Soirée démoniaque [Miyuki]

*DRIIIIIIIIIIIIINNGGGGGG !!!!*

Le son libératoire, celui que tous attendaient fébrilement quand les cinq premières minutes du cours étaient passés. L’heureux son, la sonnerie qui annonçait la fin d’une heure, et, en l’occurrence, la fin d’une journée de cours. Les élèves se dressèrent rapidement, le prof tentant désespérément de donner les exercices à faire à la maison. La plupart des lycéens fuyaient en courant ce cours de mathématique, qui, à l’image de générations de cours de mathématiques, avait été, pour un dixième des élèves, quelque chose de passionnant, pour un tiers, quelque chose abominable, une torture insoutenable, et, pour une moitié, un cours-fantôme, ces derniers étant plus intéressés à envoyer des SMS par le biais de leurs trousses, ou des mots doux. Un tel ratio avait de quoi déclencher un nouvel exercice mathématique de probabilités, et Mélinda se classait dans la partie de ceux qui étaient venus pour le cours de maths pour faire tout, sauf des maths.

Pour elle, aujourd’hui était une grande journée, et pas parce qu’elle annonçait le WE. Mélinda organisait une petite réception dans son manoir, et elle y avait invité des amis influents d’Ashnard. Comprenons par là qu’il s’agissait de politicards dont l’aide était indispensable pour disposer de taxes financières allégées dans la gestion de son entreprise, des barons et des duchesses, ainsi que d’autres esclavagistes. Elle avait tenu à organiser cette soirée, la planifiant depuis des semaines, et tout était prêt… Ou presque.

Il ne restait plus qu’une chose, une petite chose, et cette petite chose se pavanait devant elle, dans sa robe verte et ses belles lunettes, sortant du cours. Elle avait des cheveux verts, des collants verts, un cours magnifique, et, dès que Mélinda l’avait vu, elle avait compris qu’elle serait parfaite pour le point d’orgue de sa soirée. Les réjouissances. Elle s’appelait Miyuki, et elle allait connaître la soirée de sa vie, sans aucune hésitation possible.

« Passez un bon week end, jeunes gens, et n’oubliez pas de travailler ! » lança le prof’ en sortant.

Mélinda sortit à son tour, et entreprit de suivre Miyuki, discrètement et prudemment. Personne ne tenta de lui parler, et c’était tant mieux. Elle avait d’autres choses à faire que repousser des lycéens, et elle se contenta de suivre Miyuki. Elle l’espionnait depuis plusieurs jours, étudiant ses allées et venues, et savait exactement quand il fallait frapper. Elle la voulait, la désirait, et elle l’obtiendrait. Les deux femmes sortirent, Mélinda laissant beaucoup d’espace entre elles, sachant très bien que tout irait bien. Il fallait juste attendre que Miyuki, sur le chemin du retour la ramenant chez elle, passe par une petite rue discrète pour attaquer. Dans sa tête, Mélinda revoyait défiler toutes les possibilités de cette soirée, et décida de se concentrer.

La jeune étudiante atteignit une rue assez isolée, silencieuse, et c’est à cet instant que deux des larbins de Mélinda jaillirent depuis une ruelle. Des étudiants déphasés, qui avaient été subjugués par elle, et qui se placèrent devant Miyuki, la poussant.

« Hey, ma p’tite dame, c’est pas beau, de me pousser !
 -  J’dirais que t’as été franchement impolie, ma belle ! » enchaîna l’autre.

Leur rôle était simplement de l’occuper. Mélinda se rapprochait de Miyuki, se glissant dans son dos, et posa soudain une main sur sa bouche. La main tenait un mouchoir imbibé d’un sédatif. Une méthode classique, mais efficace. Elle serra le mouchoir contre la bouche de Miyuki, et s’approcha de son oreille.

« Dors… »

Lorsque Miyuki s’écroula, Mélinda regarda à droite et à gauche, et ne vit personne. Sans plus attendre, ses deux laquais la déposèrent sur la banquette arrière d’une voiture, et la voiture fila. Un enlèvement rapide, propre et discret, la voiture retournant vers le manoir de Mélinda, son antre.

Le sons de la cloche qui retentissait sonnait comme une douce libération, celle d'une longue semaine de cours qui se termine laissant place à un week-end mérité, un week-end banale parmi tant d'autre avec au programme sortie aux magasins, visites de ses amis et devoirs. Je rangeais évidemment le plus vite possible toute mes affaire scolaire dans mon sac, même une élève calme et attentif comme moi n'aimait pas spécialement rester assise sur les banc de l'école et préférer vaquer à d'autre occupations plus amusante.

Faisant un dernier signe de mains en guise d'au-revoir à mes amis je dépassais les grilles du bâtiment scolaire sans même douter une seconde du danger planant sur moi.
Pleine d'idée en tête pour m'occuper les 2 jours à venir je marchais sur le chemin habituel du retour, mon intention sur ce qui se passait autour de moi était pratiquement nul et j'allais très vite en faire mes frais...

J'étais maintenant presque chez moi et j'emprunter la petite ruelle qui me servais de raccourci... je la détestais, je ne pouvais m'empêcher de ressentir la peur s'emparer de moi à chaque fois alors je la traversais d'un trait en courant tête baissé et les yeux fermés, mais cette fois...

Aie...

Je venais de heurté quelque chose, ou plutôt quelqu'un.

« Hey, ma p’tite dame, c’est pas beau, de me pousser !
 -  J’dirais que t’as été franchement impolie, ma belle ! »

C'était surement des voyou, ils fallait que j m'excuse vite et que je parte en courant...

Je... je suis vraiment désolée je ne regardais pas ou j'allais excusez moi !

Après avoir ramasser mes lunettes qui étaient tomber lors de ma chute je projeté de me retourner pour faire marche arrière... je n'en n'eut jamais le temps...

Hum !! huuuuum !!!!

Je sentais quelque chose faire pression contre ma bouche, je ne pouvais pas appeler de l'aide et je me sentais peu à peu faiblir... L'état de panique dans lequel je me trouvais stoppait toute réflexion, je ne pensais qu'à me débattre mais chaque geste était inutile tout autour de moi semblait s'évaporer... Je n'entendais même pas les mots de mon mystérieux agresseur qui semblait m'êtres destinés. Finalement mes yeux se révulsaient et je tombais complètement dans l'inconscience.

Ce qui se passa ensuite je ne le savais pas, tout ce dont j'étais sure c'est que j'avais dormir, trente minute, une heure, peut être même deux je n'en avais aucune idée à vraie dire tout comme l'endroit dans lequel j'étais entrains de me réveiller...
Je venais enfin de reprendre mes esprits et pouvait scruter ce qui m'entourer, il s'agissait d'une pièce plutôt sombre ou je ne pouvais pas voir grand chose de la décoration, il semblait en tout cas que j'étais seule. Toujours un peu étourdie ma tête tournait légèrement et mon dernier souvenir était ce mouchoir appuyé contre ma bouche, ma première pensé se tourna vers un kidnapping. Comme mes mains semblait liées derrière mon dos j'appelais à l'aide à pleine voix tout en laissant couler quelque larme le long de mes joue en espérant que quelqu'un puisse venir me sauver, et après plusieurs cris désespérer une poignet se mit à tourner avant que la porte devant moi ne s'ouvre lentement. Qui était cette personne, quelqu'un qui était venue me sauver ? ou mon mystérieux agresseur ?

La voiture atteignit rapidement le manoir de Mélinda, une belle maison isolée à proximité du parc. La voiture fila dans l’un des multiples garages de cette luxueuse propriété, et Mélinda ordonna à ses laquais d’aller poser Miyuki dans la cave, le temps qu’elle s’occupe de la soirée. Les hommes obtempérèrent sans protester, passant des menottes dans le dos de Miyuki, avant de la jeter dans la cave, refermant solidement la porte. La cave était un ensemble de pièces sombres, comprenant même quelques cachots, mais Miyuki fut déposée dans une salle spéciale. Mélinda, pendant ce temps, avait pris un bain, en optant pour une belle robe jaune dorée, avec une ouverture au centre, et un lacet noir retenant l’ensemble au niveau de ses seins. Elle se contempla dans un beau miroir, tout en entendant ses invités arriver.

Il y avait plusieurs comtesses, des esclavagistes, qui étaient généralement venus en utilisant des limousins ou des voitures luxueuses, pour ceux qui, comme Mélinda, avaient une succursale sur Terre, ou des agents. La soirée se déroula plutôt bien, Mélinda faisant venir quelques esclaves pour permettre à elle et à ses invités de boire du sang. Au bout d’une ou deux heures, Mélinda envoya Bran s’occuper de Miyuki, la préparer comme il se doit.

Soumis, son grand-frère obtempéra, et descendit les escaliers du manoir, allant dans la cave. Il ouvrit la porte donnant dans la cellule de Miyuki, et regarda silencieusement cette dernière. Il n’écouta pas un mot de ce qu’elle disait, allumant une lampe au-dessus d’une table en bois au centre de la pièce. La salle était une pièce circulaire, avec plusieurs meubles dans les coins, et des tables. Bran saisit la lycéenne, légère, la forçant à se relever, et, trouvant qu’elle piaillait trop, il la frappa violemment dans le ventre, d’un coup de poing sec et violent, puis l’installa sur la table. Il utilisa un gag ball pour la glisser autour de ses lèvres, nouant le lacet derrière elle, puis l’allongea sur la table, utilisant des sangles pour bloquer ses poignets et ses chevilles. Ses jambes étaient écartées, montrant son entre-jambes, et il se permit de caresser les belles et fines jambes de Miyuki,  remontant vers le bas de son espèce de tunique, caressant ses hanches. Son sexe se tendit, mais il choisit de ne pas agir sur elle, et préféra repartir, éteignant la lumière.

Pendant ce temps, Mélinda continuait la soirée, qui avait déjà dérivé vers le sexe. Lorsque Bran revint, elle comprit qu’il était temps de passer aux choses sérieuses, et alla voir sa petite invitée, tandis que son frère invitait les invités encore en état de marche. Elle descendit dans la salle, ouvrit la porte, et alluma la lumière, revoyant la belle petite Miyuki, solidement attachée sur la table. Bran avait veillé à lui mettre une gag ball autour de la bouche, l’empêchant de parler. Elle était toutefois éveillée, et Mélinda s’approcha d’elle.

« Bonsoir, Miyuki », dit-elle.

Sa main le promena le long de la jambe de Miyuki, remontant jusqu’à son visage, qu’elle caressa, avant de se glisser derrière elle, posant ses deux mains sur son visage, chacune sur une joue, les massant tendrement, ses griffes caressant la belle peau de la lycéenne, plongeant son regard dans le sien. Miyuki était vraiment parfaite pour ce qu’elle avait à l’esprit, et la vampire reprit à parler, lui donnant des explications supplémentaires.

« Tu me reconnais ? Je suis Mélinda, mon ange, et j’ai vu en toi tout ce dont j’avais besoin pour cette soirée avec mes amis. Je ne peux pas vraiment te dire que tu apprécieras ce que tu vas vivre durant les prochaines heures, mais ton plaisir est à vrai dire sans grande importance à mes yeux. Peut-être même que tu finiras par apprécier… Mais j’en doute, ma beauté. »

On entendit alors des bruits de pas, et Mélinda en profita pour embrasser Miyuki sur le front, ne tenant pas compte de ses gémissements, avant de relever la tête. Plusieurs individus entrèrent. Marmara, une esclavagiste s’approcha la première, caressant avec ses griffes le bas d’une des jambes de Miyuki.

« Elle m’a l’air exquise, commenta-t-elle brièvement.
 -  Que serait une soirée sans Terre, reconnut Mélinda, sans pouvoir pleinement profiter de l’un de ses spécimens ? »

Tenant un verre de sang à la main, une autre femme, la Comtesse Slytwenna, s’approcha également de Miyuki, et but une rasade de son verre.

« Elle fait partie de tes esclaves personnels ?
 -  Oh non, elle n’a pas été dressée, ni préparée. Elle est pure, et probablement effrayée.
 -  Alors, il faut commencer par la rassurer », trancha Marmara.

La femme s’approcha du visage de Miyuki, et glissa ses griffes sur la gag ball, la soulevant. Elle tira si fort que les sangles de la boule explosèrent, mais la boule restait dans la bouche de Miyuki, maintenue par les griffes de l’esclavagiste.

« Tu es à nous, ma belle. Une esclave, sur laquelle nous avons droit de vie et de mort. A la moindre connerie, à la moindre contestation, je t’égorgerai. Si tu as compris, quand je retirerai cette balle, tu diras que tu es une pute en chaleur, prête à exaucer le moindre nos désirs. »

Et, après avoir dit cela, Marmara retira la boule, et l’écrasa entre ses doigts.

Je compris très vite que la personne accédant à la pièce était bien loin d'être venu me sauver, ce regard froid, totalement indifférent envers moi me glaçait littéralement le sang. Dans un premier temps je disais un peu ce qui me passais par la tête, paniqué, je demandais surtout de l'aide et ce qu'ils voulaient faire de moi, mais toujours rien. Puis vint ce violent coup de poing qui me laissa suffocante pendant plusieurs seconde, je n'arrivais plus à dire un mot et je n'aurais par la suite pas pu de toute façon à cause de cette espèce de baillon sur ma bouche... j'essayais tout de même en vain de hurler mais chaque sons était étouffer.  J'avais de plus une peur terrible, celle d'être violé par cette inconnu.. non je ne devais pas perdre ma virginité de cette façon pitié !! Heureusement pour moi il avait décider de ne pas allez plus loin que ma cuisse .

La porte se referma de nouveau et je recommençais à pleurer, à chaude larme cette fois, j'avais deja en tête une multitude de scène de viol, et peut être pire encore... me laisserait-on en vie ? Je n'en avais pas la moindre idée mais le souci était de nouveau cette porte qui s'ouvrait.

« Bonsoir, Miyuki »

Mes yeux étaient grand ouvert et je laissa s'échapper un grand gémissement de surprise... Cette fille je la connaissais... elle était dans le même établissement scolaire que moi, et bien que je lui avait jamais parler je me souvenais nettement de cette étudiante arrogante. Mais pourquoi était elle là, pourquoi posait-elle ses mains sur mon visage, pourquoi me disait elle tout ça !! Je continuais de pleurer en suppliant du regard la jeune fille, sans même savoir que le pire n'était pas encore arrivé.

Pendant que j'essayais en vain de lui dire de me détacher une seconde personne ou plutôt "chose " entra... elle n'avait pas l'air complètement humaine et la peur m'envahit à la simple vue de cette nouvelle personne. J'essayais de me débattre, bougeant dans tout les sens en pleurant pendant que les deux femmes parlaient sans que j'en écoute un traitre mot... mais j'avais plutôt l'air ridicule plus qu'autre chose...

Une autre personne entra, un verre semblant être rempli d'un vin à la main ( Miyuki ne sait pas que c'est du sang pour le moment ^^), ayant l'air cette fois plus humaine mais je ne me calmais pas pour autant. qui était elles ?!!

Mon corps se figea, mes yeux grand ouvert suivaient sa main qui glissait jusque sur mes lèvres avant d'arracher cette boule qui m'empêchait de parler, elle m'avais d'ailleurs fait mal à tirer dessus comme ça... je laissais ne nouvelle fois s'échapper un petit cri. La suite était elle plus effroyable, on parlait de m'égorger... d'exaucer le moindre de leur désir... et de m'humilier .

Pi.. pitié je ferais absolument tout ce que je voudrais mais laissez moi partir... je ne veux pas mourir, je ne dirais à personne que je vous ait vu, je vous en supplie !!

Je sentais d'un coup les longs ongles de cette femme glissait sur ma gorge, je me rappelais alors ses précédente parole... elle allait à coup sure m'égorger je n'avais pas le choix je devais lui obéir... ma dignité importé peu si je pouvais quitté cette endroit au plus vite !!

Je.. je...

Malgré tout j'avais du mal à dire une chose aussi dégradante à mon égard... mais je devais le faire !

Je...suis une pute ... je suis une pute en chaleur !! je suis prête à satisfaire tout vos désirs !

Je recommençais à pleurer et releva la tête vers Mélinda, essayant de trouver en elle un semblant d'aide, je ne m'étais pas encore faite à l'idée qu'elle pouvait être derrière tout ça et restait à mes yeux une adolescente tout à fait banale.

Je t'en prie Mélinda... ne les laisse pas me faire du mal... aide moi...

Qu'allait-il m'arriver... ils allaient quand même pas me demander de faire tout un tas de choses dégradante... non je ne voulais pas !

Avec la boule retirée, Miyuki commença par impatienter ses geôlières, en leur demandant de la laisser partir. Marmara esquissa rapidement un sourire amusé, promenant ses griffes sur sa gorge. Oui, elle n’avait pas été éduquée, mais c’était encore mieux comme ça. Une humaine naïve et innocente. Peut-être même finirait-elle par aimer ça ? Les humains étaient tellement imprévisibles, parfois… La main de Marmara se promena sur sa gorge, et ce fut visiblement un message assez clair, car Miyuki ne tarda pas à piailler ce qu’on voulait qu’elle dise. Marmara alla alors promener ses griffes sur ses joues, caressant le nid de ses larmes.

« Tu apprends vite, petite pute, lança-t-elle. C’est très bien… Mais tu as quand même piaillé… »

L’une de ses griffes s’enfonça très délicatement dans la joue de Miyuki, et remonta sur quelques centimètres, laissant une trace rougeâtre, un peu de sang. Marmara remonta sa griffe, et Miyuki appela alors à l’aide.

« Je t'en prie Mélinda... ne les laisse pas me faire du mal... aide moi... »

Mélinda réagit rapidement, et Miyuki se reçut une gifle monumentale sur l’autre joue. Il était temps qu’elle comprenne que Mélinda n’était pas là pour l’aider, bien au contraire, et que la vie de cette petite Terrienne lui importait peu. Elle décida de bien se faire comprendre.

« Je suis ta Maîtresse, sale chienne. En tant que tel, tu dois me vouvoyer, et ne parler que quand je te donne l’autorisation. Est-ce que c’est compris ? »

Elle menaça à nouveau de la frapper. Miyuki était toujours attachée, et Marmara posa alors sa main sur son entre-jambes, caressant l’emplacement de son intimité, enfonçant sa griffe sur sa culotte. La Comtesse  Slytwenna but alors un peu du sang, et approcha son verre des lèvres de Miyuki, utilisant son autre main pour l’attraper aux cheveux, apportant la coupole à hauteur de ses lèvres.

« Bois », ordonna-t-elle simplement.

Elle leva un peu le verre, et le sang glissa dans les lèvres de Miyuki pendant quelques secondes. Naturellement, la jeune lycéenne ne l’apprécia nullement, et le fit savoir, ce qui ne fit que provoquer l’hilarité des femmes.

« Ces humains… Si insensibles à ce qui est bon… commenta la Comtesse. Je crois qu’il est temps de commencer les choses sérieuses. Elle me plaît. Pas toi ?
 -  Agréable comme tout… Je peux sentir que son intimité est encore intacte. Tu as fait un excellent choix, Mél’.
 -  Mes choix sont toujours excellents… »

Elle alla ouvrir un placard, et en sortit une laisse avec un collier, et l’attacha autour du cou de Miyuki, serrant bien le collier, avant de lui retirer ses sangles. Elle vérifia que ses domestiques avaient bien préparé sa nourriture, et tira un coup sur la laisse, renversant Miyuki sur le sol.

« Allez, allez, relève-toi, petite chienne ! A quatre pattes, comme les chiennes ! Une longue soirée t’attend, et il vaut mieux que tu prennes des forces. C’est pour ça qu’on t’a préparé ta gamelle ! »

Comme elle traînait, elle se reçut un coup de pied dans les fesses, et Mélinda tira sur sa laisse, faisant preuve d’une force que son corps fin et élégant ne soupçonnait pas. La jeune Miyuki put ainsi voir une espèce de gamelle dans un coin, semblable à ce qu’on utilisait pour les chiens, mais, après tout, n’était-ce pas ce qu’elle était ? Mélinda s’avança vers la gamelle, tirant Miyuki, amenant sa tête devant sa gamelle, comprenant un ensemble de croquettes pour chiens. Mélinda n’avait pas été jusqu’à mettre de la pâté pour chiens, trouvant que la bouche de Miyuki n’aurait pas été très belle après.

« Allez, mange, la chienne ! » intima-t-elle.

Elle attrapa une cravache, et la fit claquer sur le cul de Miyuki, comme pour l’inciter à se dépêcher.

« Miam miam ! fit-elle. Regarde cette bonne nourriture… Allez, mange !
 -  Et aboie, également, rajouta la Comtesse. Comme le ferait une heureuse chienne… »