Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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La haine n'a pas sa place sur un champ de bataille [Libre/Femme]

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Raven Miller

Invité

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   -N'oublie pas, tu te maries le mois prochain. Essaie de garder un peu de valeur marchande tant que tu le peux encore.

   Le rire du prêtre de Zeus arracha des frissons à Raven, mais elle s'abstint bien de laisser savoir son déplaisir, alors qu'il disparaissait d'un seul coup sous ses yeux. Elle aurait tellement voulu que quelqu'un l'étrangle, à ce moment-là, sachant qu'elle ne pourrait pas le faire elle-même. Non pas qu'elle soit violente, mais elle en avait vraiment assez du comportement condescendant que les prêtres du maître divin avaient à son égard, ces derniers temps. Comme de raison, elle tourna la tête vers l'image d'Arès, croyant qu'il la réconforterait, mais tout ce qu'il fit fut de la regarder fixement. Mais qu'est-ce qui lui prenait, à lui, aussi? Il la traite comme si elle était une personne nuisible de laquelle il ne voulait plus entendre parler. Mais qu'est-ce qu'elle avait fait pour mériter tout cela, bon sang? C'était à la rendre dingue, toutes ces histoires de "ce qui s'est passé dans le passé". Elle n'était au courant de rien et personne ne voulait lui expliquer, et encore moins son maître.

   Encore très brièvement, le visage impassible de ce dernier continua de la fixer. Il était là depuis un tel moment qu'elle s'attendit, avec espoir, à ce qu'il lui adresse un mot, mais il ne le fit pas. Il se contenta de détourner de la tête et de rompre nonchalamment le sort de communication qui lui permettait de voir sa prêtresse. Ce silence coutumier énervait secrètement la sorcière qui dévisagea un moment le mur de toile où était autrefois adossée l'image de son maître. Elle aurait voulu lui dire le fond de sa pensée, à cet idiot de sien maître! Mais comme elle était muette par la force des choses, elle n'aurait même pas pu lui dire d'aller se faire voir, alors, lui dire tout ce qui lui travaillait le crâne, elle repasserait, hein. Elle garda néanmoins sa colère pour elle, l'enfermant dans un coin de son esprit où personne ne pourrait la réveiller. Elle avait apprit à compartimenter ainsi son esprit pour éviter de causer des problèmes à son maître. Zeus seul sait pourquoi, elle avait la mèche très courte, ces derniers temps. Doublé à son mutisme, elle se demandait ce qui avait bien pu lui arriver. Elle n'était pas du genre à s'énerver pour si peu, donc, elle recouvra immédiatement son beau sourire. Arès ne lui parlait plus depuis déjà plusieurs mois, alors, elle ne s'attendait pas à une déclaration d'amour enflammée doublée de promesses de tendresse éternelle, mais quand même, elle aurait aimé au moins un petit encouragement. Elle tourna alors les talons, empoigna son casque et elle écarta d'un coup les bouts de toile qui lui servaient de porte, quittant ainsi sa tente.

   Elle fit un simple mouvement de côté pour éviter un tir de catapulte qui ruina totalement sa tente, la mettant au sol. La jeune femme regarda au loin et dégaina son énorme claymore en marchant vers les troupes Ashnardiennes, une troupe d'orcs à ses côtés. Les créatures vertes poussèrent un terrible cri de guerre alors qu'ils s'élançaient comme des taureaux vers leurs ennemis, suivant aveuglément l'envoyée de leur dieu. Beaucoup s'étonneraient de voir des hommes affronter une armée sans porter au moins une armure, mais l'avantage des orcs, c'est que leur chair est à elle seule aussi résistante qu'une armure de plate, tant leurs muscles sont denses et solides. À mains nues, ces monstres pouvaient arrêter un coup de masse de guerre, et même un seul représentant de cette race pouvait tenir une porte se faisant enfoncer par un bélier. On dit même qu'ils pourraient fendre de leur poing un projectile de catapulte. Aux côtés de ses cent soldats, la guerrière filait à toute vitesse vers son objectif, déchainant alors une « fer de lance » d'énergie magique droit devant elle. Comme prévu, les magiciens ennemis se dressèrent devant leurs camarades et élevèrent leurs boucliers. Bande d'amateurs. La vitesse de Raven doubla, tripla, et encore de plus en plus, et plus elle gagnait en vitesse, plus la force de son sortilège gagnait en intimidation et en puissance. La jeune femme continua de foncer et au moment de l'impact, le bouclier des magiciens vola un éclat. Sur son passage, la combattante éventra un des sorciers, sauta sur un des cavaliers, le renversant de sa monture pour l'envoyer s'écraser sur un lancier, qui empala son meneur de son arme accidentellement. Et encore, la combattante ne s'arrêta pas là. Aussi rapide qu'une tigresse, elle sautait à droite et à gauche, évitant les attaques maladroites des soldats qui tentaient de la transformer en shish kebab, coupant des corps en deux grâces à Vaar'than-dan-Um, son épée enchantée. Qui aurait pu croire qu'un si petit bout de femme parviendrait à se faufiler jusqu'au commandant de l'armée? Eh bien, qu'ils l'aient cru ou non, trente secondes très exactement après avoir assiéger les soldats Ashnardiens, Raven avait déjà décapité le commandant, laissant la division sans chef et donc sans ordre permettant l'organisation. C'est alors que les Orcs foncèrent dans leurs ennemis et les percutèrent de plein fouet, commençant alors à les exterminer un par un. En deux heures, tout cela fut terminer. L'armée Ashnardienne fut repoussée, et les orcs célébrèrent leur victoire dans un bain de sang.

   Le calme ne revint que le soir, car les Orcs voulaient maintenant se reposer et se congratuler sur leurs réussites de la journée. Alors, l'un d'entre eux, Thormak, un Orc massif qui avait déjà battu au combat plus de douze de ses comparses, en tuant neuf dans le processus, ce qui faisait de lui un mâle dominant parmi ses frères, vint s'installer aux côtés de la jeune femme et lui tendit un gobelet creusé dans un crâne humain. Habituée à cette coutume, elle attendit qu'il y trempe en premier ses lèvres avant d'y prendre à son tour une gorgée. C'était du sang. Mais elle était une vampire, alors, cela ne la dérangeait pas. Malgré tout, les lèvres pulpeuses de la fragile créature se posant sur sa coupe réveilla le désir du combattant à la peau verte sombre, mais il se cacha bien de démontrer ses faiblesses devant une femme si raffinée et si polie.

   -Je t'ai vue combattre, femme. Tu es forte.
   -Merci beaucoup, Gravdom Thormak. Ton compliment me va droit au cœur, je te l'assure.
   L'Orc dévisagea un moment sa sœur d'armes et lui posa enfin la question qui lui brûlait les lèvres après un long moment de silence.
   -As-tu déjà un compagnon, femme?
   -Oui, Gravdom (Grand Guerrier) Thormak...
   -Pour mériter une Gravimas (Grande Guerrière) telle que toi, ce mâle doit être très fort! dit-il avec un sourire en se tapant le cœur du poing, bien qu'il fut déçu de sa réponse.
   -Non.
   -Non?
   -Ce n'est pas un guerrier, mais un homme influent parmi les siens. Une marionnette que mes maîtres aimeraient bien avoir entre leurs mains.

   Sa réponse l'étonna à un tel point qu'il manqua de pousser un cri de rage. C'était un comble! Donner une femelle aussi talentueuse à une mauviette humaine, c'était donner de l'or aux cochons! Parmi les Orcs, il y en avait déjà qui se lançaient des duels à savoir lequel d'entre eux parviendrait à faire de la dhampire sa compagne! Et tous étaient de grands combattants ainsi que de grands chefs parmi leurs semblables, des Gravdomshva (Grands Guerriers) qui feraient des pieds et des mains pour que Raven soit celle qui dénouera leurs cheveux

   (Explication) Les orcs, au combat, attachent leurs cheveux, et la femme orc qui détachera leurs cheveux est normalement celle qui partagera leur couche. Ceux qui ne trouvent pas de compagne pour ce rituel continuent de relever des défis incroyables pour arriver à attirer le regard d'une femme. À croire que les exploits guerriers étaient des phéromones.

   -Mais à quoi pense donc Gramstar (Dieu) Arès?! s'écria le guerrier en frappant son genou du poing, fâché.
   -Ce n'est pas sa décision, frère... Mais même Arès doit se plier devant les réclamations du Conseil... Car Zeus leur a accordé le droit de réquisitionner n'importe quel prêtre ou prêtresse pour l'intérêt du Taskar, ou l'Olympe, comme nous l'appelons chez moi.
   -Ce n'est pas juste!

   Raven était bien d'accord avec le guerrier. Et si elle le pouvait, elle écouterait son cœur et dirait aux dieux qu’elle refusait de se marier par intérêt et non par amour, que c’était une idée archaïque qui n’avait plus sa place dans ce monde. Mais bien sûr, toute révolte de sa part finirait par causer plus de problèmes qu’elle n’en résoudrait, alors elle se devait de se tenir tranquille et de se soumettre à la volonté de ses ainés. Elle se leva alors et attira la tête de la créature contre son cœur et le serra le plus fortement possible. La douceur n'était permise qu'aux femmes, que ces créatures considéraient avec la plus grande délicatesse. Les hommes n'acceptaient que la force, et faire preuve de douceur était vexant pour eux... enfin, dans certaines interactions. Le Gravdom laissa la jeune femme faire et rougit lorsqu'il sentit les lèvres de la dhampire se poser contre son front. Raven était en réelle admiration envers ces créatures si particulière qu'étaient les Orcs. Ils étaient sincères avec leurs sentiments. Toujours. Ils ne pardonnaient pas le mensonge utilisé pour son intérêt personnel et ils étaient toujours si honnêtes que les humains, qui les traitaient comme des bêtes sauvages bonnes à être enchainées, semblaient être des porcs sans raffinement à côté d'eux.

   Après ce petit baiser, ce moment de tendresse fut rompu par l’arrivée d’un des soldats orcs, qui les interrompit d’un faux toussotement de facon à attirer l’attention des deux chefs.

   -Gravimas Raven. Nous avons un problème avec l'un de nos prisonniers... il s'agit d'une femme... et comme tu le sais...
   -J’arrive…

   Elle regarda le géant s’incliner et tourner les talons pour rejoindre les tentes et aider à la reconstruction de celles qui avaient été écrabouillés par les tirs de machine de guerre. Elle regarda ensuite Thormak.

   -Pardonne-moi, Gravdom Thormak… mais on me demande autre part.
   -Va, femme, là ou ton devoir t’appelle.

   Elle lui sourit tendrement, sincèrement désolée, puis elle se leva et se dirigea vers les tentes où les prisonniers étaient gardés.

Les Amazones

Légion

Re : La haine n'a pas sa place sur un champ de bataille [Libre/Femme]

Réponse 1 vendredi 27 janvier 2012, 20:12:38



Andromaque ne pourrait jamais se pardonner la stupidité qui l'avait poussée à quitter ses soeurs. Cela faisait à peine trois jours que la reine s'était séparée de ses Amazones, laissant le commandement à sa fille unique le temps de son absence, mais déjà ses guerrières lui manquaient, et lui manquaient d'autant plus qu'elle aurait eu besoin de leur aide.
Andromaque, la fière reine des Amazones, capturée par des hordes d'orcs, voilà qui mettrait à mal sa réputation.
Elle avait suivi tout au long de ces trois jours, les rêves qui étaient les siens, des visions elle en était certaine, qui la menaient peu à peu sur un chemin dont elle ignorait toutefois la fin et le but. Pourquoi les Dieux lui envoyaient-ils de telles visions ? C'était plus par curiosité que par réelle envie de se soumettre aux envies d'un Dieu qu'Andromaque avait entreprit un tel voyage. Mais à présent elle le regrettait.

Elle avait été prise en embuscade, alors qu'elle était seule, contre plusieurs dizaines d'adversaires. Rien qui n'aurait du poser de problèmes à Andromaque, mais les orcs étaient des adversaires d'un calibre bien plus élevé que de simples humains. Elle s'était pourtant battue avec une férocité implacable tâchant ses vêtements et son épée du sang des orcs qui étaient tombés en nombre face à elle. La traitrise d'un violent coup de massue à l'arrière de son crâne fut ce qui lui coûta la victoire, et en tombant dans l'inconscience, la reine ne s'était pas attendue à se réveiller un jour. Elle était assise sur le sol d'une tente, et lourdement enchaînée, quand à son arme elle ne la voyait pas, et son cheval avait lui été tué au cours de son combat.

L'arrivée d'un orc n'avait pas tardée par ailleurs, et s'imaginant la reine sans défense, ce dernier avait tenté d'abuser d'elle...il n'en restait maintenant plus qu'un cadavre jonchant l'entrée de la tente où se trouvait la reine, on pouvait clairement voir que sa lèvre inférieure avait été arrachée par morsure, et qu'il avait été frappé à certains endroits suffisament forts pour briser ses côtes et perforer ses organes internes. D'autres orcs se trouvaient proche de l'entrée de la tente, mais n'osaient pénétrer, le cadavre mutilé de leur camarade servant d'avertissement.
Andromaque cherchait quand à elle à se défaire de ses chaines, qui commençaient à plier, mais pas suffisament vite à son goût, lorsqu'elle vit quelqu'un qu'elle n'avait pas vue depuis...fort longtemps, passer l'entrée de la tente. Ses yeux s'ouvrirent grands de surprise quand elle vit...

Raven ?

Elle avait du mal à croire que son ancienne camarade d'entraînement, du temps où elle n'était pas encore reine, se trouve ici, en plein milieu d'un campement militaire orc. Les deux femmes s'étaient séparées depuis si longtemps, que la reine n'avait jamais songée à un jour la revoir. Elle aurait été en d'autres circonstances réjouie, mais...

Je peux savoir ce que tu fais en compagnie de ces orcs qui m'ont capturée et tentés de me violer ?
DC d’Alice Korvander.

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Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.


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