Une femme totalement beurrée. [Aoki Kou]

- Hé !!!! Iruka-kun attend !!!

- Oui. On va te défoncer ... hé !!!

Le jeune homme qui répondait au nom d'Iruka courrait à vive allure dans les couloirs du lycée, le visage rouge et à la limite de s'effondrer sous l'effort imposé sur son corps qui n'était pas sportif. Il put se planquer dans une salle déserte, toussant et tentant de reprendre son souffle pour chasser les vertiges qui faisait chanceler le paysage autour de lui. Il se planque dans un coin meublé, attendant que le groupe soit loin, pour sortir et se diriger vers un casier particulier où il avait mit un cadenas. Dedans il y avait sa tenue de lycéenne, il prit le chemin vers les toilettes pour fille, prenant le temps de vérifier avant qu'aucune demoiselles soit à l'intérieur.

Il se déguise alors, essayant de se maquiller cette fois, suivant ses précédente expériences pour. Il mit un peu de rouge à lèvre et du mascara, changent aussi ses lunettes, il avait fini quand une la porte s'ouvre, le faisant sursauter, deux lycéenne se mirent à rire, visiblement elles allaient passer une bonne soirée, elles ne firent rien en la présence d'Iruka, preuve qu'il avait une apparence potable pour une lycéenne et qu'il n'allait pas attirer des regards suspects.

Le jeune homme ainsi habillé se dirige, d'un pas qui se veut à la base décontracté, vers la grille, c'est alors qu'un des lycéens qui voulaient lui faire du mal l'interpella.

- Hé ! Oui toi la meuf, t'aurais pas vue un gringalet pleurnichard ?

Iruka devint tendu et répondit négativement de la tête.

- Si tu le vois, tu lui dis qu'on l'attendra devant la grille et que s'il vient pas on ira le chercher dans sa chambre.

Le jeune homme hocha de la tête, il était prévenu et savait que ce soir il avait intérêt à ne pas rester dans les locaux. Autant visiter la ville. Il ne l'avait jamais fait de nuit, ses lumières semblaient douce et plus chaleureuse que ce groupe de lycéen. Aussi il prit le chemin vers le centre commerciale, sachant que certains magasins étaient encore ouvert la nuit et que les combinis (magasin varié, mais surtout vendant des plats préparés) ne coûtaient pas cher la soirée, moment d'influence où les adultes qui travaillent quitte leurs boulots pour décompresser un peu.

La première chose qu'il fit c'est inspecter la carte du centre commerciale, il n'avait prit à chaque fois que peu de temps, voyant qu'il y avait tout de même beaucoup de magasin, il vit sur le plan un magasin de vêtement nommé "Antiqulothes" Sans doute une déformation volontaire de deux mot anglais voulant dire "Vêtement antique", cela l'intéressait et il décide alors d'y aller.

Il eut le droit de se faire draguer deux fois sur le trajet, une fois pas un homme d'une quarantaine d'année et l'autre par une lycéenne qui semblait avoir un orientation sexuelle dirigé vers la gent féminine. A chaque fois il réussit à refuser poliment, prenant un pas qui était plus similaire à une tentative de fuite qu'à un pas normal.

Voyant le magasin au loin, il se mit à souffler un bon coup, imaginant la personne tenant ce lieu, une femme très belle ? Un homme de science ? Une adolescente sans doute. Bref il vit sa réflexion être interrompue en passant devant un bar, une femme en sortie, son haleine puait l'alcool, Iruka la vit faire un mauvais pas et instinctivement vint la soutenir pour ne pas qu'elle se fasse mal en tombant. Ce genre d'exercice fit légèrement plier les genoux du jeune homme qui mine de rien n'était pas bien fort et peu adapté pour ce genre de chose. Mais cela créditerait sans doute son déguisement de lycéenne.

- V ... Vous allez bien ? Vou ... Vous voulez que je vous aides à rentrez vous ?

Pour Iruka il était hors de question de la laisser repartir toute seule, qui sait sur quoi elle allait tomber en chemin, même s'il flippait un peu, ne sachatn pas si cette femme avait l'alcool mauvais et allait interpréter son aide comme une agression.

Il y a des jours où il vaut mieux noyer son chagrin, sa colère et même sa haine dans la même bouteille d'alcool! Au moins elle, elle se plaignait pas pour un rien! Tu pouvais la descendre, pas même elle tirait la tronche! Pourquoi en être arrivée là? Il faut plutôt poser la question à ses sales petites pestes! Bon sang, une bonne fessée leur remettrait les idées en place à ses sales petites... Autant continué à discuter avec une bouteille! Travaillez demain allait être difficile mais elle avait connu pire puis elle aura bien l'occasion de se venger en leur donnant le triple de travail à faire! Chacun porte sa croix et doit en assumer les conséquences! Si elles veulent la poussé à bout pour qu'elle se finisse dans un bar non loin du boulot, Aoki allait les pousser dans leur lit pour dormir jusqu'à vouloir écraser le réveil au matin pour ne pas avoir à travailler. Là où elle est sadique, c'est qu'à moins d'une grosse maladie, elle les tirerait par la peau du cul pour venir bosser! Fatigué comme elles seront, elle auront même pas la force de la contredire une seule fois! Elle aura au moins la paix pendant quelque temps. Et si une d'elles joue les fortes têtes, elle l'attend au tournant!

C'est ainsi qu'une bonne bouteille était vite partie et que presque tout ce qu'elle avait sur elle aussi, son portefeuille n'en pouvait plus lui aussi donc il était temps de rentrée à la maison. En zigzaguant, elle trouva la porte de sortie en continuant sur de courtes distances en marchant à droite puis à gauche avant de manquer de se casser la figure sur le sol. Sauf qu'une demoiselle l'avait rattrapé au vol! Son regard vitreux observait la jeune fille, une lycéenne peut-être?

« Vous êtes toute pareille d'abord! Ça fait les gentilles mais après, ça m'en fait voir de toutes les couleurs justes pour vous amuser! Vous vous... zetes pas dit que moi aussi j'en avais marre parfois de vos sales petits jeux? Et va zy qu'choisis une robe en trois heures, que j'fais un caca nerveux par ce que j'ai un café au lait sans sucre... tu veux qu'j'te dise. Tu fais chier toi aussi! »

Son regard imbibé d'alcool se posa de plus près sur la jeune fille, assez longuement d'ailleurs avant de conclure rapidement une chose.

« Mais j'te connais pas toi? Haaaa j'me fout... Bon alors euh... par là! »

Dans son état, c'est sûr qu'il n'était pas évident de rentrer seule, elle pourrait très bien tomber dans un coin ou même tomber sur des mecs louches? Depuis sa petite explication sans intérêt avec miss lunette, Aoki était déjà plus calme et conduisait doucement cette petite chez elle. De temps à autre, elle observait cette petite entre deux remarques inutiles sur la ville, ses petits protéger qui mériterait d'être inconnu et l'alcool qui avait meilleur goût quand on n'a pas le moral. 

« C'est des filles comme toi qui me faudrais... calme, gentille et qui se plains pas pour un rien! Puis... le look petite fille intelligente, bien gentille et timide, ça plaît quand même beaucoup aux autres! Les lunettes... une arme fatale en plus! Haaa... j'étais comme toi à ton âge, à la différence que je ramassais pas les bourrés mais je restais au milieu des bouquins... Enfin bref! Au moins j'ai jamais eu d'échec! »

Posant son regard loucheur sur la jeune demoiselle, elle porta une main à la petite poitrine de sa sauveuse en tâtait tout ça en toute innocence, comme par conscience professionnelle.

« Hmm... rembourrage? Comme c'est mignon! T'inquiète pas ma petite, ça va pousser! Dans le pire des cas, ça va pas vraiment évoluer mais une fille plate, ça a son charme! »

Et oui, elle s'y connaissait en poitrine et subterfuge pour paraître mieux! Elle en avait jamais eu besoin elle mais elle avait vu pas mal de filles avant elle qui essayait de se mettre en valeur avant un entretien avec elle. La plupart ont échoué, mais certaines non.

« Toujours par là! »

« Vous êtes toute pareille d'abord! Ça fait les gentilles mais après, ça m'en fait voir de toutes les couleurs justes pour vous amuser! Vous vous... zetes pas dit que moi aussi j'en avais marre parfois de vos sales petits jeux? Et va zy qu'choisis une robe en trois heures, que j'fais un caca nerveux par ce que j'ai un café au lait sans sucre... tu veux qu'j'te dise. Tu fais chier toi aussi! »

Iruka eut un moment de surprise, voilà qu'il se faisait presque incendier et accuser de choses dont il était incapable de faire, tout simplement en ayant voulut apporter une aide à cette femme qui n'aurait pas été capable de faire dix mètre sans être attaqué un des nombreux lampadaire qui trainait sur le trottoir. Oui pour une personne bourrée ce sont les objet qui attaquent les gens.XD

« Mais j'te connais pas toi? Haaaa j'me fout... Bon alors euh... par là! »

Le jeune homme se mit à suivre les indications de la femme, sans se poser la question qu'elle pouvait tout aussi bien le faire tourner en rond ou le mener droit dans un piège, preuve encore d'une certaine naïveté de la part du lycéen.

Il ne put retenir un léger rougissement quand Aoki se mit à raconter sa jeunesse en faisant un rapprochement avec le corps d'Iruka, le pauvre faillit se viander en ratant une marche, mais il se rattrapa très vite, non sans que l'on voix que trainer le corps de Aoki était assez physique. C'est ça quand on est nul en sport.

Le jeune homme ne put retenir un cri de surprise en sentant la main baladeuse peloter son soutient-gorge, même s'il s'agissait d'un artifice, il sentait tout de même un peu la pression et les caresses, autant dire qu'à cette étape là il fit un blocage, ne bougeant pas, tentant un peu de se tortionner pour qu'elle arrête de toucher cet endroit. Son visage virant au rouge écarlate sous la gêne de la situation, sans parler du regard perverse de certains passant qui n'arrangeait en rien.

Il n'osa pas dire à Aoki qu'il était un homme et que donc ça risquait pas de pousser, pas de manière naturelle en tout cas. Il n'empêcha pas que la remarque de Aoki restait dans sa tête, pouvait-il se permettre de ne pas porter de rembourrage ? Non cela allait à présent poser des questions à ceux et celles qui l'on croiser avant.

Le lycéen se mit à chasser cette pensée en se concentrant sur la direction qu'Aoki indiquait, espérant qu'ils étaient vite arrivé, car il commençait un peu à faiblir au niveau des jambes. Ne pas être athlète est décidément un handicap sérieux. Il se mit à réfléchir si cette femme ne pouvait pas l'héberger pour la nuit, car revenir au dortoir serait signer son arrêt de mort, sans parler du fait que les surveillants devaient à présent arpenter les couloirs du dortoir et le questionnerait.

Des sauts d'humeurs, voilà ce qui qualifiait le mieux la jeune femme quand elle avait un peu trop bu. Aussi douce et délicate qu'une fleur comme elle pouvait jurer comme un vieux loup de mer en cherchant la bagarre à un type trois fois plus large qu'elle. C'était une chance d'un côté que cette jeune fille soit venue l'aider, sans elle, qui sait dans combien de temps elle serait arrivée à son appartement et dans quel état? Cette petite était vraiment bien tombé, enfin, si elle n'avait d'idées derrière la tête car les jeunes, de nos jours, ça marche que par intérêt! Enfin, pour le moment, elle n'avait pas grand-chose à proposer. Quelques misérables Yens dans son portefeuille? Et? Pas grand-chose heureusement, une raison en moins d'être embêté par les autres ou même être volé. Elle continua donc de donner ses indications à la jeune femme en continuant aussi de parler de chose vague ou sans intérêt avec elle. Finalement, elles avaient fini par arrivée dans un coin tranquille de la ville, plutôt résidentielle, signe qu'elles approchaient de son appartement. Après quelques indications – et corrections vu que tout se ressemble – Aoki utilisa un passe pour ouvrir une porte de hall et aider par la jeune demoiselle, elle avait pu atterrir devant sa porte ou elle eut un peu de mal à enfoncer la clé dans le trou. Toujours fermer car elle n'avait pas encore tourné la clé dans la serrure, son regard vitreux se posait sur sa petite accompagnatrice et d'un air mystérieux et presque sensuel, elle prononça ses quelques mots...

« Tu veux rentrer deux minutes? Je dois bien avoir un petit quelque chose à te donner pour ta genti...llesse mais attention. Une fois passé la porte... ta vie pourrait bien changer ma petite... »

La jeune demoiselle pouvait très bien s'inquiéter comme laisser ses fantasmes prendre le dessus mais elle va être bien étonné en écoutant la suite. À croire qu'elle avait préparé ce malentendu!

« Parce que j'ai un chien et un chat! Alors j'voudrais pas que t'ai une crise d'asme ou quoi que ce soit si... si... si tu es allergique? »

Elle se rapprocha de nouveau d'elle en posant ses mains sur ses épaules et en la regardant, presque comme si elle n'était pas atteinte par l'alcool. Question d'habitude à force!

« Ta été gentille de m'aider, alors je peux bien t'aider? Qu'est-ce que tu veux ma petite? Un peu d'argent? Un entretien? Peut-être un petit verre avant l'âge? Je dirais rien à tes parents. »

Souriante malgré l'alcool qui faisait bien effet, Aoki tourna la clé et fit signe à la jeune demoiselle d'entrée chez elle, même si Rex et Kumaneko n'étaient pas méchants. D'adorables petits animaux de compagnie malgré que son chien soit plutôt imposant vu que c'est un berger allemand.

Iruka continua de suivre les indications d'Aoki, pouvant voir que le lieu où elle le menait été inconnu, il n'avait jamais prit la peine de visiter la ville et donc beaucoup d'endroit lui restait inconnue. Le jeune homme se mit à écouter ce que la jeune femme avait à dire, se disant qu'il serait malvenue de lui couper la parole,  ainsi fut-il très silencieux, d'un autre côté il préférait cela à répondre à des questions pour le moins privé et qui mettrait à mal l'image de jeune lycéenne qu'il voulait se donner. On ne sait jamais comment une femme, ayant un bon poste vu sa tenue soignée, saoul pouvait réagir à cette découverte.

Iruka put voir que l'endroit où elle habitait devait coûter assez cher, ce n'est pas tout les bâtiments qui son équipés d'un badge à l'entrée. Le jeune homme fit de son mieux pour l'aider à arriver devant sa porte, puis vint une phrase qui le mit mal à l'aise .

« Tu veux rentrer deux minutes? Je dois bien avoir un petit quelque chose à te donner pour ta genti...llesse mais attention. Une fois passé la porte... ta vie pourrait bien changer ma petite... »

Il se mit à réfléchir sur ce qui pouvait arriver, pensant tout de suite être tombé sur une manipulatrice ou quelque chose de ce genre, quand Aoki finit sa phrase on pouvait entendre un soupir de soulagement. Il aimait les animaux et généralement ses gentils bestioles lui rendait cette affection en ne se montrant pas méchant. Seulement il y avait le chien, le seul animal dont il avait peur.

C'est alors que vint la question du remboursement de la dette qu'Aoki avait envers Iruka pour son aide précieuse. Il se mit à entrer, non sans prendre ses distances avec le berger allemand, on pouvait voir clairement qu'il avait les chocottes de cet animal, il se mit à dire d'une petite voix un peu tremblotante.

- J ... J'aimerais dormir chez vous juste cette nuit ... si vous ne voulez pas j'irais demander à quelqu'un d'autre  ... C'est parce que des personnes veulent me faire du mal et je n'ai pas la possibilité de rentrer au dortoir sans les croiser.

Iruka c'était justifié sans qu'Aoki n'ai à demander la raison, il se mit à détourner les yeux, jugeant que ce genre d'histoire ne devait pas intéresser quelqu'un qui semblait avoir une vie tranquille et sans ennuis. Il était prêt à supporter sa peur de Rex, mais encore fallait-il que le propriétaire des lieux accepte sa demande.

La voilà bien arrivée en un seul morceau à son appartement et ce, grâce à l'aide de cette petite! Sans elle, qui sait quand et comment elle aurait pu arriver ici? C'est vrai que le soir, les quartiers sont souvent mal famé et qu'un piège tombe vite, surtout aux mains des psychopathes et bandes de jeunes voyous! Mais après les quelques marches et l'ascenseur, Aoki pouvait bientôt souffler un peu et se reposer chez elle, tranquillement! Peut-être avec ses animaux qui l'aideraient à décompresser un peu de cette dure journée. De simples demandes de caresses et d'affection, bien moins dur à supporter que ses autres demandes de ses petites stars qui débutent! Enfin, mieux vaut ne pas se replonger dans l'alcool, tout le contenue de son portefeuille y était passé! Une chance qu'elle s'interdise même dans cet état de flamber sa carte bleue! Quand vint la demande, la jeune demoiselle semblait bien accepter qu'elle lui rembourse la dette mais en lui demandant de coucher chez elle. Elle étouffa un petit rire avant de sourire.

« Okay, rentre et ferme la porte à clé alors... »

Elle le laissait faire tandis que son chien observait la jeune fille avant de retourner auprès de sa maitresse pour un peu d'amour et d'affection. Aoki fit un petit crochet par la cuisine en prenant une petite bouteille d'eau minérale, si elle aurait aimé la bière, il y en aurait eu dans le frigo! Mais bon, la demoiselle n'aimait pas cette boisson, elle avait bien le droit! Assise sur son canapé, elle laissait le fauteuil à sa petite invitée, elle n'était pas très bien installé mais qu'importe, elle était épuisée! Son regard fatigué se portait sur sa petite lycéenne qui n'assumait pas sa faible poitrine. Son sourire s'étira pour un plus pervers, un sourire de taquinerie.

« Hiiii hiiiii... j'espère que c'est pas un plan pour profiter d'une faible femme bourré comme moi heeeiiiin? »

Elle pouffa de rire avant de reprendre quelques gorgées d'eau. Son chien restait à côté d'elle, ignorant la jeune demoiselle tandis que la chatte se baladait en évitant l'invité. Même dans cet état, Aoki remarquait qu'Iruka n'aimait pas vraiment son chien. Il était gentil comme tout pourtant! Mais bon, elle ne comprenait pas la peur des gens envers les animaux domestiques. Envers les lions, les serpents, les grosses araignées, d'accord mais un chat ou un chien, franchement! Passant sa main sur son menton, elle continua de parler, toujours plus que son invité.

« Ta pas l'air de l'aimer mon bon gros Rex! Hein mon vieux! Enfin, comme tu risques pas de trouver le sommeil avec lui à côté de toi, tu dormiras avec moi. De plus, tu voudrais pas lui voler sa place quand même, pauvre Rex, où il dormirait sinon! »

Quelques petites caresses sur la tête et ce bon vieux chien était heureux, de même que sa chatte jalouse qui trainait près d'elle. À se frotter contre sa tête, en quête d'affection, comme à tous ses retours à la maison!

« Tu peux te servir dans le frigo si ta soif ou faim. Je m'en fous de ce que tu prends, tu peux te faire un petit truc mais laisses les plats rapides! C'est pour moi... Et tu viendra me parler de ces sales petits cons qui te font chier! Je vais te donner deux ou trois astuces pour te les foutre à terre, tu verras! »

Iruka se mit à fermer la porte, tournant la clé pour faire deux tours complet, ainsi il était certain que la porte était belle et bien close, cela serait bête de se réveiller avec un voleur qui vous pointe un couteau. Iruka avait entendu des rumeurs de ce genre et cela ne lui plaisait pas trop, comme les histoires de fantôme. Une fois ceci ait, il s'installe timidement sur le fauteuil, voyant le chien demander des caresses, sa maîtresse devait trouver l'attitude d'Iruka assez vexante, mais quand on est gosse et qu'une chien de garde tente de vous chiquer le cou cela laisse des traces, chez le jeune homme c'était une peur de ses animaux.

Iruka eut un visage surprit, devenant aussi rouge qu'un coquelicot, il était gêné et en même temps choqué par les dire d'Aoki, se mettant immédiatement à répondre, enfin tenter de répondre.

- N ... n ... non ! J ... Je serais jamais ca ...capable de f ... faire ça ...

La suite ne fut qu'un bafouillage incompréhensible sur le fait qu'il n'était pas méchant et que ce genre d'esprit était trop osé pour lui. Puis vint l'analyse de la jeune femme, il était vrai que faire copain copain avec Rex ne lui plaisait pas beaucoup, sa peur étant quelque chose qu'il avait grand mal à gérer, s'en suit la possibilité de dormir avec elle, ce qui fit passer son visage à un rouge similaire au coquelicot. Dormir avec une femme allait être sa première, il se mit aussi à percevoir le danger, si elle s'amusait avec lui, il prenait un risque de se faire démasquer, se fera-t-il mettre dehors ? D'autre questions se succédèrent, mais très vite Aoki changea de sujet, il sa main devant son visage en bougeant sa mains comme pour chasser une mouche, prenant un visage gêné.

- Je ne suis pas doué en ce qui concerne la cuisine et je n'ai pas vraiment faim ou soif. Je ne suis pas doué non plus pour me battre ou les draguer et puis s'ils ne me font pas de mal ce soir ils le reporteront plus tard, ils ne peuvent me toucher que lors des pauses et j'ai apprit à les éviter ... enfin autant que cela se peut.

Iruka eut un rire nerveux, si la délégué avait entendu cette phrase il se serait sans doute fait engueuler par son manque de confiance en soi et surtout sur le fait de se laisser marcher dessus sans riposter. Le jeune homme était ainsi et seul un miracle lui aurait offert la possibilité de changer de manière radical.

- En ce qui concerne Rex, ce n'est pas que je l'aime pas, il semble doux et gentil, mais tout petit un chien m'a agressé, j'ai faillit me faire arracher le cou et donc depuis je suis apeuré par les chiens.

Iruka avait voulut par cette phrase mettre les choses à plat, que ce n'était pas par choix qu'il avait peur de Rex, mais par instinct de survie. Le jeune homme se demanda s'il devait dire la vérité sur son sexe ou non, puis se ravisa, cette femme lui offrait le logi pour la nuit, il n'était pas question de voir cette chance passer. Oui il fut égoïste sur le coups, mais il préférait fuir autant que possible la rencontre avec le petit gang. Une question restait en suspens, comment allait-il dormir, oui il n'avait pas de pyjama et se mettre en petite tenue allait fortement le déranger, par chance la jeune femme semblait encore bien beurrée donc elle ne verrait sans doute pas sa manipulation sous sa culotte.

Aoki ne réagissait pas plus que ça lorsque son visage passait souvent au rouge à chacune de ses remarques ou ses questions. Étrangement, il restait rouge mais jamais il ne passait à l'orange ou au vert, oui, les blagues des personnes bourrées peuvent être des perles ou des choses à oublier. Caser celle-ci dans une catégorie était assez simple! Il laissa le frigo de la demoiselle tranquille, un bien pour un mal? Ça lui fera toujours autant de nourriture au moins, et lorsqu'il se mit à lui parler de ses fameuses personnes qui dérangeaient la petite, elle poussa un petit rire méprisant avant de continuer dans sa logique. Un conseil que cette demoiselle devrait retenir, ça marche à tous les coups et c'est plus qu'efficace!

« Si t'es piégé un jour par ses cons, un bon coup de genou entre les jambes et je peux t'assurer qu'ils y réfléchiront à deux fois la prochaine! Quoique ça peut aussi les foutre en rogne? Bha, tu n'as qu'à faire du sport, de la course comme ça c'est dans la poche! »

Aoki prit quelques gorgées de sa bouteille d'eau avant de se lever péniblement pour laisser sa place à son chien et sa chatte qui ne trainait pas si loin d'ici. Marchant en zigzague, elle montra du doigt en évoquant la chambre qu'elle allait occuper avec son invitée avant qu'elle n'aille d'abord aux toilettes pour expulser ce trop plein d'alcool par une méthode simple vu que cela était déjà passer par la vessie. Non, elle n'était pas assez faite pour vomir, ce n'était qu'une petite cuite ça. Durant ce petit temps, la lycéenne avait surement eu le temps de prendre place dans le lit ou au moins se changer? Ignorant toute forme de politesse, elle rentra dans sa chambre en retirant le surplus de vêtement pour se retrouver en petite tenue, blanche, assise sur son lit, elle rentra bien vite dans les couettes en souhaitant une bonne nuit à sa petite protégée du soir. Elle n'allait pas dormir e suite, enfin, dans son esprit c'était le cas mais autre chose allait lui passer en tête mais pas tout de suite. Fermant les yeux, elle chercha le sommeil en se retournant dans plusieurs positions pour finalement trouver une bonne place en ayant la petite dans les bras.

Étrangement, ça la calmait et semblait s'assoupir! Tant mieux! Elle commença à s'endormir avec un sourire plus que satisfaite mais la douce Aoki endormi allait laisser sa place à la manager assez sadique, portée sur la chose que la lycéenne allait devoir subir cette nuit ou au moins pendant une petite partie... Qu'il se rassure, il pouvait profiter de ses derniers instants en paix...

Le conseil fut répondu par un petit rire nerveux, Iruka ne se voyait nullement se mettre à agresser quiconque, surtout des agresseurs, il n'en avait ni la folie, ni le courage, ce qui l'empêchait par cette non-violence, de sortir des pétrins dans lequel il tombait volontairement ou non. Il se voyait mal faire de la course, car il sait qu'il se mettrait alors à manger davantage et cela risquait de lui faire prendre du poids et donc de la masse.

Il fut très consciencieux à suivre Aoki pour repérer la chambre et les toilettes, prenant en compte qu'il pouvait avoir une envie la soirée, même si cela n'arrive que s'il est victime d'insomnie. En étant laissé dans la chambre, Iruka se mit à écouter à la porte, entendant que la propriétaire était au toilette. Le jeune homme se mit à retirer ses collant, sa jupe et sa chemise, gardant ses sous-vêtements bleu marine, c'est alors qu'il entendit Aoki revenir, l'obligeant à se précipiter sous la couverture.

D'un geste visible, le jeune homme détourna un peu les yeux quand Aoki se mit en petite tenue, seulement sa vue latéral put capter la couleur, un blanc éclatant, la vue latérale des humains est plus sensible à la lumière et les couleurs que la vision centrale. Il put sentir la demoiselle s'installer, les mouvements de la couverture et le bruit des draps se froissant accompagnant son entrée. Il répondit par un petit " bonne nuit" quant Aoki vint à lui souhaiter la même chose.
Son coeur battait la chamade, dormir à côté d'une femme était une première et il était nerveux, il se mit cependant à fermer les yeux et réguler son souffle pour faire chuter son rythme cardiaque. Sa pensée se focalise sur un environnement rassurant, sentant son corps se mettre à s'engourdir un peu. C'est à ce moment que des mains vinrent à l'entourer, il ouvrit les yeux et vit que cela appartenait à Aoki, ce qui le rassure un peu. Sentir cette chaleur humaine et être dans cette situation qui était aussi gênante qu'apaisante, vint à rendre ses paupière lourde. Iruka ne lutta pas longtemps et laissant son esprit partir dans un état de demi-sommeil, étant assaillit de questions et de doutes sur ce qui allait ce passer le lendemain, n'ayant pas conscience que la nuit allait être mouvementé.

Durant ce pseudo-sommeil, Aoki avait beaucoup gigoter jusqu'à trouver une position qui la calmait un peu bien qu'elle c'était rapprocher de la lycéenne, passant un peu ses mains sur son corps. Sans vouloir la caresser, juste pour se rassurer que c'était bien ce qu'elle pensait et pas autre chose. Elle n'était pas non plus trop collé à elle mais elle se faisait sentir ça c'est sur! Et pas seulement avec son haleine aromatisé au saké. Ce ne fut que quelques minutes plus tard quand elle ne trouva pas le sommeil étrangement, qu'elle se rapprocha un peu plus de sa petite lycéenne. Sa poitrine se compressait un peu en l'approchant, ses mains furent plus baladeuses, dire que cette petite pensait pouvoir dormir tranquillement! Va falloir d'abord endormir la jeune femme. Son corps se frottant un peu à elle, sa main passait sur son corps, allant jusqu'à caresser son tout petit sein sans passer sous le soutien gorge. Elle avait vraiment une petite poitrine celle-ci! Espérons qu'elle n'est pas du genre à faire une fixette dessus.

« Héhé, j'arrive pas à dormir... ma petite lycéenne... »

Sa tête allait se placer dans son cou, Aoki déposa quelques baisers dessus en continuant de passer sa main sur son corps et qu'importe ce qu'il pourrait dire, elle en avait déjà entendu de toute sorte avec son métier! Elle n'était pas intéressée, c'était interdit, elle n'était pas son type de femme, même menacée de procès et aujourd'hui, elle n'avait toujours rien! Logiques, même si elles disent non, elles finissent toutes par prendre leurs pieds donc porter plainte, c'est comme dire qu'elles n'ont pas aimé, hors, c'est tout le contraire!

« J'ai toujours eu un petit faible pour les filles intelligentes, au moins qui porte des lunettes... »

Elle mordilla le lobe d'oreille de la demoiselle en attendant de faire monter un peu la tension, elle voulait l'entendre gémir d'envie, l'entendre supplier de la prendre comme une petite catin! Elles étaient toutes comme ça de toute façon! Les filles timide et intelligente ont peut-être peur au début mais ce sont elles qui sont les plus vicieuses!

Iurka ne se mit pas à faire énormément attention aux faits et gestes d'Aoki, étant bien trop engourdit par son état, son souffle était devenu vraiment calme, son coeur battant à un rythme régulier, tout son corps était devenue souple, les muscles totalement détendues. Le nez du jeune homme se mit légèrement à froncer, quand l'haleine alcoolisé de la propriétaire vint lui chatouiller les narines. L'humain sentit à un moment les mains se balader sur son corps, ce qui active dans sa tête une alarme , signalant que la situation pouvait devenir dangereuse, pour lui. Seulement pour Iruka son corps devait attendre un peu pour sortir de cet engourdissement, délai que la jeune femme employait pour resserrer petit à petit son piège sur le jeune homme, les joues prenant de la couleur lorsque la poitrine d'Aoki frotte contre son bras. Il eut un léger geste, ressemblant à une sursaut, en sentant une main s'amuser à caresser son soutien-gorge, retransmettant ce geste sur ses tétons, pour le lycéen c'était bizarre, il ne savait quoi penser de ce geste.

Iruka se sentit un peu mal à l'aise lorsqu'il entendit "ma" dans la phrase d'Aoki, le jeune homme présentait ce qui allait arriver. C'est pour cela qu'il voulut se mettre à établir un plan de retraite, mais une fois encore la manageur fut beaucoup plus rapide que lui, déposant ses douces lèvres à plusieurs reprise sur son cou, la peau frémissant à chaque fois, il sentit que son corps ne restait pas indifférent, surtout au niveau de l'entrejambe. Il se mit à légèrement paniquer, tentant en vain de retenir la croissance de son membre, ce qui allait donner la puce à l'oreille d'Aoki, risquant de ce faire mettre dehors.

Le jeune homme poussa un petit cris de souris quand la jeune femme vint s'amuser avec le lobe de son oreille, le souffle, le mordillement et le contact avec les lèvres. Iruka tentait de cacher ce qu'il ressentait à ce moment, c'était bien al première fois que l'on jouait avec ses oreilles de cette manière. Le jeune homme voulait cacher le fait que ce genre de traitement n'était pas désagréable, la teinte des joues se renforçant au fil du temps, comme une cocote minute prête à exploser. La phrase d'Aoki ne fut d'aucun secours à Iruka, qui comprit que cette femme saoule allait s'amuser un peu avec lui, mais restait toujours le peur qu'elle réagisse mal si elle baladait ses mains un peu trop bas.

Il tenta de se souvenir de sa première fois avec la professeur Yamagashi, mais il ne pouvait se lancer comme ça, sachant que ce genre de réaction allait l'emmener dans un quiproquo des plus complexe à défaire, il ne voulait pas se faire passer pour un pervers, ce qui aurait davantage nuit à son image. Il était prise au piège, sortir reviendrait à exposer la bosse entre les jambes, mais rester comportait aussi ce risque à moins que ...

Iruka se mit à agir. D'une main qui se veut douce, ne souhaitant pas user de sa force et faire mal à Aoki, même si sa force n'atteint pas celui d'un humain de son âge, il saisit les mains avec les siennes, bloquant les gestes d'Aoki pendant un temps.
Il se mit à détourner le regard, soutenir des yeux où brillait une lueur dérangeante n'était pas son genre, il se mit à formuler maladroitement une demande.

- S'il vous plaît arrêtez.

Le jeune homme tentait de raisonner Aoki sur le fait qu'il ne désirait pas ça, ce dernier n'était pas vraiment excité à l'idée d'accumuler trop vite de l'expérience dans le domaine du plaisir charnel. Il voulait avancer pas à pas, à son rythme et surtout ne pas être forcé par les autres. Il voulait apprendre, mais pas au détriment de sa liberté de choisir le moment et la personne.

N'était-elle pas adorable quand elle avait sommeil? Cette petite comme Aoki, deux vrais petits anges dont une qui avait abusé sur un autre genre de sang du Christ. Mais ce n'est pas grave, ne trouvant pas le sommeil, elle préférait s'amuser un peu avec sa petite invitée afin qu'elle la fatigue un peu, ça ne devrait pas être une tache trop compliquée pour elle. Surtout que d'ordinaire, la manager était plutôt endurante et là, dans son état, ça pouvait vite être bâclé comme elle pouvait faire preuve de plus de force et résister plus longtemps. Ses mains baladeuses caressaient ce petit corps qui manquait cruellement de forme mais qui, espérons-le, soit l'occasion de faire pousser tout ça avec quelques petits jeux fort sympathiques. La jeune femme en avait marre de laisser ses mains se balader, elle avait beau dire non, elle sentait la chaleur l'envahir. Pourquoi elles refusaient toutes? C'était pourtant agréable surtout qu'après, ils ne s'en plaignait même pas! Elle laissait sa main descendre plus bas vers son antre jambe en continuant de la provoquer un peu.

« Cesse de mentir, je sais que tu dis non maintenant mais après, tu vas crier oui hi hi... J'ai eu ton âge moi aussi et... et... ça moi je n'en ai pas en théorie! »

Qu'est-ce qu'elle pouvait bien cacher dans sa culotte cette petite? Une arme au cas où? Une lampe torche? Non, c'était chaud et ça semblait vivant, elle avait beau avoir un coup dans le nez, elle savait qu'elle-même ne possédait pas ça et que ce n'était pas normal. Elle caressait ça doucement en se persuadant de se dire que c'était autre chose mais le fait était là!

« Oh c'est pas vrai! Tu es une de ses hermaphrodites? Attends, il y a un autre terme qu'on voit dans... dans ses mangas de cul c'est... fu... futa-quelque chose? Oh punaise, j'ai le bingo! »

Elle tira la jeune fille pour la mettre sur le dos avant de la chevaucher pour éviter toutes les fuites, ses mains plaqué sur ses épaules, son regard vitreux prouvait bien que dans sa démence, elle était bien consciente de ce qu'elle faisait là. Elle se pencha sur elle, sa poitrine écrasant la sienne si petite. Ses lèvres frôlaient celles de la jeune femme qui partageait son lit.

« Fais-moi ce petit cadeau ma jolie petite étudiante? Prends ça comme la façon de dormir ici gratuitement hein? »

Elle tenta d'embrasser doucement la jeune femme, le plus doucement possible, sans la brusquer avant de reprendre avec une voix sensuelle...

« Promis, tu ne le regretteras pas ma mignonne ♥ »

Iruka eut l'espace d'un moment un moment de faiblesse dans sa volonté d'empêcher Aoki de plonger sa main plus bas. L'humaine se mit à avoir de légère larme en pensant à la réaction de la femme, qui allait découvrir que cette lycéenne n'était pas ce qu'elle voulait faire paraitre. Le jeune homme tenta vainement de bouger avec ses hanches pour éviter ce contact, mais ce ne fut pas suffisant pour que sa partenaire tâte le membre du jeune homme. Il se mit à redouter le pire, comme le montrait une faiblesse dans sa résistance. Iruka se savait à présent à la merci d'Aoki.

Aussi ne fut-il pas son étonnement que savoir que la femme voyait en lui non pas un homme, mais une hermaphrodite. Il voulut en profiter pour tirer son épingle du jeu, s'il ne pouvait à présent mentir sur son corps, il pouvait essayer de mentir sur les circonstances, il avait lu quelque part que les hermaphrodites pouvaient exister avec un seul sexe, comme par exemple le haut d'une femme et le bas d'un homme. Iruka vit en cette information salvateur, un issus potable pour s'en sortir.

- Oui je suis herm ... ,je le suis, mais sous la ceinture je suis une hom ... un garç ...  j'ai ça.

Restait à savoir si le taux d'alcool dans le sang de la manager allait être suffisant pour masquer son talent lamentable sur la création d'un mensonge et le faire paraitre vérité. Il n'eut pas le temps de s'en soucier que déjà il était sur le dos, la femme en position de dominance, comme sa professeur l'avait fait, sauf qu'il s'agissait ici d'un lit et que la vue était différente.  Il fut beaucoup moins sur de lui en sentant la poitrine d'Aoki jouer avec la sienne, sans parler du rapprochement des lèvres.

Iruka eut alors le droit à un marché, c'est ainsi qu'il l'entendait. Il allait payer de son corps la nuit. Iruka ne savait pas quoi répondre, une partie de lui disait qu'il fallait mieux trouver un autre endroit où dormir, mais une autre partie lui dictait que ce n'était l'affaire que d'une nuit, qu'il pourrait oublier ce qui c'était passé.  Seulement le jeune homme, ne brillant pas par son courage, ne pouvait qu'accepter, surtout devant des avances ayant déjà dépassé le stade de la simple demande, Aoki était clairement dans une bonen position pour profiter de lui sans son consentement, alors il préféra la donner, pour se donner bonne consciences.

- D'acc ... d'accord ... soy ... soyez douce .... s'il vous plait.

Quelle chance avait-elle là! Tomber sur une fille comme elle alors qu'elle aurait très bien pu avoir une fille banale ou même personne. Un signe d'une déesse de la luxure? Soyons logique – même bourré – les dieux et tout ce qui va avec, très peu pour elle! Chevauchant la demoiselle, Aoki se sentait bien, elle ne pouvait pas fuir et elle pouvait qu'accepter son offre. De toute façon, la jeune femme était du genre à vouloir qu'on lui dise oui à tous ses caprices. Si bien que le non de sa part était d'ors et déjà refusé. Si la demoiselle aurait tenté de prononcer ce mot, qui sait ce qu'elle aurait fait comme menace pour avoir son oui? Des photos d'elle nue en menaçant de les mettre sur le net, nue avec Rex, bâillonnée au lit avec une Aoki en manque de jeu sado-masochiste? Elle la voulait comme une petite bourgeoise voudrait un sac à main et ce, qu'importe le prix! Mais la petite accepta finalement pour son plus grand bien, évitant les mauvaises passes. Sa façon de lui demander d'être douce, c'était si charmant.

Aoki se pencha vers elle, ses lèvres effleurant les siennes, son regard plongé dans son regard, elle l'aurait croqué cette petite!

« D'accord ma petite... je serais douce avec toi... j'essaierais en tout cas. »

Finit-elle avec un petit clin d'œil alors que sa poitrine écrasait la sienne, inexistante! Oh que oui, sa demoiselle la mettait dans un de ses états – ou c'est peut-être l'alcool? - qu'elle pensait déjà la voir prise entre ses pattes de veuve noire toute la nuit! Embrassant enfin la demoiselle, sa langue se frottait contre la sienne alors que le corps de la jeune femme était déjà bouillant de désir. Elle se mettait à caresser son corps avec désir, le frottant un peu contre le sien, elle se faisait provocante mais elle le voulait! Avec une de ses mains, elle chercha la culotte de sa petite futa qu'elle abaissa juste assez pour faire sortir son pauvre barreau de chair emprisonner dans ce petit dessous. Le sourire coquin, elle le toucha de long en large quelques secondes en gardant sa demoiselle à vue.

« Je suis sur que c'est ta première fois... Laisse-moi faire ma jolie... »

Abaissant son corps en le frottant un peu contre celui de la lycéenne, elle plaçait son pénis entre ses fesses et remuait doucement son postérieur pour exciter un peu plus cette pauvre petite. Elle allait jusqu'à relever un peu ses fesses en les baissant. Une sorte de masturbation avec ses fesses? Une grande première! Elle faisait toujours ça doucement, de manière sensuelle.

« N'hésite pas à jouir... je vais pas te laisser dormir, pas avant que t'est pris ton pied... Laisses-toi allez avec moi. »

Iruka était clairement décontenancé par la situation, le lieu était différent de la fois avec la professeur, de plus Aoki avait une façon à elle d'entreprendre la chose, semblant se délecter des réactions de petite pucelle que le jeune homme montrait constamment. Il se mit à rougir davantage en sentant la poitrine chaude se plaquer contre la sienne d'homme, le rembourrage atténuant les frottements mais concentrant un peu la pression sur ses tétons.

Son membre se mit aussi à frotter le corps de la manager quand cette dernière se mit à jouer un peu plus, comme pour marquer le jeune homme de son odeur. Le chibre put remercier l'initiative d'Aoki, étant clairement à l'étroit sous la culotte. Le corps d'Iruka se mit à frémir quand le doigt se posa sur le pénis sensible où l'on pouvait voir un peu de liquide séminale sortir, cela étant dû à l'excitation engendré par la femme qui ne voulait que ça.

« Je suis sur que c'est ta première fois... Laisse-moi faire ma jolie... »

Il avait voulut répondre, mais fut très vite surprit par la suite des événements. Le jeune travesti s'attendait plutôt à ce que la manager se mette immédiatement à se faire pénétrer par le sexe d'Iruka, mais pas une seule seconde il n'avait imaginé qu'elle userait de ses fesses pour le titiller davantage.  Son visage fut rouge comme une écrevisse balbutiant pour s'exprimer.

- Arrêtez ...  c'est ... c'est ...

Il ne pouvait prononcer le mot "embarrassant", oui c'était embarrassant pour lui de subir une telle technique, sans parler d'un liquide chaud qui se déposait sur sa peau à chaque fois que la belle femme abaissait sa croupe. Iruka se rendait compte qu'une seule pratique n'était pas suffisant pour tout connaître, même si l'idée de côtoyer des femmes justes pour cela ne le plaisait pas trop, il se sentait à la merci à chaque fois.

S'il disait non, son corps lui était d'un avis tout autre, le bâton de chair se durcissant davantage.