la belle et la catastrophe [Yuri]

Quartier de la Toussaint, un lieu à la réputation des plus mal famé mais qui présente l’avantage d’être au centre-ville et donc d’être un raccourci très pratique. Ici, on trouve de tout et absolument n’importe quoi… Prostituées, hôtels de passe, love hôtels, bars miteux, sexe shop, parkings où il ne fait pas bon traîner et la liste était encore longue. En bref, un lieu déconseillé au personne normal et ne cherchant pas les ennuis.

Et ben, le coin est toujours aussi joyeux…

Saika passait souvent par là, profitant des qualités de raccourcis de l’endroit. Lui n’avait jamais de problème, il était même assez connue dans le coin et pour cause… Tous les petits malins qui avaient voulus l’embêter s’étaient frottés à sa « chance légendaire » qui se transformait souvent en incroyables catastrophes qui conduisaient inévitablement à l’hôpital ou chez le psy, voir les deux à la fois… Donc maintenant, il était aussi craint qu’un dangereux caïd et même s’il n’aimait vraiment pas ça, au fond, ça l’arrangeait assez bien.

Qu’est-ce qu’il se passe ?

En effet, quelque chose venait d’attirer son attention. Un groupe de crétins, c’est ainsi qu’il appelait les racailles et les petites bandes de pseudo-caïd, entourait une jeune femme. Elle devait avoir la vingtaine, de longs cheveux d’ébène et des yeux de la même couleur, une peau légèrement mâte, un corps que l’on pouvait deviner magnifiquement sculpté sous un look de femme d’affaires. En bref, c’était une très jolie femme et la proie idéale pour une bande de crétins. En règle générale, Saika évite les problèmes et ne se mêlait pas des affaires des autres mais au fond de lui, il ne pouvait pas non plus laisser cette jeune femme toute seule. Il reconnut la bande, ils l’avaient déjà embêté une fois mais ils avaient découvert à quel point Saika pouvait être dangereux, même sans le vouloir. Vu les enchainements de chutes diverses et variés, les objets qui avait volés et le gros chien de mauvaise humeur qui était venus leur taquiner les mollets, ils avaient dû en avoir pour un petit moment à l’hôpital. Saika décida de pousser sa chance avec un joli bluff.

Hé les gars, on ne vous a jamais dit que ce n’était pas bien d’importuner les jeunes femmes dans la rue ?

Le chef de bande, visiblement pas content qu’on vienne le déranger, se retourna vers Saika.

Qui est l’espèce de gros con qui se croit… Putain ! Pas lui !

Le chef, et accessoirement toute sa bande, pâlirent quand ils reconnurent LA catastrophe ambulante. Mais ne croyant pas au miracle, ils se ressaisirent un instant et se montrèrent menaçant.

Dégage minus ou je te casse en deux !

Saika ramassa alors un caillou et s’efforçait de garder un visage neutre.

A votre avis, ça fait quoi si je lance ça ?

Ni une, ni deux, toute la bande avait décampé. Non finalement, c’était un peu trop risqué au fond.

Attendez-moi bande de traîtres !

Le chef se barra aussi sans demander son reste. Saika lâcha un petit soupir de soulagement, il avait quand même eut peur sur ce coup. Sa maladresse, qui jusqu’ici ne lui avait apporté que de la solitude, pouvait finalement se révéler utile parfois. Il se retourna vers la jeune femme avec un grand sourire sympathique.

Tout va bien mademoiselle ? Ils ne vous ont pas fait de mal ?

Pourquoi fallait il que les loubards tentent a chaque fois de la violer? Apres que son gentleman ait mystérieusement disparu, Yuri marchait seule, elle était femme et se pensait a l'abris des problemes, cependant, ce n'était pas vrai. Voulant coupé cour pour avoir un week end plus long, mais surtout parce qu'elle avait envie de se glisser rapidement sous ses couvertures pour se laisser emporter par morphé apres une nuit entiere et une journée d'escl...travail. Mais cinq charmants jeunes hommes qui a leur charme n'avait d'égal que le cumul de leur beauté et de leur intéligence, l'avaient arreté et voulait savoir lequel, ou plutot lesquels allaient l'accompagner en premier dans les draps. Yuri avait peur, elle avait un poison qui tuait en moins d'une seconde, mais pour cela elle devait sortir ses crocs et changer la couleur de ses yeux. Si elle n'était pas assez rapide pour les mordre et les tuer tout les 5 elle serait mal partie.

Intimidé par les lames et les menaces, la belle serpent resta sans bouger, la tete basse, une main tenant son bras et couvrant tant bien que mal sa poitrine qui avait été dénudé légerement par un coup de couteau. Elle pouvait retourner acheter un tailleur pour travailler maintenant.
Les idiots se demandaient maintenant quel serait la place de chacun, visiblement, le chef qui semblait s'appeler bob voulait "lui défoncer violement le cul avec sa batte" ce que Yuri comprit comme une sodomie sans aucune préparation et la plus douloureuse qu'il soit. Un Jack et un Harry se disputaient la bouche aux levres pulpeuses de la jeune femme, les deux voulaient la violer par la pour commencer et la brune ne faisait rien a part tremble d'angoisse.
Yami, un homme d'une taille colossale et d'une poigne de fer commenca a peloter les fesses de la jeune femme qui frémissait, non pas de plaisir, mais d'une violente terreur. Les trois premiers se disputaient, mais le quatrieme agissait, levant lentement la jupe de son tailleur qu'elle retenait autant que possible avec sa main pour ne pas se retrouver nue...

Soudain, un cri, enfin une personne s'interessait a sa malchance, un autre Watari? Peut etre. Il était vraiment craint par les 5 brutes, alors cela voulait il dire qu'a lui seul il était pire que les cinq réunis? Sur cette conclusion, la femme serpent se replia un peu plus sur elle meme lorsque ses violeurs en devnir disparurent pour laisser place a l'homme au cailloux.

Affaissé, plié sur elle meme, la poitrine sur les genoux et la tete basse, Yuri se faisait toute petite, tétanisé par ce qui l'attendait, elle avait peur et cette peur était clairement exprimé. Mais quelque chose rassura la petite candide, son grand sourire et sa demande était des plus scincere, elle le regarda de ses yeux humide, humilié et apeuré par cet homme qui paraissait bien plus grand qu'elle, mais en meme temps quand on est accroupi on est pas tres grand.

je... J'ai cru qu'ils allaient me violer, j'ai eut si peur... merci... marci monsieur vous etes vraiment...gentil.

Elle échangeait peut etre une meute de loup contre un lion enragé dans ce court instant, mais sa crédulité lui firent croire qu'un tel homme ne pouvait rien faire de mal, du moins, pas volontairement. C'était une facon tres simpliste de penser, mais a 21 ans on ne se refait pas, c'est un peu tard

Saika se débarrassa de son caillou en le balançant par-dessus son épaule. Un bruit métallique associé à un miaulement aigüe lui confirma qu’il avait encore traumatisé un chat. Les associations de protection des animaux le détestaient d’ailleurs cordialement pour le nombre de catastrophes qu’il provoquait et qui incluait souvent de pauvres bêtes qui  n’avaient rien demandé. Il était quasiment interdit d’entrée au zoo, depuis qu’il avait ouvert, par accident, la cage des singes qui s’étaient fait une joie de mettre un joyeux bazar.

La jeune femme était recroquevillée, encore terrifiée. Ces minables n’avaient vraiment aucune fierté, c’est à ce demander comment certains pouvait se regarder dans une glace. Son haut était ouvert et, malgré sa tentative pour le cacher, laissait une petite vue sur son soutien-gorge. Ce la gênait un peu Saika qui se décida à agir en gentleman. Pour une fois qu’il rencontrait une jolie femme sans finir trempé…

Ce n’est rien, c’est fini maintenant.

Il enleva sa veste et la mis sur les épaules de la jeune femme afin qu’elle puisse cacher ses vêtements déchirés.

Vous avez de la chance. C’est un quartier très dangereux pour une jolie jeune femme telle que vous. Et vous n’êtes pas tombés sur les pires. Mais ne vous inquiétez pas, je vais vous ramener jusque chez vous, avec moi, il devrait rien vous arriver.

Ce n’était jamais vraiment sûr à 100% avec Saika mais au moins, les gens ne s’approcheraient pas d’elle et c’était surement la solution a moins risqué maintenant que la nuit était tombée sur la ville. Il lui sourit et lui tendit dans la main pour l’inviter à se relever.

La chaleur de la veste posé sur ses épaules rassura la jeune femme, Yuri se retenait d'éclater, de fondre en larme devant ce bon samaritain, mais le fait qu'il la réconforte et lui offre de quoi cacher sa poitrine legerement dévoilé par la brusquerie et le manque total d'égard des autres loubards la firent se tenir droite. Fermant la veste sur elle, mais sans passer les bras dans les manches, l'Esper était toujours courbé et tremblante. Cet homme était assurément tres gentil avec la petite candide. Il lui proposait, sans rien demander en retour, son bras pour la mener saine et sauve chez elle. Un leger sourire, tinté de peur, s'afficha sur les magnifiques traits de la jeune femme.

Je.... merci... Vous etes gentil monsieur... Mais je ne sais pas comment vous payer ma dete.

Oui, malgré tout, Yuri restait une femme tres bien elevé, elle était fiere de nature, mais trop timide pour se montrer supérieure et hautaine, enfin, ce n'était pas dans son caractaire de rabesser les gens non plus. Juste qu'elle était plutot sensible aux autres et qu'elle avait tendence a accorder sa confiance trop rapidement. Cette fois, elle l'avait échapé belle, mais il n'y aura pas ce sauveur fortuit tout les jours. Interieurement, la belle aux cheveux de nuit se jura de devenir plus méfiante et moins gourde. Mais chassez le naturel et il revient au galop, ce n'est pas facile de lutter contre sa nature qui est proprement celle d'une fille timide, craintive qui a tendance a accorder sa confiance sans faire attention aux possibles consequences que cela entraine.

C'est alors, toute heureuse d'avoir trouvé une personne gentille que la jeune femme pas assez méfiante pour ce genre de quartier prit le bras du lycéen désastrophique sans se douter qu'elle courrait le risque de se retrouver a l'hopital par cause de malchance. Mais bon, on ne lis pas tous dans les lignes de la main pour savoir que ce pauvre garcon attire la poisse comme le miel attire les mouches.

Alors que les deux jeunes gens marchaient, Yuri se blotissait un peu plus contre son sauveur du moment, les autres lui faisaient peur. Prostitué, loubards, motards, ivrognes, tout ces gens qu'elle ne cotoyait jamais. A dire vrai, sa vie sociale était pas térrible, elle était tellement timide qu'elle n'arrivait jamais a draguer un garcon, ou alors elle le repousser parce qu'elle avait peur de la maniere tres rustre dont les humain de Terre s'y prenaient pour faire la cour. Ses amies? Elle n'en avait pas vraiment, des collegues de burreau tout au plus...

Je... Je peux vous demander votre nom?

C'était le premier homme qu'elle croisait dans le rue, comme ca, qui avait une chance de faire naitre son cercle d'amis. La belle avait peut etre vingt et un ans révolu, elle n'avait pas la... comment dire.... l'assurance d'une femme de son age, son carractere et son passé assez violent l'avait éffacé completement, ce n'était pas la femme qui se faisait remarquer dans un groupe par son charisme, mais juste celle qui iradie de beauté en se sentant laide et refusant de se montrer belle comme elle l'était elle meme. Pour etre une femme charismatique il suffit de se sentir belle et de se savoir désirable, le reste vient tout seul. Or, notre jeune femme était belle, mais ne se l'avouait pas.

La jeune femme ne semblait pas encore s’être tout à fait  remise du choc et il y avait de quoi quand on voyait la joyeuse faune qui peuplait les lieux. Sa façon de parler ainsi que ses vêtements montrait qu’elle avait été bien éduqué et qu’elle était une femme honnête, absolument pas le genre du coin.

Vous n’avez pas besoin de me payer quoi que ce soit.

Lui répondit-il dans un grand sourire.

Je l’ai fait parce que je le voulais et que personne ne mérite de finir entre les mains d’une tel bande de crétins.

La jeune femme, qui portait sa veste, se releva et s’agrippa à son bras, Saika sentit ses joues rosir à cause de ce corps collé contre lui malgré les couche de vêtements. Il regarda du coin de l’œil la jeune femme, d’aussi près, elle était vraiment magnifique et avait l’air d’une petite chose si fragile qu’on avait instinctivement envie de la prendre dans ses bras pour la protéger. Comment pouvait-on s’en prendre à elle ? Et en bande en plus ? Certains n’avaient-ils donc pas le minimum de dignité propre à un être humain ? Mais en jetant un coup d’œil autour de lui, Saika se rappela dans quel quartier il était et il lui revint en mémoire qu’ici, certains avaient déjà renoncée à leur humanité…

Plus il marchait, plus la jeune femme se collait à lui de peur et plus Saika virait au rouge tomate. La peur de la jeune femme montait au fur et à mesure qu’elle admirait le joyeux bestiaire local. Entre ça et son agression, Saika ne pouvait qu’espérer qu’elle se rappellerait que c’était un quartier à éviter pour une jeune et gentille femme.

A un moment, ils passèrent à proximité d’une petite bande de motards qui regardèrent Saika comme si le Diable en personne venait pour eux et certains enlacèrent leurs engins.

Non pitié, pas la moto, pas la moto !

Ca c’était une bande de « vieux copains », un beau jour ils avaient voulut s’en prendre à lui, l’un des gars s’était montré un peu trop bagarreur et par accident, comme d’habitude, Saika avait donné un coup de sa main, ce qui fit voler la cigarette qu’il tenait et cette dernière alla contre le réservoir d’une moto mal entretenu, vu que ce dernier fuyait un peu, et mit le feu au carburant qui fit exploser l’engin ainsi qu’une dizaine garée à coté par effet domino. Certains loubard avaient même finis à l’hôpital pour cause de brûlures. Depuis, les motards l’avaient classés dangereux et à ne surtout pas laisser approcher des motos.

Ils continuèrent leur chemin et la jeune femme, qui était resté silencieuse jusque là lui demanda son nom.

Bien sûr, je m’appelle Saika. Idou Saika. Et moi ? Puis-je connaître le nom de la magnifique jeune femme que j’escorte ?

Saika n’avait pas eu dans l’intention de jouer les dragueurs mais là, c’était sorti tout seul, cette femme avait un charme fou auquel il était assez difficile de rester indifférent. Il espérait simplement que sa bourde ne la mettait pas mal à l’aise…

Ce chevalier de l'apocalipse invomontaire était une personne assez... comment dire? Gêné par la proximité et la pression de la main de Yuri sur son bras. Bien sur, si son sauveur avait des ennui, elle n'hésiterait pas et montrerait ce coté qui lui fait tellement peur, ce coté assuré, froid, charismatique et assassin. Son pouvoir. Chose qu'elle condamne a la nuit quand il s'agit d'elle meme, ne rien faire avec un pouvoir pour soi, mais ne pas hésiter pour les autres, c'est sa regle et c'est une tres bonne regle de vie. La jeune femme regarda le groupe de motard enfourcher leur bécanes et déguerpir dans un claquement sonore, Ce qui eut pour conséquence de la rapprocher encore plus du jeune homme. Yuri ne rougissait pas, elle n'était pas géné, mais simplement térrorisé.

Je.. Yuri.

La pauvre, son prénom voulait dire Lys, mais aussi "amour féminin" donc, chaque fois qu'elle se denommait elle semblait toujours sur la defensive. Mais les paroles réconfortantes de ce Saika et ses actions pour la proteger lui inspirerent confiance, comme si il  n'allait pas relever le fait que son nom veuille dire lesbienne et qu'il ne mette pas la pauvre jeune femme dans une situation de totale gene. La rue devenait plus éclairer, a croire que la sortie était proche, cependant, cette partie du district était completement dépravé, la saleté, l'entretient... Tout était comme abandonné a ses rats de ville.

Dites, vous avez l'air de faire peur a tout le monde ici, vous... Vous etes dangereux?

Hé bien, elle en met du temps a percuter la petite, mais surtout elle s'en rend compte alors qu'elle est si proche de lui qu'on croirait qu'elle prend appui pour se maintenir debout, ce qui n'est pas entierement faux d'ailleur... Les jambes dine de la serpent étaient tremblante de peur, meme si ce jeune homme semblait balayer les ombres devant lui, cela n'empechait pas Yuri de baisser la tete pour éviter les regards pervers. D'ailleurs, un sursaut de lucidité passa dans son esprit.

Dites moi Saika-san, vous n'etes pas un pervers? Parce que je déteste ca...

C'était une confession de sa part, vue le ton et la rougeur sur ses joues, mais qui serait assez con pour répondre "oui biensur et je vais te violer dans la vieille bicoque la derriere héhé"?? Probablement personne, donc, si ce jeune étudiant dont elle avait reconu l'uniforme, lui voulait vraiment du mal, elle venait de lui donner un bon coup de pouce. quelle idiote parfois.
Cependant, une paire de brute, qui ne semblaient pas avoir peur de la désastrophe se mirent en travers du chemin, menacant directement l'enfant.

Dis, c'est toi qui a fait cramer le bar de mon frere! On va te faire payer ca petit con et a ta copine aussi.

La mimique perverse d'un des deux hommes montrait le futur paymant de Yuri, mais hélas, il allait passer en premier.Le moment d'honnorer sa dete d'honneur était venu, la jeune femme ouvrit grand le manteau du jeune homme et le laissa tomber a terre, sans se soucier du fait que trois de ses boutons avaient sauté. La reptile se placa devant les deux hommes et leur adréssa une mine noire avant de retourner sa tete vers l'eleve et de lui laisser un sourire rassurant.

Ca va aller, j'en aurait vite fini. Laisse moi faire.

Vite fini? Tu te prend pour qui?!

Pour quoi serait plus exact. Une seconde apres avoir fini sa réplique, les deux armores a glaces fuyerent, le regard tinté de terreur. Pourquoi une telle réaction face a une femme qui ne dépassait pas les 60 kg? Ses yeux d'or et ses crocs acéré qui dépassaient de sa bouche avec l'invitation de venir poser la main sur elle pour une derniere douceur avant les ténebres. Les deux loubards comprirent assez bien son messages et fuyerent a toute jambe. Redevenant normale, Yuri se retourna vers son compagnon et lui adressa un sourire leger alors qu'elle avait ses mains dans le dos.

Et voila.

Lentement, elle reprit sa place a ses cotées alors que la veste reprenait sa place sur ses épaules. Et ils marcherent encore et encore en direction de chez elle, ou de chez lui si c'était plus proche. Vue sa fatigue, elle ne ferait pas la difficile!

Ainsi donc elle s’appelait Yuri, un très jolie prénom. Il désigne la fleur de lys, dans le langage des fleurs, elle symbolise l’innocence et la pureté des sentiments.

C’est un très jolie nom, il vous va très bien.

C’est sûr qu’à côté du sien… Saika signifie catastrophe, on peut dire que ces parents ne l’avaient pas ratés sur ce coup-là mais il parait que le jour de l’accouchement, il avait déjà commencé sa carrière de cinquième chevalier de l’apocalypse, ce qui avait dû fortement les inspirer. Et Yuri venait de finir par lui poser LA question fatidique.

Plus ou moins.

Avait-il répondu dans un petit rire nerveux et laissant une petite pointe… d’amertume.

Disons que je suis un peu… maladroit. Et il m’arrive souvent de faire des gaffes qui se révèlent un peu dangereuses autour de moi. J’essaye de faire attention mais ça arrive parfois alors à la longue, on m’a collé une réputation de danger publique.

Triste et simple réalité pour un jeune homme qui n’avait plus l’habitude de côtoyer beaucoup de monde d’ailleurs le contact avec Yuri, même si cela le gênait un peu, par respect pour elle, lui était assez agréable. Et c’est là qu’il se fit limite traiter de pervers.

Hein ? Non ! J’ai fait quelques chose qui vous gêne ? Je suis désolée… quand je vous dis que je fais tout le temps des bêtises…

Mais avant qu’il ne puisse dire quoique ce soit d’autre, deux espèces de grosses brutes venaient leur chercher des noises.

Dis, c'est toi qui a fait cramer le bar de mon frère! On va te faire payer ca petit con et à ta copine aussi.

Un bar qui a brûlé ? Aie ! Sans doute cette vieille histoire de briquet volant et de vodka mal bouchée. Ca avait fait un très jolie feu de joie ce jour là. Depuis le temps, certaines personnes, dont les assurances ne voulaient plus rien entendre, étaient allés jusqu’à supplier les autorités compétentes de reconnaitre tous les dégâts provoqués par Saika comme « catastrophes naturelles » afin de se faire rembourser.
Alors qu’il cherchait un nouveau moyen de les bluffer avant que ça ne finisse mal, Yuri fit preuve d’un soudain élan d’assurance et alla défier les deux Cro-Magnon qui décidèrent d’aller voir si les rues étaient plus sombres ailleurs. Le sourire qu’elle lui adressa après lui fit penser à une petite fille espiègle, décidément, elle portait bien son nom, son sourire dégageait une forme d’innocence qui radoucissait le cœur…

Et bien, je ne me rappelais pas qu’un humain pouvait courir aussi vite.

La jeune femme revint à ses côtés comme si de rien n’était et il reprirent leur route pour enfin quitter ce quartier infâme.

On devrait être tranquille maintenant mais je peux vous escorter jusque chez vous si vous le souhaitez.

La belle avait fait une gaffe, mais le chevalier de l'apocalypse malgré lui l'avait pas si mal pris, au contraire, il pensait que cette conclusion était le résultat de gestes déplacé de sa part et commenca a s'excuser pour ce qu'il n'avait pas commis, c'était touchant et profondément gentil de sa part de parler comme ca plutot que de l'envoyer bouler.
Quand la jeune reptile eut fini avec les deux géneurs la remarque amusante de l'étudiant au désastre la fit sourire et meme rire légerement. C'était pas faux, en plus, le jeune garcon, malgré toute ses maladresse restait aussi digne qu'un prince et gentil comme il n'était pas permis dans ce monde. Des hommes pervers et violent elle en a connu la belle en seulement deux années. A croire qu'elle n'attirait que cette racaille. Meme si a chaque fois une femme repoussait pour elle les hommes trops pervers pour en porter le nom, celui ci semblait totalement different. Peut etre parce qu'il était lycéen? Tout ceux qu'elle avait croisé étaient soit les cinq loubards, soit des hommes de son travail qui avaient envie de s'envoyer en l'air contre la machine a café. Que des hommes charmant fantasmant sue la secrétaire perverse. Oui elle l'était un peu, mais pas comme ca. C'est pas parce que Yuri regarde certains films passé une certaine heure sur les chaines cablé qu'elle couche avec le premier venu. C'est pas un moulin en libre service non plus!

Mais si j'en crois votre uniforme, vous etes lycéen, si vous m'escortez jusque chez moi... Vous ne vous feraient pas engueuler par vos parents?

Pff, qu'elle est naive! N'importe qui serait pret a se laisser couper une main pour la racompagner chez elle, voire plus. Et le jeune catastrophman n'était sans doute pas une exception. Se faire considerer comme un sauveur et en plus avoir la possiblité de passer plus de temps avec une si belle et si candide jeune femme valait bien de se faire severement savater parce qu'on est pas a la maison a 17h30.

Comme elle n'eut pas de réponse imméditate, Yuri considéra que cela ne posait aucun réel probleme de la ramener jusque chez elle. Qu'est ce qu'elle était fatigué! Elle dormirait volontier dans un de ces hotels pas cher, mais sa récente mésaventure la refroidi aussi vite qu'une pluis glaciale.

J'habite un peu au nord du parc, normalement je ne passe jamais par ce district, mais j'avais des courses a faire et le plus cour pour rentrer c'était cet rue et vous connaissez la suite.

Pourquoi parler de ses problemes? Sans doute parce qu'il ne ferait pas la sourde oreille a son histoire ou ne s'en désinteresserait pas. Yuri avait ce pouvoir que possede toute les femmes a certains degrés, l'intuition féminine. Cette intuition, ce sentiment lui disait que c'était pas le genre de personne a se foutre de ce que lui raconte l'autre comme de l'an quarante ni le genre a abuser de la confiance des autres a ses propres fins.

Mais... depuis tout a l'heure on parle de moi et de mes problemes, mais a part votre nom, votre dévotion et votre activité quotidienne, je ne sais rien de vous Sai-kun...

C'est vrai que l'appeler désastre c'était pas vraiment le meilleur moyen de parler de lui, meme si elle n'avait pas fait le rapprochement entre le kangi et le prénom, un peu comme Ichigo qui pouvait soit vouloir dire fraise, soit celui qui protege, suivant si le premier kangi est le chiffre un ou le kangi I et Chi. C'est assez complexe, mais maintenant Yuri ne se prendra plus a la forme immonde de nommer cette charmante personne. De plus Sai veut dire libération, c'est plutot une bonne abréviation quand on regarde ce que le jeune homme a fait quelques instants plus tot...

Je vous remercie de votre sollicitude mais j’ai 17 ans et je sais me débrouiller. Mes parents ne vont pas m’embêter, ils savent qu’en règle générale, les seuls qui craignent quelque chose, c’est les autres et si je ne rentre pas, ils sauront TRES BIEN comment tuer le temps.

Le sous-entendus sur les activités de ses parents quand il s’absentait du domicile familiale était assez clair mais en même temps dis avec assez de finesse pour ne pas se faire catégoriser directement à « pervers sans tact ». De toute façon, il ne voulait pas la laisser se promener seule la nuit même s’ils étaient sortit du quartier, elle donnait vraiment envie de la protéger et s’il la laissait là, ça le poursuivrait un bon moment.

Beaucoup de gens se font avoir de la même manière, vous avez eu pas mal de chance. Vous n’habitez pas à côté mais il fait beau et cela nous fera une agréable promenade.

Ce qui ne pouvait que contribuer à la détendre, cette pauvre Yuri en avait bien besoin après tout ce stresse accumulé dans le quartier des tarés. Saika se sentit un peu gêné quand elle l’appela du petit nom qu’elle lui avait trouvé, cela lui faisait bizarre une telle marque de gentillesse, qui plus est de la part d’une aussi magnifique jeune femme, mais il fit cependant un effort mental pour ne pas se transformer en tomate et essayer de fournir une réponse dans un langage décent.

Moi ? Il n’y a rien de bien passionnant à dire à mon sujet, je suis un simple lycéen en troisième année et fils unique. Pour le reste, je suis surtout une vrai catastrophe ambulante, ce qui fait que peu de monde s’approche de moi et même si ça m’épargne beaucoup de problème, je suis aussi souvent seul…

Saika lui fit un sourire pour lui montrer qu’au fond ce n’était pas si grave.

Mais bon, la vie est comme elle est et au fond, elle n’est pas si triste, on fait parfois de très belles rencontres.

Une façon discrète de lui glisser un compliment et de lui prouver à quel point sa compagnie lui était agréable. Oui, aujourd’hui Saika devait enfin avoir un peu de chance pour rencontrer une telle personne.

Alors c'était pour ca que tout le monde le fuyait comme la peste? Parce qu'il portait la poisse a quiconque l'approchait de trop pres? Pourtant, ce fut un amour avec Yuri, il lui avait sauvé son honneur de femme, pour ainsi dire, sa vie. Mais surtout cet homme qui avait bien quatre voir cinq ans de moins qu'elle semblait si doux et si gentil. Quand il parla de sa solitude, le bras de Yuri se serra un peu plus et sa tete se posa délicatement sur son épaule, compatissante.

Je sais ce que c'est que d'etre seule, si tu veux tu peux rester avec moi ce soir, on se sentira moins seul si on est tout les deux non? De plus si j'ai bien comprit, tes parent n'attendent que ton départ pour avoir l'intimité du début de leur mariage. C'est un peu compréhensible tu sais, il n'y a pas d'age pour s'aimer, c'est meme beau qu'ils s'aiment encore comme au premier jour...

Sans le dire, Yuri les enviait, la jeune femme voulait elle aussi connaitre ce grand amour, avoir des projets, un mariage, des enfants, une routine. Bref, une vie sentimentale comme des millions de personne sur cette Terre. Mais jamais on venait la voir, peut etre parce qu'elle était trop belle, tout le monde devait se dire qu'elle avait déja un ou une petit(e) mai(e), mais ce n'était malheureusement pas le cas, les petits déjeuné dans son jean et sa chemise se faisaient en face de la machine a laver et non d'un beau jeune homme avec les yeux pétillants d'amour.
Son genre? Elle n'en avait pas, il suffit que la personne essaye, la charme et peu importe si elle et grasse, avec de la barbe ou des résidus tenace d'acnée... si elle la fait vibrer, cette personne aura les droits de son coeur. Comme quoi, les belles femmes sont une proie a la portée de tous et de toutes, il suffit d'oser.

Dis mois Sai-kun, ca te dérange si je te tutois? Apres tout tu m'as sauvé la vie, tu es un peu plus intime que mon patron...

Sa tete toujours contre l'épaule du jeune homme, elle ne pouvait s'empecher de sourire au compliment qu'il lui avait fait plus tot, la faire rougir était une chose difficile, mais la faire sourire dans un moment comme celui la était du meme niveau, Saika pouvait se pavaner de l'avoir fait sourire alors que quelques minutes plus tot elle était tétanisé a l'idée de perdre son honneur avec de tels monstres. Lentement, elle se décolla du lycéen pour marcher de maniere droite et digne, une main pincant toujours son chaud manteau de l'interieur pour qu'il ne s'ouvre pas, lentement ils approchaient de son HLM et bientot ils seraient au chaud et en sécuritée.

Tu veux que je te rende ton manteau? Il ne fais pas tres chaud, je m'en voudrais que tu attrape froid.

Et avant meme que l'adolescent donne une remarque, la belle reptile lui avait retiré son pull en posant sa veste sur ses épaules galcées.

Tiens, ton pull suffira a cacher ce que ces trois brutes ont fait a mon chemisier préféré.

La jeune femme ne fit pas cas, elle enfila tranquilement et presque serainement le sweet du jeune homme qui se plaquait a merveille a sa poitrine. C'était moins chaud que son manteau, mais au moins, elle n'avait pas froid et lui ne grelotait plus dans le vent.

Au fur et à mesure de ses paroles, Yuki se rapprochait de lui et était même aller jusqu’à poser la tête sur son épaule. Saika ne comprenait plus. Pourquoi faisait-elle ça ? Pourquoi s’accrochait-elle à lui ainsi ? Ils étaient en relative sécurité maintenant, alors pourquoi ne s’éloignait-elle pas de lui ? Comme les autres faisaient quand ils savaient de quoi il était involontairement capable. Finalement, elle portait bien son nom, ces sentiments étaient d’une grande pureté et son âme d’une grande gentillesse alors Saika profita de cette douceur qui lui était si rare…
Elle continuait de lui parler et allait même jusqu’à lui ouvrir en partie son cœur.

Oui… Si ca ne vous gênes pas, j’aimerais bien rester avec vous ce soir…

Saika n’avait aucune arrière-pensées déplacées, il souhaitait seulement de la compagnie et Yuri lui en offrait une agréable… Il espérait seulement qu’il n’allait pas encore provoquer de catastrophes qui la mettraient dans l’embarras.

Mes parents sont amusants, ils font toujours la comédie du jeune couple et font semblant de rien quand je suis là mais ma mère ne se doute pas que je sais ou elle cache sa collection de livre à l’eau de rose un peu érotique.

L’évocation du sujet de ses parents ne l’attristaient pas, ils étaient très gentils et Saika devait leur mener la vie dure avec les tuiles qu’il créait, alors il pouvait bien les laisser tranquille de temps en temps.
Plus ils parlaient et plus Saika se sentait proche de Yuri, la douceur qu’elle dégageait était telle qu’il n’y avait pas de mot pour la décrire et Saika ne se sentait plus du tout gêné par la présence de cette magnifique jeune femme.

Bien sûr, si tu me permets d’en faire de même, je n’ai pas souvent l’occasion d’être intime avec quelqu’un.

Pourtant, il ne se connaissait depuis même pas une heure mais c’est comme s’ils se connaissaient depuis des années. Quand elle voulut lui rendre sa veste, il n’eut même pas le temps de répliquer que ce n’était pas grave et qu’il n’était pas frileux, elle lui avait déjà enlevé son sweet et remis sa veste sur ses épaules. Saika ne savait plus trop quoi faire, le doux parfum de Yuri qui s’était déposé sur sa veste lui revenait maintenant en tête.

Tu… tu peux le garder si tu veux…en souvenir de notre rencontre. A priori, je ne maudis pas les objets.

La gêne de Saika était revenue, la naturel revient toujours au galop et ce fut en imitant couleur de la tomate bien mûr que Saika et Yuri arrivèrent finalement au bas de chez elle.

C'était amusant le pouvoir que pouvait avoir une femme sur les hommes, comme si un simple geste pouvait faire tomber un empire. Image assez vraie si on se souvient bien de la guerre de Troie, une femme en était la cause, enfin, le prétexte. Yuri regardait le jeune homme devenir assuré et meme amusé lorsqu'il parlait de ses parents puis tout timide lorsqu'elle lui rendit sa veste en enfillant son sweet. Le garder? Non, ce n'était pas a elle, elle devait le lui rendre, mais ce qui l'amusa c'est sa rapidité a rougir. Pour l'aider dans son oeuvre, la belle femme fit exprés de l'embrasser sur la joue, un baiser tendre et chaud qui se voulait le plus embarassant possible, qui a dit que les femmes ne savaient pas etre cruelles?

C'est trop mignon comment tu rougis!

Mais le temps de cette réplique, la jeune femme était a destination. sortant la clef magnétique de son sac a main, la porte se déverouilla au contact de ce bout de plastique et ils entrerent dans son immeuble avant de gravir la volée de marche jusqu'au premier étage. A la chambre 69, la brune ouvrit sur un appartement d'un blanc presque immaculé, seul quelques tableau de magnifiques photos de paysages exotique comme la montagne, le coeur de la foret amasoniene ou autre étaient placardé dans le couloir. En lachant sourdement ses clef dans la boite en fonte avant de se vautrer dans le cannapé lit qui se trouvait au bout a gauche du clouloir dans le sallon cuisine.

Haaaaa... ca fait du bien d'etre a la maison. Tu veux manger, boire? Si tu en as envie c'est dans le frigo et le placard sous l'évier, je vais me changer et mettre des habits plus... décontracté.

Laissant en plan le lycéen avec son sweet dans les mains et une belle vue sur son soutiens gorge en dentelle noire, la femme serpent sortit de la piece pour passer derriere les rideaux en trois couche et se mettre en petite tenue. Si le jeune homme voulait voir une femme bien faite dans son plus simple appareil, c'était le moment. Alors qu'il ne lui restait qu'un string et un soutiens gorge, la belle brune se baissa dans sa penderie pour rammasser son bon vieux jean troué au genoux et a l'interieur de la cuisse ainsi qu'une chemise d'homme lui servant accessoirement de pyjamas. Puis, une fois ces deux objets en main, Yuri retira ses sous vetements pour enfiler sa tenue de soirée. La poitrine enfin libre dans cette chemise qui ne la contrariait pas et qui laissait ses seins enfin respirer un bol d'air frai. Qaund a sa nudité inférieure, disons que le string, a la longue, ca lime un peu les parties...
Cela étant, la jeune femme revint voir son compagnon solitaire qui n'avait pas gaffé en son absence et qui sait si il ne l'avait pas maté quand elle s'était completement dénudé.

Alors? Comment tu trouve mon petit refuge de solitude?

Trop occupé à être gêné, Saika ne vit rien venir lorsque Yuri déposa ses lèvres sur sa joue. C’était un contact tellement doux, bien que fugace, cela semblait avoir duré une éternité. Le pire, c’est que cela l’amusait beaucoup, d’un côté, c’était tant mieux, au moins elle oubliait ses récentes déconvenues avec les trois idiots. Mais avait-elle vraiment fait exprès de l’embrasser pas loin des lèvres ?

Ha… euh… merci…

Essayez donc de sortir quelque chose d’intelligent quand vous êtes sous l’emprise d’une aussi jolie femme. Car sous son emprise, Saika l’était complètement, son charme, sa beauté et sa gentillesse le faisait fondre et il n’avait plus envie de la quitter. Ils montèrent jusque chez elle, un petit studio de célibataire aux murs blanc et décorés de quelques photos de paysages exotiques. Yuri lâcha ses clés et alla se vautrer dans son canapé. Malgré le petit côté négligé, elle gardait une sorte de sensualité naturelle qui invitait presque Saika à aller jusqu’à elle pour des choses que les bonnes mœurs tairont. Cependant il se contrôlait mais n’arrivait rien à faire de plus que rougir et rester debout comme un idiot, essayant de détailler chaque élément de la pièce pour éviter le regard envoutant de sa charmante hôtesse et faire en sorte que son cœur récupère un rythme cardiaque qui ne ressemble plus à un concert de death metal.

Zen mon vieux, zen… comme c’est sympa la forêt amazonienne…

Elle l’invita ensuite à se servir et Saika n’aurait pas été contre un grand verre d’eau TRES froide pour calmer son excès de température interne. Elle lui rendit ensuite son sweet, ne se souciant plus de laisser sa poitrine si magnifiquement sculpté dans son charmant dessous en dentelles noires à la vu du jeune homme qui se retint de mourir d’une hémorragie nasale. Lorsqu’elle annonça qu’elle alla se changer, il crut même la voir faire un petit clin d’œil discret. Elle jouait de sa séduction sur lui, s’amusant à lui faire imiter les tomates. Il n’y avait rien de méchant, tout cela restait au fond très innocent… d’un certain point de vue.
Elle passa ensuite derrière une sorte de grand rideau mais le jeu de lumière faisait de magnifiques ombres chinoises, il pouvait percevoir sa silhouette se débarrasser un à un de ses vêtements, s’il le voulait, il pouvait aller mater discrètement et ainsi contempler dans toute sa splendeur ce corps aux formes divines.

Mais à quoi je pense moi ! Pas bien !.... aller, juste un petit coup d’œil… non pas bien !

Heureusement qu’il n’y avait personne dans la pièce sinon on l’aurait prit pour un dingue à se mettre lui-même une baffe. La jeune femme avait échappé à un viol collectif, ce n’était pas pour se retrouver avec un ado crétin voyeur. Le spectacle involontaire d’ombres chinoises lui en avait montré bien plus qu’il ne l’avait mérité. Saika alla donc s’assoir dans le canapé en attendant que Yuri revienne. Ce qui ne tarda pas et il redevint gêné par ce qu’il voyait. Même dans cette tenue décontractée, Yuri restait divine, elle gagnait même un petit charme naturel en plus et comme sa chemise n’était pas entièrement fermé, Saika priait pour qu’elle ne se penche pas trop afin de ne pas mourir d’un arrête cardiaque.

Heu… c’est sympa… c’est un peu plus grand que ma chambre…

Lui répondit-il dans un petit rire gêné et les joues brûlantes.

Mais cesses de bafouiller et dis quelque chose de plus intéressant crétin ! Et arrêtes d’imiter le homard trop cuit !

Des oensé que les bonnes oreilles ne voulaient pas entendre? Tiens donc, c'est donc tout ce que le naturel tres simple de Yuri inspirait a ce fils spirituel de Jiraya... Ce n'est pas si grave, de toute maniere, les hormones ca ne se controle pas vraiment. Et si d'une maniere ou d'une autre la belle pouvait augmenter le confort de son invité, en bonne hotesse, elle se plierait en quatre pour que ce soit possible.
La rougeur de la baffe ne se voyait pas sur les joues de la crevette, il était rouge de gêne, pourtant ce n'était qu'un simple pyjamas, peut etre qu'elle n'aurait pas due allumer la lumiere pour lui montrer que sous cette chemise et ce pantalon elle était nue. Enfin, quand on a pas l'habitude de recevoir on fait des bourdes, mais ca ne semblait pas lui déplaire. Il parla avec les plus grandes peines du monde pour ce faire comprendre alors qu'elle gloussait presque de rire en lui posant sa main fraiche sur la joue.

Tu rougis toujours, je ne te mangerais pas rassure toi. Tu as faim? Je suis une assez bonne cuisiniere, meme si chez moi je ne me suis jamais servie de tout cela.

Encore ca va, la Terranne n'avait pas gaffé avec une allusion trop profonde avec son plan de vie, mais la vérité était partielement dévoilé, quoi que passer de la deux chevaux a la mercedes classe A c'était merveilleux, un feu constant, qui attrape pas et qui en plus ne risque pas de mourir par négligence, surtout qu'il n'y a pas de feu! Mais des plaques a induction, certes le temps pour apprendre a s'en servir la condamna pendant quelques longues semaines a manger de la nourriture de pique nique, mais bon, ce n'est pas la fin du monde, les legeres formes que lui avaient donné son allimentation s'étaient regroupée dans ses belles cuisses et ses petites joues. Enfin, s'étaient, parce que maintenant, plus rien de ce laissé aller ne subsistait sur le corps de la belle esper. Sans attendre la réponse du jeune homme, la brune mourrant de faim ouvrit le congélateur pour sortir deux tranche de steak haché ainsi qu'une bavette qu'elle mit au frigo pour la degeler en douceur. La belle était une femme serpent, carnivore c'était son systeme alimentaire favori. Les deux steak étaient pour elle. Autant dire que le lycéen, plutot mignon quand il est gêné doit tomber de surprise en surprise. Surtout que la petite avait prit l'habitude de répéter ses pas de danse devant la marmite le soir, maintenant elle conservait un déhanché sur un rythme inventé, mais qui n'avait plus rien a voir avec le quadrille et les autres danses de son autre vie.

La viande commenca a cuire dans les poeles de l'hotesse alors qu'elle se mettait a fredonner trois notes en continue (si tu connais one piece tu devrais voir les trois notes du yohoho) de maniere calme, douce, comme une berceuse. Ce devait etre un spectacle reposant pour le chevalier de l'apocalypse malgré lui qui devait lentement retrouver ses couleurs au fil des secondes, enfin, ce serait bien, sinon il risquait de mourir d'une explosion de sa tete sous la pression sanguine et devinez qui se tapera le ménage apres une nuit blanche, une journée de bolot interminable et une tentative de viol par cinq crétin dont trois rustre qui manquent totalement de consideration pour les habits d'une femme.

Non ce n’est pas ça, c’est juste que je n’ai pas l’habitude d’être en compagnie d’une aussi jolie femme, ça me fait un peu bizarre.

Ce qui était totalement vrai, en temps normal, on le fuit comme la peste alors être en la compagnie de Yuri, une jeune femme ayant tant de qualités, ça lui faisait vraiment tout drôle. Mais il n’aurait jamais voulut échanger cette soirée contre quoi que ce soit d’autre au monde. Car au-delà de sa beauté, c’était la gentillesse et la présence douce de cette personne qui la rendait si attirante.

Euh, je veux bien manger un morceau oui.

Même si ça n’en avait pas l’air, l’idée de dîner en tête à tête avec cette jeune femme était plus que plaisante. Elle se leva et alla dans le coin cuisine où elle se mit au travail, chantonnant un petit air, dansant autour des éléments. Chacun de ses pas était si fins et gracieux que s’en devenait un spectacle magnifique. Saika en conclut qu’elle devait l’apprécier vu qu’elle se comportait avec lui de manière naturelle, ne cherchant pas à masquer son caractère ou à donner une bonne impression. Peu après, ils passèrent à table, Saika put alors remarquer que Yuri avait de l’appétit, dévorant joyeusement deux énormes steak avec un plaisir évident.

Et bien, vous ne manquez pas d’appétit. Ca fait plaisir à voir et ça change de toutes ces femmes obsédés par les régimes minceurs et l’angoisse du bourrelet. Y’a pas que le physique qui compte, c’est avant tout le cœur qui est important. Je dis pas que vous êtes moche ! Au contraire, vous êtes tellement belle que je vous ai prit pour une déesse.

Pauvre Saika, il ne savait plus trop ce qu’il disait, il essayait de maintenir une conversation normal et se mit à lui glisser des bourdes et des compliments en même temps.