se jeter dans la gueule du loup n'est jamais sage(PV le serpent à plume)

- Achevez-moi…

Deux mots qui voulaient tout dire…Ce fut les seuls mots qu’elle put dire. Collée contre un de ces lourdauds qui la pilonnaient, ses forces la quittaient. Pas toute heureusement, car sinon, elle apparaîtrait sous sa forme divine sous les yeux des gardes malveillants. Néanmoins, elle se laissait faire. On la violait mais elle ne débattait plus. Les gardes qui ne s’occupaient pas des entrées de Quetzalcóatl lui avaient attrapés violemment pour se caresser leur poutre de chair. Les gardes la prenant se vidèrent en elle, laissant la place aux autres, histoire de jouer eux aussi.

Bébert n’était pas moins violent dans ses coups de buttoir, surtout que juste avant la pénétrer par derrière, il avait recouvert son membre d’une épaisse couche de sel. Aucune douceur, rien que de la brutalité…Les grains de sel brûlaient les parois blessées de la déesse. On pouvait dire qu’elle subissait un gommage de l’intérieur, mais pas des plus agréables qui soit. Le gros lourdaud venait même appuyer sur cette poche d’eau représentée par son ventre gonflé, arrachant quelques cris de douleur de la part de la rouquine. Leurs semences remplissaient les orifices de la pauvre demoiselle.

Un bruit. Une porte ? En tout cas, il y avait quelque chose qui était là, quelque chose à faire peur les gardes pour qu’ils arrêtent de ricaner et de violer, torturer la jeune femme à la crinière de feu. Les yeux gonflés et brouillés de larmes, Quetz’ ne voyait plus grand-chose, tout était flou autour d’elle. Un autre bruit. Un coup ? En tout cas, elle put sentir les hommes se retirer, lui arrachant quelques gémissements au passage, son corps s’écroulant au sol, le ventre gonflé le premier. Elle sentit quelqu’un la soulever, la portant à bras. Une bonne partie de l’eau salée était sortie d’elle, accompagnée d’autres choses également. Passons…

« Doucement, ne vous inquiétez pas, il ne vous arrivera plus rien, je suis là pour que cela ne recommence pas, je vous en donne ma parole… »

Le Serpent à Plumes ne put répondre, trop fatiguée de tout cela. Elle se laissait porter comme un vulgaire pantin, sa tête ballotant de droite et de gauche, d’avant en arrière, comme si elle était désarticulée…La personne déposa délicatement la demoiselle sur un lit, plutôt frais d’ailleurs. Elle s’attarda sur les blessures de la rouquine, du moins, sur ce qu’elle pouvait soigner. Cette personne qui prenait soin de la déesse la recouvrit d’un drap jusqu’au cou. Quetz’ se mit à ouvrir doucement les yeux lorsqu’elle sentit la personne prendre sa main, la recouvrant de ses propres mains. Glaciales…Vraiment glacées. Comme si aucune chaleur n’avait réchauffé ce corps depuis des siècles. La rouquine se mit à tousser doucement, regardant en direction de la personne qui l’avait sortie de cet enfer. Des cheveux plus foncés mais ce visage…Oui, c’était bien celui de l’homme qui l’avait amenée dans cette pièce, véritable salle de torture pour Quetz’.

- Liam ?...

Un léger souffle, un mot à peine audible, qui disparut en une seconde. La jeune femme s’était remise à tousser, quelques gouttes de sang coulant de la commissure de ses lèvres.

- Cessons de suite cette mascarade…

Il l’avait peut-être sorti de cette pièce, peut-être sauvé d’une mort certaine, certes. Quetz’ était du genre naïve, néanmoins elle n’était pas dupe. C’est lui qui l’avait laissé dans cette salle, lui qui était parti en la laissant seule avec ses gardes, lui qui les avait autorisés à faire ce qu’il voulait. Alors qu’il ne se présente pas en sauveur…Elle ferma doucement ses yeux, comme pour se cacher l’image de cet homme…

- Qu’allez-vous faire de moi maintenant ? Histoire que je sois fixée…

Elle ne répondit pas, c’était sans doute par choc ou par fatigue, mais toujours est-il qu’elle ne répondit pas à ses paroles de suite. C’était compréhensible. La jeune femme toussa doucement avant de le regarder, Liam lui sourit doucement, son visage exprima une gentillesse dont il ne pourrait jamais faire preuve.

« Liam ?... »

Il hocha la tête avant d’essuyer le sang des lèvres de la jeune femme quand un peu de sang en sortit. Oui, c’était lui qu’elle appelait, il était juste là pour elle, il la couvait et la surveillait depuis qu’il l’avait sorti des griffes des gardes. Il ne souriait pas, un peu inquiet par son état physique, ils n’y étaient pas allés de main morte !  Loin de là même ! Et bien trop fort !  Ils allaient être sévèrement punis.

« Cessons de suite cette mascarade… »

Il haussa un sourcil, étonné, qu’entendait-elle par la ? Il tentait de faire comprendre qu’il ne comprenait pas. C’était quand même fort. Il n’avait rien fait ! Ou du moins, rien officiellement. Mia spour entrer dans son personnage complètement, il devait se convaincre qu’il n’avait rien fait si ce n’est la tirer des griffes des gardes. Et il l’avait fait par deux fois.

« Qu’allez-vous faire de moi maintenant ? Histoire que je sois fixée… »

Il haussa les épaules avant de commencer à répondre. Il s’attendait à une telle question ! Tout le monde était si prévisible. Il serra doucement sa main dans les sienne avant d’y déposer un baiser. Quelque chose qu’il voulait délicat et attentionné. Puis il parla, un tout doux, calme, posé, mais c’était surtout la douceur qui s’exprimait, avec un soupçon de stupeur bien placé.

« Mais non !  Je … mais vous vous entendez parler ? Je viens de vous sauver des griffes d’une série d’horreur, je suis désolé d’avoir mis trop de temps. A revenir. Nous avons eu des…ennuis…et tout comme vous je suis plus ou moins prisonnier ici…alors je vais vous nsoigner, et quand vous serez en état, je vous aiderai à franchir le mur d’enceinte. »

Il se leva et se dirigea vers la porte, il s’ouvrit, et un bruit métallique pu apprendre que deux lances s’étaient croisés devant lui. Il y eut une bref altercation :
.
« On ne passe pas !  Ordre du seigneur Aether ! »

« Mais enfin   Elle a besoin de soins ! »

« Soit elle veut de ma très grosses seringue, soit tu te débrouilles pour la soigner ! »

Il y eut une esquisse de coup et le vampire travers la pièce sans toucher le sol pour atteindre le mur, qu’il heurta de plein fouet avec fracas, en effet, il y avait une glace d’un grand prix à cet endroit, il venait de la fracasser du dos. Il se releva non sans peine. Des morceaux de verre brisés étaient dans son dos. Il s’assit en geignant un peu de douleur, mais la refoulant, ce n’était rien comparé à ce qu’elle avait enduré et ce qu’elle endurerait.

« Bon et bien j’ai la possibilité de vous soigner, mais ça ne va pas être sans douleur, je suis désolé. Je sais que vous n’allez pas apprécier, d’autant que je ne veux pas le faire sans que vous soyez d’accord, car il me faut toucher l’endroit à soigner, je suis désolé. Est-ce que vous êtes d’accord pour que je le fasse ou préférez vous attendre que nos geôliers nous envoient un guérisseur… »

« Mais non ! Je…mais vous vous entendez parler ? Je viens de vous sauver des griffes d’une série d’horreur, je suis désolé d’avoir mis trop de temps à revenir. Nous avons eu des…ennuis…et tout comme vous, je suis plus ou moins prisonnier ici…Alors, je vais vous soigner, et quand vous serez un état, je vous aiderai à franchir le mur d’enceinte. »

Il resserra la main de la jeune femme entre ses mains glacées, afin d’y déposer un baiser. Les yeux toujours fermés, elle se mit à rire doucement, sans pourtant être entendu par Liam. Lui, un prisonnier ? Les gardes l’avaient pourtant bien dit quand ils arrivèrent dans la pièce, juste après que Liam ait laissé la rouquine seule dans cette salle. « Le maître a été bon avec nous pour une fois ! »…Bien sûr, Liam pouvait ne pas être ce maître donc les gardes parlaient, mais Quetz’ se méfiait. Elle n’avait plus beaucoup de force, bien faible, et avait un mauvais pressentiment sur la situation à venir. Allongée dans le lit et recouverte d’une couverture légère, elle entendit le jeune homme se lever et s’avancer vers la porte. Un bruit d’armes s’entrechoquant se fit entendre également.

« On ne passe pas ! Ordre du seigneur Aether !

« Mais enfin ! Elle a besoin de soins !

« Soit elle veut de ma très grosse seringue, soit tu te débrouilles pour la soigner !

L’émeraude divine, encore sous sa forme humaine, ouvrit doucement les yeux quand un autre bruit sourd se fit entendre. Elle se releva doucement du lit, pour s’installer confortablement, assise sur le lit. Ce ne fut pas sans quelques gémissements de douleur et quelques quintes de toux qui firent de nouveau couler des gouttes de sang sur les lèvres de la demoiselle. Elle ne chercha pas à se cacher la poitrine, rien. La couverture ne cachait que le bas de son corps. Elle regarda du côté de ce bruit qu’elle avait entendu juste avant de se relever. C’était Liam, qui avait volé à travers la pièce et avait atterri dans un miroir. Il se releva doucement, non sans grimacer par la douleur de quelques morceaux de verre dans le dos.

- Vous savez que sept ans de malheur vous attend ?

Le jeune homme revint s’asseoir près de la rouquine, couverte d’hématomes, violette à l’endroit de sa côte brisée qui la faisait souffrir. Elle était nue devant cet homme et s’en fichait royalement désormais…

« Bon et bien j’ai la possibilité de vous soigner, mais ça ne va pas être sans douleur, je suis désolé. Je sais que vous n’allez pas apprécier, d’autant que je ne veux pas le faire sans que vous soyez d’accord, car il me faut toucher l’endroit à soigner, je suis désolé. Est-ce que vous êtes d’accord pour que je le fasse ou préférez-vous attendre que nos geôliers nous envoient un guérisseur ? … »

- Si vous avez vraiment l’envie de me soigner, et même si j’en doute fortement, faites. Que ce soit vous ou d’autres, ça reviendra au même de toute façon. Peut-être même que cela vous fera plaisir, vu mes blessures, j’hurlerai et gémirai de douleur…Mais avant ça, montrez-moi votre dos, je vous prie.

Oui, vous avez sûrement compris. Elle voulait qu’il lui montre son dos pour lui retirer les morceaux de miroir encore coincés dans sa chair froide. Même si elle s’attendait encore à de la torture, de la douleur et plus encore, elle ne pouvait s’empêcher de se dire que, peut-être dans le fond, il ne cherchait qu’à réellement la soigner…M’enfin, on verra bien où tout cela la mènera. Le Serpent à Plumes ne songeait toujours pas à ressortir d’ici vivante…

« Vous savez que sept ans de malheur vous attend ? »

On se demandait qui aurait vraiment droit au temps de malheur, elle ou lui ? Certainement pas lui puisque pour le moment, elle semblait être assez neuneu pour ne pas comprendre qui était à quel rôle. Bientôt, elle le verrait comme son sauveur, et il aurait le beurre, l’argent du beurre, et le soutien-gorge de la laitière. Après, peut-être avait-elle trouvé amusant cette comparaison au malheu qui risquait de s’abattre sur lui alors qu’ils étaient sensés être dans une situation calamiteuse.

« Si vous avez vraiment l’envie de me soigner, et même si j’en doute fortement, faites. Que ce soit vous ou d’autres, ça reviendra au même de toute façon. Peut-être même que cela vous fera plaisir, vu mes blessures, j’hurlerai et gémirai de douleur…Mais avant ça, montrez-moi votre dos, je vous prie. »

Il hocha la tête mais lui dit, sceptique.

« Pourquoi aider celui qui vous a causé tant de torts, même involontairement ? Que je répare un tort que j’ai commis sans mauvaise intention, en vous aidant à vous rétablir puis à vous échapper, c’est logique, mais pourquoi vous, vous auriez assez pitié de moi pour m’aider ? Je n’ai rien mérité de tel. Je vais les garder un moment  dans ma chair, comme rappel des torts que j’ai causé ! Cela peut paraitre scarificateur, complètement masochiste, mais bon, c’est ma manière à moi de faire amende honorable. »

La vérité, et même si il prenait l’air penaud, c’était qu’il ne voulait pas montrer qu’il avait déjà cicactrisé. Certaines choses ne doivent pas se savoir. C’était la meilleure manière de garder ses atouts dans les manches, le cinquième as d’une partie de poker doit être bien dissimulé et bien placé ! Sinon il ne servait à rien.

« Je compte bien vous soigner et vous faire évader, vous souffrirez durant les soins, et vous endurerez des moments terribles pour vous évader, mais si j’arrive à mes fins vous serez dehors pendant la nouvelle lune, ainsi, nous ne craindrons pas les loups garous. Mais je pense que ça ne va pas être de la tarte…c’est bien gardé, en tant qu’ancien propriétaire des lieux, je peux vous assurer que je sais par où sortir en toute discrétion, mais je ne sais pas  si nous atteindrons cet endroit. Tout va dépeindre de votre état de santé et de votre habileté à obéir aux ordres de base pour une équipe de commando… »

Il lui sourit de manière rassurante, ou du moins, qu’il voulait rassurante, avant d’ajouter sur un ton plus doux, plus calme, et plus chaleureux :

« Maintenant, dites moi ce qu’ils vous ont fait que je puisse vous soigner convenablement. Je me doute de certaines choses, mais j’aimerai bien être sur pour ne pas vous causer davantage de blessures. Tous les éléments que vous me donnerez devraient servir, même si je me doute de certaines choses, étant donné que je vous ai vu saigner. Il y a au moins une côté de cassée, et vu l’état violacé il y avait de belles contusions. »

Doucement, il reprit la main droite de la jeune femme dans les sienne, serrant doucement avant de rajouter.

« Cela risque d’être douloureux à raconter, je peux aussi vous examiner, mais je fais plutôt confiance aux sentiments et sensations des patients que je soigne, ils en savent beaucoup plus que nous parfois. Je ne vous forcerais pas la main, je vous le promets… »

Quetz avait proposé à Liam de lui retirer les bouts de verre qu’il avait dans le dos. Il avait plutôt l’air surpris.

« Pourquoi aider celui qui vous a causé tant de torts, même involontairement ? Que je répare un tort que j’ai commis sans mauvaise intention, en vous aidant à vous rétablir puis à vous échapper, c’est logique, mais pourquoi vous, vous auriez assez pitié de moi pour m’aider ? Je n’ai rien mérité de tel. Je vais les garder un moment  dans ma chair, comme rappel des torts que j’ai causé ! Cela peut paraitre scarificateur, complètement masochiste, mais bon, c’est ma manière à moi de faire amende honorable. »

- Peut-être que vous ne le méritez pas, mais là n’est pas la question. Je voulais juste retirer ces choses qui vous blessent. Mais si vous ne le souhaitez pas, soit, je le respecte.

« Je compte bien vous soigner et vous faire évader, vous souffrirez durant les soins, et vous endurerez des moments terribles pour vous évader, mais si j’arrive à mes fins vous serez dehors pendant la nouvelle lune, ainsi, nous ne craindrons pas les loups garous. Mais je pense que ça ne va pas être de la tarte…c’est bien gardé, en tant qu’ancien propriétaire des lieux, je peux vous assurer que je sais par où sortir en toute discrétion, mais je ne sais pas  si nous atteindrons cet endroit. Tout va dépendre de votre état de santé et de votre habileté à obéir aux ordres de base pour une équipe de commando… »

- Mh…

Quetzalcóatl ne lui répondit pas, seulement soupirante. Y croire ou non ? Se méfier encore ou non ? Dans ses paroles, il semblait pourtant sincère, mais si cela n’était qu’une façade ? Elle ne le regarda pas de suite, les yeux dans le vide, son corps toujours qu’à moitié couvert par le drap. Elle daigna relever ses yeux verts sur Liam, celui-ci tout souriant, d’un sourire qu’il voulait apparemment sincère.

« Maintenant, dites moi ce qu’ils vous ont fait que je puisse vous soigner convenablement. Je me doute de certaines choses, mais j’aimerai bien être sur pour ne pas vous causer davantage de blessures. Tous les éléments que vous me donnerez devraient servir, même si je me doute de certaines choses, étant donné que je vous ai vu saigner. Il y a au moins une côté de cassée, et vu l’état violacé il y avait de belles contusions. »

Encore une fois, elle resta muette. Elle était fatiguée de tout ça, vraiment fatiguée…Et elle ne tiendrait plus longtemps dans cet état. Il attrapa une des mains de la demoiselle rousse, enserrant cette main entre les siennes, comme pour la réchauffer…

« Cela risque d’être douloureux à raconter, je peux aussi vous examiner, mais je fais plutôt confiance aux sentiments et sensations des patients que je soigne, ils en savent beaucoup plus que nous parfois. Je ne vous forcerais pas la main, je vous le promets…»

L’émeraude divine haussa doucement les épaules, sans trop se faire mal à la côte blessée. Son regard retomba sur son corps meurtri, sa main libre parcourant le dessus du tissu. Cette main filait jusqu’à son genou, pour finalement remonter à sa poitrine et derrière son cou. On aurait dit qu’elle était gênée, mais ce n’était pas le cas. Elle se mit même à sourire.

- Douloureux à raconter ? Laissez-moi rire. La douleur est plus physique qu’autre chose maintenant. Et pour ce qu’ils m’ont fait, vous devriez plutôt les interroger. Ou vous devez vous en douter sûrement. Il suffit de bien me regarder. Après tout, c’est vous qui êtes venus me chercher…

Dire quoi ? Qu’elle avait été violée, maltraitée, mutilée, violentée ? Tout ça, il avait pu le voir en récupérant son corps quasiment inerte…Elle tira un peu sur sa main, celle que Liam tenait, pour la libérer de sa prison de chair froide. Une chair glacée qui avait trahi le jeune homme, une froideur que Quetz avait déjà croisé d’antan…

- Sang-froid que vous êtes, vous allez sûrement apprécier le spectacle…

D’un geste sec et d’un seul, elle retira le drap qui lui recouvrait le bas de son corps. Sa nudité fit face aux yeux de Liam. Elle essaya de s’allonger, le plus lentement possible pour ne pas trop souffrir de cette côte. Son corps se fit droit et long sur ce lit, légèrement tâché de sang et d’autres fluides. Ses lèvres également se mirent à rougir un peu, une légère rivière coulant de ses lèvres…Elle ferma doucement ses yeux, n’attendant qu’une quelconque réaction du vampire…

Elle haussa les épaules quand il dit ces derniers mots. Etait-elle gênée de lui dire ce qu’elle ressentait ? Il la vit promener sa main sur son corps, comme si elle caressait les zones douloureuses de son corps il nota tout cela dans un coin de sa tête avant de repoorter son attention sur elle. Elle souriait. Souriait ? Oui, mais sans doute jaune…

« Douloureux à raconter ? Laissez-moi rire. La douleur est plus physique qu’autre chose maintenant. Et pour ce qu’ils m’ont fait, vous devriez plutôt les interroger. Ou vous devez vous en douter sûrement. Il suffit de bien me regarder. Après tout, c’est vous qui êtes venus me chercher… »

Il s’en doutait mais toutes les blessures que l’on pouvait voir à l’œil nue devaient sans doute cacher les autres, ces blessures plus graves qu’on appelait les blessures internes. Enfin bon, il n’avait pas beaucoup de choses possibles à faire, uil en avait deux, soit il extrapolait et manquait de se planter, soit elle avait la bonté de lui donner plus amples informations et il ne n se planterait pas. Elle vait apparemment déjà choisi…bon et bien libre à elle !

« Sang-froid que vous êtes, vous allez sûrement apprécier le spectacle… »

Quel spectacle ? Il vit vite de quoi elle parlait quand elle retira le reste du drap, dévoila son corps meurtri, une vraie boucherie. Comme il s’était préparé à ce spectacle, il eut un faux haut le cœur avant d’essuyer une larme au coin de ses yeux. Il respira un grand coup avant de dire, même si il était en train de mentir de manière royale, en prenant une voix tremblante.

« Je…je vais faire de mon mieux…même si je doute être capable de le faire sans que vous n’éprouviez un peu de douleur résiduelle. Je suis vraiment désolé….  Oh mon dieu qu’est ce que vous avez subi par ma faute !»

Vive les faux sanglots…ceux qu’il montrait étaient très réalistes, tellement que nul n’aurait pu croire que c’était faux, mais lors complètement faux !  Puis, se calmant lentement il lui dit, toujours entre deux sanglots.

« Att...attendez, j’ai une idée ! »

Doucement, il posa sa main sur sa gorge, trouvant sa trachée, qu’il compressa un cours instant, ainsi il avait la possibilité de lui faire tourner de l’œil, ce qui était son intention, une fois évanouie, la douleur ne la tourmenterait pas pendant qu’il la soignerait ! Il lui murmura un « désolé » alors que son interlocutrice devait tomber dans l’inconscience. Pui il posa les mains sur son côté violacé. Utilisant la magie de la métamorphose, il remit en place de ce côté-là., peu à peu, la couleur violacée disparut, reprenant une teinte couleur chaire

Puis, le plus facile étant fait, il s’attaqua à reste, notamment son entrejambe et son fondement il lui fallut presque deux heures pour y arriver !  C’était que les dégâts étaient très importants, réparer les dommages n’avaient pas été sans mal !  Il avait eu beaucoup de mal à faire en sorte que tout se guérissent convenablement ! Et plusieurs fois il eut besoin d’une dose de sang pour garder de l’énergie…il en vint à se mordre lui-même. Ce serait plus convaincant. Il s’écroula à côté d’elle quand il eut fini avant de prendre la bassine à côté de lui, dissimulée à cette intention, et de se mettre à vomir son propre sang, à répétitions. Il ne restait plus qu’à attendre son réveil, lui, il s’était assis sur le bord du lit et vomissait, vomissait, vomissait…

Si il ne vomissait pas jusqu'à son réveil, il s'écroulerait de sommeil alors...

« Je…Je vais faire de mon mieux…Même si je doute être capable de le faire sans que vous n’éprouviez un peu de douleur résiduelle. Je suis vraiment désolé…Oh mon dieu qu’est ce que vous avez subi par ma faute ! »

Quetz avait toujours les yeux fermés, attendant que le sang-froid fasse son travail. Elle n’avait que faire des paroles de celui-ci. Il devait guérir la jeune rousse non ?

« Att...attendez, j’ai une idée ! »

Liam posa la main sur la gorge du Serpent à Plumes, resserrant de plus en plus cette emprise. On pouvait dire qu’il l’étouffait. Et la divinité ne chercha même pas à se débattre. Mourir mettrait fin à ses souffrances. Elle ouvrit les yeux, voyant l’image de Liam une dernière fois, et finit par s’évanouir. Quetz pensait plutôt être morte. Elle était comme plongée dans les méandres d’un drôle de rêve. La mort semblait si douce pour l’immortelle…Non, plus une immortelle, et ce, depuis quelques temps. Puis, un trou noir prit place dans l’esprit de la jeune demoiselle. Elle n’était pas morte comme le Serpent à plumes qu’elle était. Elle était partie sous sa forme humaine, celle à la crinière de feu, et dans un sale état qui plus est…Pitoyable, vraiment.

Alors que son esprit lui paraissait loin, elle crut entendre un bruit qui vient la perturber. Un son ragoutant…Ce trou noir dans lequel Quetz était plongée disparaissait peu à peu, faisant place à une fine lumière. Cette fameuse lumière du fond du couloir ? Non, pas vraiment en fait. Ses yeux verts s’ouvrirent sur cette chambre dans laquelle elle était juste avant de disparaître. Elle se releva subitement, en position assise, se touchant partout. Elle ne ressentait aucune douleur…Par contre, il y avait Liam, ce vampire à côté d’elle, vomissait comme jamais dans une bassine. Un peu confuse, surprise à la fois, elle attrapa doucement les épaules du vampire.

- Liam ! Vous allez bien ? Que vous arrive-t’il ?

Toute sa méfiance était partie en fumée en un seul coup. Apparemment, au vue de son corps sans blessure, sans côte cassée, Liam n’avait pas cherché à étouffer, tuer la demoiselle. Bien au contraire, il l’avait guéri de tout cela. Mais pourquoi était-il dans cet état ?

Il sentit des mains venir se poser sur ses épaules, il tressaillit avant de tourna la tête, non sans une dernière remontée d’un liquide noir et infect. Décidément, pour briser la volonté de quelqu’un en gagnant préalablement sa confiance, il avait été bien mal avisé, il le payait cher. Il en avait beaucoup trop fait, beaucoup trop, et il le ressentait.

« Liam ! Vous allez bien ? Que vous arrive-t-il ? »

Quand il tourna sa tête vers elle, il avait les traits tirés, et à la commissure de ses lèvres, un peu de liquide noir, semblable à du sang, coulait très légèrement. Il lui sourit, mais ne dit rien puisqu’il se remit à vomir cet ichor ténébreux. Il ne put rien dire pendant une bonne dizaine de minutes, occupé à se purger, avant de s’écrouler en arrière, sur les jambes de la jeune femme, et il lui sourit faiblement.

« Je…je vous ai soigné…c’est l’essentiel, non ? L'important c'est que vous alliez bien ! »

Il continuait à sourire, les yeux plus ou moins vitreux, il n’allait pas tarder à s’évanouir si ça continuait. Mais bon, elle semblait vouloir une explication. Il allait lui en offrir une, cela ne durerait pas, sans doute, alors vite, il devait le lui expliquer pendant qu’il était conscient.

« Je…je n’avais pas assez de forces pour vous soigner entièrement…j’avais besoin de boire du sang…mais si je buvais le votre, votre état aurait empiré...aussi…j’ai bu le mien….ça me donne un regain d’énergie fort, brutaux, soudain…mais ça empoisonne ma chair et ça manque de me tuer…je ne mourrais pas….mais je ne vais pas passer loin de la mort….ironique non ? »

Il eut un faible rire de gorge qui ne dura pas. Puis il lui sourit à nouveau et pris sa main dans la sienne, la serrant doucement, comme si il cherchait du réconfort en elle.  La voir un tant soit peu inquiète pour elle lui fit dire mentalement une seule chose :

BINGO

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Il inspira doucement, expira de même avant de commencer à être pris de convulsions violentes sur le lit entre deux convulsions, il parvint murmurer quelques mots incompréhensibles puis plus rien, on aurait pu penser qu’il était décédé si il n’était pas en train de serrer sa main et si une légère pulsation  n’émanait pas de lui, non pas une pulsation cardiaque, mais une pulsation de vie, sans en être une en même temps. C’était assez particulier sans doute à sentir, mais il rappelait ainsi qu’il était en vie…

Ironique, non ? Un vampire qui était en vie et qui passait près de la mort…

Quand il revint à lui, il n’avait pas changé de position, et la jeune femme était toujours là, elle n’avait pas dû avoir le temps de faire autre chose, et rien n’avait du se passer de bien important.

« Vous allez bien ? Il s’est passé combien de temps ? »

Il était encore bien groggy… Aoutch sa tête et son ventre lui faisaient un mal de chien ! Enfin bon, c'était à prévoir...il se rassit.

Olala…Oui, Liam avait l’air très mal. Il suffisait de voir son visage, comme affaibli, très fatigué. Il n’arrêtait pas de rendre dans la bassine un liquide très sombre, à l’odeur horripilante. Quetzalcóatl ne savait que faire pour l’aider. Le vampire finit alors par s’étendre sur les jambes de la demoiselle rousse, lui souriant doucement.

« Je…je vous ai soigné…c’est l’essentiel, non ? L'important c'est que vous alliez bien ! »

- Mais regardez dans quel état vous vous êtes mis !!

« Je…je n’avais pas assez de force pour vous soigner entièrement…J’avais besoin de boire du sang…Mais si je buvais le votre, votre état aurait empiré...Aussi…J’ai bu le mien….Ca me donne un regain d’énergie fort, brutaux, soudain…Mais ça empoisonne ma chair et ça manque de me tuer…Je ne mourrais pas….Mais je ne vais pas passer loin de la mort….Ironique non ? »

Liam, malgré son état, se mit à sourire à la jeune femme. Il attrapa une des mains de la rouquine pour la serrer. Il en avait certainement besoin. Mais soudainement, il fut pris de convulsions et son corps stoppa tout mouvement. Quetz, désemparée, se rua sur lui. De sa main, elle chercha son pouls, très faible, et posa son oreille au-dessus de la bouche mi-ouverte de Liam. Il respirait, faiblement, mais il respirait. Le Serpent à Plumes se mit à soupirer, un long soupir de soulagement. Elle se mit à sourire doucement, expirant parfois encore de surprise face à tout cela. Elle se mit doucement à caresser le visage de ce vampire qui lui avait sauvé la vie. Elle en oublia presque tout ce qu’il s’était passé avant. A vrai dire, elle n’avait plus les blessures pour le lui rappeler.

Quand le vampire rouvrit les yeux, Quetz était toujours là, à côté, passant ses doigts dans les cheveux de Liam. Entre temps, elle avait pris un coin du drap pour essuyer les lèvres de cet homme, le débarrasser de ce liquide noir dégoûtant. Elle lui sourit légèrement alors que Liam  se rassit sur le lit.

« Vous allez bien ? Il s’est passé combien de temps ? »

- Oh oui, et tout cela grâce à vous. Vous allez mieux ?

Pour la deuxième question du vampire, en réalité, l’émeraude divine n’en savait rien.

- Je ne sais pas trop. Peut-être une heure ?

Elle vint attraper la main glacée de Liam, entre ses deux mains. Elle était assise, ses fesses sur les talons, et encore nue. Elle l’avait presque oubliée d’ailleurs…Elle se rapprocha doucement de Liam, son bras se collant à celui du vampire. Elle eût un frisson en contact de la chair glaciale. Elle baissa doucement le visage avant de murmurer quelques mots.

- Si…Si vous en avez besoin…De sang, je veux dire, vous pouvez…Enfin, vous savez quoi…

Oui, vous l’entendez bien. Elle proposait d’offrir son sang au vampire, s’il en avait besoin pour se sentir mieux. C’était la moindre des choses qu’elle puisse faire…

« Oh oui, et tout cela grâce à vous. Vous allez mieux ? »

Non sans blague ? Petite idiote, il savait ce qu’il faisait ! Il n’était ni un amateur en soin, ni un amateur en manipulation ! C’était donc logique qu’elle aille mieux grâce à lui, comme elle devait se sentir, logiquement prise de pitiéà son égard, ou d’un sentiment approchant. Ah oui, et de la reconnaissance aussi, logique en même temps il l’avait « sauvée »…ou pas. Mais bon, tout allait dépendre de la suite.

« Je ne sais pas trop. Peut-être une heure ? »

Une heure ? Bon, ça irait, pas trop de temps ne s’était écoulé trop de temps. Et c’était préférable. Le temps c’était de l’argent, et accessoirement pour lui, du profit. Il lui sourit gentiment mais faiblement pour ça il n’avait pas besoin de jouer la comédie. Doucement, il la vit se rapprocher de lui, il s’interrogea, quel était son objectif. Quel était-il ? Bonne question, mais au fond, il était sûr que ce ne serait pas si grave.

Doucement, elle vint prendre sa main effleurant comme dans une caresse son bras. Il sentit que le contact de la peau froide la révulsa assez pour lui donner la chair de poule. Enfin bon, elle se maitrisa se serrant contre notre tortionnaire manipulateur. Doucement, elle se pencha sur lui et lui murmura dans un soupir :

« Si…Si vous en avez besoin…De sang, je veux dire, vous pouvez…Enfin, vous savez quoi… »

Il recommença à lui sourire, avant de doucement, très doucement, laisser un doigt courir dans son cou et dur sa gorge avant que celui-ci ne remonte pour e poser sur ses lèvres. Et doucement, il se releva péniblement. Pour s’asseoir sur le lit, fixant son regard dans celui de la jeune femme.

« Non, je ne veux pas vous affaiblir davantage. Vous avez encore besoin de repos. Ce ne serait raisonnable. Et me faut juste un peu de temps pour me reprendre. Le poison est violent pour moi. Ne vous en faites pas ça va aller il me faut juste attendre et prendre mon mal en patience, j’ai vu bien pire je n’ai rien en tête à cet instant précis mais… »

Il s’interromput avant de reprendre, sur un ton plus posé et faussement gêné (faussement avec brio). Il lui caressa doucement la joue du revers de la main, plongeant son regard dans le sien.

« Et puis disons qu’il y a un effet secondaire à cela un effet que je ne puis contrôler. Si jamais je commence une ponction, en plus du risque de ne pas m’arrêter, le plaisir causé, oui, le plaisir, qui engendré par une sécrétion que j’émets par mes crocs, force l’orgasme ou approchant chez mes victimes. Je ne veux pas avoir l’impression de vous droguer et vous violer en même temps. Et cela, je ne peux pas l’accepter, je ne le fais qu’en cas d’absolue nécessité. Hors de question de vous mordre ! »

Il se tut, la laissant assimiler ses propos.

Liam avait sûrement besoin de sang, de sang autre que le sien, pour se sentir mieux. C’est pourquoi Quetzalcóatl, présentement rétablie grâce au sang-froid, lui avait fait la proposition de lui faire goûter d’un peu de son sang. C’était la moindre des choses. Il vint sourire doucement à la jeune rouquine dénudée, glissant son doigt glacé dans le cou de celle-ci, finissant sa course sur ses lèvres. La déesse en frissonna un peu. Il se releva péniblement, son regard plongé dans celui du Serpent à Plumes.

« Non, je ne veux pas vous affaiblir davantage. Vous avez encore besoin de repos. Ce ne serait raisonnable. Et me faut juste un peu de temps pour me reprendre. Le poison est violent pour moi. Ne vous en faites pas, ça va aller. Il me faut juste attendre et prendre mon mal en patience, j’ai vu bien pire je n’ai rien en tête à cet instant précis mais… »

- Je ne vous dis pas de me vider de mon sang non plus…Juste…Une gorgée, de quoi vous requinquer un peu…

Attendez un peu. Il avait un « mais » à la fin de son petit discours…Mais quoi ? Quetz allait bientôt le savoir, même si le vampire se voulait apparemment rassurant (ou pas) en caressant la joue de la jeune femme.

« Et puis disons qu’il y a un effet secondaire à cela un effet que je ne puis contrôler. Si jamais je commence une ponction, en plus du risque de ne pas m’arrêter, le plaisir causé, oui, le plaisir, qui engendré par une sécrétion que j’émets par mes crocs, force l’orgasme ou approchant chez mes victimes. Je ne veux pas avoir l’impression de vous droguer et vous violer en même temps. Et cela, je ne peux pas l’accepter, je ne le fais qu’en cas d’absolue nécessité. Hors de question de vous mordre ! »

- De quoi ?

Les yeux de la demoiselle se firent tous ronds, remplis de la plus grande surprise qu’il soit. Oui, oui, elle avait bien entendu. Sa tête se retira de ce contact qu’elle avait avec la main de Liam, un peu en arrière, pour se la secouer. C’est histoire de remettre les idées en place. Mais pas sûr que cela fonctionne maintenant. Les yeux rivés sur le sang-froid, celui-ci paraissait vraiment sérieux. Elle pencha légèrement sa tête sur le côté gauche, pointant du doigt Liam.

- Alors, si je comprends bien, me faire mordre par vous me donnera du plaisir, voire même plus, comme si…comme si…Nom d’un quetzal…C’est, comment dire, assez impressionnant je dois vous avouer.

Elle n’en croyait toujours pas. Mais, il est toujours aussi faible. Du temps, c’est sûr, il en faut toujours pour se remettre de ce genre d’expérience. Quetz, déterminée à l’aider, rapprocha vers elle ce doigt qu’elle tendait juste avant, serrant son poing, porté à son cœur. Néanmoins hésitante, elle retendit cette même main, les doigts déliés, offrant sa paume ouverte à Liam.

- Je prends le risque…Allez-y…

« De quoi ? »

Il opina du chef, oui, elle avait bien entendu, et il n'avait ni l'envie ni la force de se relancer dans les explications. D'ici quelques minutes, il sombrerait dans l'inconscience, et ce, pour un moment, une heure, deux peut être. Ensuite ça irait mieux...et cela éviterait à la jeune femme d'avoir à donner son sang, il prouverait une fois de plus son intérgrité, et qu'elle pouvait avoir confiance en lui, enfin, c'était ce qu'elle soit amenée à croire...

« Alors, si je comprends bien, me faire mordre par vous me donnera du plaisir, voire même plus, comme si…comme si…Nom d’un quetzal…C’est, comment dire, assez impressionnant je dois vous avouer. »

Oui, voilà, c'était cela, si il mordait il allait lui envoyer dans les veines dose massive d'une drogue encore plus dérangeante qu'un aphrodisiaque, et en plus il y avait une possibilité qu'il  ne parvienne pas à s'arrêter. Et ça, c'était plus problématique, et ce, tant pour elle que pour lui. Il ne voulait pas se priver du dressage et sans doute aussi de la vente d'un tel spécimen, mais en même temps, elle n'apprécierait pas de mourir aussi bêtement...

Elle trouvait que ses capacités étaient complêtement abusées, que c'était impressionnant, qu'elle comprenne vraiment de quoi il était capable, et elle trouverait cela terrifiant, tellement terrifiant qu'elle n'oserait plus rien dire ni faire en sa présence. Sa propre conscience finirait alors par s'oblitérer au profit d'une coquille vide qui serait parfaite comme esclave, et tout ça, grâce à ses capaités à faire ce que les autres ne font pas, tant par incapacité que par peur d'aller aussi loin !

« Je prends le risque…Allez-y... »

Elle lui tendit la paume, il prit doucement l'avant bas et l'attira vers lui avant d'approcher ses lèvres de son poignet, et il déposa auelques baisers, couvrant une zone très localisée, là où les veines et les artères se voyaient le mieux. Puis il retroussa les lèvres, ouvrit quand la bouche, révélant ses crocs aiguisés comme des raisoirs, et il lêcha ladite zone pour y appliquer une sorte d'anésthésiant local avant de mordre.

« Merci»
Puis ses crocs pénètrèrent la chair....

Ce sang était si bon, sucré et en même temps samé, un vrai délice et il lui trouvait une saveur étrange. Le crocs avaeint pénétré la chair, normalement sans douleur, avant de répendre dans le sang ladite sécrétion. Il but goulument, très goulument, savourant les gouttelettes qui coulaient de la plaie alors qu'il restait accroché à son poignet.

Il n'arrivait pas à s'arrêter alors que les sécretions commençaient à faire effet, mais quel effet ??

Liam était dans un sale état, mais Quetz avait décidé de l’aider à se rétablir. Elle lui avait tendu une main, présentant délicatement sa paume nue, tout comme le reste de son corps. Il accepta cette offrande, déposant quelques baisers sur cette paume fraîche. La rouquine frissonna au contact de ses lèvres glacées, ses joues rougissant également. Quetzalcóatl le regardait bien faire, voyant se déployer les crocs du vampire. Il passa sa langue, léchant un zone assez grande pour y mordre.

« Merci. »

- Aah…

Et Liam planta ses crocs dans la chair tendre du poignet de la jeune femme. Cela ne lui fit pas mal. C’est seulement après qu’elle commença à ressentir quelques douleurs. Le fait d’aspirer le sang ? Peut-être de ça oui. Non…Non, c’était tout autre chose. Quelque chose s’infiltrait dans ses veines, dans tout son corps. Ca ne lui faisait pas de mal. Cela réchauffait même son corps, de l’intérieur. Une douce chaleur qui l’endormait presque. Tous ses membres se faisaient lourds, assez lourds pour qu’elle commença à s’allonger sur le lit. Elle était prise comme d’une forte fièvre, qui l’affaiblissait autant que cette douce chaleur lui faisait penser à une tendre caresse.

Pourtant, Quetz ne devait pas faiblir. Oh que non ! Le spectacle qu’offrait désormais la jeune femme devait être des plus amusants…ou sensuelles selon l’œil qui la regarde. On aura pu croire à une danseuse qui s’afférait à son devoir devant un simple spectateur tel que Liam. Mais loin de là une banale danse, son corps ondulait sous…le plaisir ! Le plaisir d’être mordue. Elle n’avait pas vraiment pris les paroles précédentes du sang-froid au sérieux, comme quoi son pouvoir rendait les autres fous de désir, et même plus encore. Serrant ses lèvres, elle étouffait difficilement les petits gémissements qu’elle émettait.

Mais ce n’était pas ça qui lui faisait le plus peur à vrai dire. C’est plutôt le fait de sentir ses forces, qu’elles venaient à peine de reprendre grâce à Liam, partir d’un coup. Sauf que voilà, elle était encore sous sa forme d’humaine devant le vampire. En aucun cas, elle ne devait prendre sa réelle forme comme ça, d’un coup. Ce sera qu’une grande surprise pour Liam, qui arrêterait de pomper le sang de la demoiselle, et donc de se guérir, s’il voyait l’émeraude divine. Mais hélas, pour la divinité mésoaméricaine, elle ne put contrôler tout cela, son esprit se perdant dans les tréfonds du plaisir. Sa crinière de feu disparut lentement, laissant place à sa douce chevelure de plumes couleur espoir…

Il avait mordu et il la sentait réagir, lentement, il sentait que rien qu'avec ça elle étouffait les gémissements de plaisir, logique, tout à fait logique, après tout, sa salive avait cette propriété des plus intéressantes, une propriété très pratique aussi, expliquant pourquoi les vampires passaient pour des êtres à la sexualité débridée, on parlait souvent d'eux comme des êtres sducteurs, charmeurs,  jouant avec les sentiments et les corps des victimes, mais c'était à cause de cette salive, même si, étrangement, tout le monde n'y avait pas le droit, tous les vampires n'avait pas les glandes formées de manière à produire une salive ayant cette propriété, edieu seul savait pourquoi....enfin, si cet enfant sadique avec une loupe que l'on nommait dieu existait.... enfin, Dieu ou dieux, il n'en savait rien et s'en foutait royalement.

Elle se trémoussait donc alors qu'il aspirait son ichor qui avait un goût des plus singuliers, il avait quelque chose en plus, une douce amertume, mais plus agréable qu'autre chose, un goût que n'avaient que le sang des personnes les plus agées, mais il n'avait jamais gouté quelque chose d'aussi particulier, et il aimait cela....elle aurait une place de choix dans son garde-manger....

Avec un sourire amusé il continua à boire avidement, il fallait juste qu'il parvienne à s'arrêter avant de la tuer ! Il leva les yeux vers elle pour la voir se trémousser pendant qu'il buvait, elle était dites donc vraiment partie loin, là, elle allait finir par souriller les draps en jouissant juste à côté de cela, enfin, ça, c'était la tjhéorie, en pratique, il y avait deux faits qui rendaient cela impossible :

Tout d'abord, la salive elle même, elle avait le pouvoir d'offrir du plaisir, mais comme par mécanisme, il apparaissait qu'elle ne pouvait offrir la jouissance, elle en approchait, mais au moment de jouir et bien non, on continuait à gémir, lmancer de petits cris, mais comme si l'on était plus endurant que jamais, on ne jouissait pas, on ne pouvait pas !

L'autre point majeur était le changement qui s'opérait chez la jeune femme, doucement, ses cheveux changeaient, prenant une teinte d'un vert sublime, même leur apparence changeait....de simple cheveux, ils devenaient.....des plumes ? Il s'arrêta de boire pour observer. Que se passit-il au juste ? Il ne comprenait pas ! Retirant les crocs de la plaie, il la regarda, interloqué...

« Mais que......que se passe-t-il ? »

Il approcha sa main des cheveux de la demoiselle, qui, pour avoir vécu un plaisir comme ça, devait encore être en train de prendre du plaisir, il fallait le temps que la sécretion soit éliminée de son sang, ce qui prenait autant de temps que pour éliminer l'alcool du sang. Mais plus la quantité était faible, moins les effets se fauisauent sentir, logique, c'était comme l'ivresse. Sauf que ce n'était pas de l'alcool, mais une drogue des plus démentes.

Doucement, il caressa les cheveux d'émeraue, stupéfait parce qu'il voyait, avant de glisser sa main contre la joue de la jeune femme et de lui dire.

« Je crois qu'il va falloir que tu m'explique un petit peu ce qu'il se passe.... »

Il se perdait dans la contemplation du duvet de plume....

Et voilà…Ce qui devait arriver arriva finalement. Quetzalcóatl, malgré toute sa volonté de retenir ses gémissements, ne put empêcher que son vrai visage apparaisse. Ses forces partaient petit à petit et dévoilaient sa véritable identité. Adieu crinière de feu et bonjour longues plumes de quetzal. Et comment faire pour expliquer tout cela maintenant ? Alors que Liam s’était arrêté de sucer le sang dans le poignet de la jeune femme, celle-ci subissait encore ce plaisir infusé par les crocs du sang-froid. Son corps ondulait encore, alors que quelques gouttes de sueur prenaient chemin le long de son visage.

« Mais que…Que se passe-t-il ? »

Mais genre elle va lui dire ! De toute façon, elle ne le pouvait pas. Elle était trop occupée à retenir ses gémissements, sentant ce venin courir le long de ses veines et artères. Son corps effectuait toujours cette danse, carrément envoûtante, sensuelle, qui ferait craquer n’importe quel homme. Mais apparemment pas Liam, bien trop intéressé par la nouvelle chevelure de Quetz. Des plumes…Une chevelure de plumes vertes, c’est vrai que ce n’est pas tous les jours qu’on peut en voir. Le sang-froid jouait de ses doigts dans la chevelure particulière de la déesse, retombant ensuite sa main sur la joue de la jeune femme, dans une caresse tendre.

« Je crois qu’il va falloir que tu m’expliques un petit peu ce qu’il se passe… »

Lui répondre ? Haaa, elle pouvait toujours lui faire croire qu’elle n’était qu’une créature. Une de l’ancien temps. Ca pourrait suffire. Quoique…Pendant ce temps, Quetz se remettait doucement, tout doucement. Le venin commençait à disparaître, ou du moins, à faire moins d’effets. Une rivière de sang avait pris naissance sur son poignet, où Liam avait planté ses crocs. Son corps moins transi de plaisir, elle se releva difficilement, se mettant en position assise. Reprenait-elle des forces ?

- Euh…Et bien…C’est-à-dire que…

Coupée dans son élan, elle ressentit une vive douleur, comme poignardée à l’estomac. Pourtant, ce n’est pas qu’elle venait d’avoir un coup ou quoique ce soit d’autre. Était-ce encore ce venin qui coulait dans ses veines ? Apparemment, oui. Il suffisait de voir, non pas sa chevelure cette fois, mais son corps changer. Sa peau se fit un peu plus blanche, mais ce n’était pas cela le plus impressionnant. Non. Son duvet, divinement soyeux, fit son apparition, sur tout le corps de la jeune femme. Et maintenant, que faire ?

- Et merde…

Oui, c’est la seule conclusion qu’elle eût lorsqu’elle vit son corps redevenir petit à petit divin…