La journée s'annonçait ensoleillée et frais. Dylan, ainsi que quelques amis, en profitèrent pour aller pique-niquer à la campagne. Elle n'avait encore jamais eut l'occasion de visiter cette partie, situé en dehors de la ville. Rien de banale comme endroit, se disait la jeune femme, observant les alentours à travers ses verres, venant de terminer de manger. Ils s'étaient installés à l'ombre d'un arbre et un vent frais s'était levé, que la psy huma dans un soupire d'aise. Adossée contre l'arbre, les yeux fermés, elle aurait put s'endormir... Si ce n'était du truc humide qui venait de glisser contre sa joue. Ses yeux s'ouvrirent, ronds comme deux sous, se demandant tout de suite quel était cette blague ou taquinerie quelconque que ses amis lui voulaient. Mais alors qu'elle tourna la tête, elle tomba nez-à-nez avec un museau poilu, dont le bout froid reniflait son visage. Dy' eut un mouvement de recule, ne sachant pas trop ce que lui voulait la bête curieuse. Mais très vite, elle constata que c'était un chien, un énorme toutou...
«... Ohhh, bonjour toi ! » Elle se mit à flatter le chien, l'air émerveillé, -le même qu'elle eut quand elle vit le chat potté pour la première fois-. « Où est ton maître... ? T'es pas tout seul, non. » Comme si le chien pouvait la comprendre, ces questions devaient surtout s'adresser à elle-même.
Elle jeta un rapide coup d'œil autours d'eux, personne à vu. À part ses amis, qui l'observaient à distance. Ils n'osèrent pas s'approcher du bouvier bernois. Elle savait qu'au Japon, les chiens de cette grosseurs était considéré comme dangereux... Dylan tenta de les rassurer, mais en vain, elle dut éloigner le chien, tirant délicatement sur son collier. Elle se dit qu'il serait peut-être bon de regarder l'adresse sur la plaque prévu à cette effet, mais une affiche attira son attention. On pouvait y voir la photo du bouvier-bernois et l'adresse correspondait à celui inscrite autour de son cou...
Après avoir avertit ses peureux amis et entrée sur son téléphone intelligent l'adresse du propriétaire, elle se mit en route pour ramener le chien. Après tout, ce n'était pas trop loin. Le chien était plutôt obéissant, mais faisait parfois qu'à sa tête, changeant de direction au lieu de suivre la psychologue. Après une vingtaine de minute, pénible par moment, elle tomba sur une petite maison et une grange.
« Ça doit être là... » En effet, le chien semblait reconnaître les lieux, allant s'installer sur la terrasse de la maison.
Dylan voulait quand même prendre le temps d'avertir la propriétaire, histoire qu'elle sache que son chien était de retour à la maison. Elle toqua à la porte trois fois et attendit...