Une aventure commence, mais jamais ne se termine. Après tout, dans ces mondes fantastiques, chaque vie as son lot d'aventures. Pour certains, c'est une suite d'évènements calculés, d'autre se laissent aller sur le chemin de la vie comme bon leur semble, au gré des choses. Pour tous, il revient au même point: tout cela vaut la peine d'être vécu, et il ne faut pas se laisser dérouter par les choses inutiles et encombrantes.
Mais il reste une certaine catégorie de personnes qui feraient tout pour que ça s'arrête. Ces gens, qui cherchent des explications à ce sens unique dans leur vie et essaie d'y mettre fin afin d'acquérir le pouvoir total, font partie d'une classe de gens incompris et souvent rejetés pour, la plupart du temps, des raisons assez justifiées. Comme par exemple cette créature qui luttait de toute ces forces pour remettre dans le droit chemin un monde qui a cédé à ses besoins primaire de reproduction et l'as déformé comme il le souhaitait. A son grand malheur, elle s'était souvent retrouvée le centre de ces désirs pervers et déviant, provoquant le plus grand choc dans sa vie et l'ayant transformée en cette justicière violente sans aucune morale. Ou alors très peu.
N'étant là que depuis peu, elle n'avait pas perdu de temps pour se mettre en action: dans certains villages reculés de campagne, il circulait de drôles de rumeurs à propos d'une créature n'attaquant que la nuit, passant à tabac le premier type qu'elle trouvait en hurlant toute sorte d'insultes avant de toujours procéder au broyage systématique de l'entrejambe avant de disparaître. Evidemment, ces rumeurs bien louches étaient souvent mise sur le compte de l'alcool et ces "bagarres" de simples vengeances d'époux envers des amants, ou ce genre de chose. Evidemment, ce n'était que l'oeuvre d'une seule et unique personne, une créature qui n'appartenait pas à l'écosystème de Terra, et cette intruse était loin d'en rester là pour perturber le monde.
Elle avait entendu, un jour en traînant dans un grand village portuaire, une discussion entre deux femmes, qui s'identifiaient comme prêtresses d'une certaine Lust. Probablement en pèlerinage, envoyée pour une quelconque raison ou simplement en flânant, elle avait appris l'existence de cette déesse qui provoquait cette espèce d'orgie organisée à travers le monde. Et maintenant qu'elle tenait celle qui avait rendu les gens fous, elle comptait bien aller la trouver et régler son problème, un peu de diplomatie devrait sûrement contenter la déesse.
Ayant obtenu la localisation du temple grâce à un habile déguisement, elle se mit en route vers l'endroit où elle pourrait voir cette entité omnipotente et lui demander que les hommes arrêtent d'être des porcs dégoûtant qui ne pensent qu'à harceler sexuellement leurs compagnons. Atteignant enfin le fameux temple, il était diamétralement différent de l'architecture qu'elle connaissait de son monde d'origine: d'habitude ultramoderne, elle se tenait devant un édifice qui devait appartenir à l'antiquité, bien plus ancien encore que les villages de ploucs dans lesquels elle avait dû traîner.
Gravissant les marches dans l'ombre de la nuit, des torches éclairaient l'entrée, diffusant leur lumière blafarde sur des statues dont elle ne percevait pas très bien la silhouette a cause de la pénombre. Il n'y avait personne dans le grand hall, ou du moins personne dans son champ de vision. Peut-être que les prêtres et prêtresses étaient occupés ailleurs ?
Maintenant lui vint une autre question: comment appeller un dieu ? Elle n'en avait aucune idée, mais se dit que se mettre à genoux devant un autel et l'appeller par son nom pourrait fonctionner, éventuellement.
" Déesse Lust... Enfin si c'est bien ce nom là... Entends ma voix et réponds à mon appel ! Je veux rendre ce monde plus juste ! Aide-moi ! "
C'était très embarassant et se sentait extrêmement stupide de parler toute seule comme ça. Mais autant essayer, ça ne mangeait pas de pain.