Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Tobin mène l'enquête (Libre)

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Tobin

Humain(e)

Tobin mène l'enquête (Libre)

jeudi 02 juin 2011, 14:21:47

La porte de l’auberge s’ouvre sur un individu tout de rouge vêtu. Malgré la capuche de sa lourde cape rabattue devant son visage, il ne fait aucun doute qu’il s’agisse d’une femme. Sa poitrine ronde est comprimée dans une armure de cuir rouge offrant un profond décolleté aux clients rassemblés dans l’établissement. Ses fesses sont à peine couvertes par les langues de cuir de sa jupe, rouge également et clouée de métal. Les talons de ses hautes bottes rouges claquent sur le plancher, tandis qu’elle avance vers le comptoir. De nombreux hommes et quelques femmes suspendent leurs conversations et leurs jeux de dés pour l’observer. A chacun de ses pas, la garde d’une épée apparaît à son côté gauche.
La jeune fille s’accoude au comptoir et lance à l’aubergiste : « Servez-moi votre meilleur vin frais et préparez-moi une chambre pour la nuit. »

Khaléo

Terranide

Re : Tobin mène l'enquête (Libre)

Réponse 1 jeudi 02 juin 2011, 14:37:21

Une silhouette encapuchonnée entres dans l'auberge, cape sombre, et fourrure de lion blanc bordans le col de sa "veste" en cuir, ainsi que sa capuche sombre, l'humanoide est de grande taille , probablement presque ou un peu moins de deux mètres de haut, on ne perçoit que les pupilles éfilées, fines, tranchantes et perçantes d'un regard intense et inquiétant, une de ses mains complétement "bandée" attrape la poignée de la porte et l'entrouvres, pour que les talons de ses bottines d'assaut frappent le plancher afin d'éclater la glace dite "éternelle" encore présente sur le cuir de son pantalon et de sa cape par endroit, il scrute la salle d'un oeil méfiant, il vient d'effectuer une paire de missions éreintantes aujourd'hui, mercenaire n'est pas un métier de tout repos, et il vient chercher ici un peu de chaleur et de réconfort, surtout quand on s'est pris quelques carreaux d'arbalète dans les mains et les bras, arrachés au préalables, mais certains de ses bandages sont encore maculés de sang, quoi qu'il en soit, le "lion blanc", s'avance, et certains clients cherche misère l'observent déjà d'un mauvais oeil, il s'approche également du comptoir pour effectuer sa commande habituelle, deux steak de bison saignant, une coupe de fruits rouges et, un peu de sanké, il ne s'assoit pas, il reste debout, et ça irrites déjà son voisin qui ne supporte apparemment pas que l'une de ses rondes épaules l'ait un tant soit peu frôlé, ce cient pousse donc Khaléo en arrière.

"-Hey, le monstre, recules un peu tu vois pas que les trucs dans ton genre sont pas les bienvenus aussi près du comptoir, va t'assoir plus loin, boule de poils..."

ça commençait mal, très mal pour lui s'il me cherchait de la sorte, ma main se déportait déjà sur le manche de ma foutue lame sous ma cape, une lame trop longue, trop épaisse et massive pour être "humainement" maniée, mais quelque chose allait peut être interrompre ce début de rixe, qui sait ?

Tobin

Humain(e)

Re : Tobin mène l'enquête (Libre)

Réponse 2 jeudi 02 juin 2011, 15:14:56

La jeune fille émet un petit rire dédaigneux en entendant l’homme faire preuve d’autant d’impolitesse envers le Lion Blanc. Certes, l’apparence de ce dernier est des plus surprenantes. Au premier abord, il semble sale et dépenaillé. Toutefois, Tobin ne se fie jamais entièrement aux évidences, car bien souvent, elles dissimulent une obscure vérité. En l’occurrence, il ne fait aucun doute pour la jeune fille que l’homme vient d’insulter un guerrier et qu’il ne tardera guère à la regretter. Cependant, il y a autre chose qui l’agace dans cette agitation. D’un claquement de langue, elle attire sur elle l’attention de l’homme et lui lance :

« Si vous souhaitez mourir, continuez donc ainsi. Vous ne tiendrez guère plus que quelques secondes face à un tel adversaire. »

Sur ces mots, elle se tourne vers Khaléo pour lui dire :

« Quant à vous, il me semble que j’étais là avant vous. Je suis en affaire avec l’aubergiste, alors attendez votre tour. »

Khaléo

Terranide

Re : Tobin mène l'enquête (Libre)

Réponse 3 jeudi 02 juin 2011, 15:27:26

Une jeune fille nous interrompit sur un ton impérieux, s'annonçant sur un claquement très clair de sa langue, le silence s'impose presque de lui même alors qu'elle, par contre, semble avoir compris au premier regard de quel bois j'étais plus ou moins fait, offrant cet avertissement à l'inconnu, un avertissement qui, ne souffre aucune réplique tant il est concis, et juste, bien que je ne m'en sente pas très modeste de penser une telle chose, le voila donc bien prévenu :

« Si vous souhaitez mourir, continuez donc ainsi. Vous ne tiendrez guère plus que quelques secondes face à un tel adversaire. »

Quand elle se tournes vers moi j'ai tout le loisir d'observer le visage de la jeune dame d'armes, je me recules d'un pas, rajustant ma capuche par crainte qu'elle voie mon visage.

« Quant à vous, il me semble que j’étais là avant vous. Je suis en affaire avec l’aubergiste, alors attendez votre tour. »

"-Je n'avais nullement l'intention de prendre votre tour, je suis ici pour me reposer, je reviens de très loin et je suis exténué, mais je suis toujours partant pour un bonne bagarre à trois repas chauds la journée..."

dit il en observant l'homme qui, couvert de honte de s'être fait remettre à sa place par une "femme" va se réfugier chez ses potes de beuverie dans un coin de la taverne.

"-Je vous en prie..."

Présentes le comptoir et te laisse à nouveau le champ libre, il écoutera probablement attentivement ce que tu as à dire à l'aubergiste, puisque ton courage à au moins éveillé sa curiosité sur tes activités.

Tobin

Humain(e)

Re : Tobin mène l'enquête (Libre)

Réponse 4 jeudi 02 juin 2011, 15:49:52

Sans prêter le moindre regard à l’homme ou au Lion Blanc, je me détourne d’eux pour demander à l’aubergiste :

« Je cherche une femme à la peau et aux cheveux blancs. J’ai ouïe dire qu’elle serait venue le mois dernier. Vous devez nécessairement vous en souvenir, car elle est d’ordinaire entièrement vêtue de blanc et parle d’une façon énigmatique. »

L’aubergiste semble surpris par ma question. Il me regarde quelques instants, puis fronce les sourcils en affirmant que cette description n’évoque absolument rien pour lui. Il ment, j’en suis certaine. Toutefois, je n’ai pas le temps de me montrer plus persuasive. Il ne me reste plus qu’une demi-heure avant que la puissance de mon anneau magique cesse et que je redevienne une femme ordinaire. Il est grand temps que j’aille me coucher pour recharger le pouvoir de l’artefact. Je me saisi de la clef demandée à l’aubergiste et je termine mon verre d’un trait. Je m’apprête à monter vers  les chambres, lorsque l’homme de tout à l’heure s’écrit :

« Venez tous les deux ! Nous allons vous apprendre qu’une bête et sa putain ne sont pas bienvenues chez nous. »

Je tourne les talons pour m’apercevoir que quatre hommes armés viennent de rejoindre le grossier personnage. Comment ose-t-il me parler de la sorte ?

Khaléo

Terranide

Re : Tobin mène l'enquête (Libre)

Réponse 5 jeudi 02 juin 2011, 16:24:23

« Je cherche une femme à la peau et aux cheveux blancs. J’ai ouïe dire qu’elle serait venue le mois dernier. Vous devez nécessairement vous en souvenir, car elle est d’ordinaire entièrement vêtue de blanc et parle d’une façon énigmatique. »


Je viens d'écouter attentivement ce qui vient de se dire mais malheureusement je viens de débarquer ans cette auberge aujourd'hui, et n'ai donc croisé aucune personne correspondant à ce signalement, néanmoins mon flair surdévelopé me dit que cette jolie créature aux membres bien tracés, entrainée, ne doit pas faire un "métier" bien différent du mien, était elle donc versée dans le mercenariat, elle aussi ? J'en doute, elle arbore un acoutrement moins dépareillé qu'un mercenaire qui appréciera plutôt qu'a l'apparence, divers morceaux d'armures enchevêtrés, qu'ils n'aient pas toujours une très belle allure ou qu'ils soient discordants d'un point de vue carrossage, seule l'efficacité comptait pour un mercenaire, je ne pouvais apparemment pas lui venir en aide, elle semblait pouvoir se débrouiller toute seule, mais par contre il était possible qu'avec ces dernières heures de route j'ai oublié, encore, ouais, je sais ça m'arrive souvent d'oublier ce putain d'truc là t'sais, ma médication, encooorre une fois, j'ai donc oublié de prendre cette mini dosette  à gouttes qui me sert à faire le dosage entre la belladonne et l'Aconit histoire qu'il m'arrive pas des bricoles.

Parce que j'ai aussi ce mister "hyde" dans l'envers de mon plafonnier, une araignée rigolarde et vicieuse qui se plait parfois à étendre sa toile sur mes pensées, mon cerveau, et, tirer sur les filaments tel un marionnetiste pour me faire faire ce qu'elle à envie, du moins, quand j'ai pas pris mon médicament et que je dépasse l'heure de la prescription d'au moins quoi, 30 minutes après quoi je commençait à en ressentir les effets.

Pour en revenir à nos moutons, sortant de mes songes alors que l'aubergiste me toise du regard en nettoyant ses verres, il me demande ce que je prendrai, mais je suis interrompu par "ça" :

« Venez tous les deux ! Nous allons vous apprendre qu’une bête et sa putain ne sont pas bienvenues chez nous. »

Y a trois types qui se lèvent, bien évidemment il allait pas revenir seul, courageux qu'il était, il est aller jazzer auprès de ses fidèles comparses de soirées trop arrosées, je sens qu'on va bientôt avoir un paquet d'emmerdes, j'hésites, je tressautes sur un genoux et l'autre, ils vont la chopper par derrière à trois, allez je dois me lancer là, qu'est ce que t'attends...

Ma lame ? t'as vu la taille de ce truc, même si je l'avais sortie tout à l'heure je l'aurai callée sur la charpente en gros chêne assez basse du rez de chaussée, et j'aurai eu l'air très con en faisant ça, il aurait aussi eu tout le loisir, mes deux mains en l'air tenant le manche d'une épée coincée dans une poutre, de m'charcuter la gueule au verre pilé d'une bouteille éclatée sur le comptoir.

pas question, ha, p'tain je hais m'en servir parce que ça fait drôlement mal tu sais, mais c'est mieux que rien, j'allonges les deux bras, je force légèrement sur mes tendons de façon a faire coulisser mes deux lames d'os hors de la cavité de mes humérus, glissant le long de mon cubitus et radius puis, ressortant par le haut du poignet, ça fout la trouille aux clients autour de moi qui lachent des trucs genre "merde" "qu'est ce que c'est que ça ?" "d'ou il sort celui la ?" "c'est quoi ce monstre ?" qu'ils ferment bien leurs gueules avant que je ne les taille eux aussi en apéricubes, j'y vais après avoir rugit d'une douleur atroce en les laissant sortir de mes bras, un peu en r'tard d'ailleurs parce qu'il y en a deux, qui viennent déjà d'essayer de te plaquer au mur quand le troisième essaye de se défroquer pour te mettre son baton de chaise de contrebande entre les jambes, celui là d'ailleurs se prends mes lames dans le dos, j'ai pas hésité face à l'outrage que, t'étais sur le point de subir, c'était ça, ou t'étais déflorée par le premier pervers imbibé d'alcool qui passe dans le coin.

Le voila qu'il se soulèves, j'ai une force pas loin d'être titanesque dans les bras, ses pieds ne touchent plus le sol et il gesticule dans tous les sens en bullant de la bave hors de ses lèvres, je l'envoie valdinguer dans les escaliers, les deux autres salauds qui avaient retiré la plupart de tes vêtements sortent leurs armes, malgré mes petites lames d'os, elles sont pas capables, vraiment, de contrer des véritables épées, et bien vite ils me les sectionnent quand j'tentes un peu stupidement de croire que je peux les parer avec mes nouvelles armes, ça fait un mal de chien là aussi je déguste mais je serre les dents, elles repousseront au prochain morceau de viande saignante que je vais avaler , d'ailleurs je me fais pas prier tiens, celui qui est le plus près, je lui mords le bras et lui arrache un morceau de la chair, que je mastiques et, avales.

Oui, j'peux être un vrai putain d'enfant de salaud, bien vicieux quand je me bat, c'est pourquoi mon pied droit, rempli de griffes articulées, métalliques épousant mes orteils griffus d'hybride, vient broyer les noisettes de celui là, il bandera plus pendant un bon moment.

"-j'espère que t'apprécies les omelettes..."

Le dernier comprends qu'il n'a pas une chance de s'en sortir, il t'attrapes et te relèves, plaçant son cran d'arret sous ta jugulaire, mais il croit un peu trop vite, que t'es innofensive là, non ?


Tobin

Humain(e)

Re : Tobin mène l'enquête (Libre)

Réponse 6 vendredi 03 juin 2011, 18:46:37

« Avances encore d’un pas et je saigne ta putain, s’écrie l’homme derrière moi ! »

Le métal de la lame sur ma peau est froid. Pourtant, je ne peux m’empêcher de rire à gorge déployée. L’un des bras de l’homme s’enroule autour de mon abdomen pour me maintenir fermement contre lui. Sans se soucier de moi, il ajoute à l’attention du Lion Blanc :

« Est-ce que tu l’entends rire ? Cette pute à monstres vient de perdre la raison. Elle
deviendra complètement folle lorsque je lui aurai volé sa vertu. »


Aussitôt, j’arrête de rire en sentant sa main remonter jusqu’à ma poitrine ronde et généreuse. J’émets un petit grognement avant de lui dire :

« Tu fais erreur si crois pouvoir me violer aussi aisément !

- Je ferai exactement ce que je veux de toi, répond l’homme en hurlant à mon oreille. Tu es nue et désarmée. Que comptes-tu faire pour m’empêcher d’abuser de ton corps ?

- C’est toi qui deviens fou, dis-je avec un sourire carnassier. Je ne suis aucunement nue et mon arme est prête à te pourfendre. »


L’homme a un hoquet de surprise en constatant que son environnement devient flou. Une nouvelle image remplace la précédente et il me lâche pour reculer de plusieurs pas. Je me retourne pour lui faire face et il découvre que je suis toujours vêtue de ma tunique de cuir rouge. La lame de mon épée est sortie du fourreau. Elle est posée sur mon épaule dans une attitude nonchalante. Je toise cet homme de toute ma hauteur en expliquant :

« Ce costume est empreint de magie. Il résiste à toutes les armes ordinaires et à bon nombre de celles ensorcelées. Crois-tu vraiment qu’il est possible de me l’arracher comme un vulgaire morceau de tissu ?

- Qui… Qui es-tu ? Bredouille l’homme en perdant l’équilibre.

- On me nomme la Rose Ecarlate, maîtresse des épées et de la manipulation mentale. Tu viens de subir mon plus effroyable sortilège : le voile de pétale. Je te donne une chance de vivre à notre rencontre. Quittes cette auberge et fais savoir autour de toi que je suis à la recherche d’une femme à la peau et aux cheveux blancs. Je veux des informations. Est-ce bien clair ? »


Sur ces mots, l’homme hoche la tête et fuie l’établissement en courant.


Khaléo

Terranide

Re : Tobin mène l'enquête (Libre)

Réponse 7 samedi 04 juin 2011, 09:05:26

les bras croisés, ouaip ! j'étais resté là, les bras croisés à la regarder se faire prendre en otage par ce type, de toute manière, mis à part glisser désormais, cette main à l'arbalète légère à répétition que je portait à la ceinture, à cette distance, j'aurai pas le temps de l'atteindre autrement, avant qu'il ne mette sa menace à éxécution et lui tranche la gorge, la seule option qu'il me restait donc, c'était de l'observer bien fixément dans ses pupilles excitées et voyageantes, glissant mon doigt sur la rainure d'empattement du carreau pour vérifier que le projectile, était bel et bien engagé dans la rainure de tir, confirmation positive, je fais toujours, super gaffe à mon équipement, je suis méticuleux, je le nettoie, je le brique, presque chaque jour, je les démonte très rapidement parce que j'en ai l'habitude, j'ai d'ailleurs un plumier en cuir de divers outils d'entretient attaché au dessus d'une des nombreuses pochettes disposées autour de ma ceinture tactique de soutient dorsale, pour que mes mouvements à l'épée restent amortis et, surtout, sans danger pour mes vertèbres, c'est qu'elle pèse pas loin d'une quarantaine de kilos cette saloperie, mais je la manie et j'la lève comme si c'était une batarde conventionelle parce que mes muscles de tigranthrope me permettent une force titanesque.

Soit, soit, très bien... Je lance un regard rapide à la demoiselle qui, semble très confiante, sûre d'elle, quelque chose me dit qu'elle va se débrouiller comme une grande, je sais pas c'est, quelque chose qui ne se communique que dans le regard, y a pas d'mot pour le décrire, probablement une sorte de... tension ? palpable du bout des pupilles.

Je reste là en tant qu'observateur finalement, mon doigt quitte l'arbalète, mes bras se recroisent, j'dis rien, assurément, mais je sourit sous ma capuche.

Lorsque cette lady se métamorphose, c'est le cas de le dire, j'me recules d'un pas parce que je ne sait pas trop à quoi m'attendre, je suis méfiant tu sais je suis même paranoiaque des fois, parce que je sais que les trucs ayant une apparence des plus féériques ou magiques, se transforment en horreurs, comme cette fois où, trop bon, trop con, j'ai écouté une jolie et douce petite fée qui disait avoir besoin d'aide pour sauver sa famille, parfois j'accepte, bon, des petits contrats aventure sur le coté c'est toujours sympa d'aider son prochain, hé hé, comme un couillon quoi, en la suivant dans un bois qui, au départ s'il était joli, elle était en train de m'emmener dans un endroit ou les arbres devenaient de plus en plus sombres et, se tordaient de façon inquiétante, et c'es là, hein, qu'elle m'a révélé son putain de charnier, un endroit ou elle s'amusait à attirer des enfants pour les épingler aux arbres avec son dard d'abeille qui, pouvait se révéléer énorme, planté dans les arbres comme de vulgaires papillons, elle "butinait" leurs cerveaux à coups d'affreuses mandibules et dents sortant de son visage se divisant soudainement en trois parties égales quand elle avait essayé de m'attaquer pour m'sucer la cervelle à mon tour, depuis, tu comprends ma p'tite, que j'me méfies quand même de tout ce qui à l'air un peu trop joli et sorti d'un comte de fée, comme toi dans cette tenue rouge.

un corsage affolant, donnant tout de même l'impression que ton corps étouffe presque là dessous, et c'en est d'autant plus excitant, jolies gambettes et, cuissardes exquises mettant d'autant plus en valeur tes jambes qui sont prises dedans, qu'également les morceaux de cuisse blanche bien prise dans ton pantalon, en dépassant qui, me semblent d'une galbe entrainée, corps entrainé essentiellement par de l'escrime, enfin, je dis ça à la façon d'te tenir sur tes jambes, l'écartement de tes pieds, le tracé singulier et noble des muscles que force au corps cette discipline, d'un premier coup d'mes anciens yeux d'experts. - soudain on peut entendre won't get fooled again de "the woo" en arrière plan, mais ça dure pas longtemps, juste le temps du magnifique accord de guitare et du "yeah" partant en vrille sur la soundtrack du csi miami theme ( ben quoi on peut partir un petit peu en délire, tant que ça ne dure pas trop longtemps, non ? )XD -

J'effectues une moue légèrement désapprobatrice quand tu dis que ta tenue "magique" qui comporte quand même quelques interstices notables laissant ta peau à l'air libre est capable de stopper toutes les armes ordinaires, je ne dirai pas le contraire pour les armes ensorcelées étant donné que ça à plutôt l'air "magique" tout ça, mais, cela attise ma curiosité.

J'adores la façon dont tu te débarrasse de lui en lui disant qu'il à été atteint par un effroyable sortilège, ça me fait rigoler intérieurement pour deux raisons, soit c'est une grosse invention permettant d'foutre la trouille à tes adversaires, et les faire fuir comme lui, là, qui se carapate après cette déclaration étonnante digne d'un ken le survivant "tu es mort mais tu ne le sais pas encore" soit c'est vrai et, mon rire interne se fait plus jaune, et j'ai pas tellement envie de vérifier cette théorie.

"-Im-pre-ssio-nant..." laches je, tranquillement, en, heurtant lentement et nonchalament mes mains ensemble, moi j'avais été plutôt charcutier avec ma façon de trucider le premier type , qui lui était, bien mort, raide, en bas des escaliers, le dernier agresseur en fuite s'étant trébuché dessus, pour ma part j'enjambais l'homme restant, relevant les pans de mon pantalon en cuir pour relever l'une puis l'autre jambe, de façon "classe" et, avec toute la grâce féline qui m'est acquise dans le corps, je laisse échapper un long "PaaaRRrrrrrrdooon..." quand je l'enjambes, donc, type, qui se saisissait de ses propres couilles douloureuses après mon légendaire coup d'pied dans les valseuses, je le pousse, petit à petit je le fait rouler jusqu'aux escaliers, "-allez hop, dégage le palier s'il te plait on t'a assez vu faire le mariole dans les parages..." il roule à son tour jusqu'au rez de chausseé, amorti par le cadavre de son pote, pas de remords puisqu'ils ont choisi de crever au moment même ou ils ont sorti des armes dans l'auberge et encore plus quand ils ont essayé de violer quelqu'un.

"-Je ne sais pas... qui vous êtes..." Dit il tout en penchant la tête sur ton costume, t'observant de la tête aux pieds un sourire s'esquisse sur ses lèvres, dont tu peux seulement aperçevoir la dentition acérée, déroutante, jolie mais, assurément inquiétante dans les ténèbres formées par cette foutue capuche qu'il garde, et ce même à l'intérieur.

"-...Mais... J'ai comme l'impression que vous n'aviez aucunement besoin de mon aide pour te débarrasser d'eux, et maintenant, j'ai toute les raisons qu'il me faut pour me sentir... sinon stupide, proprement inutile."

Surtout qu'moi j'y vais jamais avec le dos de la cuillère puisque j'ai réussi à me faire charcuter un des bras lorsque j'ai cru possible de parer leurs lames avec mes appendices osseux rétractables, j'encaisse un petit peu, mais, ça va aller.

"-Etant donné que, vous vous débrouillez très bien toute seule, je vais retourner terminer ma soirée, vous n'avez pas besoin que quelqu'un vous tienne la chandelle, et encore moins d'un garde du corps je vous souhaite une excellente soirée dans les bas fond, mademoiselle, je vous demanderai cependant de, rester très prudente ici à l'avenir."

En lieu et place d'un relèvement de lunette à la oracio kane, j'avais quand même cette mimique particulière, au moins aussi lente, et "spéciale" qui consistait à rajuster le bout haut de ma capuche en la relevant un rien pour la lacher tout aussi doucement avant de me retourner.

Tobin

Humain(e)

Re : Tobin mène l'enquête (Libre)

Réponse 8 dimanche 05 juin 2011, 01:26:59

Je hausse les sourcils en regardant Khaléo droit dans les yeux. Je suis obligée de lever la tête cela, mais je ne suis aucunement intimidée. Les poings posés sur les hanches, je lui lance :

« J’ignore quel est votre nom, étranger. Toutefois, une chose est sûre : je n’ai jamais sollicité votre aide. »

Sur ces mots, je gravis les marches de l’escalier menant aux chambres de l’auberge. Je verrouille la mienne à double tour, puis je place une chaise sous la poignet pour éviter toute intrusion. Je retire ensuite l’anneau magique passé à mon doigt et mon armure de cuir disparait aussitôt. Je redeviens une femme ordinaire, sans aucun pouvoir. Précautionneusement, je range mon anneau dans le médaillon que je porte autour du cou, puis je me glisse sous les draps. Mon anneau est presque vide et une nuit entière sera nécessaire pour le recharger totalement. Aussi, je souffle la bougie et ferme les yeux pour m’endormir.

Khaléo

Terranide

Re : Tobin mène l'enquête (Libre)

Réponse 9 dimanche 05 juin 2011, 09:15:22

« J’ignore quel est votre nom, étranger. Toutefois, une chose est sûre : je n’ai jamais sollicité votre aide. »


"-Vous avez entièrement raison."

Voilà qui me rassurait et me confortais dans mes précédentes déclarations, c'était clair comme de l'eau de roche, elle avait besoin de personne, ensuite, il n'y avait aucun signe évident dans le comportement et les regards de la demoiselle qui laissaient supposer que tout ceci était bien différent de son quotidien, même si on ne rencontre pratiquement aucune "saloperie" dans mon genre à tous les coins de rues, faut dire que je suis impressionné par son stoicisme et son self control, comme s'il s'agissait d'une pure... journée bien banale comme une autre.

Soit elle était Professionnelle, et là, je dis chapeau, La très grande classe... J'essayais de pencher plutôt pour cette solution, soit elle était, complétement timbrée...

Quand cette inconnue tourna les talons et me ferma la porte pratiquement au nez, n'ayant apparemment pas envie de poursuivre sur quelque conversation ou terrain que ce soit, je fis de même, y a pas de raisons qui me poussent non plus à aller la retrouver dans sa chambre, et dans mon état "normal", "humain" du moins, sans l'intervention de mon démon ou de ma connasse infernale de bête régalienne, la tigresse juchée sur mes pulsions bestiales, je suis pas un "violeur" non plus, quand je me retournai, je sentit les fioles d'Aconit et de Belladonne tinter dans mes poches, je posai mes doigts dessus, rassuré que je m'en soit rappellé à temps, les vieilles marches de l'auberge grinçèrent sous mes pieds, le type mort en bas avait été "nettoyé" par le personnel de salle, j'esquivais juste la flaque de sang pour pas dégueulasser mes semelles.

La soirée passe, j'effectue ma commande habituelle en allant m'assoir dans un coin très espacé de tous les autres clients parce que j'aime pas qu'on me regarde quand je manges, surtout de la façon dont je préfères manger, avec mes doigts, griffes, tout ça tout ça, en ronronnant de sentir les os se concasser et, être tranché par mes dents comme s'il s'agissait de vulgaire beurre, les clients ont compris dorénavant qu'il fallait plus nous chercher des emmerdes, il suffisait juste de mettre les points sur les i de quelques abrutis pour obtenir ce résultat.

A la fin de la soirée, je ressasse un peu, j'aime bien m'faire du mal tout seul, en sortant la très ancienne montre gousset de Marianne, ma défunte épouse... Enfin, défunte... heh... Assassinée... comme ma fille d'ailleurs, je fais le tour du couvercle avec l'un de mes doigts, à la fin de ce tour la griffe de mon index sort, et une pichenette est donnée sur le bouton-pressoir d'ouverture, le couvercle s'ouvre.

Le couvercle s'ouvres, et une musique en sort, si le cadran de la montre est brisé, sur une époque et une date bien précise ou elle s'est arrêtée, le mécanisme séparé de la boite musicale de cette montre, elle, fonctionne encore, et délivre ses notes d'une tristesse infinie, qui, ont bien malheureusement une très lourde et profonde signification pour le mercenaire.

[musique sortant de la boite : http://www.youtube.com/watch?v=o_SChDmSedM ]

Le visage de l'ancien soldat se crispe, l'expression dure, assurée, la carapace qu'il s'impose la plupart du temps, se fêle, craquèles, comme une vieille peinture étant en train de subir les affres du temps, les muscles léonides, formant plusieurs rebonds par delà les frontières de ses fines narines jusqu'à l'interstice entre ses sourcils se mettent à tressauter, son visage, se déforme, s'enlaidit probablement de par les traits bien singuliers que la tristesse et la douleur fait parfois prendre, horrible, au visage.

L'un de ses doigts, caresse le fond de ce couvercle, ou il y a encore, peut être un... ou deux... siècles... le visage de Marianne, et Louisa étaient encore gravés dessus, mais la vérité c'est qu'au fil des siècles, à force d'essayer de se rappeller le trait que pouvait avoir leurs visages en s'imaginant les caresser, en frottant leurs effigies dans le fond métallique, il était même arrivé, vous imaginez, à "user" ce même métal, qui, s'estompt, qui s'éffacent, dont les traits sont si indistincts, si flous, que ces visages en sont presque vides, il sait qu'il ne devrait plus les caresser du doigt mais c'est tellement dur, tellement dur de tourner la page là dessus, surtout lorsqu'il est persuadé que leur mort est en grande partie sa faute...

La griffe du pouce égrène le temps et les secondes absents du cadrant, d'un cliquetis régulier comme s'il désirait encore, que ce temps, cette époque revienne, qu'est ce qu'il ne donnerait pas, sans doute, pour pouvoir reculer cette aiguille, de quelques ... secondes... quelques secondes, il n'aurait fallu, que quelques foutues putain de SECONDES !! MERDE !!! Pour les sauver !

Le mercenaire heurte sa propre table d'un coup de tête violent et élancé depuis sa position assise ou il toisait son assiette, la table pourtant en chêne, massive d'une dizaine de centimètres se brise en deux sous l'impact, après quoi son pied vient violemment heurter les fixations de celle ci pourtant solidement boulonnée dans le sol, les têtes de boulons éclatent, arrachent les filets de leurs vis, et la table part s'écraser contre l'une des poutres de l'auberge, bien évidemment, tout le monde s'écarte devant un tel épanchement de colère, l'aubergiste intervient cependant, et à juste raison :

"-Ecoutes moi bien, tu vas aller passer tes nerfs dehors, je met ça sur ta note, mais si tu continues de foutre la trouille à mes clients, je vais être obligé d'appeller la garde, c'est compris ?"

Khaléo halètes de rage mais à bien entendu cette fois, malgré un sang bouillonnant d'une rage, d'une foutue colère immémoriale, son sang nordique, son sang fauve, ce mix... presque... vicié, pollué dans son sang, le rendent dingue, il ne sort comme personne en défonçant la porte avec son épaule, effrayant d'autres clients sur son passage, des badauds, riverains, civils, qui le voient racler ses griffes et les lames d'os de son bras droit, en une multitude d'étincelles contre les briques de la ville...

C'est de cette manière qu'il quitta donc, l'auberge.



 


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