La voie des airs... Un voyage sûrement somptueux mais Jade déglutit en entendant ça. Elle avait peur de l'altitude... Mais elle prit son courage à deux mains et passa ses bras autour du cou de Kei. De toute façon, en sa compagnie, elle était sûre de rien ne risquer... L'homme passa un bras sous l'arrière de ses genoux pour la soulever à la manière d'une mariée et prit son envole. Le fait de "tomber" dans le vide, souleva le cœur de Jade comme si elle se retrouvait dans un grand huit... Puis finalement, en rouvrant les yeux, l'adrénaline disparût. Ils surplombaient Kyoto, dans les cieux. Jade regardait la ville, les yeux émerveillés. C'était tout simplement sublime. Le paysage était somptueux, et encore plus en la présence de son amour... La demoiselle se tourna vers l'être aimé et ferma ses prunelles vairons pour embrasser son menton, puis ses délicates lèvres. Leurs cheveux se soulevaient au rythme des brises nuptiales, laissant planer les effluves respectives de leurs cheveux dans les airs.
La créature céleste battit des ailes jusqu'à la petite maison de Jade... Il la posa sur son palier, et fit rentrer ses grandes ailes dans ses omoplates. La demoiselle lui fit un doux sourire, les yeux remplis de sommeil malgré tout... Alors qu'il allait donner un baiser d'au revoir à la miss, cette dernière le tira à l'intérieur de chez elle. Elle lui fit signe de se taire à l'instant où il allait ouvrir la bouche et se débarrassa de ses chaussures ; tradition Japonaise. Elle s'éclipsa un instant dans la chambre, après avoir dit à Kei de faire comme chez lui. Elle revint ensuite avec une nuisette bordeaux en soie, et un mini short de nuit noir, en dessous.
« Je ne t'oblige en rien de rester ici ce soir... Si tu veux dormir même sur le canapé car tu te sens pas de dormir avec moi, je ne le prendrais pas mal. Je veux qu'on aille à notre rythme... On peut même coller mon lit et le clic-clac, sans pour autant dormir vraiment sur le même matelas... Mais j'ai pas envie de te laisser rentrer chez toi à cette heure-ci... Et puis demain matin, je te ferais un bon petit déjeuné. Bref, fais comme tu le sens... Moi toutes les solutions me conviennent... Tant que tu te sens bien. »
Elle lui sourit amoureusement, lui jetant un large t-shirt blanc que son père avait laissé, et le bas d'un jogging, pour qu'il puisse dormir confortablement.