron soitau courant semblant clairement lui délier la langue, il n'avait pas dit qu'il en avait fini, mais qu'il avait envie de fouiner un peu, il allait revenir, très certainement après avoir joué au bon flic.

Mais voila, elle voulait qu'il reste, il allait rester ! Puisqu'elle insistait, on ne contrariait pas une femme, ou du moins, Gabriel ne contrariait pas une femme, sauf quand ça l'arrangeait de faire autrement ! Ouais, autant dire qu'il restait car ça sentait le bon petit coup juteux en beauté, il allait enfin vraiment avancer ! Enfin, il espérait.

« Je crois que l'on ne s'est pas bien compris, mademoiselle Kou, je ne me permettrai pas des menaces, vous êtes une personne intelligente, j'en suis persuadé, donc vous avez compris que personnellement, je serai tenu de confirmer vos dire auprès de votre employeur, ce n'est en rien une menace, c'est juste une constatation, et encore une constatation je suppose en affirmant que c'est votre patron qui vous menace au quotidien plus que moi ce matin, après, c'est qu'une façon de voir les choses. »

Il sourt et revint s'asseoir :

« Bon, imaginons, ce n'est qu'une hypothèse, que l'un ou l'une de vos protégé(e) ait été victime d'une quelconque frme de harcèlement, estimez vous qu'il y ait beaucoup de chances que cette personne vous en parle ? Question bête, je sais, mais oubliez donc les ramollis du bulbe bien sur, même si ils sont légions chez vous pour se laisser entrainer dans des histoires aussi sordides que celle qui amènent à la folie des grandeurs  ! »

Il sourit  en se disant qu'il était très bien commme flic, il avait un boulot sympa, une rémunération minable, pour cette miss, il était sans doute juste un caillou dans la botte, et alors, au moins il avait pas d'emmerdes !

« Le plus drôle dans tout ça, c'est qu'au final, je n'avance pas, et je nous fait perdre notre temps. »

Il se releva et fit une chose impensable, le tour du bureau ! Oui, il en vint à passer la ligne magineau de tout cadre sup ! Et hop, voilà omment mettre mal à l'aise un responsable bureaucrate !

« Je crois en fait, mademoiselle, que vous même essayez de camoufler des faits dont vous avez connaissance, ou même juste des rumeurs, alors au risque de paraître pénible, insistant, et rébarbatif, mais tout finit par ses savoir, alors ne me forcez pas à parler d'obstruction à la justice, je vous demande votre avis, je ne vous demande pas que les faits, je veux aussi parler de votre sentiment la dessus, je veux parler de votre intuition !

C'était plutôt lâche comme coup mais elle n'avait pas trop le choix si elle ne voulait pas se faire remonter les bretelles demain sous prétexte que ce fouille-merde risquait éventuellement de foutre son nez là où il ne fallait pas. Et si elle échoue aussi, double punition quoi! Enfin, si elle n'est pas ciblée par le flic, ça n'en sera qu'une mais un ou une collègue pourrait prendre cher! Elle avait donc accepté de mieux collaborer même si pour elle, ce n'était que lui qui posait les mauvaises questions et qui boudait de ne pas avoir directement des aveux de la part d'une personne surement pas concernée par cela! Du moins, elle voulait donner cette image. Elle le portait bien ce masque pour le moment même si elle rajoutait en plus le masque de celle qui était plutôt furax de devoir se coltiner cette tâche! Nuance, elle l'était vraiment! Posant une nouvelle question pour son enquête, elle réfléchissait quelques instants à la question bien qu'il continuât de parler.

« Tout dépend de la personne. Je ne vous cache pas que certains de mes jeunes sont des crèmes, tous gentils et adorables. Ils pourraient me confier leur secret que je n'en parlerais pas. Je n'irais pas jusqu'à dire que je serais leur confidente mais je pense qu'avec certain, j'en suis seulement à quelques pas. »

L'instant d'après, avouant stationner sur son enquête, il vint se placer à côté d'elle et dieu sait qu'elle déteste ça! C'était se placer dans sa bulle et flic ou pas flic, ce comportement supérieur commençait à l'agacer! Pourtant, ce dernier avait du flair mais elle ne pouvait laisser ce chien de douane foutre le nez dans de la drogue et elle devait absolument masquer l'odeur avec celui de nourriture plus que alléchante! Son regard posé sur lui bien qu'elle reste assise tranquillement dans son fauteuil, elle tentait de masquer tout ce qui pourrait la rendre suspecte et elle y arrivait bien. Hélas, son geste était quitte ou double! Ou elle masquait tout et adieux l'ami soit il pensait qu'elle contournerait le problème ce qui ne serait pas plus évident.

« Tout savoir, mais je ne peux que vous donner ce que je sais pourtant. Que cela vous plaise ou non, je vous ponds pas de preuves comme ça. Je donne ce que j'ai, point final! Et avant même que vous et votre esprit tordu ne me sorte quelque chose qui risque de me foutre en colère, non, je n'ai jamais touché, couché ou dieu sait encore fait quoi que ce soit avec un des nombreux mineur qui peux fouler le hall de ce bâtiment! »

Preuve à l'appui, elle se levait de son fauteuil en attrapant la veste du flic pour l'embrasser assez fougueusement avant d'en retirer sa bouche quelques instants plus tard, le regard déjà moins colérique. Il est possible qu'elle doive le forcer à éteindre son appareil ensuite... Elle ne voudrait pas que cette discussion apparaisse sur les bandes.

« J'ai l'air de m'intéresser à ses jeunes qui ne connaissent rien à la vie? »

Elle n'admettait  rien, elle se contentait de lui faire comprendre qu'elle pouvait être potentiellement être proche d'eux, mais quelle proximité, là était la question ! Il était persuadé qu'elle en savait plus que ce qu'elle voulait bien dire, mais qui le lui reprochait ? Tout le monde avait des secrets, et les cachait derrière un masque, il y en avait qui savaient faire tomber les masques, rien de plus facile pour eux, mais pour les autres......no comment !

Il faisait tout pour la mettre mal à l'aise, c'était sa méthode, on posait des questions sans intérêt pour commencer, avec des sujets basiques induisant des vérités et des mensonges, et il commençait alors sa manœuvre, comprendre comment l'autre fonctionnait sur les bords, assez pour plonger dans le mal aise, le but final étant de faire en sorte qu'elle se trahisse elle-même ! Ce qu'elle fit d'ailleurs dès qu'elle rouvrit la bouche, elle admettait qu'elle savait des choses mais qu'elle ne pouvait lui les dévoiler....enfin la tombée des masque, l'apocalypse, la révélation, la levée du voile !  Hop !  Emballez, c'est pesé ! Bon, restait plus qu'à lui faire cracher le morceau.

Par contre elle refusa toute allégation sur lez mineurs, sous menace d'une violente colère, il en avait rien à carrer de sa rage, si elle voulait s'énerver, et bien tant mieux pour elle ! Mais il n'allait pas se gêner !  Il ferait ce qu'il avait à faire et c'est tout, il ferait ce qu'il faut pour ! Si il y avait bien une chose de clair là dessus, c'était cela, il allait tout mettre en œuvre !

D'ailleurs, elle aussi semblait être le genre de personne à faire tout ce qu'il fallait pour arriver à ses fins, preuve en fut son baiser fougueux, baiser qu'elle lui offrait. De gaieté de cœur.....non, sans dec', elle semblait pas emballée, mais en même temps qui lui en aurait voulu ? On avait la clairement l'impression qu'il était là pour l'emmerde ! Mais pas du tout, il était là pour le boulot ! Basta. A la fin de ce baiser, il sourit et ne répondit pas à sa question. Il préféra répondre quelque chose d'autre.

« Comment qualifieriez vous ce que vous venez de faire ? Je ne veux pas dire que je n'ai pas apprécié, non, vous embrassez bien, mais savez vous que si j'étais moins bien luné, plus fouille merde, j'aurai sans doute considéré cet acte comme le premier pas vers une tentative de corruption par des moyens encore plus immoraux que simplement avec de l'argent... »

Il sourit à nouveau en ajoutant.

« Vos propres pratiques sexuelles ne me concernent en rien, vous taperiez l'intégralité du personnel de la boite en même temps, mineurs compris, tant qu'il n'y a pas de plainte, il n'y a pas de problème !Je sais que j'obtiendrai les informations qui m'intéresse, malheureusement, à partir du moment où il y a eu tentative de corruption, vous avez fait en sorte de me booster davantage. Si après il y a de la casse, ce ne sera pas mon problème, mais le vôtre... »

Il sourit et s'assit sur l'angle du bureau.

« Vous avez dit des que vous saviez des choses mais que vous ne pouviez pas en parler, vous savez que si vous parlez, le fait que bvous ne puissiez pas en parler normalement pourrait vous éviter des emmerdes puisqu'il y aura un grief de plus contre cette personne, alors passez à table, s'il vous plait ! »

Ce monde est régi par le pouvoir, l'argent et la corruption! Voilà ce que la jeune femme pensait de ce monde aujourd'hui. Tout d'abord elle doit jouer les jeunes femmes qui ne connaissaient rien aux magouilles de la boîte – bien qu'elle ne soit pas blanche dans cette affaire – et après, elle avait ce flic obstiné comme un chien affamé qui creuserait sous un grillage car il voyait un os hors d'atteinte de ses mâchoires. Le pire dans tout ça? Les directives qu'on lui avait données. Si jamais le policier s'obstine et commence à fourrer son nez dans une piste, il faut l'arrêter quitte à y mettre corps et âme et bien sûr, son boss avait bien insisté sur le mot corps. D'où le fait qu'elle se soit lever pour embrasser ce flic avant de noyer le poisson. Elle avait de la chance au moins, il n'était pas repoussant comme type mais vu son humeur, elle était loin d'être la gentille poupée à qui, un joli collier et une jolie laisse lui iraient comme un gant.

Alors qu'il commençait à parler, il devenait trop bavard et ne laissait même pas le temps à Aoki d'en placer une à son tour. Et après on qualifie les femmes de pipelette, et bien ils devraient y regarder à deux fois avant de la traiter de bavarde! Bavard mais pas con le blondinet qui voyait là bel et bien de la corruption bien qu'il fermait les yeux pour cette fois. Ratée mais elle n'avait pas dit son dernier mot car si elle perd sa place, elle perd tout ici! Ne lâchant pas le morceau, ce flic voulait savoir ce qu'il devait savoir mais Aoki n'avait pas dit non plus son dernier mot et tel un magicien, elle avait toujours un tour en plus à proposer pour faire en sorte qu'elle s'en sorte indemne. Bien adossée dans son fauteuil, elle croisa les jambes non pas pour l'aguicher mais éviter justement ça. Lui sauter de suite au cou serait trop suspect, son baiser pouvait paraître être une preuve comme quoi elle ne s'intéresse pas aux mineurs.

« Haaaa! » soupira-t-elle. « Bon alors vous comprenez que si j'en parle à vous, je suis dans la merde avec ma boîte et bien qu'ils ne peuvent me virer pour aider la police, la moindre faute, même minime me vaudrait ma place? Et de l'autre côté, quoi que je dise, j'ai l'impression que vous attendez seulement que je dise un truc du genre, j'ai couché avec untel sans qu'il n'accepte cela. Dans les deux cas, on me guide vers une route que je n'ai pas choisie. Donc, en toute sincérité, je n'ai jamais rien fait avec un mineur et les seules choses qui pourraient vous intéresser ne sont que des rumeurs qui trainent dans les bureaux. Ça peut donc être une piste pour vous comme un cul-de-sac. »

Autant dire qu'elle ne voulait toujours rien dire mais c'était à ce moment-là qu'entrait en jeu son atout qu'elle gardait dans sa manche, la roue de secours, l'échappatoire! Ouvrant un des tiroirs de son bureau, elle sortit un petit carnet avec plusieurs noms et numéros de téléphone, parfois même des adresses bien que ce ne soit pas toujours le cas. Elle tournait les pages en cherchant le nom qu'elle recherchait et une fois trouvé, elle sortit un morceau de papier et un stylo pour écrire son nom dessus.

« Ryuji Yato, un de mes anciens collègues qui a été viré il y a un mois ou deux pour une faute professionnelle, je n'ai pas plus de détail que ça mais que ça le concerne ou non, il pourra vous livrer des informations sans avoir d'épée de Damoclès au-dessus de sa tête. N'allez pas dire à vos collègues ou mon patron que j'ai donné ce nom, dites que d'une piste à une autre, vous êtes tombé sur ce nom, ça serait plus simple pour moi... »

Ryuji, effectivement, c'était un ancien collègue d'Aoki mais ce dernier avait un peu le rôle de bouc émissaire. Il fut viré et continue de toucher au noir une paye, il est là juste pour guider la police vers lui et éventuellement porter le chapeau quand il n'arrive pas à tourner la police dans une mauvaise direction. Il pouvait tout endosser sauf un meurtre, ce n'était pas le cas de la boîte en elle-même mais qui sait, un tueur pourrait bien être un de ses collègues? Même s'il risque la prison, la société fera tout pour le sortir rapidement avec une grosse prime! Cela allait-il suffire pour virer ce flic de son bureau ou au moins cesser d'être soupçonner, elle ou la boîte de production?

Elle se réinstalla comme il fallait dans son fauteuil. Il l'avait refroidie il fallait croire ! Et sans avoir besoin de sortir son arme de l'étui qui lui correspondait. Enfin bon, le holster contenait une arme qui malheureusement serait bien inutile, elle n'était pas chargée. Et il avait horreur de tirer à vide, ça abîmait l'arme plus qu'autre chose. Quoiqu'un coup de feu dans le vide, en l'air, aurait peut être fait déballé son sac à la jeune femme. Son baiser lui restait en travers de la gorge. Si ce n'était oyer le poison ce genre d'acte ! Enfin bref.

Elle confirma plus ou moins qu'elle ne voulait pas parler parce que c'était fixé d'avance soi elle le faisait, elle perdait plus qu'elle ne gagnait. Il la comprenait....ou pas ! Non, en fait il ne comprenait pas comment en arriver là, pour lui, il ne s'agissait que d'une seule chose : d'un côté la justice et ses obligations, de l'autre, les obligations personnelles, et une entrave à la justice, une obstruction, et une tentative de corruption n'allaient pas en arrangeant les choses.

Il soupira en se demandant exactement ce qu'elle espérait vraiment au final. Elle voulait qu'il abandonne, mais dans ce genre de cas, pourquoi ne pas balancer les collègues et basta ? Il ne lui demandait pas de se désigner comme coupable, juste d'avoir des coupables, des vrais coupables. Il ne cherchait pas davantage, si on lui filait son os à ronger, le toutou qu'il était n'irait pas plus loin.

Autre détail à la con, qui avait forcément parlé de mineurs ? Pas lui, à c qu'il savait le harcèlement moral comme sexuel pouvait être sur mineurs comme sur majeurs !  Il fallait arrêter ces conneries ! Il en était vachement agacé par tout cela, qu'on en finisse au plus vite ! Comme par exemple avec un nom, mais un x membre de la boite, ça, c'était différent, ce n'était pas exactement ce qu'il cherchait, enfin bon, une piste est une piste. Il répéta mentalement le nom, Ryuji Yato, il ne l'oublierait paset ferait des recherches, mais bon, il trouvait cela maigre, un nom. Au pire, il reviendrait si besoin était, mais le nom avait pas la saveur d'une victoire, on lui avait vraiment balancé ça comme un morceau de bois à ronger !

Après la question de l'épée de Damoclès, cela le faisait bien rire, en gros c'était plutôt du genre à dire de frapper sur la tête d'un autre plutôt que la sienne, non mais sans blague, fallait arrêter le chichon parfois ! En gros elle ne lui donnait rien et l'envoyait balader. Mais d'ici là, il avait autre chose à faire ! Il fallait plutôt cesser de s'acharner comme ça sur lesautres. Ais bon, il était mal placé pour penser cela.  Combien de fois avait-il entendu le coup de « oh, mais il  ne fait plus partie de l'entreprise alors allez le voir ! » c'était trop facile, ça !

Enfin bon, elle avait fini de faire marcher l'usine à connerie qu'elle avait à la place de la bouche, donc autant qu'elle la ferme et écoute ce que lui avait à dire, non pas qu'il ait la solution miracle, mais bon, sait-on jamais qu'il arrive à un accord avec cette femme aussi dure en affaire. Il n'avait rien à perdre, et au pire il pourrait vraiment menacer,okay ça serait marqué sur son dossier, mais il n'était plus à une tâche près ! Et ça ne l'avait jamais vraiment perturbé de recevoir un blâme. Ce qui lui faisait plus chier, c'était le risque de mise à pied, mais on ne le mettrai pas à pied pour si peu, en théorie du moins !

« Okay, je vois, je note ce nom, mais bon, une personne qui a été virée qui pourrait en vouloir à la compagnie qui l'a licenciée, dites moi si je me trompes, mais il pourrait très bien décider de me donner ce que je veux, quitte à mentir, et ça me desservirait plus qu'autre chose. Oh je ne dis pas que votre contribution a été inutile sur le coup, ça me donne une piste, mais comme vous le disiez si bien il y a peu, certaines pistes marchent, d'autres sont des culs de sac ! »

Il soupira et se leva pour retourer du bon côté du bureau et se laisser tomber lourdement dans un siège plus ou moins moelleux, non en fait à chier le siège, mais cela n'étonnera sans doute personne qu'il le trouve à chier (en cette instant il aurait même trouvé une rolls royce à chier).

« Bon et bien, comme de toute manière votre planning a été annulé pour moi, peut être me feriez vous visiter les lieux et assisteriez vous à mon fouinage façon flic dans vos locaux, ainsi, vous pourrez contrôler un minimum mes actes et ainsi, vous pourrez mettre le holà, qu'en pensez vous ? Après tout, votre planning, c'est moi. »

Il avait eut une lueur d'amusement en parlant de planning. Ça l'amusait de savoir qu'il faisait chier sur ce point !

La jeune femme ne savait pas encore comment se débarrasser de lui? Ce type était flic mais qu'est-ce qu'il était collant! Bon, ça reste son travail mais quand même! Lui dire qu'elle ne savait rien, ça ne marche pas! La séduction – bien que ce ne soit qu'un vulgaire baiser – ça ne marche toujours pas, elle espérait quand même que cette nouvelle carte lui ferait gagner les mots qu'elle attendait tant: au revoir! Bon dieu, quand elle entendra ses mots, elle sera libéré et soupira un bon grand coup pour se sentir enfin libre de ce travail qu'on lui avait confié sans qu'elle n'ait vraiment le choix de refuser, jouer les réponses a tout en échange de sa place dans la boîte. Refus et hop, Aoki aurait été bonne pour les petites annonces! Refilant donc l'adresse de celui qui était la sortie de secours des grands moments ou des cul-de-sac, elle espérait enfin le voir franchir la porte de son bureau! Cet homme leur coutait chère mais au moins il faisait bien son travail et bien qu'il avait déjà dû essuyer quelques cas de la boîte, quitte à faire un peu de prison, il en était vite sorti. En gros, il avait la belle vie! Ne rien faire de ses journées et quand la merde de la boîte remonte un peu en surface, il en prend pleins la tronche pour se la couler peinard avec son argent!

Le flic accepta cette carte en se demandant si cet homme ne pouvait pas justement envoyer la boîte droit dans le mur en ouvrant son sac. Oui mais non, même si ça se tenait et que leur type ne trahirait personne, il y avait un truc évident que la demoiselle allait lui sortir. Même si ce n'était pas faux ce qu'il disait, la jeune femme n'avait pas toujours des coups d'avance mais là, c'était le cas.

« Que voulez-vous qu'il raconte? Il a été viré à propos de ce genre de chose d'après les rumeurs. Mais après, c'est facile d'accuser Monsieur X pour quelque chose qu'il n'a pas fait. Demain, moi aussi je peux porter plainte contre vous pour un mensonge, ça veut pas dire pour autant que c'est vrai. De plus, c'est à ça que servent les preuves! Donc, non, pour ma part, je n'ai rien à me reprocher. »

Bien adossée contre sa chaise de bureau, la jeune femme attendait la suite de ses questions, flairant enfin la prise de congé qu'elle attendait tant. Son air lassé, sa retombé sur la chaise, oui, tout avait l'air en place pour qu'il lâche enfin ses deux mots qu'elle attendait tant. Mais hélas, son malheur n'était pas prêt de finir car il voulait inspecter les autres pièces. Mais quelle andouille! À quoi ça va lui servir tout ça! Ce n'est pas comme si ceux qui auraient fait ça par ici laissaient des preuves évidentes comme des traces ou un jolie DVD de leur exploit! Non mais c'était à croire qu'il pensait que les gens allaient lui laisser les preuves en pensant que jamais ô grand jamais un inspecteur ne passerait pas ici. Aoki soupira sous sa demande. Oui, ça la faisait chier mais elle n'avait pas trop le choix!

« Je ne vois pas en quoi ça fera avancer votre enquête mais ça va me dégourdir les jambes! »

Après tout, ici, ce n'était qu'un grand bâtiment avec principalement des bureaux, des archives, quelques salles de surveillance, des salles de réunion en tous genres selon l'activité et les bureaux des grands patrons! Avait-elle le droit de le mener si haut? Bha, elle n'avait pas eu d'interdiction sauf celui qu'il ne fouine pas trop sur une piste ou sur un coupable... Mouais, le problème était que tous ses patrons – homme comme femme – étaient surement coupables! Elle ne connaissait pas leur vie mais des souvenirs qu'elle avait de soirée « spécial » et « obligatoire », hommes et femmes de directions étaient présents. Donc, prudent comme ils sont, ils ont caché toutes les preuves et au pire, pour eux évidemment, question de mandat et autre papiers long à avoir. Se levant de sa place, elle se dirigea vers la porte avec ses clés à la main pour fermer la porte derrière lui.

« Allons-y, à vous de voir ce que vous voulez visiter en premier! Et par plaisir, trouvez des bonnes preuves contre quelqu'un d'autres pour me lâcher un peu la grappe! »

Franche? À peine! Une preuve véritable – et non falsifiée – pour elle signerait surement son arrêt de mort! Dieu merci, ils ne sont pas cons au point d'étaler toutes leurs vies et leur secret dans un tiroir... espérons-le...

Elle semblait presque avoir préparé sa réponse, mais avec un flic aussi tenace que Gabriel, dur de lâcher prise ! D'autant qu'il savait qu'il ferrait un poisson non négligeable ! Il souriait toujours en écoutant ses propos fort intéressant mais qui, selon lui ne tenaient pas la route, n'avait-elle pas compris ce qu'il entendait par là ? Sans doute, mais à quoi bon tenter de lui expliquer, elle n'était pas académicienne, elle était manager, inutile de trop en demander ! Il allait se contenter de faire un tour dans les locaux, parler aux managers et aux stars présentes, fouiller un peu les bureau, pas entrer dans les détails, mais bon, il y avait un ou deux bureaux qu'il aurait bien visité, notamment le bureau du directeur de l'établissement. En effet, un tel épart précipité ne lui plaisait pas et il trouvait cela louche.

Elle accepta, de toute manière, avait-elle vraiment le choix ? Gabriel avait cette désagréable impression qu'il avait beau ferrer du gros poisson, c'était lui le poisson, et elle l'appât, le leurre. Enfin bon, il se leva et se dirigea vers la porte, qu'elle vienne donc se dégourdir les jambes en marchant avec lui. Mais il avait compris une chose, il avait très bien compris le rôle qu'avait cette demoiselle :  elleavait pour mission de faire en sorte qu'il reste aveugle à la vérité, sans doute qu'en sa présence il ne verrait rien, mais il voulait trouver quelqu'un qui puisse être en train de fauter,ou du moins il voyulait voir un faux pas, il ne le provoquerait qu'à peine !

Elle se leva pour le suivre en lui demandant e trouver des preuves qui puissent l'emmener ailleurs, qu'on arrête de la soupçonner, mais pourtant ;, il semblait lui avoir expliqué qu'elle n'était pas vraiment visée, non ? Enfin bon, si il fallait se répéter, soit, il le ferait.

« Je crois qu'il y a mésentente, je ne parler pas de vous exclusivement concernant ce délit, croyez le bien, je ne cherche pas à vous coffrer particulièrmeent, quoique votre mauyvaise volonté et votre mine renfrognée me donne envie de m'acharner. Je ne cherche à coffrer personne juste à obtenir la vérité, et cette vérité, j'ai l'imlpression qu'on cherche à m'éviter de la voir.... si vous avez l'impression que je vous cherche des noises, c'est juste que c'est vers vous que m'a renvoyé votre patron, donc, il est normal que je me tourne vers vous, non ? »

Il sourit et sortit de la pièce.

« Ne vous en faites pas, je saurai me montrer discret ! Je ne veux pas déranger les stars qui sont en train d'être briefées, je veux juste des informations si j'obtiens ce que je cherche avant la fin de mon tour, et bien soit, je partirai illico, mais sinon, je fouillerai jusqu'au bout. D'ailleurs, je pensais commencer par le bureau de votre directeur, celui qui n'a pas pu me recevoir,voyez en cela une possibilité de revanche que de me laisser fouiller son bureau. Par sa faute, votre programme a été chamboulé après tout..... »

Il espérait que sa manœuvre fonctionnerait, ou pas, mais bon, dans les deux cas, il pensait sérieusement qu'il y avait quelque chose à dénicher là bas, il en était intimement convaincu, soin instinct de flic, son flaire lui conseillait d'aller là bas. Bien maigre comme raison d'y aller, mais bon, il n'allait pas non plus chercher bien loin, il n'avait rien comme piste hormis un nom sur un morceau de papier ainsi qu'un numéro de téléphone et une adresse liés à ce nom ! Trop maigre à son goût !

« Oh, bien sur vous pourriez refuser, je n'ai pas de mandat, mais bon, si vous n'avez rien à cacher,je ne pense pas qu'il y ait de soucis pour que je jette un œil et que je fouine. »