Urahara se promenait dans les bois, à la recherche de champignons, pour sa collecte matinale, canne à la main. Il ne trouva pas grand chose, quand il sentit une barrière magique dans les environs, d'une intensité, tellement faible qu'elle ne pouvait repousser que les vers de terre, à en croire ses perceptions. Il décida de libérer un peu d'énergie spirituelle, afin qu'elle ressente, une aura puissante dans les environs. Tout de même prudent, Urahara sortit son épée, dont la lame métallique brillait d'un rouge vermeil pour se préparer au face à face. Car on pouvait très bien imaginer, qu'un créancier avait engagé un chasseur de primes, qui avait préparé ce piège afin qu'il rembourse ses dettes. Qu'il était loin le temps, où il était un épéiste reconnu, même si les bretteurs les plus confirmés reconnaissent encore cet homme, comme un des meilleurs de sa génération, malgré la quarantaine qui commençait à le faire faiblir.
Tout en brisant un monticule de la barrière magique, afin que son bourreau ne s'en aperçoive pas, il jeta un œil sur sa future victime, qui n'était qu'une jeune fille légèrement empotée. Désappointé par sa découverte, elle portait des vêtements civils, ce qui ne l'aiderait pas forcément à "s'entrainer", déjà qu'elle galérait à porter son sabre, qui était bien trop lourd pour elle.
" Benihime... Ma princesse... il va falloir aider un peu cette empotée..."
La lame lui répondit, par un scintillement rougeâtre, avant qu'il ne se jette sur sa victime, en fondant sur elle. L'empotée n'eut pas le temps de le voir venir, et jusqu'à l'instant, où sa bouche vint trouver l'oreille de sa proie:
" Pleurniche! Benihime!"
De sa lame, sortit une vague d'énergie écarlate, qui désarma la magicienne automatiquement. Stupéfait par le fait, qu'elle n'ait pas réagi, il reposa ses pieds sur le sol avant d'entendre un tintement métallique, qui provenait du sabre de son adversaire, qui planta sa lame dans le sol, comme du beurre.
" Heureusement que je n'ai pas de mauvaises intentions ma chère, car tu serais morte à l'heure qu'il est! Comment te permets tu de m'empêcher d'aller à la cueillette de mes champignons ?"