Visitons la Terre ( pv célania)

Le dieu écouta avec attention son amour,  ce qu’il apprit l’étonna légèrement, effectivement le plus souvent les dieux étaient totalement passifs face aux sorts des humains.  Toutefois  les temps entre temps avaient tant changés. Oui, les humains autrefois jouets des dieux n’avaient plus aucun intérêt à leurs yeux aujourd’hui.  Ainsi, désormais ils étaient livrés à eux même,   c’était pour cela qu’il avait prit le partie des humains.  Mais son épouse lui ouvrait les yeux aujourd’hui. Les humains n’étaient pas les seuls à souffrir. Ainsi, et malgré que son pouvoir soit loin d’être suffisant dans cette galaxie il dit à son aimée.


-Je vois.  Effectivement, je me rends compte que je me suis toujours occupé des Humains, sans vraiment penser aux autres races.  Désormais j’essayerai de faire en sorte de m’occuper aussi des autres créatures. Et je vais commencer tout de suite.  Ne fais pas trop d’effort et repose toi.

Le dieu était aux petits soins pour la mère de ses enfants,  mais d’un autre coté qui ne le serait pas avec la femme qu’il aime ?  Il l’embrassa doucement son amour avant  de prendre place à coté d’elle lui souriant doucement.


-J’espère que tes nausées sont entrains de passer mon cœur.   Si jamais tu veux quelques choses, dit le moi d’accord ma chérie. Je verrais tout pour te le trouver.

Ce qui en tant que maitre de cette dimension n’était en réalité pas très dur, il n’avait qu’a claquer des doigts pour que la chose en question apparaisse.  Ainsi,  ce n’était pas vraiment très dur mine de rien.   Il fallait bien quelques avantages à la condition de dieu non ?

Celania lui fit un sourire.

- Oui je vais mieux.

L’elfe caressa doucement la joue de Vlad.

- Cher Dieu humain, les elfes ne veulent pas de l’aide dans cette guerre inutile, nous voulons la paix sur nos terres, nous voulons juste l’harmonie, déjà qu’entre nous, on n’a du mal à gérer nos conflits mais nous nous respectons toujours.

Celania embrasse doucement son homme.

- Je veux voir un monde en paix. Mais c’est une utopie bien trop loin pour moi.

Le dieu observe doucement son  épouse avec toute la tendresse d’un mari, elle avait  raison sur un point,   la paix ne serait sans doute difficile à obtenir, voir même  très difficile,  mais le dieu avait l’habitude de ce genre d’utopie.  Non, en fait,  sa vie s’était construite autour d’idée utopique.  L’amour éternel,  l’amour tel qu’il n’existe que dans les  jeux-vidéos  et pourtant,  et pourtant il avait finalement réussit à trouver cela.  Oui, il avait réussit à trouver l’amour de sa vie.  Ainsi, voila pourquoi il  était confiant pour l’avenir.  Tôt ou tard cette utopie naitrait mais pour cela, il fallait ne jamais  désespère et continuer à croire en ce rêve plus ou moins fou.  Le rêve que tous les peuples peuvent vivres en paix et dans la prospérité. 
Il  se contenta de lui répondre, doucement.

-Il n’y a rien d’impossible.  L’important est de toujours y croire.  Et si ce n’est pas nous, ce sera pour nos enfants.  Mais  il faudra pour cela  que nous  n’abondions jamais.  Il faudra que toi et moi  nous contions de nous battre pour notre avenir. 

Il sourit tranquillement,   embrassant son épouse.  Il  avait confiance en  l’avenir,  il savait que leur enfant grandirait dans un monde meilleur de celui-ci.  Oui,  et pour cela il donnerait sa vie.  Ce serait sans doute bien moins rapide que ce qu’il ne l’avait cru au départ, mais cela arriverait.  Et pour cela, il ferrait tous ce qu’il pourrait.  Mais en attendant, il devait prendre soin d’elle. [/i]


-Mon aimée, si tu savais comme je veux t’aimer,  te protéger, et surtout te chérir.  Toutefois, sache ton  notre enfant grandira  dans un monde meilleur que celui-ci.  Je  métrais toute mon énergie dans ce combat. 

Celania sourit à Vlad.

- Cher amour, laisse-moi te compter une fable elfique.

Celania fit signe à son amour de s’assoir sur le lit.

- Au commencement du monde, il n’y avait rien. Le néant total, quand soudain, une grosse explosion provoqua des milliers de changement. Et après quelque intervention divine, les hommes apparurent sur terre ainsi que les elfes. Mais les dieux, dans leur dos, furent dupés par les ombres qui furent crée en même temps que la lumière, et fit naître tout les opposées des dieux. Quand les Dieux créèrent les hommes et les elfes, les ombres créèrent les monstres les plus abjectes, quand les Dieux créèrent l’amour, les ombres créèrent la haine.

L’elfe tourna la tête.

- Je ne continue pas l’histoire car tu en comprends déjà la portée des mots. Tu as beau faire naître les plus belles choses sur terre, car tu es bon et juste mon amour, mais chaque acte, il y a l’opposé qui apparaitra en même temps.

Vlad se contenta de hocher la tête,  oui, chaque action avait son aspect négatif, et surtout il y avait un équilibre à préserver.  Un monde ou le mal n’existerait pas, serait totalement ignoble, car personne n’aurait le choix.  Ainsi, même s’il voulait un monde meilleur pour son enfant cela ne changer rien aux fait que lui aussi aurait sans doute des épreuves à vivre.  Toutefois  il serait la pour le protéger,  lui et son épouse.  Il se contenta donc de lui dire.

-   Je serais la lumière qui éloignera l’ombre de vos vies mon Amour.  Je vous protégerais  toi et notre enfant.  Pour que jamais il ne vous arrive quelque chose. 

Il avait un grand sourire, se contentant d’embrasser son épouse qui se reposait encore.  Dire que d’ici quelques jours elle accoucherait de leurs enfants,  un fils ou une fille…  y était il prêt ?  Serait il à la hauteur de cette épreuve ?  Il  le pensait,  mais ce n’était peut être pas le cas. 
Il sourit doucement  en regardant son épouse.  Lui caressant doucement le ventre avant de lui demander. 

-   Je sais que tu n’es pas vraiment dans de bon terme avec ton clan,  toutefois est ce que tu ne voudrais pas que quelqu’un  soit présent pour notre  union.  Je veux dire, il y a peut être des gens  que tu voudrais revoir ?


Il ne savait pas vraiment comment dire cela,  après tout c’était difficile à dire.  Il ne voulait pas blesser la jeune femme ni lui rappeler de mauvais souvenir. 


-En tout cas, tu es merveilleusement belle Célania… Il est presque dommage que tu sois nauséeuse… Sinon…

Y avait il du mal à  désir le corps de son amour ?  Même si celle-ci portait son enfant ?  Il ne savait pas trop,  il ne voulait pas l’épuiser.  Donc pour l’instant il se contenait,  mais elle n’en restait pas moins  merveilleusement belle… Elle lui donnait envie. Enfin de serrer son corps contre le sien, et le chérie jusqu’à la fin des temps.
[/i]

Les compliments volaient et faisaient très vite rougir l’elfe.

- Mais arrête, tu me gènes beaucoup, en plus, je viens de vomir trip et boyaux.

Vlad demanda si on devait prévenir quelqu’un.

- Tout d’abord, les Sages de l’Académie et après le chef de mon peuple, je suis l’héritière de mon peuple.

Celania prit la main de son homme pour le mettre sur son ventre.

- D’ici peu, le bébé arrivera, j’espère que tout ira bien.

Le dieu avait un petit sourire devant le visage assez rougie de sa femme.  Il n’y pouvait rien s’il la trouvait belle,  trop sans doute,  oui elle était son ange, et c’était pour cela que même après cela, il continuait à la voir comme elle était, c'est-à-dire parfaite.  Il n’était certes pas très objectif, mais cela il s’en moquait totalement.  Pour l’instant il  se contentait de sentir le bébé bouger dans le corps de son épouse, et cela le rendait tout chose…

Il embrassa doucement le ventre de son épouse avant de la rassurer,  oui, tout ce passerait bien, il n’y avait aucun soucis sur cela.  Il  utiliserait sans doute ses pouvoirs pour pouvoir l’aider dans cette tâche, mais il n’y aurait aucun soucis,  cela il pouvait le promettre à l’elfe.  Il  se contenta donc de lui dire, d’une voix calme et surtout apaisante pour la jeune demoiselle.

-   Ne t’en fais pas mon amour, tout se passera bien.  J’ai confiance… Mais repose toi,  pour  l’instant il faut que tu sois en pleine forme pour tout à l’heure… Ce sera sans doute éprouvant,  et  je ne veux pas que tu sois  épuisée tout à l’heure.
Il caresse doucement le ventre de sa femme… Dire que d’ici peut de temps, un être nouveau va sortir de cet endroit pour vivre une nouvelle vie… c’est…  Presque magique… Mais pas de la magie de pacotille… De la vraie magie…  Celle qui fait que les cœurs s’unissent à jamais dans un bal éternel…

Celania fixa Vlad.

- Quelque chose ne va pas mon amour ?

La main de l’elfe passait dans les cheveux de sa moitié.

- Ne t’en fais pas, je pense que ce n’est pas aussi terrible que ça. Enfin j’espère.

Celania reposa sa tête contre l’oreiller et ferma doucement les yeux et se mit à chanter doucement tout en touchant son ventre tendrement, rejoignant la main de Vlad.

Le dieu se contenta de lui sourire et de lui répondre sincèrement, il n’avait pas besoin de mentir,  surtout à l’elfe de sa vie. Il se laissa doucement porter par la voix enchanteresse de sa belle, elle était tellement courageuse, dire qu’il ne pourrait rien faire hormis être là, il ne pouvait pas soulager sa douleur ou bien… Et pourquoi pas après tout.  Il posa donc sa main sur celle de la jeune femme, et répondit.

-Cela va, je suis juste…  Je suis à la fois émerveillé et inquiet.  Inquiet parce que je ne sais absolument pas comment cela va se passer, et que cela peut être dangereux pour toi.  Mais émerveillé parce que j’ai vraiment peine à croire que d’ici peut de temps je serais sans doute père… C’est… Enfin… Je ne trouve pas mes mots mon cœur. 

Il  embrassa doucement son cœur sur le front. Il se demandait s’il y avait pas un moyen pour que le temps de l’accouchement, il prenne sur lui la douleur de sa femme.  Oui, cela était possible. Mais il lui faudrait agir  en toute discrétions pour ne pas qu’elle s’en rende compte, et surtout  avec un peu plus de subtilité.  Il prendrait sur lui soixante pour cent de la douleur, permettant à la jeune femme de pouvoir vivre son accouchement, sans pour autant  devoir trop souffrir.  Il avait un petit sourire,  bien, il mettrait son plan en place… Hum, maintenant.    Il ferma doucement les yeux, faisant semblant de  se laisser bercer par le chant de la jeune femme,  mais en réalité, il modifiait sa dimension de manière à  rediriger la douleur sur lui.  Bien, c’était la seule chose qu’il pouvait faire pour elle.   Hormis être avec elle dans cette épreuve.

Les jours passèrent doucement, Celania vit son ventre grossir de plus en plus, comme l’amour qu’elle avait pour son amour, le couple reçu plusieurs visite de courtoisie de diverses personnes amies et aussi des dignitaires elfes. Mais le couple adorait rester seul entre eux, où soit Celania ou Vlad racontait leur vie et leur culture respectif, la mage adorait apprendre la vie des humains, même divin soit il.

- Mon amour, j’ai une question pour toi, si notre enfant est un ou une elfe, ton peuple te respectera toujours si ils savent que tu as un enfant elfe ?

Celania ne voulait pas nuire à la réputation de son homme.

Le dieu vivait un véritable conte de fée, il y pensait de plus en plus. Et son amour n’allait qu’en grandissant pour cette magnifique elfe qui avait choisi de l’épouser.  Elle  se faisait de plus en plus belle à mesure que son ventre s’arrondissait.  Remarqué, même avant elle était  divine.  Mais  le dieu trouvait cela merveilleux.   Toutefois le monde de Vlad n’avait jamais était autant visité qu’a partir de ce moment, chose qui lui faisait bizarre.  Recevoir ses enfants ne lui faisait absolument rien, mais il avait plus d’appréhension avec les Elfes, après tout, il pouvait toujours faire une gaffe.   Le dieu n’était après tout pas vraiment fan des rapports diplomatiques, mais bon, cela semblait plutôt bien se passer dans l’ensemble.

Les deux amants discutaient souvent de leurs pays natales, des traditions de chaqu’un de peuples, et ce fut d’ailleurs à la suite d’une de ses petites discutions que l’elfe posa une question qui  le surpris. Il ne s’était jamais poser la question, et à faire dire, il s’en moquait. Les autres pouvaient penser ce qu’il voulait de lui, jamais il ne renierait son enfant.  Les dieux pouvaient dire ce qu’ils voulaient…

- Je ne sais pas, et pour te dire vrai, je m’en fiche.  Tu es la femme de ma vie et tu es la seule avec qui je veux avoir un enfant. Qu’importe qu’il soit elfe, dieu, ou bien humain,  je l’aimerais de toute mon âme.  Je me fiche pas mal de ce que pourrons dire les autres.  Si cela ne leurs convient pas, et  bien, ils pourront toujours venir se plaindre, ils ne trouveront qu’une porte fermée.

Il embrassa doucement sa princesse pour la rassurer.

Celania accepta le baiser avec bonheur et elle profita pour toucher le coup de son amour.

- Vlad, un Dieu doit garder une image, notre enfant, même divin serait il, devra avoir sa propre image, mais moi, je serais dans vos ombres, en cas de guerre divine, que feras tu ?

Celania raconta une histoire d’un père humain qui tomba amoureux d’une elfe et ils eurent deux fils, un elfe et un humain. La guerre éclata, humains et elfes s’entretuèrent et les deux fils combattirent dans leur camp respectif. Mais, un jour, Zeus fit en sorte que les deux enfants se rencontrèrent sur le champ de bataille pour tester la fidélité de l’enfant humain. L’humain tua l’elfe et quand la guerre se termina, Zeus informa le père du résultat et le père tua son enfant par colère, la mère mourut de chagrin et le père se trouva seul.

Le dieu pouvait comprendre les sentiments de la jeune femme, mais lui, contrairement aux autres dieux, il se moquait pertinemment de l’image qu’il pouvait avoir.  Si cela choquait ses pauvres idiots alors qu’importe.  Il prendrait toujours son de son épouse et de leur enfant même si cela pouvait lui couter sa place. Il répondit donc doucement d’une voix franche.

- Je me moque de mon image.  Je me moque de passer pour un lâche, pour un traitre, ou pour un idiot.  Tu es mon amour Célania et à ce titre je suis prêt à abandonner mon rôle si cela peut vous sauver, toi et notre enfant.  Rassure toi mon amour, tout se passera bien, tant que nous serons cote à cote.

Il embrassa tendrement sa femme.  Caressant encore une fois son si beau visage.  Il comprenait les inquiétudes de celle-ci, mais il savait que le futur ne serait pas aussi noir.  Il ferrait tout pour cela, pour protéger les siens ainsi que tous les autres.  Les plus faibles comme les plus forts avaient le droit à un monde plus juste.  Toutefois, il ferait attention désormais à ne pas risquer sa vie pour rien.   Il se contenta d’un petit sourire avant de   prendre la demoiselle dans ses bras.  Il embrassa encore une fois le cou de son épouse et lui dit pour finir.

-Tout ce  passera bien mon cœur. Tout ce passera bien, ne t’inquiète pas.

Celania ne releva pas la conversation, sa grossesse se faisait assez fatigante depuis peu, elle savait que c’était une question de deux ou trois jours tout au plus. Elle accepta avec plaisir le baiser de son Dieu. Elle se leva doucement.

- Je vais aller me coucher mon amour, demain est un autre jour.

L’elfe s’approcha de Vlad et y déposa un baiser sur le front et mit la tête de Vlad contre son ventre afin qu’il entende le bébé.

- Je pense qu’il aimerait te voir assez rapidement.

Celania sourit au vue de l’image du Dieu écoutant le ventre de l’elfe.

Le dieu comprenait parfaitement que son épouse ait besoin de repos, la pauvre elfe en avait des plus besoin, surtout qu’il avait tendance à être parfois, un peu… Non, beaucoup trop énergique.  Il faudrait qu’il apprenne à se canaliser ne serait ce que pour donner le bon exemple à son ou sa futur fils ou fille.  Oui, le dieu était jeune, mais il voulait être le meilleur père possible et il ferrait tout pour le devenir.
Puis, sa promise lui déposa un délicat baiser sur le front, avant de le guider vers son ventre.  Il se mit alors à sourire béatement comme un simplet. La cause en était toute simple, il avait la chance d’écouter les bruits faits par son futur enfant.  Il pouvait entendre ses mouvements.  Et s’il fermait les yeux, il pouvait déjà l’imaginer avec sa maman et lui.   
Le dieu avait juste des étoiles dans les yeux, cependant il savait qu’il devait  laisser sa douce épouse se reposer.  Il l’embrassa donc doucement sur ses douces lèvres et lui dit doucement en lui frôlant l’oreille.

-J’ai hâte ma puce, cependant, il faudra que l’on organise une vraie cérémonie d’ici peu de temps.  Une fois que tu auras accouché, accepterais tu de me suivre dans cette aventure.

Il se contenta d’un petit sourire. Elfe n’avait effectivement pas eut l’occasion de connaitre le bonheur de porter une robe immaculée, et cela le dieu voulait lui faire vivre.  Qu’importe que ce soit qu’une petite cérémonie, ou une immense réception. Il voulait que la jeune elfe soit heureuse, qu’elle sache qu’elle  serait aujourd’hui et pour toujours le seul amour du dieu des jeux vidéos.
Mais pour l’instant, elle avait besoin de repos. Et le dieu lui fit doucement savoir, en  la conduisant en douceur vers la salle à coucher conjugale.

-Tu devrais dormir, mon amour.  Passe une bonne nuit.  Je t’aime.