Le Grand Jeu
Plan de Terra => Les contrées du Chaos => Les terres sauvages => Discussion démarrée par: Liam Eckart le lundi 10 octobre 2011, 21:55:12
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La pluie tombait violemment, s’écrasant contre les carreaux des fenêtres de la demeure ancestrale des Eckart. Et si orage grondait à l’extérieur, rien n’était pire que ce qui tonnait à l’intérieur. Un vampire tempêtait contre ses hommes. Trois personnes, nez ensanglanté, yeux au beurre noir, divers bleus, diverses coupures, bref, aucun des trois n’était en état correct pour se présenter à son maitre. A leur pied gémissait une chose informe. Ce qui avait été auparavant une esclave. L’esclave qu’il laissait dans la salle commune te de restauration des gardes.
Une bagarre avait éclaté au sujet de qui avait pris l’esclave qui n’y avait pas encore touché, et quand elle avait, bien gentiment, proposé de recevoir les trois hommes en même temps, ceux-ci s’étaient acharnés sur elle, lui brisant os après os en en finissant par lui couper tous les doigts et la langue ; Ils avaient mélangé le foutre au sang le lui avait fait gober et avaler jusqu’à la dernière goutte. L petite avait failli étouffer à cause de tout ça, puisqu’ils ne lui avaient pas retiré la langue de la bouche une fois coupée.
Par pitié, il acheva l’esclave, non ce n’était pas de la pitié, mais juste du pragmatisme. Un esclave sans doigts et sans langue était in vendable, et quand un meuble est inutile, autant le démonter pour en mettre un autre, ou alors s’en débarrasser carrément. Il siffla et deux esclaves prirent la dépouilent.
« Emmenez ça au chenil, et donner le aux chien en petit morceau. Je ne veux pas qu’ils s’étouffent ! Je ne veux pas les predre, ils sont trop précieux à mes yeux pour ça. »
L’esclave par contre, il n’en avait cure. Mais que des gardes lui aient fait perdre de l’argent…ça passait beaucoup plus mal ! Il prit la chaise la plus proche, qui s’approchait plus d’un fauteuil que d’une chaise et leur ouvrit le crane avec. Si ils avaient un souci avec ça, il ne fallait pas se gêner.Oups, trop tard, ils étaient incapable de le dire, bon tant pis. Il siffla à nouveau et un autre esclave apparu.
« Quand à eux, convoquez tous les gardes dans l’arrière court et exhibez leurs têtes devant tout le monde. Laissez Maurice et Marcel de faction à la porte quand même. Exécution ! »
Il tourna le dos et s’en alla, il avait autre chose à faire, et pour ça, il devait être seul. Si il avait choisi maurice et marcel, c’est parce qu’ils ne le verraient même pas passer entre deux jeux de cartes. Ces deux gardes étaient la honte de la profession, mais peu importe, l’essentiel, c’était qu’il puisse sortir. Sortir chasser. C’est ainsi qu’il laissa la masse imposante du manoir, taillé comme dans un seul bloc de pierre.
Ce qui était vrai, bien que par la suite, l’un de ses ancêtres ait fait modifier la géorgraphie des lieux, dégageant cet immense manoir lugubre de la masse de la falaise. Dommage, maintenant ils avaient été obligés de prolonger la clôture, qui s’arrêtait autrefois contre les murs du manoir. La ifférence de maçonnerie était évidente. Quant aux murs eux même, hauts de trois bons mètres surplombées de piques acérées, voila qui pouvait découragea les intrus.
Le vampire mit bien trois bonnes heures à revenir de sa chasse…
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Quetzalcóatl, depuis sa renaissance, errait encore sur les terres sauvages de Terra. Ses voyages lui avaient permis de faire de magnifiques rencontres, et même, des retrouvailles…Ou, comme dans le cas présent, de mauvaises rencontres. À trop s’entraîner, on attire pas mal les foules, même quand il n’y a que très peu. Se baladant sous sa forme humaine, la jeune rouquine s’était revêtue de l’ensemble que lui avait offert Vlad. Premier faux pas de sortir vêtue ainsi. Deuxième faux pas de s’exercer dans un coin reculé de tout, attirant à elle une petite meute de loup-garou, ou un truc dans le genre. Elle avait le don pour s’attirer les ennuis dis donc…
Elle n’avait même pas cherché à se défendre ne serait-ce qu’un peu. Elle avait fait comme d’autres auraient fait : pris ses jambes à son cou et détaler aussi vite qu’elle pouvait. Elle avait au moins gardé cela de son statut divin, son agilité et sa rapidité légendaire…Elle traçait sa course dans les bois, slalomant entre les arbres pour mettre une certaine distance. Elle ne cessait de regarder devant elle. La jeune femme à la crinière de feu savait qu’elle ne devait dévier son regard, poser les yeux derrière elle. Cela ne ferait que la stresser et elle pourrait tomber dans sa course, pour finir dans les griffes et crocs de ces créatures.
Il faisait de plus en plus sombre sur Terra, mais au loin, le Serpent à Plumes pouvait apercevoir une sorte de grand manoir. Habité ou non, elle filait dans cette direction, où elle savait qu’elle pourrait se protéger de la meute qui la suivait. De toute façon, elle ne voyait pas d’autre moyen de s’échapper de cette situation. En voyant le manoir qui lui paraissait peu rassurant, elle hésita mentalement. Qu’allait-elle trouver derrière ces portes ? Peut-être pire que ce qui la suivait…Mais peu importait à l’heure actuelle.
Plus elle s’approchait de la falaise et de ce manoir sortant de nulle part, sa peur ne disparaissait guère. Personne à l’entrée de ce domaine. Un seul moyen pour la demoiselle, c’était de passer au-dessus de ses murs, accompagnés de piques bien pointus…Ni une ni deux, les créatures encore derrière elles, elle prit un élan et réussit à grimper le long du mur de l’entrée. Presque arrivée en haut, une des créatures lui avait attrapé le pied, emprise dont elle se défit en donnant un coup dans la gueule du monstre. Enfin arrivée en haut, Quetzalcóatl se coupa la main gauche et son mollet à nu également. La douleur lui enlevait une grimace sur le visage. Elle s’était blessée mais au moins, elle était à l’abri des monstres.
Les montres tiraient d’ailleurs une drôle de tête. A cause du manoir ? En tout cas, ils s’en allèrent. La belle rousse descendit de l’autre côté du mur, atterrissant dans la cour centrale du manoir…Si sombre…Un frisson parcourut le visage effrayé de la jeune femme. Elle secoua sa tête comme pour remettre ses idées en place. Elle déchira deux bandes de tissu dans le haut que lui avait offert une divinité proche. Quel dommage…Mais elle devait arrêter le sang qui s’écoulait le long de sa jambe et de son bras. Elle serra les bandes improvisées au niveau de ses blessures, serrant les dents également, comme pour passer la douleur, puis se releva doucement pour voir ce qu’elle avait devant elle…Rien de rassurant…
- Dans quoi je me suis fourrée encore…
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« Dans quoi je me suis fourrée encore… »
Deux hommes avaient entendu le raffut et avaient arrêté leur jeu de carte pour aller voir. Boarf seulement des loups garous, ils ne franchiraient pas cette ligne Maginot là ! Et ils savaient ce qu’ils risquaient à franchir ce seuil. Un pas de trop et ils finiraient à trimer dans des mines sous le regard attentif de surveillants aux fouets aux embouts d’argent, et ça c’était dans le meilleur des cas. De ses nombreux voyages, le maitre de séant avait aussi ramené une sorte de machine qui, une fois enclenchée projetait de petites billes de plomb (remplacées judicieusement par des billes d’argent) dans un grand bruit de tonnerre. Les billes allaient si vite qu’elles perçaient les chairs et s’enfonçaient et il était très difficiles de les en déloger. Et c’était très dangereux ! c’était plus efficace qu’un arc et bien plus mortel.
Les deux gardes avançaient vers la jeune rouquine au milieu de la cour avant de l’apostropher.
« Hep mamzelle ! z’avez rien à faire là ! »
« Hey mais attends maumau ! Si ça se trouve c’est une nouvelle ! T’imagine notre chance ? Elle est pt’pas encore passée par la salle ! C’est not’chance d’en profiter ! »
« Ou pas. »
Ces deux mots avaient suffit à refroidir l’ambiance grandissante de l’intérieur des pantalons des deux gardes qui s’inclinèrent bien bas en prononçant avec véhémence des excuses avant de filer vers leur poste de garde sans demander leur reste. Bon sang quelle bande d’incapables, devant les odeurs lupines, il avait préféré faire demi-tour et il avait rejoint en toute hâte son foyer. Elle avait pu entrer
Il eut l’air incrédule en voyant la jeune femme. Sauf que contrairement aux gardes, lui il voyait plus loin. En la voyant là, il se demandait où était la faille dans la sureté !
« Dites-moi, qui êtes-vous et comment êtes-vous arrivée ici ? Dites le moi ! »
Autant dire que c’était un ordre, il voulait des réponses et les aurait, quitte à les extorquer par la force. Il s’approcha à pas lents, sans cesser de la dévisager. Elle était plutôt jolie, et dieu seul sait pourquoi, elle semblait faire tâche dans un lieu aussi lugubre. Mais ce qui attira bien vite son attention, ce fut cette délicate et délicieuse odeur de sang. Elle était blessée ? Il sourit intérieurement. La pauvre, c’était être au mauvais endroit au mauvais moment.
« Vous devriez venir à l’intérieur. Ces sales bêtes trainent sans doute encore dans le coin, et l’odeur du sang doit les rendre folles, c’est plus prudent ! »
Et il n’y avait pas que ces bêtes que le sang rendait fou !
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Maintenant bandée, elle regardait le mur qu’elle venait de franchir, entendant encore les créatures derrière celui-ci, grognant que Quetzalcóatl ait réussi à s’échapper. Mais en se retournant, la jeune rouquine avait à faire à autre chose que les monstres qu’elle venait de semer. Deux sortes de gardes viennent l’accoster de manière un peu brutal.
« Hep mamzelle ! Z’avez rien à faire là !
« Hey mais attends maumau ! Si ça se trouve c’est une nouvelle ! T’imagine notre chance ? Elle est pt’pas encore passée par la salle ! C’est not’chance d’en profiter ! »
Une nouvelle ? Par la salle ? En profiter ? Ils allaient sauter sur la jeune femme pour profiter d’elle ! Elle le voyait dans leurs regards lubriques et pervers. D’un air dégoûté, elle reculait petit à petit, sans tourner le dos aux deux lourdauds…
« Ou pas. »
Mmh ? Les deux gardes s’étaient arrêtés nets. Ils n’avancèrent guère, se retournant vers cette voix glaciale. Ils s’inclinèrent, s’excusèrent de mille et une façons avant de laisser le passage à un homme. De longs cheveux grisonnants, une pâleur à en faire frémir plus d’un, un regard enivrant. D’un côté, il venait de faire fuir les deux gardes qui voulaient profiter de Quetz’, donc d’une certaine manière, il l’avait sauvé. Mais, de par la carrure de cet homme, malgré qu’il soit fin, elle sentit son corps parcouru d’un long frisson, comme d’un courant d’air glacé.
« Dites-moi, qui êtes-vous et comment êtes-vous arrivée ici ? Dites le moi ! »
Cet homme était si pesant devant la jeune rouquin blessée. Elle n’osa pas lui répondre sur le coup, ravalant bruyamment sa salive. Elle bégaya quelques instants avant de finalement répondre à cet homme blanc comme neige.
- Quetz’…Je m’appelle Quetz’…Et-et je viens de…de passer par-dessus votre mur. Je me suis d’ailleurs blessée.
Par ses paroles, elle lui montra les bouts de tissu qu’elle avait arraché pour se bander les plaies. Son ventre était un peu à l’air, découvrant le nombril de la demoiselle. Le sang avait rougi légèrement les bouts de tissu et le liquide avait marqué la peau de la divinité en rivières asséchées. Le jeune homme s’avançait vers la jeune femme d’un pas lent mais décisif, ne baissant jamais son regard, ce qui avait don de troubler la demoiselle.
- Je…J’étais poursuivie par des créatures et j’ai voulu me réfugier…Pardonnez-moi…
« Vous devriez venir à l’intérieur. Ces sales bêtes trainent sans doute encore dans le coin, et l’odeur du sang doit les rendre folles, c’est plus prudent ! »
- Ah euh…D’accord…
Elle s’approcha doucement de cet homme, elle n’avait guère confiance mais c’était mieux qu’être en dehors de ces murs…Mais déjà, on n’entendait plus les grognements des bêtes qui en voulaient à Quetzalcóatl.
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Ainsi, les loups garou, c’était elle ! Il était impressionné, mais aussi impressionné par le fait qu’elle ait eu la force de leur échapper et de grimper sur le mur qui était poli très régulièrement. Aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur. Elle avait réussi à grimper sans aucune aspérité. L’énergie du désespoir, peut-être, mais son endurance était impressionnante…oui, il pourrait sans doute en faire quelque chose…
« Je vois, que diriez-vous de venir à l’intérieur pour que j’examine vos blessures pour vous les soigner, et pour que vous puissiez vous reposer. Mais vous savez, peu de gens sont assez rapides pour échapper à ce genre de meute ! Comme si cela ne suffisait pas j’ai comme l’impression que ces animaux essaient de s’organiser. Leurs raids sont plus efficaces avec le temps…saloperie de dévorateurs ! Le coin commence à être vraiment dangereux ! Il va vraiment falloir faire quelque chose avant qu’ils ne prennent d’assaut le seul endroit du coin qui échappe à leur contrôle, ici… »
Il semblait vraiment ennuyé par cela, et il n’avait pas besoin de jouer la comédie, la situation était vraiment préoccupante. Mais autre chose de préoccupant, quelque chose qui finit par lui emplir les narines et bien vite, les pensées.
« Oui…rentrons vite…vos blessures n’attendront pas. Mieux vaut agir avant que ça ne s’infecte ! »
Il l’entraina vers la porte principale de la petite forteresse, avant de finalement la porter comme une princesse pour soulager sa jambe blessée, il la conduisit dans la pièce à droite de l’entrée une fois la porte en chaine massif passée, où il l’assit dans un fauteuil moelleux.
« Je vais aller chercher de quoi vous désinfecter les plaies. D’ici là, restez ici. Ah oui, au fait, je m’appelle Liam Eckart. »
Il sortit et au lieu de se rendre vers la cuisine, il se rendit à la salle des gardes et en sélectionna cinq. Le vampire leur indiqua la pièce ou la jeune femme se trouvait et fila s’occuper d’autre chose, ils avaient carte blanche pour jouer. Dans les conditions habituelles bien sur…
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« Je vois, que diriez-vous de venir à l’intérieur pour que j’examine vos blessures pour vous les soigner, et pour que vous puissiez vous reposer. Mais vous savez, peu de gens sont assez rapides pour échapper à ce genre de meute ! Comme si cela ne suffisait pas j’ai comme l’impression que ces animaux essaient de s’organiser. Leurs raids sont plus efficaces avec le temps…saloperie de dévorateurs ! Le coin commence à être vraiment dangereux ! Il va vraiment falloir faire quelque chose avant qu’ils ne prennent d’assaut le seul endroit du coin qui échappe à leur contrôle, ici… »
- Ah oui…Je suis désolée d’avoir ramené ces créatures chez vous, sincèrement…
« Oui…rentrons vite…vos blessures n’attendront pas. Mieux vaut agir avant que ça ne s’infecte ! »
- Ah, ce n’est pas grave. Je crois que le sang s’est arrêté de couler…Et je…Ah !
Le jeune homme aux cheveux grisonnants venait de prendre à bras la jeune rouquine, pensant qu’elle ne pouvait marcher avec la blessure qu’elle s’était faite au mollet. Son visage, ou plus précisément ses joues prirent légèrement des couleurs face à cette situation. Ils passèrent une porte massive, et le jeune homme déposa la demoiselle blessée sur un fauteuil. Ainsi bien installée, la jeune femme remercia l’inconnu qui apparemment allait prendre soin d’elle.
- Ah, merci beaucoup…J’espère n’avoir pas été trop lourde tout de même.
« Je vais aller chercher de quoi vous désinfecter les plaies. D’ici là, restez ici. Ah oui, au fait, je m’appelle Liam Eckart. »
- Ah, enchantée ! Merci…
L’inconnu se rendit hors de la salle pour chercher de quoi désinfecter les plaies de la jeune femme. Celle-ci restait tranquille sur le fauteuil. Elle retira doucement le bout de tissu qui lui servait de bandage à sa main, regardant si le sang coulait toujours. Mais au même moment, elle vit cinq hommes rentrer dans la pièce.
- Oh ! R’gardez un peu les gars ! Le maître a été bon avec nous pour une fois !
- Matez-moi ça ! C’qu’elle a l’air bien bonne…
- J’vais pas attendre !
Que ? Quoi ? La jeune femme vit un des gardes s’approcher d’elle, reculant comme elle le pouvait, reversant le fauteuil. Elle se retrouva coincée, le dos contre le mur. Le garde vint passer sa grosse patte froide sous le haut déchiré de Quetzalcóatl, agrippant sans aucune délicatesse un des seins de la divinité. Mais elle ne se laissa pas faire, donnant un gros coup de pied dans le ventre de garde. Pas maligne, elle l’a fait avec sa jambe blessée, où le sang se remit à couler de plus belle. Mais peu importe. Elle n’allait pas se laisser faire, c’est certain !
- Lâches-moi, gros PORC !!!
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Suivant les ordres du maitre de séant, les cinq hommes entrèrent dans la pièce trouvant la jeune femme occupée à ses plaies. Mais seulement deux entrèrent d’abord.
« Oh ! R’gardez un peu les gars ! Le maître a été bon avec nous pour une fois ! »
« Matez-moi ça ! C’qu’elle a l’air bien bonne… »
« J’vais pas attendre ! »
Et alors que la jeune femme envoyait son pied dans l’estomac de l’homme qui avait tenté de la peloter, et qui soit dit en passant avait réussi quelques instants, les trois autres entrèrent. Sourire aux lèvres.
« Lâches-moi, gros PORC !!! »
Le premier garde se tenait l’abdomen à deux mains le temps que la douleur passe.
« Eh ! Rgarde c’quelle a fait à Bebert la garce ! »
« Uep ! ça mérite vengeance ! »
L’un des autres gardes attrapa la cheville qui avait frappé son collègue et appuya fortement sur la blessure, pour lui faire comprendre qu’elle aurait pas du faire ça, alors que l’un des autres gardes lui balançait une taloche pour la peine. Puis, la saisissant par les cheveux, le plus massif commença à lui arracher ses vêtements pour dévoiler son corps nu dans toute sa splendeur, puis sans se concerter. Ils commencèrent un petit jeu :
Celui qui la tenait l’envoya au sol avant de se jeter sur elle, pour l’écraser de son poids, alors que deux autres lui prenaient les poignets, forçant le contact entre ses mains et leurs membres respectifs, l’écartelant presque.
« Ah bébert de commencer ! C’est lui à qui elle a fait mal ! »
Crièrent-ils plus ou moins. Mais raleur, bébert n’avait pas encoe lre cœur à jouer, et au lieu de faire ce à quoi ses compagnons s’attendaient, il s’approcha de son visage, et lui décrocha un violent coup de pied dans la mâchoire.
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Quetzalcóatl venait de tomber sur des gros lourdauds qui voulaient profiter d’elle. Elle avait balancé son pied dans l’estomac du garde qui lui agrippait le sein, ce même garde se tenant le ventre sous la douleur.
« Eh ! Rgarde c’qu’elle a fait à Bébert la garce ! »
« Uep ! Ca mérite vengeance ! »
Alors que la jeune rouquine essayait de fuir une nouvelle fois, un autre garde réussit à attraper sa jambe malade, appuyant fortement pour faire tomber la jeune Quetz’ au sol. Elle cria sa douleur mais sa voix fut vite étouffée par un autre garde qui vint lui foutre un coup dans la figure. Son visage se cogna au sol, presque étourdie par le coup. Elle toussa, crachant des premières gouttes de sang. Mais apparemment, ils n’en avaient pas fini encore. Un troisième garde attrape la divinité par les cheveux, sans pourtant lui en arracher. Un nouveau de douleur puis d’horreur quand le lourdaud lui arracha les vêtements. Son corps entier était désormais à nu. Sa peau était très blanche, comme la glace. Seuls les endroits où elle avait été frappée étaient bien rouges. Elle n’avait rien à envier à d’autres femmes : un corps long et fin, des formes digne de son statut divin, même si elle était sous sa forme humaine.
- Mais…Aaah ! Lâches-moi !
Ce même garde balança le corps dénudé du Serpent à plumes au sol et se jeta sur elle, l’écrasant de tout son poids. Cela coupa le souffle de la jeune femme, qui essayait de se débattre. Mais les autres balourds venaient d’attraper les mains de Quetz’, les mains de la jeune femme servant à caresser les membres des gardes.
« Ah Bébert de commencer ! C’est lui à qui elle a fait mal ! »
Tu parles que Bébert allait prendre son pied ! Il flanqua un violent coup de pied dans le visage de la pauvre demoiselle, qui se mit à hoqueter, recrachant une gros bile de sang, toussant comme jamais. Elle était presque inconsciente, le coup étant donné sans aucune retenue. Un donné pour un rendu, mh ?
- Ca, c’est pour le coup que tu m’as mis, traînée !
Non mais quelle bande de gros connards ! Oui, des fois, Quetzalcóatl devenait vulgaire. Qui ne l’a jamais été dans des situations pareilles ? Le liquide rouge s’écoulait de plus en plus du coin des lèvres de la jeune femme. Dans une bouffée, elle se racla la gorge et cracha sur ce porc qui s’était vengé. Les sourcils froncés et les dents serrées, rougies par son sang, elle n’allait pas lui dire de mots doux.
- Va te faire voir !
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Quoi ? Elle lui crachait dessus ? Mais elle voulait vraiment passer sale quart d’heure, la demoiselle….Bébert s’essuya d’un revers de la main, non sans se départir d’un sourire. Il allait se venger, et elle n’aimerait pas ça, c’était certain…
« Va te faire voir ! »
Il sourit encore plus en se baissant et lui murmura au creux de l’oreille ;
« Je peux peut-être aller me faire voir, éventuellement, mais pas avait que tu sois allée te faire foutre….oh mais attend….on est là pour ça ! »
Il rit doucement avant de lui mettre une petite gifle, enfin, elle semblait faible après le coup de pied qu’il lui avait envoyé !
Pendant ce temps-là, les gardes tenant ses mains avaient baissé leur pantalon, de sorte qu’elle pouvait sentir leur virilité au creux de ses mains. Elles étaient encore molle, mais allaient en durcissant. Les gardes imaginaient tout ce qu’elle allait prendre et s’en réjouissaient. Leur poigne sur ses poignets étaient bien forte de manière à ce qu’elle ne tente rien…enfin, elle pouvait toujours essayer.
L’homme qui l’écrasait avait pris un téton entre ses dents et le mordait violement alors que son autre main, pinçait, tirait, bref, malmenait son autre sein sans aucune douceur, bien plus que ce dont aurait fait preuve le vampire, c’était certain…uoique…non, c’était juste différent. De toute manière, elle aurait la possibilité de comparer
Le dernier garde, lui, ne savait pas vraiment quoi faire….vu la position des autres, il n’avait accès à rien de dépit, il donna un coup de pied dans les côtes de Quetz, pas assez fort pour briser quoi que ce soit toutefois. Puis il poussa un peu Gégé, le garde qui était sur elle, et glissa une main entre ses cuisses, et il se mit à lui pincer et lui griffer les lèvres intimes alors que son autre main, il enfonçait ses ongles dans sa cuisse jusqu’au sang...
Bebert, lui, en avait eu marre de lui donner des baffes et il s’était bien vite défroqué pour faire comme les autres, et s’était mis, lui maintenant la tête contre le sol grâce à ses cheveux qu’il tirait, à frotter son barreau de chair sur son visage, évitant toute fois la bouche, ne voulant pas finir émasculé par cette garce.
Finalement, elle put sentir un doigt commencer à aller lui fouiller les entrailles, entrant en elle brusquement, alors qu’un autre doigt lui titillait l’entrée arrière.
« Tu vas voir ma belle, tu vas beaucoup apprécier ce que l'on va te faire, enfin, si tu es sage ! »
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Alors qu’elle venait de cracher sur le garde qui lui avait balancé un coup de pied monstre dans le visage, celui-ci vint lui murmurer quelques mots, un sourire presque carnassier.
« Je peux peut-être aller me faire voir, éventuellement, mais pas avant que tu sois allée te faire foutre…Oh mais attends…On est là pour ça ! »
Bordel…Elle sentit qu’elle allait prendre cher, souffrir même. Les verges qu’elle avait entre les mains commençaient à durcir, les deux gardes se servant de fins doigts de la demoiselle rousse pour se masturber. Celui qui l’écrasait mordait sans aucune douceur la pointe de chair de Quetz’, sa main tripotant l’autre sein de la déesse. Un autre vint la bourrer de coups au niveau des côtes. Mais apparemment, pour ce garde, cela ne lui suffisait pas. Il écarta les cuisses de la divinité, malmenant ses lèvres intimes, enfonçant ses ongles à sang dans les cuisses de la demoiselle.
Le Bébert, lui tenait fermement les cheveux de la rouquine, lui qui avait mis son sexe à nu, et le frottait contre le visage de la demoiselle. Le garde qui lui griffait l’intimité chatouillait l’anus de Quetzalcóatl et enfonçant un doigt dans l’intimité de la jeune femme. Celle-ci remua du bassin pour essayer de persuader le gros lourdaud de retirer son doigt de son jardin secret.
« Tu vas voir ma belle, tu vas beaucoup apprécier ce que l'on va te faire, enfin, si tu es sage ! »
- Retires ton sale doigt de là, salopard !
Bébert en voulait plus lui aussi. Il approcha son membre durci de la bouche de Quetz’, qui serra les lèvres et remua la tête pour ne pas se laisser faire. Il lui tira davantage sa chevelure de feu et enfonça son sexe entre les lèvres humides de la déesse.
- Ah putain ! Ta bouche est trop bonne !
Alors que Bébert commençait des va et vient lents mais profonds dans la gorge de la divinité, Gégé faisait de même avec son doigt dans son vagin chaud. Après plusieurs va et vient dans son intimité, il rajouta un deuxième, puis un troisième doigt dans l’intimité de la jeune femme. De son autre main, il griffonnait encore l’entrée arrière de la demoiselle.
Quetzalcoatl ne pouvait hurler. Seules ses larmes pouvaient exprimer sa honte, sa colère, sa rage…Rage qu’elle traduisit aussi par l’intermédiaire de ce Bébert qui lui ramonait la bouche. Elle resserra sa mâchoire sur ce membre tendu, y plantant ses dents jusqu’à sang dans ce sexe. Bébert hurla de douleur, les autres arrêtant leur torture sur la demoiselle pour comprendre ce qu’il se passait. Le garde retira son membre endolori avant de claquer un coup de poing dans le visage de la divinité, tenant son mandrin d’une autre main pour essayer d’arrêter l’hémorragie.
- Sale garce !! Tu vas regretter !
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- Sale garce !! Tu vas regretter !
En effet, la garce allait sévèrement regretter ses actes ! Cette morsure allait lui valoir de belles souffrances. Enfin, ça lui arriverait quand Bebert serait capable de se mouvoir sans avoir mal à l’engin qui pissait le sang. Quoique…
En effet, il ne fut pas le seul à vouloir frapper, l’un de ceux qui tenaient ses mains, sans la lâcher, se releva et envoya un grand coup de pied dans les côtes de la déesse humaine. Il recommença à plusieurs reprises jusqu’à entendre un crac significatif. Un donné pour un rendu ! Logique ! Il sourit en venant poser sa main sur la zone désormais violace où il avait frapper, et appuya dans le but d’obtenir un gémissement de douleur, et même un cri si possible, après tout, un cri était encore mieux qu’un simple bruit !
Sourire sadique aux lèvres, les gardes continuaient à jouer avec son corps, l’homme qui lui mordait un téton, pour venger lui aussi Bébert, la mordit à cet endroit aussi fort que nécessaire pour que le sang coule et pour lui arracher u autre cri de douleur. C’était si agréable de l’entendre ainsi, pousser ce cri si ardemment mérité étant donné la situation. Elle aurait du réfléchir à deux fois avant d’agir de la sorte.
Bebert quitta la pièce pouyr aller se soigner, mais non sans avoir parlé de rapporter du sel à ses compagnons, il avait des idées bien précises en tête, et celle-ci était apparemment une idée commune puisque les gardes acquiescèrent. Autant vous dire que la jeune femme allait souffrir le martyr !
Pour son plus grand plaisir sans dout, les doigts sortirent de son vagin. Mais était ce fraiiment une bonne chose quand ils forcèrent la porte de derrière, ongles en avant, comme pour la griffer…Ah non, pas comme, c’étaint ce qu’il faisait. Une fois les doigts entrés dans son fondement par la force, il commença à lui griffer les parois internes sans douceur. Comprenait-elle désormais pourquoi le sel ? La pauvre…
« R’garder un peu comme jvais vous la faire crier ! »
Celui qui était sur elle venait de dire ça alors qu’il faisait pénétrer dans son puits d’amour deux doigts, deux gros doigts bien crasseux. Ces deux doigts s'accompagnèrent rapidement d’un troisième d’une taille semblable et si besoin est, il força pour le rentrer. Il comptait bien y faire passer tout le poing, quitte à lui dilater à mort les conduits !
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Quetzalcóatl, sous sa forme à la crinière de feu, pensait avoir trouvé refuge dans le manoir de ce Liam Eckart, après avoir échappé à une horde de loup-garou. C’était bien se leurrer. Après les créatures, ce sont des gardes, au nombre de cinq, qui s’étaient saisis de la divinité à des fins sexuels. Son intimité, son entrée arrière, ses mains et sa bouche étaient maltraités, torturés en même temps. Mais Quetz’ ne se laissa pas faire, mordant le membre qui lui ramonait la bouche, le mettant en sang. Elle allait payer de son acte…
Le garde qui se masturbait avec une des mains de la déesse vengeait son collègue. Il commença à rouer la jeune femme de coups de pieds dans les côtes. Quetz’ serra les dents, ne voulant donner ce que le garde attendait, c’est-à-dire des cris de douleur. Elle ne pouvait retenir totalement sa douleur. Quelques gémissements étouffés sortaient d’entre ses lèvres. Mais cela n’empêcha le gros lourdaud de continuer sa torture…jusqu’à entendre un craquement significatif. Une côte brisée. Une côte brisée qui arracha cette fois-ci un cri de douleur qui résonna même dans la pièce. Le garde vint même toucher pour vérifier la chose violacée, fier de ce qu’il avait fait.
Les autres tortures continuaient. Les doigts d’un garde venaient violer l’intimité divine, un autre lui griffait son derrière et l’entrée de celui-ci. Celui à qui elle avait mordu le membre à sang était parti dans une autre pièce, chuchotant quelques mots à ses collègues avant de disparaître. Cela ne dura pas longtemps avant que le gros Bébert revint le sexe bandé et un sac à la main. Le visage de Quetz’ se fit blanc quand le lourdaud se mit à sourire à pleines dents. Elle se mit à gémir longuement de douleur quand un des gardes poussa ses doigts, ongles en avant, dans l’anus de la demoiselle rousse. Les gardes ne la ménageaient point. Et elle allait encore souffrir.
« R’gardez un peu comme j’vais vous la faire crier ! »
Le Bébert se lécha deux de ses gros doigts et les plongea dans le sac, enfournant ceux-ci dans la bouche de la demoiselle.
- Goûtes-moi un peu ça, garce !
C’est granuleux…Mais c’est surtout salé. Très salé même ! Du sel donc ! Bon dieu…Qu’allaient-ils faire avec cela ? Non, Quetz’ se refusait à penser à cela. Non, par pitié, tout mais pas ça. Elle cherchait un moyen de se débattre, remuant son corps. Mais cela ne faisait qu’aggraver les sensations désagréables que supportait son corps. La côte cassée n’aidait en rien. Elle se mordait les lèvres à sang de rage, de honte. Elle fermait les yeux, puis les ouvrait plusieurs fois, comme pour mettre fin à ce cauchemar. Des larmes commençaient à perler sur le coin des yeux amandes de la déesse.
- Tu vas comprendre ta douleur, ma mignonne !
Le gros Bébert retrempa ses doigts dans le sac de sel, remuant les doigts devant le visage humide de la jeune demoiselle. Et il tendit le fameux sac à ses collègues. Quetz' voulait mourir...
-
En effet, se débattre ne servait à rien puisqu’une fois qu’elle eut gouté de force au sel et qu’elle ait eu une petite idée des supplices qui l’attendaient, les ongles se firent plus violents sur ses parois anales, car le but était bien horrible. Ils voulaient voir le sang couler avant que le sel ne soit inséré, ils trouvaient ça plus amusant !
Elle pouvait toujours se débattre ! Au pire ils étaient cinq pour l’immobiliser et faire ce qu’ils voulaient. Alors pourquoi se donner tant de mal à se défendre contre l’inévitable ? Mais si cela la rassurerait peut-être la jeune femme, il n’avait pas l’intention d’introduire le sel de suite dans son derrière. En effet, ce n’était pas drôle ainsi…
« Tu vas comprendre ta douleur, ma mignonne ! »
Sa mignonne, comme il le disait, ne l’était plus tellement avec le sang qui ruisselait de la lèvre mordue, le côté violacé…et celle-ci était encore loin d’avoir soufferte assez à leur gout. Lassé de devoir griffer les parois internes pour faire saigner. Le garde préposer aux saignements prit son poignard qui était plutôt émoussé.
Avec une délicatesse surprenante, celui-ci introduisit la lame dans le fondement, la faisant racler contre les parois anales juste assez pour qu’enfin, le sang coule de diverses plaies interne. Il ne s’arrêta que quand le filet de sang sembla suffisant, ce qui ne tarda pas. Et non content d’avoir fait ça de ce côté, le grade se sentit comme contraint de faire pareil entre ses lèvres intimes, ce qu’il fit avec entrain, attendant que cela saigne aussi ici avant d’arrêter, ne s’arrêtant même pas pour les cris ou les gémissements de douleur provenant de la jeune femme.
Enfin, apparurent deux serviteurs ou plutôt deux esclaves, tenant un grand baquet d’une eau bouillante dans laquelle l’un des gardes versa le contenu du sac de sel. Avant de remuer avec une grande cuillère, comme si il préparait le repas. Il sourit avant de signaler à tout le monde que c’était prêt et qu’il fallait la mettre à quatre pattes. Ce que les autres s’empressèrent de faire, la rapprochant du baquet d’eau saturée en sel. Souriant, l’un des gardes se plaça sous elle, lui mordant violemment un téton, verge proche de son intimité.
« Tu vas souffrir, petite catin… »
Il sourit mais ce ne fut pas sa verge qui rentra à cet endroit, mais un tuyau. En fait, deux tuyaux entrèrent simultanément dans ses deux orifices. Et pendant que l’un des gardes pompait, lentement, l’eau salée montait le long du tuyau pour venir se déposer sur ses blessures, la remplissant des deux côtés. Lentement, le rythme de pompe s’intensifia.
« Voila, j’espère que tu apprécies, ma petite garce ! »
Il sourit. Il boucherait son fion avec son chibre une fois qu’elle serait asse remplie à son gout. Et l’autre garde comptait faire pareil, etattendrait que Bebert ne commence pour y aller….
-
Du sel…Ils allaient s’amuser avec du sel sur le pauvre corps déjà bien meurtri de la rouquine. Apparemment, son corps n’était pas assez maltraité au goût des gardes de ce Liam. Et Quetzalcóatl, cette ancienne déesse mésoaméricaine, était bien loin encore de ce que les lourdauds lui réservaient pour la suite. Elle ne souhaitait pas y penser d’ailleurs.
Une côte brisée, ses tétons en sang, sa lèvre en sang, son visage en pleurs, son intimité et son derrière rouge de griffes des affreuses mains des gardes. Et c’était loin d’être fini. Pour les hommes, elle ne souffrait pas assez, ne criait pas assez. Le garde qui s’occupait de lui griffer son anus et ses parois internes retira ses doigts. Le Serpent à Plumes pensait alors que cela allait cesser. Mais à son plus grand désespoir, ce garde prit un poignard, histoire de le remplacer à la place de ses propres doigts. Il voulait la voir souffrir, voir le sang couler le long de ce corps qui avait l’air si parfait au début, et qui désormais, ne ressemblait qu’à un tas de chair violenté aux envies de ses agresseurs. La jeune femme à la crinière de feu ne pouvait plus se retenir, et elle ne le souhaitait plus d’ailleurs. Elle n’en avait plus la force pour cela. Des larmes abondantes coulèrent sur le visage auparavant si gai de la déesse. Lui, continuait de maltraiter son anus, et ensuite l’intimité de la jeune femme…Le sang qui coule, abondant, se mêlant aux pleurs de Quetzalcóatl, à son corps immobile, aux cris de douleur désormais…
Puis, des bruits de pas se firent entendre dans la pièce. Cela changeait des rires sadiques des gros lourdauds. La jeune rouquine releva doucement son visage humide en direction des bruits. Il y avait là deux autres personnes qui portaient de l’eau dans un baquet en bois, sûrement à l’attention des gardes. Un instant, Quetz’ pensa appeler à l’aide à ses deux personnes, mais elle soupira de désespoir. Ils n’allaient sûrement pas l’aider. Et que pouvait faire deux « esclaves » apparemment, contre cinq gardes au meilleur de leur forme ? Rien.
Et qu’allaient faire les gardes de cette eau ? La jeune femme n’allait pas tarder à le savoir. Le gros Bébert avait passé son sac de sel à un de ses collègues de torture, qui versa tout le contenu dans l’eau fraîchement apportée, et il remua tout cela pour bien dissoudre le sel dans le liquide. Les gardes commençaient à la rapprocher de ce baquet de bois, et Quetz’ pensa qu’ils allaient lui faire prendre un bain d’eau salée. Elle était bien loin d’imaginer qu’ils avaient d’autres intentions à son égard.
Ils la mirent à quatre pattes, le croupion bien mis en évidence, y compris son intimité. Un des gardes se mit d’ailleurs sous elle, lui mordant l’autre téton encore intact, mais pour peu de temps, celui-ci se mettant à saigner comme son voisin. La verge de ce lourdaud frottait contre le haut de l’intimité de la jeune femme.
« Tu vas souffrir, petite catin…
Il souriait devant le visage en larmes de la jeune femme et la pénétra violemment. Mais c’était froid…Cette chose froide pénétra également son entrée arrière sans douceur, lui arrachant un gémissement de douleur. Un bruit de pompe cassait le léger silence de la pièce. L’un des gardes pompait comme un Shadok ! pour faire monter l’eau salée dans les tuyaux. Oui, c’était bien des tuyaux que les gardes avaient pénétrés dans les orifices de la demoiselle.
« Voilà, j’espère que tu apprécies, ma petite garce ! »
Les premières gouttes du fameux liquide arrachèrent des petits cris de douleur chez le Serpent à Plumes. C’est tout son corps qui subissait toutes les tortures inimaginables de la part des gardes. Elle se remit à se mordre la lèvre à sang pour taire ses cris. Ce sang perlait doucement sur son menton, et le garde situé sous elle venait chercher ses gouttes de ce précieux liquide rouge à coups de langue baveuse. Tous les gardes ricanaient au fur et à mesure qu’il voyait le ventre de Quetz’ gonfler lentement et son intimité déjà ne plus supporter la quantité d’eau. De l’eau salée, cette eau maudite qui lui brûlait l’intérieur de son corps, qui lui brûlait sur ses blessures…
Son ventre se faisait de plus en plus rond et de plus en plus lourd, et la déesse mésoaméricaine avait bien du mal à tenir cette position, à quatre pattes au-dessus d’un de ces balourds. Ses jambes et bras affaiblis tremblaient comme des feuilles. Puis Bébert fit signe de la main au garde qui pompait. D’un autre signe de la main, il fit signe aux autres gardes qu’il était temps.
- Vous pouvez y aller les gars ! Elle est à vous !
Ce sourire pervers et cette voix horrible apeurait la jeune femme à la crinière de feu. Un garde se mit derrière Quetz’, armé de son membre tendu, prêt à la prendre par derrière quand on retirera le tuyau. Celui situé sous elle faisait de même, approchant son gland chaud près de son intimité. D’un coup sec, ils retirèrent les tuyaux d’où sortaient encore un peu de l’eau diabolique, et pénétrèrent de suite la déesse par les deux orifices. Aucune douceur, aucune pitié…Après quelques va et vient violents, Quetz’ s’écroula sur le garde qui était sous elle…Elle était épuisée, elle ne disait plus rien, ne bougeait plus d’un poil. Cela n’empêchait guère les gardes de profiter de son corps malgré tout.
- Oh qu’c’est bon ! Tu as vu ? Ca rentre tout seul, ma garce !
- J’adore le bruit que fait son corps ! Son estomac est plein !
Des êtres ignobles, oui, c’en étaient malheureusement. Elle s’était fait poursuivre par une meutes de créatures-loups, elle s’était fait torturée, violentée même, et maintenant, elle se faisait violée, ne pouvant même plus se débattre.
- Achevez-moi…
Un murmure de désespoir…Un simple murmure qui voulait tout dire. Elle avait abandonné l’idée de sortir indemne de cela depuis un moment. Au combien même ils la laisseraient repartir, elle ne pourrait se soigner. On a beau se dire immortelle, quand on est faible, on peut toujours disparaître…
-
Ils avaient réussis, ils avaient enfin atteint leur objectif ! Elle était passée de beauté à un vulgaire état de loque informe, ils l’avaient mise carpette ! Elle ne méritait que cela, cette sale petite garce ! Elle allait en mourir de douleur…et elle finirait sur le sol, à demi morte. Ça les gardes étaient certains de le faire ! Et le must, c’était bien évidemment la possibilité de la regarder lentement finir exsangue. L’agonie serait longue et douloureuse entre les mains de ces personnes.
« Achevez-moi… »
Murmura la rouquine au ventre rond comme un ballon. Sans la tuyauterie auparavant insérée, la croire enceinte n’aurait pas été très difficile, mais si son utérus et son estomac contenaient quelque chose, c’était de l’eau salée et du sang. Le plus drôle c’est quand ce sang rejoindrait la vessie, comme une onne partie de l’eau de l’estomac. Ça lui ferait mal de chien, enfin, si elle vivait jusque-là !
Finalement, elle s’écroula sur le garde qui pilonnait son entrecuisse, ce qui ne l’empêcha pas de continuer, bien au contraire, il accéléra ses coups de reins, et les rendant aussi plus violents. Chacun des cris attirait un rire de la part d’un des gardes. Ils continuaient leirs petits jeux sadiques, lui dérobant ses mains pour qu’elles se reposent sur leurs barreaux de chair.
Lentement, une clameur monta parmi les gardes, enjoignant Bebert à la faire crier en se soulageant, après tout, Bebert était la victime, et c’était accessoirement celui qui avait la plus longue et la plus épaisse du lot ! Aussi quand il prit rapidement la place, et brutalement qui plus est, de celui qui jouait dans son fondement, ce fut pour écarter encore plus ses parois et remuer le sel dans ses plaies. Il s’était saupoudré l’épée de sel juste avant. Ses vas et viens commencèrent alors, et si les autres étaient brusques, lui il était carrément violent, les mains dans la toison rousse des cheveux de Quetz’, tirant dessus à chaque fois qu’il s’enfonçait en elle.
Et cela continua ainsi jusqu’à ce que celui de dessous passe ses bras autour de sa taille, prenant appui contre lui, il pressa ainsi le vendre de la jeune femme contre lui, le comprimant pour espérer arracher un nouveau cri de douleur à la jeune femme avant de se répandre en elle. Il fut vite remplacé par un autre qui reprit le flambeau. Et cela ne cessa pas, pas avant qu‘un trouble paix ne leur parvienne !
Ce trouble paix était Liam Eckart, il était venu voir comment cela se passait mais en voyant le spectacle, il devint livide rage. Ils étaient allés trop loin, la décapitation serait leur récompense. Tout le monde se stoppa quand il entra dans la pièce. D’une main, il envoya un à un les gardes valser ailleurs. C’était en grande partie de la comédie, et étant des goules, si l’ordre mental de Liam était de se sentir coupable parce qu’ils auraient dépassé les bornes, qu’ils n’auraient pas dû faire cela. Quant à lui il souleva la jeune femme et la porta, alors que ses sphincters se relâchaient sous la pression, libérant l’eau et le reste ( après tout, nettoyer les intestins est le premier intérêt d’un lavement, même si ici l’usage en avait été détourné…
« Doucement, ne vous inquiétez pas, il ne vous arrivera plus rien, je suis là pour que cela ne recommence pas, je vous en donne ma parole… »
Ce jeune homme se différenciait notamment par le teint et la couleur de cheveux de Lord Eckart, mais il n’était pas dur de le reconnaitre. Il l’emmena ainsi dans une chambre d’invité et l’allongea sur le lit avant de commencer à penser ses blessures extérieures à l’ancienne. Pour les blessures qu’elle avait à l’intérieur, il ne voulait rien faire de suite, officiellement pour préserver le peu de dignité qui lui restait, officieusement, pour la laisser souffrir encore un peu.
Il prit doucement sa main, et la gardant dans la sienne, rabattit les draps de soie des plus fines jusqu’à son cou, s’asseyant sur le bord du lit en caressant sa ain des siennes, froides comme la mort. Le grand jeu de scène commençait dès maintenant….
-
- Achevez-moi…
Deux mots qui voulaient tout dire…Ce fut les seuls mots qu’elle put dire. Collée contre un de ces lourdauds qui la pilonnaient, ses forces la quittaient. Pas toute heureusement, car sinon, elle apparaîtrait sous sa forme divine sous les yeux des gardes malveillants. Néanmoins, elle se laissait faire. On la violait mais elle ne débattait plus. Les gardes qui ne s’occupaient pas des entrées de Quetzalcóatl lui avaient attrapés violemment pour se caresser leur poutre de chair. Les gardes la prenant se vidèrent en elle, laissant la place aux autres, histoire de jouer eux aussi.
Bébert n’était pas moins violent dans ses coups de buttoir, surtout que juste avant la pénétrer par derrière, il avait recouvert son membre d’une épaisse couche de sel. Aucune douceur, rien que de la brutalité…Les grains de sel brûlaient les parois blessées de la déesse. On pouvait dire qu’elle subissait un gommage de l’intérieur, mais pas des plus agréables qui soit. Le gros lourdaud venait même appuyer sur cette poche d’eau représentée par son ventre gonflé, arrachant quelques cris de douleur de la part de la rouquine. Leurs semences remplissaient les orifices de la pauvre demoiselle.
Un bruit. Une porte ? En tout cas, il y avait quelque chose qui était là, quelque chose à faire peur les gardes pour qu’ils arrêtent de ricaner et de violer, torturer la jeune femme à la crinière de feu. Les yeux gonflés et brouillés de larmes, Quetz’ ne voyait plus grand-chose, tout était flou autour d’elle. Un autre bruit. Un coup ? En tout cas, elle put sentir les hommes se retirer, lui arrachant quelques gémissements au passage, son corps s’écroulant au sol, le ventre gonflé le premier. Elle sentit quelqu’un la soulever, la portant à bras. Une bonne partie de l’eau salée était sortie d’elle, accompagnée d’autres choses également. Passons…
« Doucement, ne vous inquiétez pas, il ne vous arrivera plus rien, je suis là pour que cela ne recommence pas, je vous en donne ma parole… »
Le Serpent à Plumes ne put répondre, trop fatiguée de tout cela. Elle se laissait porter comme un vulgaire pantin, sa tête ballotant de droite et de gauche, d’avant en arrière, comme si elle était désarticulée…La personne déposa délicatement la demoiselle sur un lit, plutôt frais d’ailleurs. Elle s’attarda sur les blessures de la rouquine, du moins, sur ce qu’elle pouvait soigner. Cette personne qui prenait soin de la déesse la recouvrit d’un drap jusqu’au cou. Quetz’ se mit à ouvrir doucement les yeux lorsqu’elle sentit la personne prendre sa main, la recouvrant de ses propres mains. Glaciales…Vraiment glacées. Comme si aucune chaleur n’avait réchauffé ce corps depuis des siècles. La rouquine se mit à tousser doucement, regardant en direction de la personne qui l’avait sortie de cet enfer. Des cheveux plus foncés mais ce visage…Oui, c’était bien celui de l’homme qui l’avait amenée dans cette pièce, véritable salle de torture pour Quetz’.
- Liam ?...
Un léger souffle, un mot à peine audible, qui disparut en une seconde. La jeune femme s’était remise à tousser, quelques gouttes de sang coulant de la commissure de ses lèvres.
- Cessons de suite cette mascarade…
Il l’avait peut-être sorti de cette pièce, peut-être sauvé d’une mort certaine, certes. Quetz’ était du genre naïve, néanmoins elle n’était pas dupe. C’est lui qui l’avait laissé dans cette salle, lui qui était parti en la laissant seule avec ses gardes, lui qui les avait autorisés à faire ce qu’il voulait. Alors qu’il ne se présente pas en sauveur…Elle ferma doucement ses yeux, comme pour se cacher l’image de cet homme…
- Qu’allez-vous faire de moi maintenant ? Histoire que je sois fixée…
-
Elle ne répondit pas, c’était sans doute par choc ou par fatigue, mais toujours est-il qu’elle ne répondit pas à ses paroles de suite. C’était compréhensible. La jeune femme toussa doucement avant de le regarder, Liam lui sourit doucement, son visage exprima une gentillesse dont il ne pourrait jamais faire preuve.
« Liam ?... »
Il hocha la tête avant d’essuyer le sang des lèvres de la jeune femme quand un peu de sang en sortit. Oui, c’était lui qu’elle appelait, il était juste là pour elle, il la couvait et la surveillait depuis qu’il l’avait sorti des griffes des gardes. Il ne souriait pas, un peu inquiet par son état physique, ils n’y étaient pas allés de main morte ! Loin de là même ! Et bien trop fort ! Ils allaient être sévèrement punis.
« Cessons de suite cette mascarade… »
Il haussa un sourcil, étonné, qu’entendait-elle par la ? Il tentait de faire comprendre qu’il ne comprenait pas. C’était quand même fort. Il n’avait rien fait ! Ou du moins, rien officiellement. Mia spour entrer dans son personnage complètement, il devait se convaincre qu’il n’avait rien fait si ce n’est la tirer des griffes des gardes. Et il l’avait fait par deux fois.
« Qu’allez-vous faire de moi maintenant ? Histoire que je sois fixée… »
Il haussa les épaules avant de commencer à répondre. Il s’attendait à une telle question ! Tout le monde était si prévisible. Il serra doucement sa main dans les sienne avant d’y déposer un baiser. Quelque chose qu’il voulait délicat et attentionné. Puis il parla, un tout doux, calme, posé, mais c’était surtout la douceur qui s’exprimait, avec un soupçon de stupeur bien placé.
« Mais non ! Je … mais vous vous entendez parler ? Je viens de vous sauver des griffes d’une série d’horreur, je suis désolé d’avoir mis trop de temps. A revenir. Nous avons eu des…ennuis…et tout comme vous je suis plus ou moins prisonnier ici…alors je vais vous nsoigner, et quand vous serez en état, je vous aiderai à franchir le mur d’enceinte. »
Il se leva et se dirigea vers la porte, il s’ouvrit, et un bruit métallique pu apprendre que deux lances s’étaient croisés devant lui. Il y eut une bref altercation :
.
« On ne passe pas ! Ordre du seigneur Aether ! »
« Mais enfin Elle a besoin de soins ! »
« Soit elle veut de ma très grosses seringue, soit tu te débrouilles pour la soigner ! »
Il y eut une esquisse de coup et le vampire travers la pièce sans toucher le sol pour atteindre le mur, qu’il heurta de plein fouet avec fracas, en effet, il y avait une glace d’un grand prix à cet endroit, il venait de la fracasser du dos. Il se releva non sans peine. Des morceaux de verre brisés étaient dans son dos. Il s’assit en geignant un peu de douleur, mais la refoulant, ce n’était rien comparé à ce qu’elle avait enduré et ce qu’elle endurerait.
« Bon et bien j’ai la possibilité de vous soigner, mais ça ne va pas être sans douleur, je suis désolé. Je sais que vous n’allez pas apprécier, d’autant que je ne veux pas le faire sans que vous soyez d’accord, car il me faut toucher l’endroit à soigner, je suis désolé. Est-ce que vous êtes d’accord pour que je le fasse ou préférez vous attendre que nos geôliers nous envoient un guérisseur… »
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« Mais non ! Je…mais vous vous entendez parler ? Je viens de vous sauver des griffes d’une série d’horreur, je suis désolé d’avoir mis trop de temps à revenir. Nous avons eu des…ennuis…et tout comme vous, je suis plus ou moins prisonnier ici…Alors, je vais vous soigner, et quand vous serez un état, je vous aiderai à franchir le mur d’enceinte. »
Il resserra la main de la jeune femme entre ses mains glacées, afin d’y déposer un baiser. Les yeux toujours fermés, elle se mit à rire doucement, sans pourtant être entendu par Liam. Lui, un prisonnier ? Les gardes l’avaient pourtant bien dit quand ils arrivèrent dans la pièce, juste après que Liam ait laissé la rouquine seule dans cette salle. « Le maître a été bon avec nous pour une fois ! »…Bien sûr, Liam pouvait ne pas être ce maître donc les gardes parlaient, mais Quetz’ se méfiait. Elle n’avait plus beaucoup de force, bien faible, et avait un mauvais pressentiment sur la situation à venir. Allongée dans le lit et recouverte d’une couverture légère, elle entendit le jeune homme se lever et s’avancer vers la porte. Un bruit d’armes s’entrechoquant se fit entendre également.
« On ne passe pas ! Ordre du seigneur Aether !
« Mais enfin ! Elle a besoin de soins !
« Soit elle veut de ma très grosse seringue, soit tu te débrouilles pour la soigner !
L’émeraude divine, encore sous sa forme humaine, ouvrit doucement les yeux quand un autre bruit sourd se fit entendre. Elle se releva doucement du lit, pour s’installer confortablement, assise sur le lit. Ce ne fut pas sans quelques gémissements de douleur et quelques quintes de toux qui firent de nouveau couler des gouttes de sang sur les lèvres de la demoiselle. Elle ne chercha pas à se cacher la poitrine, rien. La couverture ne cachait que le bas de son corps. Elle regarda du côté de ce bruit qu’elle avait entendu juste avant de se relever. C’était Liam, qui avait volé à travers la pièce et avait atterri dans un miroir. Il se releva doucement, non sans grimacer par la douleur de quelques morceaux de verre dans le dos.
- Vous savez que sept ans de malheur vous attend ?
Le jeune homme revint s’asseoir près de la rouquine, couverte d’hématomes, violette à l’endroit de sa côte brisée qui la faisait souffrir. Elle était nue devant cet homme et s’en fichait royalement désormais…
« Bon et bien j’ai la possibilité de vous soigner, mais ça ne va pas être sans douleur, je suis désolé. Je sais que vous n’allez pas apprécier, d’autant que je ne veux pas le faire sans que vous soyez d’accord, car il me faut toucher l’endroit à soigner, je suis désolé. Est-ce que vous êtes d’accord pour que je le fasse ou préférez-vous attendre que nos geôliers nous envoient un guérisseur ? … »
- Si vous avez vraiment l’envie de me soigner, et même si j’en doute fortement, faites. Que ce soit vous ou d’autres, ça reviendra au même de toute façon. Peut-être même que cela vous fera plaisir, vu mes blessures, j’hurlerai et gémirai de douleur…Mais avant ça, montrez-moi votre dos, je vous prie.
Oui, vous avez sûrement compris. Elle voulait qu’il lui montre son dos pour lui retirer les morceaux de miroir encore coincés dans sa chair froide. Même si elle s’attendait encore à de la torture, de la douleur et plus encore, elle ne pouvait s’empêcher de se dire que, peut-être dans le fond, il ne cherchait qu’à réellement la soigner…M’enfin, on verra bien où tout cela la mènera. Le Serpent à Plumes ne songeait toujours pas à ressortir d’ici vivante…
-
« Vous savez que sept ans de malheur vous attend ? »
On se demandait qui aurait vraiment droit au temps de malheur, elle ou lui ? Certainement pas lui puisque pour le moment, elle semblait être assez neuneu pour ne pas comprendre qui était à quel rôle. Bientôt, elle le verrait comme son sauveur, et il aurait le beurre, l’argent du beurre, et le soutien-gorge de la laitière. Après, peut-être avait-elle trouvé amusant cette comparaison au malheu qui risquait de s’abattre sur lui alors qu’ils étaient sensés être dans une situation calamiteuse.
« Si vous avez vraiment l’envie de me soigner, et même si j’en doute fortement, faites. Que ce soit vous ou d’autres, ça reviendra au même de toute façon. Peut-être même que cela vous fera plaisir, vu mes blessures, j’hurlerai et gémirai de douleur…Mais avant ça, montrez-moi votre dos, je vous prie. »
Il hocha la tête mais lui dit, sceptique.
« Pourquoi aider celui qui vous a causé tant de torts, même involontairement ? Que je répare un tort que j’ai commis sans mauvaise intention, en vous aidant à vous rétablir puis à vous échapper, c’est logique, mais pourquoi vous, vous auriez assez pitié de moi pour m’aider ? Je n’ai rien mérité de tel. Je vais les garder un moment dans ma chair, comme rappel des torts que j’ai causé ! Cela peut paraitre scarificateur, complètement masochiste, mais bon, c’est ma manière à moi de faire amende honorable. »
La vérité, et même si il prenait l’air penaud, c’était qu’il ne voulait pas montrer qu’il avait déjà cicactrisé. Certaines choses ne doivent pas se savoir. C’était la meilleure manière de garder ses atouts dans les manches, le cinquième as d’une partie de poker doit être bien dissimulé et bien placé ! Sinon il ne servait à rien.
« Je compte bien vous soigner et vous faire évader, vous souffrirez durant les soins, et vous endurerez des moments terribles pour vous évader, mais si j’arrive à mes fins vous serez dehors pendant la nouvelle lune, ainsi, nous ne craindrons pas les loups garous. Mais je pense que ça ne va pas être de la tarte…c’est bien gardé, en tant qu’ancien propriétaire des lieux, je peux vous assurer que je sais par où sortir en toute discrétion, mais je ne sais pas si nous atteindrons cet endroit. Tout va dépeindre de votre état de santé et de votre habileté à obéir aux ordres de base pour une équipe de commando… »
Il lui sourit de manière rassurante, ou du moins, qu’il voulait rassurante, avant d’ajouter sur un ton plus doux, plus calme, et plus chaleureux :
« Maintenant, dites moi ce qu’ils vous ont fait que je puisse vous soigner convenablement. Je me doute de certaines choses, mais j’aimerai bien être sur pour ne pas vous causer davantage de blessures. Tous les éléments que vous me donnerez devraient servir, même si je me doute de certaines choses, étant donné que je vous ai vu saigner. Il y a au moins une côté de cassée, et vu l’état violacé il y avait de belles contusions. »
Doucement, il reprit la main droite de la jeune femme dans les sienne, serrant doucement avant de rajouter.
« Cela risque d’être douloureux à raconter, je peux aussi vous examiner, mais je fais plutôt confiance aux sentiments et sensations des patients que je soigne, ils en savent beaucoup plus que nous parfois. Je ne vous forcerais pas la main, je vous le promets… »
-
Quetz avait proposé à Liam de lui retirer les bouts de verre qu’il avait dans le dos. Il avait plutôt l’air surpris.
« Pourquoi aider celui qui vous a causé tant de torts, même involontairement ? Que je répare un tort que j’ai commis sans mauvaise intention, en vous aidant à vous rétablir puis à vous échapper, c’est logique, mais pourquoi vous, vous auriez assez pitié de moi pour m’aider ? Je n’ai rien mérité de tel. Je vais les garder un moment dans ma chair, comme rappel des torts que j’ai causé ! Cela peut paraitre scarificateur, complètement masochiste, mais bon, c’est ma manière à moi de faire amende honorable. »
- Peut-être que vous ne le méritez pas, mais là n’est pas la question. Je voulais juste retirer ces choses qui vous blessent. Mais si vous ne le souhaitez pas, soit, je le respecte.
« Je compte bien vous soigner et vous faire évader, vous souffrirez durant les soins, et vous endurerez des moments terribles pour vous évader, mais si j’arrive à mes fins vous serez dehors pendant la nouvelle lune, ainsi, nous ne craindrons pas les loups garous. Mais je pense que ça ne va pas être de la tarte…c’est bien gardé, en tant qu’ancien propriétaire des lieux, je peux vous assurer que je sais par où sortir en toute discrétion, mais je ne sais pas si nous atteindrons cet endroit. Tout va dépendre de votre état de santé et de votre habileté à obéir aux ordres de base pour une équipe de commando… »
- Mh…
Quetzalcóatl ne lui répondit pas, seulement soupirante. Y croire ou non ? Se méfier encore ou non ? Dans ses paroles, il semblait pourtant sincère, mais si cela n’était qu’une façade ? Elle ne le regarda pas de suite, les yeux dans le vide, son corps toujours qu’à moitié couvert par le drap. Elle daigna relever ses yeux verts sur Liam, celui-ci tout souriant, d’un sourire qu’il voulait apparemment sincère.
« Maintenant, dites moi ce qu’ils vous ont fait que je puisse vous soigner convenablement. Je me doute de certaines choses, mais j’aimerai bien être sur pour ne pas vous causer davantage de blessures. Tous les éléments que vous me donnerez devraient servir, même si je me doute de certaines choses, étant donné que je vous ai vu saigner. Il y a au moins une côté de cassée, et vu l’état violacé il y avait de belles contusions. »
Encore une fois, elle resta muette. Elle était fatiguée de tout ça, vraiment fatiguée…Et elle ne tiendrait plus longtemps dans cet état. Il attrapa une des mains de la demoiselle rousse, enserrant cette main entre les siennes, comme pour la réchauffer…
« Cela risque d’être douloureux à raconter, je peux aussi vous examiner, mais je fais plutôt confiance aux sentiments et sensations des patients que je soigne, ils en savent beaucoup plus que nous parfois. Je ne vous forcerais pas la main, je vous le promets…»
L’émeraude divine haussa doucement les épaules, sans trop se faire mal à la côte blessée. Son regard retomba sur son corps meurtri, sa main libre parcourant le dessus du tissu. Cette main filait jusqu’à son genou, pour finalement remonter à sa poitrine et derrière son cou. On aurait dit qu’elle était gênée, mais ce n’était pas le cas. Elle se mit même à sourire.
- Douloureux à raconter ? Laissez-moi rire. La douleur est plus physique qu’autre chose maintenant. Et pour ce qu’ils m’ont fait, vous devriez plutôt les interroger. Ou vous devez vous en douter sûrement. Il suffit de bien me regarder. Après tout, c’est vous qui êtes venus me chercher…
Dire quoi ? Qu’elle avait été violée, maltraitée, mutilée, violentée ? Tout ça, il avait pu le voir en récupérant son corps quasiment inerte…Elle tira un peu sur sa main, celle que Liam tenait, pour la libérer de sa prison de chair froide. Une chair glacée qui avait trahi le jeune homme, une froideur que Quetz avait déjà croisé d’antan…
- Sang-froid que vous êtes, vous allez sûrement apprécier le spectacle…
D’un geste sec et d’un seul, elle retira le drap qui lui recouvrait le bas de son corps. Sa nudité fit face aux yeux de Liam. Elle essaya de s’allonger, le plus lentement possible pour ne pas trop souffrir de cette côte. Son corps se fit droit et long sur ce lit, légèrement tâché de sang et d’autres fluides. Ses lèvres également se mirent à rougir un peu, une légère rivière coulant de ses lèvres…Elle ferma doucement ses yeux, n’attendant qu’une quelconque réaction du vampire…
-
Elle haussa les épaules quand il dit ces derniers mots. Etait-elle gênée de lui dire ce qu’elle ressentait ? Il la vit promener sa main sur son corps, comme si elle caressait les zones douloureuses de son corps il nota tout cela dans un coin de sa tête avant de repoorter son attention sur elle. Elle souriait. Souriait ? Oui, mais sans doute jaune…
« Douloureux à raconter ? Laissez-moi rire. La douleur est plus physique qu’autre chose maintenant. Et pour ce qu’ils m’ont fait, vous devriez plutôt les interroger. Ou vous devez vous en douter sûrement. Il suffit de bien me regarder. Après tout, c’est vous qui êtes venus me chercher… »
Il s’en doutait mais toutes les blessures que l’on pouvait voir à l’œil nue devaient sans doute cacher les autres, ces blessures plus graves qu’on appelait les blessures internes. Enfin bon, il n’avait pas beaucoup de choses possibles à faire, uil en avait deux, soit il extrapolait et manquait de se planter, soit elle avait la bonté de lui donner plus amples informations et il ne n se planterait pas. Elle vait apparemment déjà choisi…bon et bien libre à elle !
« Sang-froid que vous êtes, vous allez sûrement apprécier le spectacle… »
Quel spectacle ? Il vit vite de quoi elle parlait quand elle retira le reste du drap, dévoila son corps meurtri, une vraie boucherie. Comme il s’était préparé à ce spectacle, il eut un faux haut le cœur avant d’essuyer une larme au coin de ses yeux. Il respira un grand coup avant de dire, même si il était en train de mentir de manière royale, en prenant une voix tremblante.
« Je…je vais faire de mon mieux…même si je doute être capable de le faire sans que vous n’éprouviez un peu de douleur résiduelle. Je suis vraiment désolé…. Oh mon dieu qu’est ce que vous avez subi par ma faute !»
Vive les faux sanglots…ceux qu’il montrait étaient très réalistes, tellement que nul n’aurait pu croire que c’était faux, mais lors complètement faux ! Puis, se calmant lentement il lui dit, toujours entre deux sanglots.
« Att...attendez, j’ai une idée ! »
Doucement, il posa sa main sur sa gorge, trouvant sa trachée, qu’il compressa un cours instant, ainsi il avait la possibilité de lui faire tourner de l’œil, ce qui était son intention, une fois évanouie, la douleur ne la tourmenterait pas pendant qu’il la soignerait ! Il lui murmura un « désolé » alors que son interlocutrice devait tomber dans l’inconscience. Pui il posa les mains sur son côté violacé. Utilisant la magie de la métamorphose, il remit en place de ce côté-là., peu à peu, la couleur violacée disparut, reprenant une teinte couleur chaire
Puis, le plus facile étant fait, il s’attaqua à reste, notamment son entrejambe et son fondement il lui fallut presque deux heures pour y arriver ! C’était que les dégâts étaient très importants, réparer les dommages n’avaient pas été sans mal ! Il avait eu beaucoup de mal à faire en sorte que tout se guérissent convenablement ! Et plusieurs fois il eut besoin d’une dose de sang pour garder de l’énergie…il en vint à se mordre lui-même. Ce serait plus convaincant. Il s’écroula à côté d’elle quand il eut fini avant de prendre la bassine à côté de lui, dissimulée à cette intention, et de se mettre à vomir son propre sang, à répétitions. Il ne restait plus qu’à attendre son réveil, lui, il s’était assis sur le bord du lit et vomissait, vomissait, vomissait…
Si il ne vomissait pas jusqu'à son réveil, il s'écroulerait de sommeil alors...
-
« Je…Je vais faire de mon mieux…Même si je doute être capable de le faire sans que vous n’éprouviez un peu de douleur résiduelle. Je suis vraiment désolé…Oh mon dieu qu’est ce que vous avez subi par ma faute ! »
Quetz avait toujours les yeux fermés, attendant que le sang-froid fasse son travail. Elle n’avait que faire des paroles de celui-ci. Il devait guérir la jeune rousse non ?
« Att...attendez, j’ai une idée ! »
Liam posa la main sur la gorge du Serpent à Plumes, resserrant de plus en plus cette emprise. On pouvait dire qu’il l’étouffait. Et la divinité ne chercha même pas à se débattre. Mourir mettrait fin à ses souffrances. Elle ouvrit les yeux, voyant l’image de Liam une dernière fois, et finit par s’évanouir. Quetz pensait plutôt être morte. Elle était comme plongée dans les méandres d’un drôle de rêve. La mort semblait si douce pour l’immortelle…Non, plus une immortelle, et ce, depuis quelques temps. Puis, un trou noir prit place dans l’esprit de la jeune demoiselle. Elle n’était pas morte comme le Serpent à plumes qu’elle était. Elle était partie sous sa forme humaine, celle à la crinière de feu, et dans un sale état qui plus est…Pitoyable, vraiment.
Alors que son esprit lui paraissait loin, elle crut entendre un bruit qui vient la perturber. Un son ragoutant…Ce trou noir dans lequel Quetz était plongée disparaissait peu à peu, faisant place à une fine lumière. Cette fameuse lumière du fond du couloir ? Non, pas vraiment en fait. Ses yeux verts s’ouvrirent sur cette chambre dans laquelle elle était juste avant de disparaître. Elle se releva subitement, en position assise, se touchant partout. Elle ne ressentait aucune douleur…Par contre, il y avait Liam, ce vampire à côté d’elle, vomissait comme jamais dans une bassine. Un peu confuse, surprise à la fois, elle attrapa doucement les épaules du vampire.
- Liam ! Vous allez bien ? Que vous arrive-t’il ?
Toute sa méfiance était partie en fumée en un seul coup. Apparemment, au vue de son corps sans blessure, sans côte cassée, Liam n’avait pas cherché à étouffer, tuer la demoiselle. Bien au contraire, il l’avait guéri de tout cela. Mais pourquoi était-il dans cet état ?
-
Il sentit des mains venir se poser sur ses épaules, il tressaillit avant de tourna la tête, non sans une dernière remontée d’un liquide noir et infect. Décidément, pour briser la volonté de quelqu’un en gagnant préalablement sa confiance, il avait été bien mal avisé, il le payait cher. Il en avait beaucoup trop fait, beaucoup trop, et il le ressentait.
« Liam ! Vous allez bien ? Que vous arrive-t-il ? »
Quand il tourna sa tête vers elle, il avait les traits tirés, et à la commissure de ses lèvres, un peu de liquide noir, semblable à du sang, coulait très légèrement. Il lui sourit, mais ne dit rien puisqu’il se remit à vomir cet ichor ténébreux. Il ne put rien dire pendant une bonne dizaine de minutes, occupé à se purger, avant de s’écrouler en arrière, sur les jambes de la jeune femme, et il lui sourit faiblement.
« Je…je vous ai soigné…c’est l’essentiel, non ? L'important c'est que vous alliez bien ! »
Il continuait à sourire, les yeux plus ou moins vitreux, il n’allait pas tarder à s’évanouir si ça continuait. Mais bon, elle semblait vouloir une explication. Il allait lui en offrir une, cela ne durerait pas, sans doute, alors vite, il devait le lui expliquer pendant qu’il était conscient.
« Je…je n’avais pas assez de forces pour vous soigner entièrement…j’avais besoin de boire du sang…mais si je buvais le votre, votre état aurait empiré...aussi…j’ai bu le mien….ça me donne un regain d’énergie fort, brutaux, soudain…mais ça empoisonne ma chair et ça manque de me tuer…je ne mourrais pas….mais je ne vais pas passer loin de la mort….ironique non ? »
Il eut un faible rire de gorge qui ne dura pas. Puis il lui sourit à nouveau et pris sa main dans la sienne, la serrant doucement, comme si il cherchait du réconfort en elle. La voir un tant soit peu inquiète pour elle lui fit dire mentalement une seule chose :
BINGO
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Il inspira doucement, expira de même avant de commencer à être pris de convulsions violentes sur le lit entre deux convulsions, il parvint murmurer quelques mots incompréhensibles puis plus rien, on aurait pu penser qu’il était décédé si il n’était pas en train de serrer sa main et si une légère pulsation n’émanait pas de lui, non pas une pulsation cardiaque, mais une pulsation de vie, sans en être une en même temps. C’était assez particulier sans doute à sentir, mais il rappelait ainsi qu’il était en vie…
Ironique, non ? Un vampire qui était en vie et qui passait près de la mort…
Quand il revint à lui, il n’avait pas changé de position, et la jeune femme était toujours là, elle n’avait pas dû avoir le temps de faire autre chose, et rien n’avait du se passer de bien important.
« Vous allez bien ? Il s’est passé combien de temps ? »
Il était encore bien groggy… Aoutch sa tête et son ventre lui faisaient un mal de chien ! Enfin bon, c'était à prévoir...il se rassit.
-
Olala…Oui, Liam avait l’air très mal. Il suffisait de voir son visage, comme affaibli, très fatigué. Il n’arrêtait pas de rendre dans la bassine un liquide très sombre, à l’odeur horripilante. Quetzalcóatl ne savait que faire pour l’aider. Le vampire finit alors par s’étendre sur les jambes de la demoiselle rousse, lui souriant doucement.
« Je…je vous ai soigné…c’est l’essentiel, non ? L'important c'est que vous alliez bien ! »
- Mais regardez dans quel état vous vous êtes mis !!
« Je…je n’avais pas assez de force pour vous soigner entièrement…J’avais besoin de boire du sang…Mais si je buvais le votre, votre état aurait empiré...Aussi…J’ai bu le mien….Ca me donne un regain d’énergie fort, brutaux, soudain…Mais ça empoisonne ma chair et ça manque de me tuer…Je ne mourrais pas….Mais je ne vais pas passer loin de la mort….Ironique non ? »
Liam, malgré son état, se mit à sourire à la jeune femme. Il attrapa une des mains de la rouquine pour la serrer. Il en avait certainement besoin. Mais soudainement, il fut pris de convulsions et son corps stoppa tout mouvement. Quetz, désemparée, se rua sur lui. De sa main, elle chercha son pouls, très faible, et posa son oreille au-dessus de la bouche mi-ouverte de Liam. Il respirait, faiblement, mais il respirait. Le Serpent à Plumes se mit à soupirer, un long soupir de soulagement. Elle se mit à sourire doucement, expirant parfois encore de surprise face à tout cela. Elle se mit doucement à caresser le visage de ce vampire qui lui avait sauvé la vie. Elle en oublia presque tout ce qu’il s’était passé avant. A vrai dire, elle n’avait plus les blessures pour le lui rappeler.
Quand le vampire rouvrit les yeux, Quetz était toujours là, à côté, passant ses doigts dans les cheveux de Liam. Entre temps, elle avait pris un coin du drap pour essuyer les lèvres de cet homme, le débarrasser de ce liquide noir dégoûtant. Elle lui sourit légèrement alors que Liam se rassit sur le lit.
« Vous allez bien ? Il s’est passé combien de temps ? »
- Oh oui, et tout cela grâce à vous. Vous allez mieux ?
Pour la deuxième question du vampire, en réalité, l’émeraude divine n’en savait rien.
- Je ne sais pas trop. Peut-être une heure ?
Elle vint attraper la main glacée de Liam, entre ses deux mains. Elle était assise, ses fesses sur les talons, et encore nue. Elle l’avait presque oubliée d’ailleurs…Elle se rapprocha doucement de Liam, son bras se collant à celui du vampire. Elle eût un frisson en contact de la chair glaciale. Elle baissa doucement le visage avant de murmurer quelques mots.
- Si…Si vous en avez besoin…De sang, je veux dire, vous pouvez…Enfin, vous savez quoi…
Oui, vous l’entendez bien. Elle proposait d’offrir son sang au vampire, s’il en avait besoin pour se sentir mieux. C’était la moindre des choses qu’elle puisse faire…
-
« Oh oui, et tout cela grâce à vous. Vous allez mieux ? »
Non sans blague ? Petite idiote, il savait ce qu’il faisait ! Il n’était ni un amateur en soin, ni un amateur en manipulation ! C’était donc logique qu’elle aille mieux grâce à lui, comme elle devait se sentir, logiquement prise de pitiéà son égard, ou d’un sentiment approchant. Ah oui, et de la reconnaissance aussi, logique en même temps il l’avait « sauvée »…ou pas. Mais bon, tout allait dépendre de la suite.
« Je ne sais pas trop. Peut-être une heure ? »
Une heure ? Bon, ça irait, pas trop de temps ne s’était écoulé trop de temps. Et c’était préférable. Le temps c’était de l’argent, et accessoirement pour lui, du profit. Il lui sourit gentiment mais faiblement pour ça il n’avait pas besoin de jouer la comédie. Doucement, il la vit se rapprocher de lui, il s’interrogea, quel était son objectif. Quel était-il ? Bonne question, mais au fond, il était sûr que ce ne serait pas si grave.
Doucement, elle vint prendre sa main effleurant comme dans une caresse son bras. Il sentit que le contact de la peau froide la révulsa assez pour lui donner la chair de poule. Enfin bon, elle se maitrisa se serrant contre notre tortionnaire manipulateur. Doucement, elle se pencha sur lui et lui murmura dans un soupir :
« Si…Si vous en avez besoin…De sang, je veux dire, vous pouvez…Enfin, vous savez quoi… »
Il recommença à lui sourire, avant de doucement, très doucement, laisser un doigt courir dans son cou et dur sa gorge avant que celui-ci ne remonte pour e poser sur ses lèvres. Et doucement, il se releva péniblement. Pour s’asseoir sur le lit, fixant son regard dans celui de la jeune femme.
« Non, je ne veux pas vous affaiblir davantage. Vous avez encore besoin de repos. Ce ne serait raisonnable. Et me faut juste un peu de temps pour me reprendre. Le poison est violent pour moi. Ne vous en faites pas ça va aller il me faut juste attendre et prendre mon mal en patience, j’ai vu bien pire je n’ai rien en tête à cet instant précis mais… »
Il s’interromput avant de reprendre, sur un ton plus posé et faussement gêné (faussement avec brio). Il lui caressa doucement la joue du revers de la main, plongeant son regard dans le sien.
« Et puis disons qu’il y a un effet secondaire à cela un effet que je ne puis contrôler. Si jamais je commence une ponction, en plus du risque de ne pas m’arrêter, le plaisir causé, oui, le plaisir, qui engendré par une sécrétion que j’émets par mes crocs, force l’orgasme ou approchant chez mes victimes. Je ne veux pas avoir l’impression de vous droguer et vous violer en même temps. Et cela, je ne peux pas l’accepter, je ne le fais qu’en cas d’absolue nécessité. Hors de question de vous mordre ! »
Il se tut, la laissant assimiler ses propos.
-
Liam avait sûrement besoin de sang, de sang autre que le sien, pour se sentir mieux. C’est pourquoi Quetzalcóatl, présentement rétablie grâce au sang-froid, lui avait fait la proposition de lui faire goûter d’un peu de son sang. C’était la moindre des choses. Il vint sourire doucement à la jeune rouquine dénudée, glissant son doigt glacé dans le cou de celle-ci, finissant sa course sur ses lèvres. La déesse en frissonna un peu. Il se releva péniblement, son regard plongé dans celui du Serpent à Plumes.
« Non, je ne veux pas vous affaiblir davantage. Vous avez encore besoin de repos. Ce ne serait raisonnable. Et me faut juste un peu de temps pour me reprendre. Le poison est violent pour moi. Ne vous en faites pas, ça va aller. Il me faut juste attendre et prendre mon mal en patience, j’ai vu bien pire je n’ai rien en tête à cet instant précis mais… »
- Je ne vous dis pas de me vider de mon sang non plus…Juste…Une gorgée, de quoi vous requinquer un peu…
Attendez un peu. Il avait un « mais » à la fin de son petit discours…Mais quoi ? Quetz allait bientôt le savoir, même si le vampire se voulait apparemment rassurant (ou pas) en caressant la joue de la jeune femme.
« Et puis disons qu’il y a un effet secondaire à cela un effet que je ne puis contrôler. Si jamais je commence une ponction, en plus du risque de ne pas m’arrêter, le plaisir causé, oui, le plaisir, qui engendré par une sécrétion que j’émets par mes crocs, force l’orgasme ou approchant chez mes victimes. Je ne veux pas avoir l’impression de vous droguer et vous violer en même temps. Et cela, je ne peux pas l’accepter, je ne le fais qu’en cas d’absolue nécessité. Hors de question de vous mordre ! »
- De quoi ?
Les yeux de la demoiselle se firent tous ronds, remplis de la plus grande surprise qu’il soit. Oui, oui, elle avait bien entendu. Sa tête se retira de ce contact qu’elle avait avec la main de Liam, un peu en arrière, pour se la secouer. C’est histoire de remettre les idées en place. Mais pas sûr que cela fonctionne maintenant. Les yeux rivés sur le sang-froid, celui-ci paraissait vraiment sérieux. Elle pencha légèrement sa tête sur le côté gauche, pointant du doigt Liam.
- Alors, si je comprends bien, me faire mordre par vous me donnera du plaisir, voire même plus, comme si…comme si…Nom d’un quetzal…C’est, comment dire, assez impressionnant je dois vous avouer.
Elle n’en croyait toujours pas. Mais, il est toujours aussi faible. Du temps, c’est sûr, il en faut toujours pour se remettre de ce genre d’expérience. Quetz, déterminée à l’aider, rapprocha vers elle ce doigt qu’elle tendait juste avant, serrant son poing, porté à son cœur. Néanmoins hésitante, elle retendit cette même main, les doigts déliés, offrant sa paume ouverte à Liam.
- Je prends le risque…Allez-y…
-
« De quoi ? »
Il opina du chef, oui, elle avait bien entendu, et il n'avait ni l'envie ni la force de se relancer dans les explications. D'ici quelques minutes, il sombrerait dans l'inconscience, et ce, pour un moment, une heure, deux peut être. Ensuite ça irait mieux...et cela éviterait à la jeune femme d'avoir à donner son sang, il prouverait une fois de plus son intérgrité, et qu'elle pouvait avoir confiance en lui, enfin, c'était ce qu'elle soit amenée à croire...
« Alors, si je comprends bien, me faire mordre par vous me donnera du plaisir, voire même plus, comme si…comme si…Nom d’un quetzal…C’est, comment dire, assez impressionnant je dois vous avouer. »
Oui, voilà, c'était cela, si il mordait il allait lui envoyer dans les veines dose massive d'une drogue encore plus dérangeante qu'un aphrodisiaque, et en plus il y avait une possibilité qu'il ne parvienne pas à s'arrêter. Et ça, c'était plus problématique, et ce, tant pour elle que pour lui. Il ne voulait pas se priver du dressage et sans doute aussi de la vente d'un tel spécimen, mais en même temps, elle n'apprécierait pas de mourir aussi bêtement...
Elle trouvait que ses capacités étaient complêtement abusées, que c'était impressionnant, qu'elle comprenne vraiment de quoi il était capable, et elle trouverait cela terrifiant, tellement terrifiant qu'elle n'oserait plus rien dire ni faire en sa présence. Sa propre conscience finirait alors par s'oblitérer au profit d'une coquille vide qui serait parfaite comme esclave, et tout ça, grâce à ses capaités à faire ce que les autres ne font pas, tant par incapacité que par peur d'aller aussi loin !
« Je prends le risque…Allez-y... »
Elle lui tendit la paume, il prit doucement l'avant bas et l'attira vers lui avant d'approcher ses lèvres de son poignet, et il déposa auelques baisers, couvrant une zone très localisée, là où les veines et les artères se voyaient le mieux. Puis il retroussa les lèvres, ouvrit quand la bouche, révélant ses crocs aiguisés comme des raisoirs, et il lêcha ladite zone pour y appliquer une sorte d'anésthésiant local avant de mordre.
« Merci»
Puis ses crocs pénètrèrent la chair....
Ce sang était si bon, sucré et en même temps samé, un vrai délice et il lui trouvait une saveur étrange. Le crocs avaeint pénétré la chair, normalement sans douleur, avant de répendre dans le sang ladite sécrétion. Il but goulument, très goulument, savourant les gouttelettes qui coulaient de la plaie alors qu'il restait accroché à son poignet.
Il n'arrivait pas à s'arrêter alors que les sécretions commençaient à faire effet, mais quel effet ??
-
Liam était dans un sale état, mais Quetz avait décidé de l’aider à se rétablir. Elle lui avait tendu une main, présentant délicatement sa paume nue, tout comme le reste de son corps. Il accepta cette offrande, déposant quelques baisers sur cette paume fraîche. La rouquine frissonna au contact de ses lèvres glacées, ses joues rougissant également. Quetzalcóatl le regardait bien faire, voyant se déployer les crocs du vampire. Il passa sa langue, léchant un zone assez grande pour y mordre.
« Merci. »
- Aah…
Et Liam planta ses crocs dans la chair tendre du poignet de la jeune femme. Cela ne lui fit pas mal. C’est seulement après qu’elle commença à ressentir quelques douleurs. Le fait d’aspirer le sang ? Peut-être de ça oui. Non…Non, c’était tout autre chose. Quelque chose s’infiltrait dans ses veines, dans tout son corps. Ca ne lui faisait pas de mal. Cela réchauffait même son corps, de l’intérieur. Une douce chaleur qui l’endormait presque. Tous ses membres se faisaient lourds, assez lourds pour qu’elle commença à s’allonger sur le lit. Elle était prise comme d’une forte fièvre, qui l’affaiblissait autant que cette douce chaleur lui faisait penser à une tendre caresse.
Pourtant, Quetz ne devait pas faiblir. Oh que non ! Le spectacle qu’offrait désormais la jeune femme devait être des plus amusants…ou sensuelles selon l’œil qui la regarde. On aura pu croire à une danseuse qui s’afférait à son devoir devant un simple spectateur tel que Liam. Mais loin de là une banale danse, son corps ondulait sous…le plaisir ! Le plaisir d’être mordue. Elle n’avait pas vraiment pris les paroles précédentes du sang-froid au sérieux, comme quoi son pouvoir rendait les autres fous de désir, et même plus encore. Serrant ses lèvres, elle étouffait difficilement les petits gémissements qu’elle émettait.
Mais ce n’était pas ça qui lui faisait le plus peur à vrai dire. C’est plutôt le fait de sentir ses forces, qu’elles venaient à peine de reprendre grâce à Liam, partir d’un coup. Sauf que voilà, elle était encore sous sa forme d’humaine devant le vampire. En aucun cas, elle ne devait prendre sa réelle forme comme ça, d’un coup. Ce sera qu’une grande surprise pour Liam, qui arrêterait de pomper le sang de la demoiselle, et donc de se guérir, s’il voyait l’émeraude divine. Mais hélas, pour la divinité mésoaméricaine, elle ne put contrôler tout cela, son esprit se perdant dans les tréfonds du plaisir. Sa crinière de feu disparut lentement, laissant place à sa douce chevelure de plumes couleur espoir…
-
Il avait mordu et il la sentait réagir, lentement, il sentait que rien qu'avec ça elle étouffait les gémissements de plaisir, logique, tout à fait logique, après tout, sa salive avait cette propriété des plus intéressantes, une propriété très pratique aussi, expliquant pourquoi les vampires passaient pour des êtres à la sexualité débridée, on parlait souvent d'eux comme des êtres sducteurs, charmeurs, jouant avec les sentiments et les corps des victimes, mais c'était à cause de cette salive, même si, étrangement, tout le monde n'y avait pas le droit, tous les vampires n'avait pas les glandes formées de manière à produire une salive ayant cette propriété, edieu seul savait pourquoi....enfin, si cet enfant sadique avec une loupe que l'on nommait dieu existait.... enfin, Dieu ou dieux, il n'en savait rien et s'en foutait royalement.
Elle se trémoussait donc alors qu'il aspirait son ichor qui avait un goût des plus singuliers, il avait quelque chose en plus, une douce amertume, mais plus agréable qu'autre chose, un goût que n'avaient que le sang des personnes les plus agées, mais il n'avait jamais gouté quelque chose d'aussi particulier, et il aimait cela....elle aurait une place de choix dans son garde-manger....
Avec un sourire amusé il continua à boire avidement, il fallait juste qu'il parvienne à s'arrêter avant de la tuer ! Il leva les yeux vers elle pour la voir se trémousser pendant qu'il buvait, elle était dites donc vraiment partie loin, là, elle allait finir par souriller les draps en jouissant juste à côté de cela, enfin, ça, c'était la tjhéorie, en pratique, il y avait deux faits qui rendaient cela impossible :
Tout d'abord, la salive elle même, elle avait le pouvoir d'offrir du plaisir, mais comme par mécanisme, il apparaissait qu'elle ne pouvait offrir la jouissance, elle en approchait, mais au moment de jouir et bien non, on continuait à gémir, lmancer de petits cris, mais comme si l'on était plus endurant que jamais, on ne jouissait pas, on ne pouvait pas !
L'autre point majeur était le changement qui s'opérait chez la jeune femme, doucement, ses cheveux changeaient, prenant une teinte d'un vert sublime, même leur apparence changeait....de simple cheveux, ils devenaient.....des plumes ? Il s'arrêta de boire pour observer. Que se passit-il au juste ? Il ne comprenait pas ! Retirant les crocs de la plaie, il la regarda, interloqué...
« Mais que......que se passe-t-il ? »
Il approcha sa main des cheveux de la demoiselle, qui, pour avoir vécu un plaisir comme ça, devait encore être en train de prendre du plaisir, il fallait le temps que la sécretion soit éliminée de son sang, ce qui prenait autant de temps que pour éliminer l'alcool du sang. Mais plus la quantité était faible, moins les effets se fauisauent sentir, logique, c'était comme l'ivresse. Sauf que ce n'était pas de l'alcool, mais une drogue des plus démentes.
Doucement, il caressa les cheveux d'émeraue, stupéfait parce qu'il voyait, avant de glisser sa main contre la joue de la jeune femme et de lui dire.
« Je crois qu'il va falloir que tu m'explique un petit peu ce qu'il se passe.... »
Il se perdait dans la contemplation du duvet de plume....
-
Et voilà…Ce qui devait arriver arriva finalement. Quetzalcóatl, malgré toute sa volonté de retenir ses gémissements, ne put empêcher que son vrai visage apparaisse. Ses forces partaient petit à petit et dévoilaient sa véritable identité. Adieu crinière de feu et bonjour longues plumes de quetzal. Et comment faire pour expliquer tout cela maintenant ? Alors que Liam s’était arrêté de sucer le sang dans le poignet de la jeune femme, celle-ci subissait encore ce plaisir infusé par les crocs du sang-froid. Son corps ondulait encore, alors que quelques gouttes de sueur prenaient chemin le long de son visage.
« Mais que…Que se passe-t-il ? »
Mais genre elle va lui dire ! De toute façon, elle ne le pouvait pas. Elle était trop occupée à retenir ses gémissements, sentant ce venin courir le long de ses veines et artères. Son corps effectuait toujours cette danse, carrément envoûtante, sensuelle, qui ferait craquer n’importe quel homme. Mais apparemment pas Liam, bien trop intéressé par la nouvelle chevelure de Quetz. Des plumes…Une chevelure de plumes vertes, c’est vrai que ce n’est pas tous les jours qu’on peut en voir. Le sang-froid jouait de ses doigts dans la chevelure particulière de la déesse, retombant ensuite sa main sur la joue de la jeune femme, dans une caresse tendre.
« Je crois qu’il va falloir que tu m’expliques un petit peu ce qu’il se passe… »
Lui répondre ? Haaa, elle pouvait toujours lui faire croire qu’elle n’était qu’une créature. Une de l’ancien temps. Ca pourrait suffire. Quoique…Pendant ce temps, Quetz se remettait doucement, tout doucement. Le venin commençait à disparaître, ou du moins, à faire moins d’effets. Une rivière de sang avait pris naissance sur son poignet, où Liam avait planté ses crocs. Son corps moins transi de plaisir, elle se releva difficilement, se mettant en position assise. Reprenait-elle des forces ?
- Euh…Et bien…C’est-à-dire que…
Coupée dans son élan, elle ressentit une vive douleur, comme poignardée à l’estomac. Pourtant, ce n’est pas qu’elle venait d’avoir un coup ou quoique ce soit d’autre. Était-ce encore ce venin qui coulait dans ses veines ? Apparemment, oui. Il suffisait de voir, non pas sa chevelure cette fois, mais son corps changer. Sa peau se fit un peu plus blanche, mais ce n’était pas cela le plus impressionnant. Non. Son duvet, divinement soyeux, fit son apparition, sur tout le corps de la jeune femme. Et maintenant, que faire ?
- Et merde…
Oui, c’est la seule conclusion qu’elle eût lorsqu’elle vit son corps redevenir petit à petit divin…
-
Doucement elle se releva et étant donné apparemment la difficulté du moindre mouvement, Liam l'iada, cela faisait partie de ce jeuqu'il mettait en place, lentement mais surement, il tentait de gagner du terrain vers sa confiance, chose peu aisée mine de rien, et il en demandait peut être trop, et trop vite...
Elle allait commencer à lui fournir une quelconque explication, il sentit qu'elle se retrouvait sciée en deux par quelque chose, la douleur on pourrait dire étant donné ses traits.Et maintenant, non seulement la jeune femme avait des plumes vertes en place des cheveux, mais en plus, poussait sur tout son corps un duvet de plume !
Et après une allocution des situations désastreuses, il comprit, il comprit en effet, que ce qu'elle manifestait n'était pas volontaire, bien au contraire, elle tentait de le dissimuler ! Le plus drôle là dedans, c'était la manière dont la vérité semblait éclater malgré les gens.
Toujours sur sa joue, il passa la main, c'était soyeux, c'était doux, c'était agréable ! Il fallait reconnaître que cette jeune femme était pleine de surprise!Mais qu'est-ce qu'elle était vraiment ? C'était des plus étranges et des plus intéressants, elle ferait une esclave très spéciale....
Le vampire passa la main dans les plumes, et repassa encore et encore dedans, il trouvait le toucher des plus agréables, il le trouvait très doux, et il aurait presque eu envie de se caler contre pour profiter de cette douceur, et d'en arracher un échantillon qu'il monterait un jour sur son collier, histoire de....
« Je crois que cette allocution veut dire que ça va de mal en pis.....ça va aller ? »
On lisait dans son regard une fascination et une certaine forme de peur et d'inquiétude feinte. Il sembalit vraiment s'inquiéter pour elle ! C'était assez surprenant de sa part quand on le connaissait et nul doute que si un esclave était passé par là, il aurait tout de suite compris la façon qu'il avait de se soucier d'elle était au fond une façon de se soucier de sa marchandise ! Dur à entendre non ? Et pourtant.
« Bon, et si on jouait franc-jeu ! Je ne veux pas dire, mais sur le coup, je crois être le seul à être honnête !
-
Cela allait de plus en plus mal pour le Serpent à Plumes. Ses cheveux avaient fait leur apparition, son duvet soyeux également. Chose qui n’était pas pour déplaire au sang-froid. Il ne cessait de passer sa main contre la joue de Quetz, laissant aussi glisser entre ses doigts la chevelure espoir. Malgré tout cela, l’estomac de la déesse lui tiraillait toujours. Liam s’en rendit compte.
« Je crois que cette allocution veut dire que cela va de mal en pis…Ca va aller ? »
- Oui, je pense…Argh…
Encore une douleur. Ce venin ne lui procurait plus autant de bien qu’avant. Parce qu’elle se sentait faiblir. Oui, c’est sûrement pour ça. L’apparition de certains de ses attributs divins annonçait la transformation complète de Quetzalcóatl. Alors…
« Bon, et si on jouait franc-jeu ! Je ne veux pas dire, mais sur le coup, je crois être le seul à être honnête ! »
- Ca devait arriver de toute façon…
Autant y aller franco hein ! Puis, avec ce liquide qui coulait dans son sang, Quetz n’aurait pas tenu longtemps, enfin, pas jusqu’à sortir de cet enfer qui avait commencé avec les loup-garou. Alors autant tout montrer maintenant sous les yeux attentifs de Liam. Fermant doucement ses yeux, la transformation du Serpent à Plumes continua. Son corps grandit, grandit, jusqu’à atteindre plus que les deux mètres. Sa poitrine prit du volume. Pour ça, les hommes ne s’en plaignent pas. Alors qu’elle était nue sous sa forme de rouquine, un pagne vint cacher son intimité et des bijoux ornèrent ses bras, poignets, cou, et chevilles. Enfin, elle rouvrit les yeux et observa une quelconque réaction de Liam.
- Voilà…
D’un côté, elle se sentait mal à l’aise d’avoir menti au sang-froid alors que celui-ci l’avait sauvé. De l’autre, elle se tut tout de même sur sa véritable identité. Peut-être aussi qui le devinerait, ou alors, qu’il n’en savait rien. Peu importe, si Liam posait la question sur Quetz, sur ce qu’elle était vraiment, peut-être que l’émeraude divine lui dira…Ou pas…Bref.
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Bon, c'était terminé ? Bah apparemment non, et la miss ne semblait pas décidée à lui donner les explications qu'il méritait ! Il l'avait remise d'aplomb et maintenant, elle changeait de forme ! C'était quoi ce bazar ? Et pourquoi ne pas le lui avoir dit ? Elle aurait pu lui donner des explications mais elle s'y refusait ! Il allait finir par s'en agacer ! Et personne n'aimerait voir Liam en fureur, déjà que calme, serein et aimable, il pouvait commettre ce que d'autres appelaient des horreurs, alors imaginez l'être de sang froid perre celui ci ! Personnellement je ne préfère pas y penser le moins du monde, sinon je risque de finir par faire des cauchemars !
Il la vit grandir, il la vit prendre de l'ampleur, er se retrouver avec des bijoux, des ornements, s'habiller comme ça, d'un clquaement de doigt. Ça, il voulait bien apprendre à le faire, c'aurait été pratique. Enfin bref. Il s'assit, il en avait besoin après ce qu'il avait vu et il effleura le poignet de la jeune...femme ? pour faire cicatriser la plaie qu'elle avait là due à la morsure.
« Bon....alors ça va aller cette fois où dois-je m'attendre à autre chose ? Dois-je m'attendre à voir des ailes ou un bec pousser où vous avez fini ? »
Il tentait un peu d'humour pour détendre l'atmosphère, peine perdu étant donné qu'il était complètement tendu, noué.Il appréhendait nun peu la suite puisque là, il sentait que cela échappait à son contrôle ! Il fallait reprendre les rênes le plus vite possible !
« Bon, si ça va mieux, alors je pense qu'il faudra que tu m'explique tout ça, car j'ai un peu l'impression que tu me prends pour une poire. »
Ça y est, l'agacement était présent, on pouvait le sentir dans la voix du vampire.
« Je me suis présenté, je t'ai présenté ma vraie nature et toi, tu te contente de mentir ! Te rends-tu compte de la chance que tu as eu ? Si tu ne te rends pas compte alorz songe à ce que j'aurai pu te faire sans le vouloir p&arce que j'ignore ta nature ! Inconscient ! Idiote ! J'aurai pu te tuer sans le vouloir en te soignant ! »
Il inspira à fond avant de se relever, la toisant de haut.
« Donc sachant que tu n'es ni une terranides, ni une humaine, je l'avais deviné rien qu'au goût du sang, tu es quoi ? »
Le tutoiement ne montrait pas une perte de respect, mais une petite sorte de provocation.
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Voilà qui était fait. Quetzalcoatl avait finalement pris totalement sa forme d’émeraude divine. Ses cheveux de plume, son duvet, sa taille, ses bijoux…Tout indiquait qu’elle n’était pas une simple créature, comme une polymorphe. Le vampire semblait perplexe et surtout surpris. C’est ça : surpris. Il suffisait de voir son visage tout étonné et ses yeux ronds. Néanmoins, il attendit que la transformation soit finie pour caresser le poignet mordu de la jeune femme, d’où s’écoulait encore le liquide carmin, le soignant en passant.
Sur le ton de la plaisanterie, Liam se demandait s’il devait s’attendre à un quelconque bec ou paire d’ailes. Ceci fit rire doucement Quetz. C’est vrai que pour le coup des plumes, on pourrait croire qu’elle n’était qu’un piaf. Telle une môme, elle cacha de sa main son sourire rieur. Mais c’est vrai qu’elle n’avait pas été très honnête envers le sang-froid…D’ailleurs, celui-ci montrait bien son exaspération face au silence de l’émeraude divine. Il ne comprenait guère et Quetz ne lui donnait aucune explication. Cela s’entendait dans le ton de sa voix, qui grimpait un peu. Il se leva de sa chaise, prenant la jeune femme de haut. Il avait même engagé le tutoiement. Cela ne dérangeait pas la déesse, qui préférait cela au vouvoiement, trop « soutenu » pour elle. Il avait deviné, de par le goût de son sang, que Quetz n’était pas une terranide, et encore moins une humaine. La jeune femme lui devait des explications. Après tout, il l’avait aidée à retrouver des forces (maintenant, un peu affaiblie) et l’avait, en quelque sorte, sauvée des griffes des gardes. Enfin sauvée…Elle était déjà dans un sale état. Enfin, bref. Toujours assise sur le lit, elle regarda Liam dans un regard qui se voulait sincère.
- Mon nom complet est…Quetzalcóatl…
Ouah, l’entrée en matière n’était pas…terrible, c’est le mot. Qui pouvait avoir connaissance du Serpent à Plumes sur Terra ? Peu de personnes, c’était vrai. Mais bon, Quetz avait bien eu la surprise que Celania, la mage blanche qu’elle avait rencontré, était au courant des légendes terriennes. Alors, pour s’expliquer davantage, elle espérait un minimum que Liam avait posé pied sur Terre et qu’il était au courant des nombreuses légendes de ce monde.
- Connais-tu les divinités aztèques, de Terre ? Et bien, je suis le Serpent à Plumes.
Aucune prétention ne sortait de sa bouche. De toute façon, elle n’aimait pas ça, jouer les prétentieuses. Elle s’était mise également à le tutoyer. C’était la moindre des choses et peut-être qu’il la prendrait au sérieux avec cela. Qui sait ?...Elle ne voulait pas clairement lui dire qu’elle était une divinité, une immortelle. Pourquoi ? Elle-même ne le savait pas vraiment mais son intuition lui disait qu’il fallait mieux se taire sur ça ou de seulement l’insinuer. En même temps, avec tout ce qui lui était arrivée depuis son passage dans les bois : les loup-garou, les gardes, la morsure, la transformation…C’est quoi la suite ?
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Bon, okay, Quetzalcoatl, il notait, bon, de toute manière ça resterait quetz, plus simple pour la suite, si à chaque fois qu'il avait à l'appeler pour lui donner un ordre il devait l'appeler Quetzalcoatl, ça allait vite devenir gonflant ! Mais de touyte manière, elle remarquerait bien vite qu'ilo se contenterait de claquer des doigts ou de la siffler pour la faire venir ! Plus simple. Mais en quoi au juste croyait-elle être en droit de le tuitoyer, lui, c'était normal qu'il la tutoie, elle était, ou du moin serait bientôt une chose à lui normalement, alors aucune raison de s'empêcher cela, par contre, elle réapprendrait bien vite le respect ! Ça, il en faisait une affaire personnelle !
Euh....elle s'associer à des divinités. Elle devait avoir un sacré pet au casque....enfoin bon, elle avait bie le droit, après ce que qu'elle avait vécu. Il allait faire le nécessaire, mais il en restait quand même un peu bouche bée. Bon, qu'elle réaction choisir ? La connaissance où l'ignorance ? Il fallait miieux cacher don arme la plus précieuse, sa connaissance. Dans le cadre de son étude de la marchandise de la terre, il avait en effet entendu parler de Aztèques, mais bon, mieux valait garder son âme la plus précieuse sous réserve.
« Les divinités azstèques ? Ça a un lien avec la viande ? Et un serpent à plume, c'est quoi ? »
Il soupira et se massa les tempes.
« Je suis largué moi. Mais au final, je suis un peu largué ! En gros, t'es une déesse quinmélange piaf et serpent, c'est ça ? »
Oui, confirmation oblige, mais en même temps il y avait quelque chose d'autre qu'il voulait demander, plus intéressante comme question, c'était sur ! Aussi, il enchainna sans laisser le temps à Quetz de répondre.
« Et tu n'as pas été capable de te battre contre de simple humains, pas même de leur faire peur ? Mais tu es une déesse, tu dois bien être caopable de miracles, non ? »
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Quetzalcóatl avait finalement pris sa forme divine, de grande femme au duvet d’oiseau et à la chevelure de plumes. Elle s’était finalement expliquée sur le pourquoi et le comment de sa transformation. Pas en le disant directement bien sûr. Mais apparemment, le sang-froid ne comprenait pas vraiment la situation. Il soupira, usant de ses doigts pour se masser les tempes. Alors qu’il faisait référence à Quetz comme à une sorte de créature croisée entre l’oiseau et le reptile rampant, l’immortelle se mit à sourire. Dans son esprit défilaient plusieurs images de serpent à plumes, plus loufoques les unes que les autres, en pensant que Liam imaginait la même chose. Mais quelque chose tiquait le vampire.
« Et tu n'as pas été capable de te battre contre de simples humains, pas même de leur faire peur ? Mais tu es une déesse, tu dois bien être capable de miracles, non ? »
Alors là, c’est vrai, il avait raison. Une divinité qui ne sait pas se défendre et n’a aucun pouvoir, ce n’est pas vraiment une déité…Pathétique powa. Soupirant longuement, Quetz finit par s’expliquer davantage au sang-froid.
- Mmh…Le peuple aztèque, celui de mes fidèles, a été exterminé il y a de ça plusieurs siècles déjà. Un dieu ne peut survivre sans fidèle. Il y a quelques irréductibles mais c’est tout. C’est pourquoi je n’ai plus grand-chose comme pouvoir. À part me transformer, je ne sais rien faire d’autre. Alors oui, je suis une divinité et je ne sais même pas me défendre face à des humains…
Quetz ne regardait plus Liam. Elle avait détourné son regard sur le lit, les yeux dans le vide. Perdue dans ses pensées, elle se sentait minable de n’être pas capable de se défendre contre des humains. Elle en était venue à se cacher des êtres puissants, des créatures de la nuit, des demi-humains et des hommes…Elle voyageait entre la Terre et sa jumelle, évitant de trop traîner à un endroit. La fuite, toujours la fuite…Et elle en avait plus que marre de devoir fuir à chaque fois…Alors quand est-ce que cela prendrait fin ? Des souvenirs courraient dans sa tête, et elle en oubliait totalement le vampire…
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Son regard exprimait la tristresse, de la tristesse pour la situation de cette déesse, une déesse impuissante, aussi faible que la plus faible des humaines....quelle déchance....c'était sur, il en aurait chialé, oui, il en aurait chialé si il en avait eu cure, mais voilà, ce n'était pas le cas, il n'avait carrément rien à cirer de cet état d'âme qu'elle s'autorisait et pas lui. Dans son affaire, on ne faisait pas de bénéfices grâce à la compassion !
« Quel dommage pour toi, ce doit être terrible ! Comme je te plains, mais arrête de te morfondre, tu vis, c'est déjà ça. »
Il sourit soudain, bien plus carbassier qu'auparavant :
« Et ça me suffit ! »
Bon, maintenant que c'était dit, qu'il en savait assez, il ne se faisait que moins de soucis.Il suffisait de passer à la phase suivante. Il la laissa pour s'approcher de la porte et hurler.
« Un collier, et une laisse ! Vite ! »
Il sourit avant de revenir vers la jeune femme, même si de femme, elle n'avait plus que le genre et la poitrine, il lui prit le poignet avant de serrer fortement, jusqu'à entendr eun craquement caractéristique.
« Bon, maintenant que j'en sais assez, bas les masques ! Tu es désormais à moi, tu vivras et ici et m'obéiras. Si tu es sage tu seras bien traitée, sinon.....tu verras mais ce ne sera pas doux. »
Il sourit avant de sasir sa mâchoire, histoire d'examiner les dents, bonne santé. Bon, ce serait plutôt une bonne chose et apparemment, elle résiste pluôt bien. Il envisageait de commencer par lui faire faire un test de résistance, voir un peu combien de temps elle résiste à la doueleur, le temps avant de perdre connaissance, etc.
« Je n'ai pas menti, sauf en quelques points mineurs comme sur le fait que j'étais prisonnier, ou sur le fait que je t'aiderai à t'échapper, mais pour le reste, tu vois, j'ai bien tenu promesse, viens regarder par la fenêtre ! »
Il y avait en bas, le crâne explosé sur les dalles, les corps de ses tortionnaires. Peu soucieux du fait qu'elle regarde ou pas il était allé vers la porte pour récupérer ce qu'on lui avait apporté, un collier, une laisse, et une corde Il lança le collier et la laisse au visage de la jeune femme.
« Inutile de te faire un dessin je crois. Je n'ai jamais dressé de déesse, mais je suppose que tu vas vite comprendre qui est le maitre. »
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Quetzalcóatl, le grand Serpent à Plumes, dieu craint et respecté durant des siècles. Dieu de la fertilité, de mort et de renouveau. Tu parles ! Déesse au brin, tombée dans l’alcoolisme après sa déchéance, devenue clocharde. Ah ouais, quelle classe ! Non mais n’importe quoi…Et c’était pathétique tout de même.
Quetz revint poser son regard sur le sang-froid car son ton change de tout au tout. Il a l’air de s’en foutre de l’état déprimant du Serpent à Plumes. Son sourire était devenu malsain, montrant clairement ses crocs et le reste de ses dents blanches à l’émeraude divine. Il la laissa là, sur le lit, et se rua vers la porte, hurlant pour avoir un collier et une laisse, reclaquant la porte après son cri. Il se rapprocha de la déesse, dont le visage était toujours crispé par la surprise, ne sachant pas ce qu’il se passait. Liam agrippa le poignet de la jeune femme, si fermement, qu’il le brisa. La divinité sera des dents sans pourtant gémir ou hurler de douleur. Mais elle souffrait néanmoins.
Alors quoi ? Il lui avouait que tout cela n’était qu’une mascarade, qu’elle deviendrait une esclave, son esclave plutôt. Alors qu’il lui avait relâché le poignet brisé, il examina la dentition de la belle, lui forçant à ouvrir la bouche. Une nouvelle fois, il la relâcha et l’invita même à regarder par la fenêtre, comme quoi, Môssieur n’avait pas menti sur tout. Alors que le vampire se dirigeait vers la porte, récupérant collier et laisse, Quetzalcóatl se leva du lit et se rua à la fenêtre ouverte, regardant en bas. Elle vit une montagne de cinq corps. C’étaient ceux de ses…Oh…Et cette odeur pestilentielle…Le visage de la déesse devint blanc, très pâle même. Elle tomba au sol, à genoux, sentant des nausées venir. Elle s’abaissa et commença à rendre sur le coup de tout cela. Mais elle n’eût le temps de se remettre debout que Liam lui envoya à la figure la fameuse laisse et ce collier. Le coup eut le fait de rougir les joues de la déesse. Se relevant à l’aide de son bras non blessé, elle prit le collier et la laisse, les examinant un instant. Ses yeux verts fixèrent Liam, pleins de rage. Un petit sourire naquit sur ses lèvres, et soudainement, elle balança les instruments d’esclave à travers la fenêtre ouverte. Le tout s’écrasa sur le monticule de cadavres fraîchement liquidés.
- Et puis quoi encore ? Plutôt mourir…
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Plutôt mourir, voilà ce genre de phrases qu'il entendait de manière tellement récurrente que, si au début cela avait le don de le faire roire, désormais, elle avait le don de le faire légèrement sourire, masquant ainsi son agacement, oui, elle préférerait mourir, et alors ? Elle croyait que l'on faisait toujours ce que l'on voulait ,, Non mais sans blagues ! Ce plutôt mourir était l'une des rares phrases qui auraient du le faire rire, et bien non, il l'avait trop souvent entendu, et personne n'en était jamais mort ! C'était là qu'était la partie la plus drôle de l'histoire, on commençait par dire cela, puis on commençait à beugler, à supplier, à crier et enfin, on acceptait son sort, tout bêtement !Mais il préférait la période de cri...
Le vampire avait vu la laisse et le collier voler au travers de la fenêtre, soit, il allait en fabriquer un autre, si elle avait besoin de cela pour jouer avec le feu, et bien qu'elle se brûle, lui, il n'en avait rien à faire, elle apprendrait bientôt à être sagement couchée au pied de celui ci, de peur que les flammes n'impriment une marque comme celle qu'il comptait lui infliger par la suite, mais ne passons pas outre les étapes, chaque chose en son temps.
« Amusant non ? Une déesse qui parle de mourir ! Moi je dis que ytu n'imagines pas ce qu'est la mort ! »
Il sourit et la saisit par la forge. Plus grande, plus massive, mais pas forcément plus lourde aux yeux du vampire.....en effet, force étant de constater qu'il la souleva sans peine. Celui ci la poussa par la fenêtre, la retenantrdans le vide.
« Tu préfèrerais que je lâche et que tu exploses ta caboche plumée en bas ? On peut arranger cela ! »
Il sourit et retira un doigt, puis un autre, puis un autre, lentement, jusqu'à ce qu'il finisse par la tenir entre le pouce et le majeur, l'étranglant presque, avant de la faire rentrer comme elle était sortie, la jetant dans la pièce.
« Ne te fiche pas de moi, tu obéiras, alors, acceptes-tu le collier, oui, ou non ? »
Même si elle disait non, elle finirait par dire oui.
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Ce Liam pouvait toujours courir pour que le Serpent à Plumes se laisse traiter comme une esclave. Il pouvait bien la martyriser autant qu’il le souhaitait, la violer, l’humilier, l’insulter, Quetzalcoatl n’acceptera jamais de porter ce collier et cette laisse d’esclave. On ne dresse pas un immortel, même si celui-ci n’avait plus sa puissance d’avant, même si celui-ci ne pouvait plus se défendre contre de simples humains…C’est simple, l’émeraude préférait mourir que de se soumettre à son inquisiteur. Et le vampire en rit, amusé de la raponse, ô semble-t’elle stupide, de Quetz.
- Ne parles pas de ce que tu ne sais pas…
Quetz, ne pas s’imaginer ce qu’est la mort ? Mais le Serpent à Plumes est la Mort. Elle est même Mort et Résurrection. Comme la célèbre Faucheuse présente dans d’autres croyances, Quetz venait cueillir les âmes perdues des nouveaux morts. Soit elle les emmenait dans une sorte de Paradis aztèque, soit, à certains, elle leur redonnait une chance de tout reprendre à zéro. Alors, même si elle ne connaissait pas d’elle-même la chose, mourir, elle pouvait ressentir toutes ces émotions, toutes ces sensations à travers les âmes cueillies.
La déesse restait sur la défensive, mais même ainsi, affaiblie, elle ne pouvait fuir Liam. Ce dernier ne la laissa pas se reposer, s’approcha d’elle et enserra la gorge de l’immortelle d’une seule main. Il la souleva ainsi, faisant pendre désormais son corps duveteux et nu dans le vide. L’odeur du tas macabre au pied de la tour, sous les pieds de Quetz, remontait dans ses narines, lui donnant des haut-le-cœur. Souhaitait-il l’effrayer ? Pourtant, son regard, son souffle, son pouls, rien ne s’affolait chez l’émeraude divine…Non, car Quetz n’avait plus peur de disparaître, et ce, depuis un moment déjà. Elle avait attendu des siècles sa sentence, sa punition pour le malheur causé autrefois. Non, elle n’avait plus peur de mourir, et ce, même si le vampire s’amusait à retirer ses doigts un à un autour de sa gorge, l’étranglant même.
Aussi Quetzalcoatl savait qu’il ne mettrait pas ses menaces à exécution. La déesse était bien plus qu’une simple esclave, bien plus qu’un simple filon d’or pour le sang-froid. Un met rare, très rare même…Il avait besoin de l’immortelle et elle le savait. Tout cela se confirma lorsqu’enfin, le vampire se décida à rentrer la demoiselle dans la salle, la passant par la fenêtre, jetant son corps affaibli à travers la pièce. Se cognant que légèrement la tête, elle ne gémit pourtant pas. Elle n’allait pas faire ce plaisir à Liam, ni porter ce collier…
- Gardes ton collier. Je ne céderai pas !
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Et voilà, typique de ce genre de personnes dès qu'on commençait à parler dressage, dès qu'on commençait l'intimidation, il s'agissait de faire croire qu'onn était plsu fort que ce que l'on était en réalité, il s'agissait de pures bravades sans intérêtr ni réelle force, juste de quoi faire croire à une force que l'on avait pas, ou plus. Voilà le seule chose que l'on pouvait faire dans ce genre de cas. Combien de fois l'avait-il observé chez lez autres ? Un grand nombre de fois.
En fait la technique était de se lever et se lever encore jusqu'à ce que les agneaux deviennent des lions, ou plutôt que le moineau devienne un aigle et qiele persécuteur prenne peur et arrête. Il y avait de quoi rire en fait, elle avait de l'espoir, incroyable n'est-ce pas ? Mais c'était mieux ainsi, qu'elle s'accroche à un espoir, en le brisant il la briserait bien plus vite ! C'était aussi simple que cla !
Elle pensait qu'il ne savait pas ce qu'était la mort ? Non, elle n'avait rien compris il était mort et en même temps vivant, il était aussi glacial au toucher que l'étreinte de la mort et c'était pour une bonne raison, en un sens, il était la mort ! Un peu arrogant de sa part peut être mais pas si faux quand on on y réfléchissait ! Pour tous les êtres mortels, il était un prédateur, un monstre qui incarnait oleur fin. Il était le sommet de la chaîne alimentaire !
« Je crois que je le sais mieux que toi..enfin, qui t'en voudrait d'être prête à supposer n'importe quoi plutôt qu'accepter la vérité. »
Il sourit et la jeta au travers de la pièce et siffla pour qu'un garde entre.
« Un collier étrangleur, vite »
Sans un mot, l'heomme obtempéra et s'en fut en chercher un. Pendant ce temps, Liam faisait les cent pas dans la pièce, réfléchissant sur la suite à donner aux évènements. Un dressage classique n'était sans doute pas de rigueur, il lui faudrait des méthodes plus violentes....oui, il devrait y aller plus fort...
Le garde mit une petite dizaine de minutes ave un coffret entre les maisn, ce coffret remuait entre les doigts du soldat qui peinait parfois à le maintenir entres ses mains,c omme si le contenu était vivant, et en somme c'était cela, il était vivant , mais le plus drôle ce serait de le voir fonctionner. Puisqu'elle était une déesse, elle ne devrait paspouvoir mourir, même dans les situtations qu'elle allait devoir affronter....
« Ceci est un collier étrangleur ! »
Il prit le coffret et l'approcha de la jeune femme en l'ouvrant une sorte de lanière avec un œil au milieu et finit par de minuscules tentacules. Quand Liam le caressa du doigt, le collier frémit aant de....ronronner....oui, terme étrange mais qui pourrait bien être le plus approprié.
« Tu vas vite comprendre... »
Il lui souffa dessus et le collier sauta au cou de la jeune femme, les tentacules s'enroulèrent entre elles sur sa nuque, deux ou tris déchirant la peau pour se glisser dessous.
« Le principe est simple, tu m'obéis, le collier te félicitera par inductions nerveuses euphorisantes, tu désobéis ou tu me déçois ou tu fais quoiqu ce soit qu je n'approuve pas, il se resserrera jusqu'à la syncope, te faisant juste assez rentrer d'air dans les poumons pour que tu restes chez les vivants pour mieux recommencer jusqu'à ce que tu présentes des excuses.... »
Il sourit et l'oeil du collier se pointa vers le vampire.
« Ah et cet œil m'est accessible par la pensée, si tu désobéis, je le saurais... »
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Encore une fois, le vampire s’était approché de la déesse affaiblie, profitant justement de cette faiblesse pour la prendre à la gorge et l’intimider. Mais cela ne marchera pas avec Quetzalcóatl. Elle ne renoncera pas. De nouveau, il balança Quetz à l’autre bout de la pièce, comme une vulgaire poupée de chiffon, sommant qu’on lui ramène un collier-étrangleur. Légèrement sonnée, la déesse essaya tant bien que mal de se relever, s’agrippant au mur à côté d’elle pour se remettre debout. Elle avait foutrement du mal à respirer, sa poitrine écrasée et encore bien faible. Liam faisait des allers-retours dans la pièce, attendant son jouet, qui n’arriva qu’une dizaine de minutes plus tard.
Le visage de l’émeraude divine se figea quand un garde ramena une boîte avec difficulté, car cette boîte renfermait sûrement quelque chose de vivant. S’approchant de la déesse, le sang-froid ouvrit l’objet sous les yeux de la demoiselle, montrant ainsi son contenu. Une sorte de petite bestiole avec des tentacules et un œil unique, qui…Ronronne ? Mon dieu…
La jeune femme eut un mouvement de recul et se retrouva vite piégée contre le mur. Liam était plus qu’amusé à la scène, et encore plus quand sa bestiole vint enserrer le cou de la déesse, s’incrustant même sous sa peau, arrachant à Quetz un cri de douleur. Serrant les dents, elle n’essaya pourtant pas de se défaire de la chose. Elle laissa le vampire s’expliquer sur le fonctionnement de ce collier bien particulier. Mais même avec ça, il peut toujours rêver pour que Quetz ploie devant lui et lui obéisse au doigt et à l’œil.
Un léger sourire en coin orna le visage de l’immortelle qui, en réponse à Liam, vint lui cracher au visage. Et dans un geste inconsidéré, elle s’approcha de lui pour lui mettre un coup de boule. Elle n’eût le temps de voir si cela avait eut son effet sur le sang-froid. Le collier à tentacules resserra son étreinte sur le cou de la demoiselle, qui cria sa douleur, avant de suffoquer par ma manque d’air, et tomber à genoux au sol.
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Ces gadget étaient terriblement efficaces dites-donc ! Rien qu’à la vue on avait déjà envie de s’enfuir, enfin on… disons donc la masse des anonymes. Les autres, ceux qui n’avaient aucune valeur à ses yeux. Oh, elle, elle en avait une, il n’avait jamais asservi ce genre de spécimens… une divinité à son service, ce serait un bine agréable plaisir ! Il imaginait bien la souillon devoir laver les pieds des esclaves des invités, ou alors dans la salle de garde… dans les deux cas ce serait très amusant.
Le cri de douleur de la jeune femme le ravit ; Il frissonna de plaisir avant de l’admirer avec ce nouvel apparat plein de féminité et de délicatesse. En observant, on pouvait voir que lentement les tentacules du parasite se sanglaient autour de son cou, ne laissant apparaître qu’une légère boursoufflure aux yeux des habitués comme des néophytes. Et en plus, l’œil était là, devant, sur sa gorge, fixé droit devant lui.
Il n’eut pour toute réaction que l’éjection d’un magnifique crachat qui lui arriva en plein visage suivi d’une tentative pour le frapper. Peine perdue. En effet le collier l’en empêcha et il la vit ployer l’échine devant lui, tombant à genoux. Bien, c’était sa vraie place après tout, celle que cette femelle, qu’elle soit ou non comme les autres, méritait.
Il sourit et s’essuya le visage d’un revers de la manche qu’il essuya sur les belles plumes capillaires de la jeune femme. Il lui caressa celles-ci avant d’en saisir une et tirer dessus pour la lui arracher. Il ne termina pas son geste, se contentant de cette modique douleur pour elle avant de commencer à s’exprimer, lentement, comme s’il s’adressait à un animal ou à une attardée mentale.
« Tu sais, je n’ai aucune envie de te faire du mal alors plus vite tu apprendras à obéir, plus vite tu arrêteras de souffrir. Tu es si belle et si douce au toucher que tu ne mérites pas de souffrir. Personne ne le mérite… mais ce n’est que comme ça que certaines leçons s’apprennent. »
Il sourit et se baissa pour lui baiser doucement le front avant de caler la tête de la jeune femme contre l’extérieur de sa cuisse, position d’un chien qui demande des caresses en somme, caresses qu’il lui accorda bien volontiers.
« J’aime beaucoup tes plumes, tu me donnes l’une des plumes de tes cheveux pour mon nouvel écritoire, s’il te plait ? »
Le s’il te plait n’était qu’une forme de feinte. C’était un ordre. Avaait-elle compris que si elle voulait désobéir elle devrait se montrer plus subtile.
« Quand j’aurai ma plume tu pourras aller et venir librement dans mon domaine. Après tout, je ne vais pas te retenir cloitrée ici, il faut bien que tu apprennes ce qu’il te faut, comme la hiérarchie. Bien évidemment, n’oublie pas les dévorateurs hors de l’enceinte. Si jamais tu tentes de sortir, ils te mangerons, ou pire, mais ce ne sera plus mon problème. Si tu te promènes dans la cour, fais attention aux gardes, ils ne sont qu’à peine plus doux…. Tu l’as bien compris ça je crois… »
Du pied il vint tapoter son bas ventre.
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Grande déesse tu étais, poupée esclave tu deviendras ? Mais il en est hors de question ! Utopie ! Tu rêves, garçon ! On ne domestique pas une divinité. C’est simple. Les immortels ne sont pas fait pour être larbins, et encore moins pour un sang-froid de l’espèce de Liam. Qu’importe si elle devait y laisser sa vie, jamais elle ne se soumettra. Plutôt mourir que devenir la chienne de ce salopard de vampire. Ou bien même de qui que ce soit d’autre. Violentée, maltraitée, mutilée et violée, Quetzalcóatl sera toujours le célèbre Serpent à Plumes. Une fameuse phrase dit : Qu’importe que le vent hurle, la montagne jamais ne ploie devant lui. Vérité. Liam aura beau tout faire pour que l’émeraude divine lui obéisse, devienne une bonne esclave, jamais la belle ne cessera de se débattre.
Alors même si cette immonde bestiole l’étranglait, même si cet horrible collier vivant lui coupait le souffle, elle murmurait, s’asphyxiait à dire non. Ce gadget à l’œil unique était tout bonnement répugnant. La déesse pouvait sentir ses mini-tentacules s’infiltrer sous la peau de son cou et se resserrer sur ses muscles, lui faisant perdre peu à peu sa respiration. Et en réalité, l’immortelle souffrait le martyr, mais taisait au maximum ses gémissements de douleur.
Quel enfoiré ce Liam. Elle lui cracha volontiers au visage et tenta de lui assigner un coup de boule, mais ce foutu collier-étrangleur resserra son étreinte tentaculaire sur la gorge de la jeune femme, qui suffoqua un peu plus, stoppant son action. Merde. Merde ! À genoux devant lui, elle porta ses mains à son cou pour essayer de retirer cette ignominie et respirer enfin calmement et à pleins poumons. Le sang-froid en profita pour essuyer ce crachat dans les belles plumes émeraudes de la mésoaméricaine, avant de tirer sur l’une d’entre elles.
- Aïe !
Hé, c’est que c’est douloureux quand même ! Bon, peut-être pas autant que ce qu’elle avait subi depuis que la pauvre avait franchi les murs de cette forteresse, mais…Ce sang-froid essayait encore de la persuader de lui obéir sans rien dire, de jouer la parfaite petite esclave, toujours à répondre aux besoins de son maître. Ainsi, il lui promettait que rien ne lui arriverait et que ses souffrances s’arrêteraient là. « Personne ne mérite de souffrir »…Et bla, bla, bla…
- Tu gaspilles de ta salive pour rien…
Un sourire jaune, et étouffé, elle le sentit déposer un baiser sur son front, qu’elle laissa faire sur l’instant, mais jura de se défaire d’une telle empreinte avec savon et eau ! Et en plus, cette enflure veut une des plumes de la chevelure verdoyante de Quetz ? Mais…Il est con ou quoi ?
- Tu en as déjà retiré une, abruti. Ca te suffit amplement…
Secouant légèrement la tête de gauche à droite, elle essaya de se défaire de la caresse de sa main sur le haut de son crâne. Ce n’était pas de l’affection, elle le savait. Elle avait compris comment il fonctionnait…Cette main, cette position, à genoux devant lui, c’était signe de soumission et bon dieu, Liam devait foutrement apprécier cette vue qu’il avait, croyant avoir une chienne pour lui. Tu rêves. TU RÊVES ! Il lui énonçait ce qu’elle devait faire, obéir, se laisser faire, tout en lui rappelant clairement ce qu’elle risquait si elle s’échappait et retournait en dehors de la forteresse, ou bien ce qu’il lui arriverait si l’émeraude divine s’insurgeait contre lui. Et qu’importe la douleur, comme le vampire vint lui rappeler en tapotant du bout du pied le bas-ventre endolori de la jeune femme…Relevant le visage, elle fronça les sourcils, le fixant avec toute la haine qu’elle ressentait pour lui.
- Tu ne sembles pas avoir compris…Plutôt mourir !
À peine elle eut fini sa phrase, qu’elle se releva brusquement, portant un coup de genou dans l’entrejambe du sang-froid avec la force qu’il lui restait, boostée à la colère. Mais elle retomba bien vite au sol, le collier-étrangleur faisant fabuleusement bien son travail. Ses tentacules se resserrèrent sur les muscles du cou de la jeune femme, qui commença à suffoquer, gémissant de douleur, tirant sur le gadget machiavélique pour s’en débarrasser, mais en vain. Elle commençait vraiment à manquer d’air, les traits de son visage tordu par ce mal, mais au moins, elle avait réussi à atteindre Liam beaucoup plus qu’avec un simple crachat…
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Le aïe était amusant, comme si elle avait eu mal maintenant et pas avant, où elle n’avait pas bronché, c’était quelque chose d’amusant à constaté, peut être tout simplement qu’elle commençait à craquer. Ou pas vu les paroles qu’elle rajouta. Gaspiller sa salive ? Jamais, c’était quelque chose qu’il faisait pour lui offrir quand ‘elle n’en pourrait plus, quelque chose à quoi se raccrocher, tout simplement, et peu importe que ce à quoi elle se raccrochait spoit un mensonge, mais elle finirait par se raccrocher à lui, comme toutes les autres esclaves qu’il avait dressé(e)(s).
Décidément, elle ne comprenait pas vraiment, il ne faisait rien sans raison, et il y avait une différence énorme entre mla plume qu’il prenait et celle qu’elle lui offrirait. Une forme de montrer qu’il pouvait prendre tout d’elle par la force s’il le désirait, mais l’autr geste, lui offrir une de ses plumes, c’était montrer à Liam qu’elle lui offrait tout ce qu’il désirait, pour la simple et bonne raison qu’elle abdiquerait le jour où ça arriverait. Ce jour là, le dressage serait sans doute fini.
Il regarda la divinité qui serait bientôt son esclave et sourit et plongeant son regard dans le sienet y lire toute la haine qu’elle ressentait pour lui, bientôt, ses yeu x n’auraient plus d cette lumière haineuse mais brulerait de l’envie de le servir, de l’envie de répondre à la moindre de ses pensées, de ses envies, quitte à s’écorcher vif pour lui faire plaisir… C’était particulièrement malsain sans doute, ce dernier point, mais qui sait…. Il devrait peut être la déposséder de sa peau si besoin pour lui faire rentrer dans le crâne qu’il avait tout le pouvoir qu’il désirait sur elle et qu’elle ne pourrait jamais rien faire.
Enfin, ça c’était avant qu’il ne ressente une violente douleur dans son entrejambe. Elle venait de lui envoyer un violent coup de genou dans les valseuses. Il en eut les larmes aux yeux alors qu’il se pliait en deux sous la douleur. Bon dieu elle avait frappé et pas doucement, il en avait même envie de vomir… Il reprit sa respiration plusieurs fois avant de pouvoir parler, et ce fut plus un murmure qu’une véritable parole :
« Tu vas vite perdre de ta superbe… tu verras…. »
Il tomba à genoux, continuant de se tenir m’entrejambe des deux mains sous la douleur, il mit un bon moment avant de pouvoir diure ou faire quoique ce soit… et la première chose qu’il fit fut la gifler avant de lui murmurer, doucereux à son oreille :
« Je crois que j’ai trouvé comment ytu vas passer ton temps ici…. Que dirais-tu d’offrir tes plumes etr ton corps aux gardes ? Si ils veulent t’arracher toutes les plumes du corps, je les y encourageai, si ils veulent t’utiliser comme objet sexuel, qu’il fssent donc, on si c’est juste te tordre les doigts et voir qui te fait crier le plus fort, et bien soit ! Et ça durera san interruption toute la nuit. Demain matin, tu changeras de point de vue sur la vie d’une esclave obéisante… »
La poussant au sol, il commença à lui donner des coups de pieds, que ce soit dans le bassin, dans les reins, dans les côtes, il se contenta de la battre et de s’arrêter au premier craquement et enfin, il força psychiquement le collier à se desserrer qu’elle soit en pleine possession de ses pensées pour affronter l’horreur qu’il comptait lui faire vivre. Il lui caressa la joue du pied.
« Oh et bien sur, ni eau ni nourriture ! Ce serait beaucoup moins drôle sinon…»
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C’était un coup joué au tout pour le tout. Avec toute la force qui lui restait, elle lui avait donné un coup dans les couilles. Jamais aucun homme n’avait su résister à ce genre de choc dans les valseuses. Quetzalcóatl était fière d’elle, à voir le vampire se plier en deux sous la douleur. Il faisait moins le malin maintenant ! Parce qu’il croyait qu’avec le collier étrangleur, l’émeraude divine n’aurait rien osé faire de plus qu’un simple crachat ? La preuve en est que non et il goûtait amèrement d’avoir sous-estimé la déesse. Bien évidemment, la jeune femme recevait lourdement les effets du collier après son coup. Il lui lacérait la gorge, tiraillant sa peau pour mieux lui couper le souffle. De plus en plus. Mais ce n’est pas grave. Quetz avait réussi ce qu’elle voulait faire et c’est ce qui importait.
Quand Liam vint murmurer à son oreille, encore trop secoué par sa douleur, l’immortelle n’eût qu’un grand sourire, à moitié dessiné à cause du bijou sadique. Perdre de sa superbe ? Mais ça faisait bien longtemps que la demoiselle n’en avait plus. Depuis que son règne divin avait pris fin avec la disparition de ses fidèles, en vérité. Le sang-froid récupérait doucement du coup. Quetz était allongée sur le sol, la bestiole lui coupant la respiration de plus en plus souvent, aux vues de son maître qui souffrait encore. La déesse ne se débattait pas, essayant de bouger le moins possible pour calmer la bestiole et surtout, surtout, économiser ses forces pour plus tard.
Une gifle la réveilla un peu, mais rien de plus. Pas même un « Aïe » ne s’échappa d’entre ses lèvres pulpeuses. Première vue de sa vengeance personnelle. Mais cela ne faisait pas peur à Quetz, qui n’en souriait que davantage. Qu’il la plume, qu’il la brise, tout ce qu’il voudra, mais il n’en fera pas une esclave, et encore moins, la sienne. Le vampire s’enragea et se déchaîna sur la demoiselle, la battant au sol, la ruant de coups de pieds dans le ventre, les côtes. La divinité n’essaya même pas de se protéger avec ses bras. Qu’il la mutile, qu’il la blesse, qu’il la casse, et peut-être qu’enfin, il se rendra compte qu’il faisait une erreur en voulant faire d’une immortelle une esclave hors du commun. Elle en toussa fortement et puis…Crac. Une côte, sûrement, de cassée. Quetz toussa une nouvelle fois, crachant en même temps un mélange de salive et de sang, ruisselant à la commissure de ses lèvres. Le collier se desserra instantanément, laissant la belle reprendre son souffle au goût de sang. Liam, lui, s’amusait à caresser le visage de la jeune femme du bout du pied. La suite fit rire franchement le Serpent à Plumes, entre deux toux. On aurait presque une folle, qui aurait perdu la raison une fois de plus…
- Ha ha ha ! Fais donc ! Tu ne me fais pas peur, petit sang-froid. Je ne serais jamais ton esclave, ni celle de quelqu’un d’autre. Ancres-toi ça bien dans le crâne. Ha ha !
Il la priverait d’eau et de nourriture ? Elle pouvait s’en passer pendant plusieurs semaines. Les gardes lui passeraient dessus ? Déjà fait et elle a survécu. Ils la briseraient ? Fait aussi et elle est pourtant encore là. Rien au monde ne ferait flancher l’immortelle. Rien au monde ne la ferait devenir esclave. Rien. Jamais.
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Et elle continuait à le prendre de haut…. Elle implorerait. Elles finiraient toutes par implorer, surtout qu’il avait une idée qui commençait à germer, une idée extrême sans doute mais qui n’était pas dénuée de charme à la réflexion, il suffisait de ne pas trop y réfléchir et ça pouvait marcher, en effet, il ne savait pas comment maltraiter une déesse pour qu’elle finisse par craquer, et même si il comptait bien la livrer aux gardes, sans autres nutriments que leur semence qu’elle serait forcée d’aller lécher sur son corps ou sur le sol, il supposait qu’il devait y avoir quelque chose de plus efficace. Il ne savait juste pas quoi encore…. Il se demandait si… oui, peut être… mais bon, pendant qu’il murissait son idée il ne lui laisserait aucun répit…
« Ce que je m’ancre dans le crâne, c’est qu’une divinité aurait sans doute beaucoup plus résisté que toi, tu n’es qu’une ombre de ce que tu devrais être ! Je suis sur que tu serais surprise des limites que tu as… ne me fais pas croire qu’une divinité se laisserait piéger aussi facilement…. Tu es pitoyable !Et on s’étonne que tu n’aies pas de fidèles… »
Il lui cracha au visage avant de lui envoyer un coup de pied dans la figure. Il recommença jusqu’à entendre distinctement le nez qui cède.
« Ô, grande déesse, je crois que même moi j’ai plus de fidèles et d’adorateurs que toi ! »
Grand éclat de rire de sa part. Il état heureux d’en être arrivé à cette constatation qui n’honorait en rien la déesse. C’était même plutôt insultant pour elle, ou alors c’était d’un profond aveuglement de la part du marchand d’esclaves. Dans les deux cas, pas de quoi se sentir à l’aise… bon, d’un autre côté, le nez cassé suffisait en général ne pas se sentir bien…. Alors que dire du fait d’être entre les mains d’un esclavagiste ?
« Tu vois, l’avantage c’est que même si tu te brises en morceaux je possède le pouvoir de te réparer, mon petit jouet…. Donc je n’ai pas à me retenir…. Et en plus la guérison est très douloureuse… tiens, d’ailleurs, je vais m’y atteler… »
L’idée faisait son chemin dans l’esprit calculateur qu’il possédait alors qu’il se baissait pour placer une main sur son nez et commencer à guérir celui-ci. Bien sur si ça le fatiguait cela faisait souffrir la jeune femme/déesse/piaf (rayez la ou les mentions inutiles en cas de besoin), et cela justifiait la fatigue qui s’accumulait. Il lui sourit et continuant ses soins, regardant le collier et celui-ci relâcha assez sa prise pour qu’elle puisse respirer par son nouveau nez reformer, qu’elle puisse reprendre un souffle qui lui manquait - avant de lui réparer les côtes bien sûr - puis il finit de la soigner, cette fois-ci ça avait été moins épuisant.
Il caressa son duvet de plumes, en arrachant une brusquement de manière complètement aléatoire, songeur avant de mettre son plan à exécution.
« L’idée est simple, tant que tu ne te soumettras pas, je tuerai des gens, les enfants en priorité, un par quart d’heure.. à a moindre désobéissance, ce sera une femme enceinte ou une famille….. que penses-tu de ce plan ? Accepteras-tu tant de morts sur la conscience ? »
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Le grand Serpent à Plumes souffrait. Allongée sur le sol, son corps se crispait de plus en plus, figé par la douleur des coups qu’elle reçut. Elle suffoquait, le collier étrangleur lui ayant fait rudement mal. Quetzalcóatl essayait tant bien que mal de reprendre son souffle, même si sa gorge lui brûlait énormément, comme si elle avait avalé de force des morceaux de charbon ardent. Quelle piètre image d’une immortelle, vraiment. Quel dieu avait subi ce genre de rabaissement ? Il n’y en avait jamais eu, aussi loin qu’elle puisse fouiller dans ses pensées. Mais Quetz se disait qu’il lui fallait bien subir ça pour ne pas se laisser faire par un sang-froid qui se sentait plus puissant qu’elle. Même si c’était le cas, au niveau des pouvoirs et tout le tralala. Jamais une divinité ne deviendrait l’esclave de quelqu’un, et encore moins d’un homme…Pardon. D’un vampire comme Liam. Jamais. Et qu’il puisse prétendre le contraire faisait bien sourire, même rire la déesse. Du moins, ce qu’il restait d’elle.
Il pouvait essayer de la rabaisser plus bas que terre, ça ne marcherait pas. Oui, essayer, car les paroles du sang-froid n’atteindraient pas la belle plumée. Qu’il la traite de moins que rien, qu’il insinue qu’elle ne devrait pas être considérée comme une déesse, qu’il lui dise qu’aucun véritable immortel n’aurait pas à subir ce qu’elle a du subir…Tout ça ne changerait rien à ce que la demoiselle pensait d’elle déjà. Elle n’était que l’ombre d’elle-même. Ca, elle le savait depuis longtemps, mais aucune de ces paroles blessantes et rabaissantes ne la toucheraient. Liam vint même appuyer ses propos d’un crachat à la figure de la demoiselle, qui se mit à sourire franchement. Sourire qui lui valut un autre coup de pied dans le visage. Un autre. Puis un autre…Crac. L’autre imbécile venait de lui briser le nez. Encore du sang. Le liquide acre et chaud filait dans le fond de sa gorge. Comme si elle n’avait pas eu assez, hein !
En tout cas, à lui, ça le faisait bien rire, cette situation. Il se disait avoir bien plus de fidèles que le grand Serpent à Plumes. Pff. Mais bien sûr ! Quetz avait beau être quelqu’un de naïf mais ce n’est pas pour autant qu’elle allait croire à de telle sornette ! L’émeraude divine essayait de sourire, mais le sang qui coulait sur son visage et dans sa gorge l’en empêchaient, obligée d’ouvrir la bouche pour pouvoir respirer le mieux possible. Déjà que le collier étrangleur n’aidait pas à la chose, alors en plus, un nez cassé, c’était le pompon ! Mais il n’allait pas rester longtemps ainsi. Mais quel sadique, ce vampire là ! Non, il fallait aussi soigner l’immortelle pour qu’elle puisse souffrir encore, et encore, et encore…Quetzalcóatl aurait bien remué tellement la douleur de la guérison se répandait dans son corps, mais non, la fatigue était là aussi, et puis, cela aurait été se donner en spectacle aux yeux du sang-froid, chose qu’elle ne souhaitait pas, du tout du tout !
- Gnn…
Mais elle ne put s’empêcher de gémir quand il s’attaqua à la guérison de ses côtes cassées. Quelle ordure ! ENFLURE ! La chose terminée, il continua ses petites attentions pour blesser la divinité, arrachant franchement une autre plume de sa chevelure. Un petit crissement de dents de la part de Quetz. Ce sera la seule chose qu’il aura d’elle, juré ! Mais…La mésoaméricaine ne s’attendait pas du tout à la suite. Ces paroles…Les sourcils de la belle plumée s’arquèrent de surprise, de réelle surprise, en l’écoutant. Son visage se déconfit alors, perdant de l’assurance qu’elle avait prise quelques temps juste avant. Il…Il comptait utiliser d’autres personnes pour que la déesse se rende. Il voulait semer la mort chaque fois que Quetz broncherait ou qu’elle ne serait pas une esclave docile. Merde. Merde ! Serrant les dents tout en fronçant les sourcils de colère, de rage même, la belle se sentait démunie et à la portée de Liam. Le monstre. Elle sait pertinemment que si elle refusait là, il n’hésiterait pas à prendre un innocent et de l’abattre pour que ça serve d’exemple. La jeune femme ne pouvait se permettre de se rebeller.
- Merde…
Un murmure. S’il l’entendait, elle s’en voudrait. Mais de toute façon, elle ne pouvait pas nier que tout cela la faisait chier. Là, la seule chose à faire était de se résigner. Le Serpent à Plumes avait déjà des morts sur la conscience, et ne pouvait se permettre d’en avoir d’autres…Non, pas à cause d’elle. Elle desserra les dents, baissa son visage vers le sol.
- Tu as gagné…
Moment de soumission. Horrible chose pour l’immortelle…