Angelina Fuwasa, c'est mon identité, je ne l'ai pas changé suite à ma transformation. J'ai peut être l'apparence d'une fille de 15-16 ans, mais je suis en vérité âgée de 65 ans, surprenant n'est-ce pas ?
Sous ma nouvelle forme on me surnomme Angel, sauf pour ma petite-fille qui se doit de m'appeler Angelina ou petite-soeur (rire).
Je ne peux plus me considérer comme une humaine, au vue de la nature de certaines capacités qui réside en moi, on va donc dire mi-humaine, mi-artefact.
J'avoue que j'ai tendance à apprécier les formes des demoiselles, plutôt que celui des messieurs, mais je ne crache jamais contre un peu de plaisir des deux bords, sous certaine réserve tout de même.
Je me dois de dire que posséder un corps aussi jeune et plein d'énergie m'intimide un peu, à l'époque je n'aurais pas osé porter des cheveux aussi long et j'aurais sans nul doute teint mes cheveux en noire, plutôt que de les laisser blond comme maintenant, les yeux bleus changent du vert de mon ancien corps et cela me donne un peu l'image qu'Hitler avait des allemands "pur souche", comme il le disait si bien. Ses deux choses là m'intimide, car on se fait rapidement des idées sur moi, en plus regarder moi cette poitrine, si elle avait appartenu à quelqu'un d'autre j'en aurais été jalouse.
Dire que maintenant j'ai cette apparence si innocente *rougit*, si j'avais été aussi belle à l'époque je n'aurais pas eut de problème et j'aurais put user de mon charme, maintenant j'ai un corps d'adolescente en pleine puberté *soupir.* Heureusement que ma petite-fille m'aide à me réadapter.
Mon caractère est assez variable, comme je ne suis pas encore très bien habituée à avoir ce nouveau corps je m'en trouve à rougir pour un rien, un simple commentaire ou un coup de vent passant sou ma jupe, pourquoi les jeunes filles s'habille aujourd'hui comme des catins, je ne comprendrais jamais cette générations de dévergondée.
*tousse.* Je ne cache pas que je suis aussi un brin lubrique, mais pas au point de ses demoiselles, je préfère donner une petite touche de romance et ne rien cacher de mes intentions, je suis franche, ce qui n'est pas pour plaire à certaine qui ont eu le droit de se faire sermonner par moi-même avec des remarques cinglantes. J'adore surtout jouer avec ma petite-fille, pour qui je ferrais n'importe quoi pour la faire plaisir.
Je peux paraitre dominante, mais ce n'est rien de plus qu'une façade pour ne pas me faire marcher sur les pieds, par les petite jeunettes de cette époque de dépravation et d'abondance.
Je suis née pendant la deuxième grande guerre, à cette époque on manquait de tout et surtout de quoi nourrir les bambins comme moi, heureusement que ce calvaire prit fin cinq ans plus tard, après ce ne fut pas l'abondance comme on pourrait le croire, il fallait tout reconstruire, semer de nouveau dans les champs et arroser avec le peu que l’on avait en espérant qu'il y ai des pousses qui germent.
Quand j’eus douze ans des personnes passèrent de village en village, prélevant le sang des enfants, au début je ne comprit pas très bien pourquoi ils étaient là, ils auraient put nous donner un peu d'argent ou de quoi nous nourrir un jour de plus, mais non ils partirent sans rien dire. Je fus la seule à remarquer que l'un me regardait avec une lueur intéressée, cela ne pouvait pas être mon corps car j'étaie sale, mes cheveux sec et mes vêtements en lambeaux, telle est la vie dans une famille de pauvre.
C'est à l'âge de seize ans que l'on me donna, oui donner est le bon terme pour qualifier cela, à un bourge. Il y eut une grande cérémonie, chandelles, vêtements de marques tout puaient la richesse, le soir même nous fûmes mariés et il prit ma virginité, cela ne se fit pas avec douceur, tout ce qui intéressait cet homme, qui avait à l’époque le double de mon âge, c'était de me faire engendrer une flopée d'enfants.
J'ai dut attendre un moment avant que je puisse demander le divorce et pouvoir sortir de cette cage dorée.
Mais je me rendit vite compte que les moeurs avaient bien changés, les jeunes n'étaient pas intéressés par les vieille comme moi et les vieux considéraient mon manque d'expérience comme la preuve que j'étais frigide ou infertile, une véritable insulte.
Très vite je revis ma fille, elle avait quittée très jeune la maison du bourge pour s’installer confortablement ne campagne, elle ne me reconnut pas, ce qui me fit l'effet d'un coup de poignard dans le coeur. Je fus prit en charge par une association, alors que je n’avais rien demandé, très vite je fus sous le choque.
Le jeune homme qui m'avait jadis prit mon sang(vous savez celui que je parlais quand j'avais douze ans) était devant moi, souriant, n'ayant pas une seule ride. Cette association cachait en son sein une organisation qui décelait les personnes ayant des pré-requit pour développer des capacités spéciales, comme la manipulation du feu ou encore la capacité de lire dans les esprits. Jusqu’à l'âge de soixante ans, je fus assisté par eux, devant boire une mixture écœurante qui me donnait de la pêche et me rajeunissait un peu.
C'est alors que je fus informée d'une opération prochaine, ils ne me dirent rien sur ce sujets, sauf qu'il y avait des risques pour que mon corps ne le supporte pas, très vite je compris que je m'étaie fit avoir de nouveau, ne sachant pas que cette opération allait bouleverser ma vie.
L'opération fut la plus douloureuse de ma vie, ils injectèrent quelques chose dans mon sang (ne sachant pas qu'il s'agissait d'un artefact pouvant devenir liquide et aux pouvoirs démentiels) et mon corps ne fut que douleur, cette dernière fut telle que j'en tomba dans les pommes, à mon réveil je fus dans ce corps qui est à présent le mien mais dans un lit.
Certains membres de cette organisations allèrent jusqu'à se déguiser en policier et m'amener dans une maison qu'il avaient définit comme propice pour mon épanouissement, je ne pouvais rien faire car j'étaie sous morphine, tout avait été fait pour que je sois intégré dans cette maison, mon identité fut refaite, les papiers administratifs trafiqué et un compte ouvert à mon nom avec une somme assez importante qui rentre tout les fin de mois.
Mon réveil ne fut pas agréable, sursautant en voyant une jeune femme devant moi, nous nous mîmes à discuter un peu.
Quel ne fut pas mon choc en apprenant que cette jolie demoiselle n'étaie rien d'autre que ma petite-fille, je ne cacha rien à ma petite-fille qui au début eut du mal à avaler la pilule, mais certaine informations sur sa mère eurent tôt fait de la faire comprendre la réalité des choses.
Alice, c'est son nom, se mit en échange à me parler de ses fantasmes, dont celui de gouter au plaisir de la chair d'une autre femme.
Ayant un peu d'expérience je pris la décision de lui en apprendre un peu, sans pour autant voler sa virginité, car ce genre de chose est précieux et que dirait la mère d'Alice, déjà faudrait-il qu'elle me laisse m'expliquer car, d'après les dire de sa petite-fille, la mère de cette dernière à un bien mauvais caractère.
Ma petite-fille m'expliqua que sa mère était absente depuis bientôt 6 ans, de part ses voyages sans cesses. Recevant de temps à autre une lettre avec toujours le même baratin.
Pendant trois ans je ne tente pas de m'insérer dans la société,cherchant avant tout à le comprendre, tout en découvrant les fantasmes de ma petite-fille dont certain me firent rougir tellement cela était audacieux, devant refouler certaine envie de ma petite-fille, qui vont au delà de ma morale.
Il y a un mois à peine, je me suis mis à m'inscrire au lycée, prenant comme club le jardinage. Aujourd'hui c'est mon premier jours et j'allais comprendre combien la tenue des lycéennes était osée.
Dans ce nouveau corps je suis vierge et je défendrais cette virginité coûte que coûte, enfin j’espère. J'ai des connaissances dans les domaines que le monde d’aujourd’hui qualifie de base. Par contre ne me parler pas de sex-toys, ou d'autre pratique car je vus dirais non immédiatement, vous ne vous rendez pas compte combien c'est embarrassant.
J'ai un pouvoir depuis mon opération, je peux changer mon corps, mais à chaque fois que je l'utilise je sent un plaisir me prendre et cela ne va pas en s'arrangeant au fil des utilisations, par chance quand je l'active le temps s'arrête, ainsi personne ne peut entendre mes gémissements. J'ai entendu dire que l’artefact circule dans mes veines et qu'il peut aussi s'activer quelques seconde avant ma mort.
Ma transformation m'offre aussi quelques capacité en fonction de la forme prise.
Je cache le fait d'avoir des rapports incestueux avec ma petite-fille, mais avec ce nouveau corps qui pourrait soupçonner cela.
Doublette, l'unique et le seul.
Florian de la Bruyère