Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Evil Boy ( Bart )

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Neena

Humain(e)

Evil Boy ( Bart )

mardi 06 décembre 2011, 23:32:25

Théme


- C'est pas vrai, je suis pas bourrée.


... Seules les personnes bourrées disent ce genre de choses. L'état de l'adolescente fut confirmé quand l'idée de squatter les dortoirs un samedi soir émergea de son esprit sérieusement rongé par le rhum ambré - framboise - manzana, cocktail qu'elle avait ingérée comme de l'eau un midi, en pleine canicule. Idée qu'elle hurla à pleine voix, d'ailleurs :

- Fait froid. Moi, je dis ... On squaaaaatte le dortoiiiiiir !

Le samedi soir, il n'y avait personne dans les bâtiments scolaires de Seikusu, elle y connaissait quelque chose ... La nuit, elle squattait le lycée - qui devenait tout, sauf un lycée le temps d'une nuit qu'elle aimerait éternelle - et le week-end, elle faisait la fête dans les douches abandonnées. Les femmes de ménage la haïssait sans la connaître ... Dis comme ça, c'était assez marrant d'ailleurs.

Bref, tout ça pour dire que les quelques amis "sains" autour d'elle hurlérent de joie en entendant cette proposition. Une nouvelle tournée, et ils quittérent le toit d'un immeuble qu'ils squattaient joyeusement pour se diriger vers le lycée. Dix minutes après, la serrure était forcée et l'alarme vouée au silence éternel. Oui, c'était mal ... Mais personne n'en avait vraiment conscience, là, dans l'instant. La voix de la chanteuse du groupe "Die Antwoord", se faisait entendre de façon tonitruante, via une radio qu'un des gars présent tenait sur son épaule. En déambulant dans les couloirs, Neena repensa vaguement à ce film d'horreur japonais assez traumatisant qu'elle avait vu la veille ... Mais elle oublia vite. A ce stade-là, les pensées naissaient et mourraient en une infime fraction de secondes.

L'adolescente élu domicile dans un lit, s'affalant avec la grâce d'une otarie obése & amputée des nageoires sur le matelas. La bande d'adolescentes qui venaient squatter le bâtiment ne se rendait pas compte qu'en bas, les portes étaient grandes ouvertes. Oui, oui. Je vous jure. Mais, pour le moment, Neena était trop occupée à chantonner " Evil Boy " pour se soucier de cela. Elle ne regardait même pas les gens qui se baladaient, entraient et sortaient de la pièce, prononçant quelques proses inaudibles.

L'adolescente, alors, dans un effort qu'elle jugea foutrement surhumain, ouvrit une bouteille où stagnait un cocktail qu'elle ne connaissait pas, envisageant de se rouler un gentil petit joint par la suite.

- Voui, c't'une bonne idée. Tiens, je parle toute seule ... Je devrais arrêter. Je suis folle, on dirait. C'est marrant, je ... Oh, la ferme. Chut.





"Si vous croyez en Dieu, vous êtes croyant. S'il vous répond, c'est que vous êtes schizo." - Dr House.

" Allume-moi, allume-moi, fais moi venir entre les lèvres et puis brûler à planer jusqu'à mourir dans la bouche." (Saez)

Bart

Humain(e)

Re : Evil Boy ( Bart )

Réponse 1 jeudi 08 décembre 2011, 00:02:09

There is a house in New Orleans…

   Dans l’obscurité suivant une belle journée, les innocents s’endorment et s’absentent le temps d’une nuit de ce monde dépravé. Ils se réfugient au pays des songes, là où les seuls juges de leurs actes sont les plus justes. Cependant, à l’heure où l’on se couche, d’autres décident de ne pas écouter le marchand de sable d’aller se faire quelques vagues de plus, surfant entre un océan de pilules et une mer de spiritueux pour le plus grand bonheur… des profiteurs. Il est si facile de faire tomber ainsi les défenses une personne un peu cloche pour ensuite que résonne sur elle le glas des abus. Ainsi, cette nuit comme malheureusement tant d’autres, une flamme vierge allait s‘estomper dans un océan d‘obscurité. Une victime, endormie dans une réalité altérée, sans horizon, dans un monde où tout est flou, ambigüe et dangereux, qui pensait tout savoir alors qu’il n’était rien.

   Cette pensée horrifiée notre Bart national qui avait décidé contre tout avis proches, de faire la chasse à ces esprits dépravés, de les acculer au fin fond de leur trous et de rendre à leurs victimes, ce qu’ils avaient volés de sang froid: leur dignité. Mais, il se refusait à ressusciter ces dernières, leurs esprits avaient été si marqués qu’elles en souffriraient d’avantage. En effet, bien qu’il était le messie de ce monde, les actes anonymes diffusaient la foi et d’autant plus qu’il pouvait se balader discrètement sans être sans-cesse importuné par de pulpeuses créatures qui ne désiraient que d’être bénies par le Grand. Pour cela, incognito il descendit en ville, dans certains quartiers, surveillant avec une telle discrétion qu’il en était devenu invisible analysant des comportements comme le plus fin des psychologues afin de dénicher une femme qui par son esprit, allait sans doute devenir la cible des plus vils et immondes êtres qui peuplaient ce bas monde qu’il cherchait à pousser vers le haut.  Sa stratégie portait ses fruits, de multiples filles sauvées de vilains ravisseurs avec un ratio surprenant d’une fille par soirée. Bien sûr, il garda son identité secrète afin de ne pas les irradier de trop de charisme, une créature du sexe opposée non préparée et c’est l’orgasme mortel.  Mais voilà cette nuit, les choses basculèrent une nouvelle fois. Pourquoi ? Car il fallait bien qu’il se passe quelque chose pour vous sortir d’un certain ennui ambiant.

They call the rising sun…

   Alors qu’il cherchait une potentielle victime à arracher des griffes d’un luxe dépravé, il aperçut la candidate idéale. Cette dernière avait une chevelure à la couleur barbe à papa, portait des chaussettes rayées et était surmontée d’horribles lunettes dont les verres feraient certainement pâlir d’envie n’importe quel cul de bouteille. Elle était semblable à une friandise que n’importe qui voudrait se délecter jusqu’à la dernière bouchée, en retombant en enfance, celle du petit être qui guillotinait les écureuils et jouait à touche-pipi avec son oncle. La suivant de loin mais pas trop, Bart la suivit durant toute sa soirée où elle s’alluma tellement qu’on pouvait sûrement la voir depuis l’espace. Son sang n’était plus fait d’eau, mais d’éthanol quant à son comportement… le mot « anxiété » fut certainement noyé à grandes eaux. Mais peu importe, l’importance était que son âme était bénie par l’attention que lui portait Bart qui la suivit jusqu’à la fin. Cependant, alors qu’elle tourna une dernière fois pour entrer dans un vieux bâtiment, au style brique rouge très tendance, un vieil homme arrêta Bart dans son élan. Il était habillé de vieilles frusques, affichait un visage aussi dégradé par l’alcool qu’un lépreux, et parlait avec une haleine tellement nocive que cela représentait un véritable problème pour l’écologie environnant. Ce dernier le menaça à l’arme blanche, mais il le désarma rapidement et le mit hors d’état de nuire via un sublime uppercut au visage. 

   A peine eut il finit de se protéger qu’il continua son chemin vers la bâtisse, enfonçant la porte d’entrée, pour pénétrer à l’intérieur. Il grimpa les escaliers, comme prit d’une impression que la jeune femme qu’il avait mis sous son aile l’instant d’une soirée n’était pas hors de danger. Quelques jeunettes trainées par là, d’autres étaient endormis mais il ne prêta pas spécialement attention à tout ce bon monde, certain d’être ici anonymement à travers son subtile accoutrement. Il entrevit ensuite la silhouette de la jeune femme aux cheveux barbe à papa ainsi qu’une autre silhouette. Maintenant, changeons de point de vue, changeons d’univers regardons à travers les illusions pour nous attardez sur la silhouette déguisée tel le Grand Loup qui se fit passer pour Mère Grand. On pouvait apercevoir son reflet à travers un miroir brisé, c’était lui, c’était Bart. C’était son reflet dans cette triste réalité. Un étrange personnage que ce dernier.  A la radio on entendait un flash info qui racontait un étrange fait, l’augmentation des disparitions de jeunes filles durant ces derniers jours, aucune ne fut pour l’instant retrouvée. Qui était le malade derrière tout cela ? Était ce une bonne action mal perçue ? La silhouette tourna lentement la poignée.
Puis… le masque tomba, c’était un être grand, maigre un peu squelettique habillé dans un style néo-victorien très chic, coiffé de longs cheveux noirs et arborant quelques cicatrices qui fit éruption dans la pièce où se trouvait la future victime, de Bart. Il était habillé classe, se tenait comme un gentleman et arborait une sorte d’aura divin mais surtout il avait un visage si intemporel qu’il était difficile de dire s’il était vieux ou pas.


« C’est pas bien de boire dans ton état tu sais... »

Son expression changea, il esquissa un petit sourire et ajouta:

« ...sans partager bien sûr» Dit il, en roulant un quelque chose de pas très légal. « C’est fort ennuyeux par ici, heureusement qu’il y a encore quelques gens pour savoir vivre. » Dit il en pointa la bouteille contenant une mixture un peu bizarre. « Je te files un bout de ce que j’ai, et tu me files un bout de ce que tu as ? »

« Modifié: jeudi 08 décembre 2011, 00:09:54 par Bart »
Madness caught another victim ~Evergrey


What are my options?
When the road I'm walking ends
What are my options?
When all my ambitions fails

Neena

Humain(e)

Re : Evil Boy ( Bart )

Réponse 2 jeudi 08 décembre 2011, 02:51:15


Gné ? L'adolescente mit un bon moment à discerner que, premièrement, elle n'hallucinait pas et que, deuxièmement, ce type ne semblait pas lui vouloir de mal. Car, oui, quand on est seule dans une chambre, accompagnée par 10e de weed et une bouteille d'un cocktail aux ingrédients approximatifs, on se méfie facilement. Surtout quand un type que vous ne connaissez pas vient vous rejoindre. La seule remarque - intérieure, dieu merci ... - que se fit la jeune femme fut " L'est classe. J'lui fais confiance.". Car, oui, quand Neena est bourrée, cette idiote fait confiance à tout le monde, que ce soit un lapin, un meuble ou un parfait inconnu. Sa réalité est bien loin de la vôtre, croyez-moi ...

Bref. Quand il proposa un échange de bons procédés, elle esquissa un sourire immense, dévoilant sa dentition parfaite. La jeune fille avala une gorgée d'alcool, avant de la lui tendre. Elle fit un effort inhumain pour réfréner la grimace que lui causait cet alcool. Putain, ils ont mis quoi dedans ? Quelque chose flottait, dans le liquide. J'veux pas savoir. J'veux pas savoir. Par témérité, elle prit une seconde gorgée, savourant cette fois la brulûre que lui infligeait ce cocktail. Tout son palais semblait anesthésié, comme après un verre d'amiante. Non, d'absinthe. Je pense n'importe quoi. Elle poussa un long soupir. J'suis pas bourrée. Elle le regarda un moment rouler ce petit quelque-chose pas très légal, un sourire en coin, quand elle perçut le son de la radio. Un seul mot frappa son esprit : disparitions inexpliquées. Cette simple association de mot lui fila la chair de poule.

- Je n'aimerais pas ... disparaitre ... inexplicablement.

Articula t'elle avec difficulté. Neena jeta un oeil vers la bouteille, absolument peu confiante de ce que les gens avaient pu glisser dedans. Elle devina vaguement qu'un morceau de papier flottait, et poussa un soupir. Ils font n'importe quoi avec le LSD, ces cons ... L'adolescente chercha à reprendre contenance, cependant, se mettant droite, et non pas affalée sans aucune poésie sur le lit. Elle s'installa en tailleur, le dos plaqué contre le mur, derrière elle. Ce mur était le seul appui qui lui indiquait qu'elle n'était pas en train de délirer, et de croire qu'elle était capable de voler. Cette belle bêtise lui avait coûté une cheville, la dernière fois ...

- Je suis d'accord ... pour partager, souffla t'elle. Mais cette bouteille est glauque. 'fin, le contenu, tu vois ? J'sais pas ce qu'il y a d'dans. C'est pas d'moi.

Neena voulait se foutre une gifle. Dans cet état, elle était incapable d'avoir une conversation un tant soit peu décente.

- J'm'appelle Neena. J'suis lycéenne.

Woah, une phrase construite ! Elle aurait presque pu s'applaudir ... Si seulement la phrase avait un intêrét quelconque. Dans un geste lent, elle remit des mèches derrière son oreille, prête à enchainer avec une autre phrase construite impeccablement. Ce qu'elle ne savait pas, c'est que même si la phrase était correcte, tout dans son allure indiquait qu'elle était déchirée : le regard pétillant, le sourire qui ne veut pas descendre, le ton incertain de sa voix ... Mais ça, elle ne s'en rendait absolument pas compte. Bah non. Sinon, c'est pas drôle.

Finalement, elle abandonna l'idée de sortir une nouvelle phrase. La flemme. Elle crevait d'envie de fumer ce qu'il était en train de rouler. Au point que son regard ne se détachait pas de ce joint. Elle entendit, encore une fois, la radio, puis le cri d'une de ses amie, visiblement en proie à une crise de somnanbulisme. Ou alors elle baise. La seconde option sembla la plus probable. Dans un nouveau geste empreint d'une lenteur affolante, elle tendit le bras pour pousser la porte. Qui se ferma. Le cri fut étouffé, et elle manqua de soupirer de bonheur.





"Si vous croyez en Dieu, vous êtes croyant. S'il vous répond, c'est que vous êtes schizo." - Dr House.

" Allume-moi, allume-moi, fais moi venir entre les lèvres et puis brûler à planer jusqu'à mourir dans la bouche." (Saez)


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