Il joue. Il se joue d’elle comme elle a joué avec lui. Il avance, il parade, tel un Paon voulant séduire sa femelle. Il est prédateur, un Lion face à cette chatte qu’elle devient. Elle sourit en le voyant la conquérir, ses yeux n’osant quitter les siens. Elle n’avait pas imaginé qu’un jour une telle scène se déroulerait sous ses yeux et qu’elle en serait le second rôle. Elle qui avait fait une croix sur l’amour charnel, qui pensait que ce ne serait à jamais perdu pour elle. Il ne doit pas savoir qu’il est en train de lui faire un cadeau. Il ne comprendra pas tout de suite que sa première fois à un goût de liberté avec une intonation en plus des autres femmes.
A présent, il est tout près d’elle, elle peut presque sentir son souffle venir cogner contre le sien avant de s’échapper entre les vapeurs de l’eau qui coulent toujours. Elle dévoile leurs corps dans leurs plus simple appareil, elle les révèle l’un à l’autre. Il s’approche d’elle, il tend son visage vers elle, si proche, près à l’embrasser. Mais il n’en est rien. Dans un jeu presque sadique, il lui interdit le velours de ses lèvres et laisse son doigt faire un barrage impérieux entre eux. Dans un excès de gourmandise, ses lippes se referment sur le doigt et sa langue vient s’enrouler autour de lui. Sa bouche devient conquérante et aspire ce qui aurait dû être une langue dans sa cavité buccale. Elle le suçote, le cajole et lui montre ce qu’elle compte bien lui faire la prochaine fois qu’il passera avec ses lèvres près des sienne. Sa main se pose un instant sur sa verge turgescente et dans un geste moins fébrile, elle amorce un va et vient. Elle fixe son regarde au sien, comme pour l’interroger. Soudain, il lui fait tourner la tête et ses lèvres s’attaque à son cou. Elle n’arrive pas à retenir son doigt entre ses lèvres qui s’entrouvrent sur un soupir. Elle ferme un instant les yeux profitant de ses baisers qui coulent sur sa peau. Elle le sent partir loin d’elle, la forçant à lâcher sa hampe à contre cœur.
Quand il passa au niveau de sa poitrine, sa respiration se raréfia et ses tétons prirent une forme d’étendard, fièrement dressés et près à être conquis. Sa poitrine gagnant dans une nouvelle respiration, un volume inimaginable. Elle aurait voulu que ce soit le cas, qu’il morde, qu’il lèche, qu’il goute, qu’il les titille pour les faire s’ériger plus encore. Seulement, une fois de plus, il passa à côté. Elle ne cacha pas son trouble, toujours interrogatrice. Un gémissement de frustration fit écho à la pluie artificielle qui ruisselait sur son corps devenant un véritable brasier ne demandant qu’à être consumé. Elle ne put s’empêcher de tendre un peu plus cette poitrine pour tenter de profiter de cette bouche qui fit fi de sa voluptueuse et silencieuse requête. Il continua sa descente et accorda un bref instant à son nombril. Ses jambes étaient de moins en moins assurées, son souffle se faisait court, son sexe était en train de fondre, les crispations de plus en plus évidentes de son bas-ventre laissant couler de petites perles de plaisir dans sa culotte. Son corps tout entier devenait réceptacle de sa luxure et de son envie, presque pressante de lui. Ses mains se font de plus en plus fermes sur son fessier, presque autoritaires, emprisonnait sa taille et son bassin. Il défait le dernier rempart de tissus qui cachait sa féminité. Le sous-vêtement descend le long de ses fesses, puis de ses cuisses et il lui suffit de lever un peu les jambes pour que l’écrin de tissus file dans un coin de la pièce. Quand elle le voit s’approcher de sa fleur encore intacte, elle a une terrible envie qui lui traverse l’esprit. Elle sent le rouge lui monter aux joues et aux tempes et ce n’est pas la chaleur de l’eau qui en est responsable. Elle a envie de se faire pénétrer, que sa langue la fouille, partout. Sa main gauche commence à descendre très lentement pour se poser sur sa chevelure, ses doigts s’enfilant dans ses cheveux jusqu’à atteindre le cuir chevelu pour le caresser avec une certaine tendresse.
Sa bouche la colla contre le mur. Sa langue, enfin sa langue rejoignit la pulpe de ses lèvres, ses lèvres humides se mêlaient aux siennes. Sa main droite vint se poser sur son sein qu’elle vint torturer entre ses doigts, faisant rouler ses pointes douloureusement sensibles. Ses jambes ne la portaient plus, tremblantes. Ses muscles ne lui obéissaient plus, elle était incapable de prendre une initiative, seulement de s'abandonner à ses caresses, à sa fougue. Elle gémit sous l’effet des coups de langues savamment déposés sur son intimité frémissante. Et tout à coup, son doigt fouilla son sexe trempé. Un gémissement plus fort s’éleva quand elle se sentit pénétrée ainsi, sans violence. Mais immédiatement, son doigt reflua, cherchant et trouvant le point juste, son clitoris déjà gonflé, son pouce s’attarda sur le Mont de Vénus, puis elle fut pénétrée à nouveau. Sa langue avait franchi la barrière de sa corolle et devenait d’invasif coup de langue dans son antre humide et chaude. Déjà, elle n’en pouvait plus. Et même si sa langue n'avait pas fouillé sa bouche, elle n’aurait rien pu dire, juste gémir. Elle sentait le plaisir monter très vite, ses forces décroître, heureusement qu'elle s’appuyait avec force contre le mur de la douche.
Ses halètements se faisaient de plus en plus saccadés. Ses jambes la lâchaient de plus en plus sa bouche s’ouvrait pour lâcher des gémissements qu’elle ne contrôlait pas. Elle sentait cette langue la torturer et la délivrer à la fois. Elle trouvait l’accès à ce qu’elle avait cru inaccessible aux plaisirs à deux, l’accès à cette rose trempée. Les secondes étaient trop courtes, interminables à la fois, elle sentait l'explosion venir, jaillir du plus profond de son ventre, de ses entrailles, de son sexe. Sa main se crispa sur ses cheveux, ses dents se serrèrent les unes contre les autres. Et puis…elle a crié. Elle a crié un orgasme, trop bref, trop violent et trop inattendu à cet instant. Une véritable décharge électrique secoua tout son corps l’embarquant dans un autre univers. Ses reins furent pris de spasmes incontrôlés. Elle dut se reposer sur son dos pour ne pas s’effondrer au sol. Son sexe pulsait encore laissant couler le jus sucré salé de son plaisir. Reprenant ses esprits, elle se rendit compte de son état. Ses mains vinrent cacher son visage rouge de honte de n’avoir su contenir son plaisir.
- Pardon, je…c’est…
Rien de plus à dire, elle en était incapable. Sa réflexion lui faisait défaut. Le souffle court, elle retrouvait doucement la chaleur caractéristique dans son bas ventre. Encore affamée de cette envie de lui qui la rongeait encore plus maintenant qu’il avait ouvert les vannes de sa volupté. Mais elle était perdue, ne sachant plus trop ce qu’elle devait entreprendre ou si elle devait se laisser totalement faire. C’est à peine si elle remarqua les larmes qui coulaient le long de ses joues bien cachées par les coulées de la douche et ses mains encore vaguement devant son visage toujours sous le coup de son émoi...Marie reprend toi !