Elle avait gagné, elle le dominait. Il ne pourrait plus rien contre elle, elle le plongeait dans une honte sans borne, le forçant à se soumettre à quelqu’un qu’il jugeait comme étant inférieur. Elle le tenait en son pouvoir, ou du moins quasiment, il ne manquaitplus que l’humiliation suprême, mais il espérait qu’elle n’irait pas jusque là !
« C’est bien gamin. Tu mérite ta récompense. Tu mérite de boire mon sang. »
Comme si elle daignait donner les reste de son morceau de viande à un chien, elle daigna lui offrir quelques gouttezs de sang. I l ne les savoura pas, évitant ainsi de s’imprégner du gout. Par sécurité ! Après tout, il avait déjà gouté du sang d’elfe, un repas de choix, mais il ne fallait pas non plus exagérer, oui, il avait trouvé ça bon, mais dans certaines circonstances.
Elle mena alors le jeu à un autre niveau. Ah oi, parce que pour le vampire, il s’agissait plus ou moins d’un jeu. Oui, il semblait se soumettre, mais après ces quelques gouttes de sang, il s’était rendu compte de ce qui se passait vraiment, et avait déjà échafaudé un plan. Il ne lui manquait que si peu de choses…elle se pensait supérieure, et il allait utiliser cette supériorité pour avoir le sang dûment mérité ! es expressions faciales n’avaient pas changées, il lui fallait juste quoi ?? Quelques centimètres…une vingtaine tout au plus, et il aurait ce qu’il voulait…
« Je sais que tu as faim. Et je sais surtout que ce que je vins de te donner n’est absolument pas suffisant. Je sais que j’ai réveillé ta faim. Donc, je te propose une chose. Reconnais ma supériorité et alors je te jure je te donnerais assez à manger pour que tu puisses enfin apaiser cette faim qui te hante… »
Un rictus intérieur, un visage aussi plaintif qu’avant. Elle savait ? Non, elle ne savait pas, elle ne savait rien, et c’était pour cela qu’il pouvait la berner, elle n’avait jamais su, et ne saurait jamais ce qu’il ressentait dans ses entrailles. Elle pensait avoir réveillée la faim ? Et bien elle se trompait, ces quelques gouttes de sang lui avait suffit pour se maitriser. Il n’avait pas subi des mois en laboratoire pour rien après tout…
Il ouvrit la bouche pour parler mais se retint. Un peu de comédie par ci, par la. Il la regarda avec les yeux les plus avides qu’il pouvait faire, instillant dans se regard le désir, mais pas d’elle, de son ichor. Puis enfin, il dit, d’une voix plaintive :
« Vous qui m’êtes si supérieure, je vous en supplie ! Donnez-moi de votre ichor ! »
Viva la comedia del arte !