Enfin, le garçon se décidait à agir selon son sexe et sa nature, comme un être dominant. Il transporta la jeune fille jusque dans la salle des professeurs sans même lui demander son avis. A présent, le garçon n'attendait plus l'approbation de Kohana pour agir. Il faisait, c'était tout.
Cette prise de confiance fit sourire l'adolescente. Finalement, son travail n'était peut-être pas si mal fait que cela. Elle avait réussi à le pousser à prendre des initiatives et à arrêter de toujours quémander une appréciation positive.
Lorsque le garçon lui donna l'ordre de le toucher, Kohana sourit perversement. Elle avait enfin atteint son but : Saika était devenu le maître, et elle n'était plus qu'une pauvre esclave.
Sans attendre plus longtemps, Kohana tomba à genoux en même temps qu'elle poussait Saika pour qu'il s'assoit sur le canapé. Ainsi positionnée entre les jambes de l'homme, la jeune fille était libre de le toucher comme bon lui semblait. Elle déposa chacune de ses mains sur chacun des pieds.
Ensuite, elle entreprit de remonter doucement le long des jambes de l'homme, sans acoup et sans précipitation. Elle était au maître, le maître l'aurait, mais il devait être patient. Kohana savait que les hommes aimaient qu'on joue avec leurs nerfs et leur patience, alors c'était ce qu'elle faisait.
Elle progressait centimètre par centimètre et atteint bientôt les genoux de Saika. A cet endroit, elle rejoint tout ses doigts en un seul point, puis les écarta les uns des autres, afin d'englober de la main toute l'articulation de jeune homme.
Finalement, elle reprit son chemin vers l'entrejambe du maître. Cependant, ses mains étaient bien trop petite pour englober toute la cuisse alors elle passa par l'extérieur de la jambe, s'approchant doucement du postérieur posé sur le cuir. Quand elle ne put plus avancer elle arrêta de regarder ce qu'elle faisait, détournant l'attention du garçon. Elle vint poser son regard brun et profond dans celui de Saika.
Pendant ce temps, ces mains faisaient le tour des cuisses et venaient rejoindre discrètement l'entrejambe du garçon. Quand cela fut fait, Kohana cligna des yeux, interrompant la tension qui s'était établie entre les deux adolescent.
"Dois-je vous toucher plus encore ?"
Joignant le geste à la parole, elle saisit les bijoux de famille de Saika à travers le pantalon et y appliqua quelques pressions.