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« Cris, pleure petite poupée... » - PV

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Katherine Von Ehlia

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« Cris, pleure petite poupée... » - PV

lundi 30 mai 2011, 16:30:11

Une jeune femme été seule dans la forêt du Chaos, elle semblait pensive mais c'était tout autre. Un discution interne, une dispute entre deux femme, la propriétaire du corps et la démone qui occupe ce corps. « Katherine, laisse-moi faire gouter ce corps, il est tellement... Agréable ! » « Non Envy, c'est non ! Il es hors de question, mon corps et ma virginité sera pour mon unique amour quand je le trouverai ! » « Je suis sur que si je t'y oblige, après tu t'en passera plus. Aller laisse-moi prendre ta place, je veux coucher avec quelqu'un, j'ai des envies moi aussi !! »

Mais Katherine ne lui répondit pas, restant assise à contempler le coucher de soleil. Envy s'agita en elle « Katherine, va-t'en maintenant ! » « Pourquoi je t'écouterai Envy ? » « Pour une fois dans ta vie Katherine, écoute-moi ! » Mais Envy se calma assez vite quand un homme apparut au loin, aurait-elle dû écouté Envy cette fois... Mais l'allure du jeune homme qui arriver, elle se dit que ce n'était rien, mais elle recula quand même.

Khaléo

Terranide

Re : « Cris, pleure petite poupée... » - PV

Réponse 1 lundi 30 mai 2011, 17:03:53

Khaléo ne se promenait pas habituellement aussi loin dans les forêts des terres sauvages, cette partie s'appellant apparemment la "forêt" du chaos, c'était sans doute ça ouep, puisqu'autour de nous les arbres tordus ressemblaient plus à des faciès déformés par la douleur figé un jour d'intense torture dans un cachot sombre et humide, foutrement accueillant n'est ce pas ? Et s'il se promenait par ici, avec son acoutrement de mercenaire, c'était en raison d'un contrat bien évidemment, retrouver la fille d'un haut dignitaire ayant fugué après être rentrée en conflit avec ses parents concernant leur fiançailles, le gendre, un terranide, n'était apparemment pas du goût de leurs parents.

ça faisait un moment que je pistai l'odeur de la jeune fille, pour ça j'étais un bon traqueur, mais malheureusement, vous voyez, tous mes contrats ne se finissaient pas "bien", ça sera le cas pour celui ci, j'étais sans doute arrivé trop tard, les deux jeunes personnes avaient choisi de se donner la mort plutôt que d'être séparées, pour prouver la découverte du cadavre il lui fallait récupérer la chevalière de la fille, ainsi qu'une mèche de cheveux.

Voilà, dans la poche, c'était terminé, il observa les deux cadavres étendus au sol en hochant la tête, c'était t'y pas malheureux de voir ça...

Mais bon des trucs comme ça quand on fait son métier on à malheureusement bien l'habitude d'en voir, faut avoir l'estomac bien accroché et des nerfs d'acier, là ça allait, c'était un suicide propre, mais parfois tu tombes sur des scènes de crimes absolument gerbantes et choquantes psychologiquement.

Bref, j'allais pas trainer ici, j'avais plus rien à y foutre, fin de l'histoire, enfin, je pensais que ça l'était, jusqu'a ce que mon regard se lève sur l'horizon et, que j'aperçoives une silhouette au loin.

L'instant d'un quart et demi de secondes, la couleur du décor semble s'être inversée, puis revenir à la normale, je n'avais pas cette saleté d'impression à chaque fois que je rencontrai quelqu'un, non, en l'observant, les anciennes calligraphies démoniaques gravées finement dans ma chair, se mirent à chauffer, à me rappeller à leur existance par une douleur lancinante, par dessus mes bandages, du sang, du sang se répandait un peu sur mon pectoral droit, provenant donc de cette inscription mystérieuse, ça n'arrivait que lorsque j'étais confronté à un démon, mais par n'importe quels types de démons, au moins de rang A ou S, voir des apôtres, pas des petits freluquets.

je m'approche, méfiant, déjà, le soleil se couche à l'horizon, pas bon signe dans une forêt qui, autrefois à vu se jouer une des plus grande bataille de cette zone, les cadavres devaient foisonner en sous sol, je m'approches et je serres les dents, mais tout à coup, cette impression disparait, cette douleur s'estomp, je reste interdit, l'oeil rivé sur elle, un oeil luisant d'une férocité intense depuis les tréfonds ténébreux, néantins de ma capuche, je lache le manche de ma lame.

"-Pardonnez moi, je vous ai pris pour quelque chose d'autre..."

C'était étrange... autour d'eux, il n'y avait pourtant pas la moindre trace d'un autre signe de vie à des centaines de mètres...


Katherine Von Ehlia

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Re : « Cris, pleure petite poupée... » - PV

Réponse 2 mercredi 01 juin 2011, 11:01:40

Katherine aurait du prendre la fuite mais elle n'y fessait rien, restant la à regarder l'homme en face d'elle. Envy sentait tellement bien le danger, elle le voyait aussi. Quelque chose sous terre s'agite, pour une fois, la première fois, Katherine sent Envy trembler, avoir peur, c'était pas bon signe du tout ! Katherine fixa l'homme au regard cacher par une longue capuche. "-Pardonnez moi, je vous ai pris pour quelque chose d'autre..." Katherine sentie Envy rire en elle, il avait raison, la chose été là, en elle et elle avait envie de reprendre le dessus, chose pas vraiment agréable pour la jeune femme.

Envy hurla de la laisser prendre le relais, qu'elle ferai qu'une bouché de ce type mais quelque chose l'en empêcher, la peur surement ? Katherine détourna le regard, rougissante « Quelque chose d'autre ? Comme quoi ? ... Je ne suis qu'une jeune femme, seule dans cette maudite forêt ... » Bon c'était vrai, elle été bien "seule" dans la forêt, enfin elles étaient seules... N'oublions pas Envy qui bouillonne en Katherine ! « Je peux savoir pourquoi votre main été sur votre arme ? Je n'ai nullement l'intention de vous attaquer, je n'en ai pas la force non plus ! »

Envy hurla à nouveau *ESPECE D'IDIOTE !!! IL VA ME SENTIR CASSE-TOI DE LA !! QUELQUE CHOSE REMONTE DE LA TERRE !!* Mais Katherine ne bougea pas, comme si quelque chose l'en empêcher, le regard de cet homme l'a fasciner, l'impressionner comme il la terroriser... Elle avait besoin de voir son visage, comme si un truc la pousser à vouloir le voir. « Je me nomme Katherine et vous ? » Elle lui sourit doucement, comme une enfant. *Ouais continu, si il te prend de force tu te démerde, je ne bougerais pas !* Envy semblait... Jalouse ! Mais pourquoi, Katherine ne comprennait pas, après tout c'est elle qui veut la déflorer !?

Khaléo

Terranide

Re : « Cris, pleure petite poupée... » - PV

Réponse 3 mercredi 01 juin 2011, 17:27:45

« Quelque chose d'autre ? Comme quoi ? ... Je ne suis qu'une jeune femme, seule dans cette maudite forêt ... »

"-Ouais, justement tiens, t'es qu'une jeune femme seule dans une forêt maudite, où personne ne serait jamais assez stupide pour s'y promener "seul", les légendes et le passé de cet endroit en ferait fuir plus d'un, à moins d'être suicidaire, donc j'ai des raisons d'croire que t'es pas tout à fait nette pour t'assoir ici, et apprécier la glauqu-itude du décor, pas vraiment un endroit, justement, pour une jeune femme..."

« Je peux savoir pourquoi votre main été sur votre arme ? Je n'ai nullement l'intention de vous attaquer, je n'en ai pas la force non plus ! »

"-Parce que je trouves ça suspect, p'tite chose... Mais je suis bien aise que tu dises ne pas avoir la force de m'attaquer, je n'ai donc aucune raison de me méfier d'une gosse soit disemment "perdue" juste à coté d'une scène de suicide, qui, dans mon crâne commence à se transformer en scène de crime, les corps sont si frais, et leur sang encore tellement chaud... Que de t'trouver là juste à coté impose quelques sérieux doutes à mon esprit... Tu penses pas que ce genre de relation de cause à effet soit, plausible ? allez, fais un petit effort je suis sûr que tu te rappelles de quelque chose vu, que t'étais juste à quelques dizaines de mètres..."

Cette impression recommençait par moments, des douleurs qui viennent, et repartent, mais elles étaient liées aux conversations internes de la démone à Katherine, chose que je ne savais pas bien évidemment je continuais de regarder autour de moi pour trouver cette saloperie de démon et me le farcir, si je le trouvais, j'savais que j'avais moi même un démon dans le corps mais ça se manifestait pas tout à fait de la même manière qu'elle, fallait le provoquer, et, en plus, que je sois en manque de ma dose de belladonne / aconit habituelle, ce qui était pas loin d'être l'heure d'en prendre avant que mes pensées ne se mélangent à "l'autre" saloperie infernale, mais quan on est occupé on ne fait pas bien gaffe à prendre son médoc à l'heure.

quoi qu'il en soit, cette impression venait de s'estomper.

« Je me nomme Katherine et vous ? »

"-C'est un joli nom... Jolie tentative pour changer de sujet, on va dire que, tu peux m'appeller Léo... Ensuite, tu vas répondre à ma question, n'est ce pas ?"

Khaléo tappait du pied par terre, te fustigeant d'un regard noir, les bras croisés, peu à peu l'heure de la médication passait, et, dans quelques minutes, ses pensées commençeront à être influencées par des visions peu catholiques...

Katherine Von Ehlia

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Re : « Cris, pleure petite poupée... » - PV

Réponse 4 vendredi 03 juin 2011, 19:01:45

"-Ouais, justement tiens, t'es qu'une jeune femme seule dans une forêt maudite, où personne ne serait jamais assez stupide pour s'y promener "seul", les légendes et le passé de cet endroit en ferait fuir plus d'un, à moins d'être suicidaire, donc j'ai des raisons d'croire que t'es pas tout à fait nette pour t'assoir ici, et apprécier la glauqu-itude du décor, pas vraiment un endroit, justement, pour une jeune femme..." Envy rit doucement en moi, elle reprit les commandes en souriant « Et alors ? Vous y êtes aussi vous ! Et puis il me semble que j'ai le droit d'aller ou je veux. »

"-Parce que je trouves ça suspect, p'tite chose... Mais je suis bien aise que tu dises ne pas avoir la force de m'attaquer, je n'ai donc aucune raison de me méfier d'une gosse soit disemment "perdue" juste à coté d'une scène de suicide, qui, dans mon crâne commence à se transformer en scène de crime, les corps sont si frais, et leur sang encore tellement chaud... Que de t'trouver là juste à coté impose quelques sérieux doutes à mon esprit... Tu penses pas que ce genre de relation de cause à effet soit, plausible ? allez, fais un petit effort je suis sûr que tu te rappelles de quelque chose vu, que t'étais juste à quelques dizaines de mètres..."

Un meurtre !? Et je rêve ou y m'a dit, petit chose !? *Envy, qu'a-tu fait !!?* Apparemment elle semblé tout aussi surprise que moi *Mais rien voyons ! Je n'ai jamais tué d'humain depuis que je suis dans ton corps !* Quelque chose semblait suspect en l'homme, Envy le fixa dans les yeux, comme pour trouver quelque chose en lui. « Écoutez, monsieur je ne connais pas votre nom, je ne sais même pas qui y avait eu un meurtre, et puis qui me dit que ce n'est pas vous hein ? Après tout vous avez la gueule pour ! » *Non Envy putain, je sais à quoi tu joue bordel !* Elle éclata de rire en moi

"-C'est un joli nom... Jolie tentative pour changer de sujet, on va dire que, tu peux m'appeller Léo... Ensuite, tu vas répondre à ma question, n'est ce pas ?" Elle le fixa dangereusement « Quelle question ? Si je veux te sucer ? Non désolé, je suce pas les mecs comme toi désolé, repasse quand tu aura plus de neuronnes dans ton crâne de piaf. »

Khaléo

Terranide

Re : « Cris, pleure petite poupée... » - PV

Réponse 5 samedi 04 juin 2011, 11:01:22

« Et alors ? Vous y êtes aussi vous ! Et puis il me semble que j'ai le droit d'aller ou je veux. »

"-Ouais, mais malheureusement pour toi, justement j'suis là, Et... Bientôt je vais te ramener aux autorités en leur présentant la chose comme je te l'ai présentée, c'est à dire, une fille assise à peine à quelques mètres de deux jeunes gens à qui la vie à été fraîchement retirée et je crois qu'ils vont pas être aussi doué que moi pour te poser les questions, et qu'ils vont, encore plus rapidement que moi te lier à cet évènement tragique, tu sais que les gens aiment trouver des responsables quand leur malheur est grand, surtout quand il s'agit de personnes très influentes, quand ils t'auront enfermée et, qui sait, torturée, mise à tabac pour que tu passes enfin à la casserole et que tu craches le morceau, même si t'a rien fait, ils ont des méthodes bien glauques pour te faire couiner et dire tout ce qu'ils veulent, alors, j'serai toi j'essayerai d'être un chouilla plus convaincante avec moi."

J'aimais pas son regard, y avait quelque chose qui filtrait dans le fond de ses yeux qui, m'laissait des frissons désagréables le long de l'échine.

« Écoutez, monsieur je ne connais pas votre nom, je ne sais même pas qui y avait eu un meurtre, et puis qui me dit que ce n'est pas vous hein ? Après tout vous avez la gueule pour ! »

Oooh alors à si tu glisses sur ce terrain vaseux ma grande tu vas trouver à qui parler et avoir fort à faire, je poses mon pied sur la souche je m'avances bien, là, tu peux la voir ma "gueule", dans les ténèbres effrayantes de ma capuche, elle se dessine, elle passe des tons nuancés de noir, à une lumière blafarde, rougeoyante poussée par un soleil en train de se coucher au loin, le regard d'une férocité transcendant ton putain de crâne comme s'il tenfonçait ses pupilles tranchantes comme des petites aiguilles chauffées à blanc dans ton cerveau, il retrousse légèrement ses muscles léonides régissant ses rides d'expression autour de ses narines, et affiche bien sa dentition sur un relèvement rageux des lèvres,entre ses dents serrées, la politesse ne sera pas de mise :

"-Ecoutes moi bien p'tite chieuse, Je serai toi dans ta situation j'aurai tout d'même pas cherché des crosses à une créature dont la colère est pourrie et nourrie par l'intolérance... Mais t'es sûrement trop conne pour t'en rendre compte pas vrai ? "

C'est encore une de ses soirées ou une lune pleine est en train de s'afficher, la bas à l'horizon, et comme parfois il y a deux lunes différentes, ou trois dans le ciel et , parfois mes humeurs dépendent du jeu de couleur entre elles, comme un putain de mikado ou, un feu rouge interagissant avec mes pulsions, là c'était, lune rouge, lune jaune, et la dernière orangée, pas bon pour toi donc, en plus que, désormais, la période de medication bien passée, j'ai l'autre pouffiasserie de satanée ordure infernale qui, me tente, me tente de, là, t'empoigner une belle quantité de tes cheveux entre mes pognes griffues.

Oh putain que j'aimais pas ton regard, moi non plus, ça m'foutait le sang en ébulition, ma main empoignant ta chevelure pressait par jeu intermitant de ses phalanges ton cuir chevelu comme s'il allait finalement t'éplucher la tête comme un vulgaire orange... « Quelle question ? Si je veux te sucer ? Non désolé, je suce pas les mecs comme toi désolé, repasse quand tu aura plus de neuronnes dans ton crâne de piaf. »

"-Très bien, allez en avant !"

Je la traines par les cheveux, je la traines par les cheveux en me dirigeant vers les deux cadavres, là, plus loin, elle est probablement hystérique et essayera de me frapper à deux ou trois endroits mais ça va pas m'arrêter, je la jettes sur les deux corps, mais un truc abominable est en train de se produire, puisque le plafond céleste s'obscurcit, j'en oublie complétement la malédiction enfermée dans mon épée, et bientôt, a sa surface, comme des limules dégueulasses avec des têtes déformées par la douleur se mettent à grouiller dans les ombres de la lame, ça va recommencer ce... cette merde va ramener son lot de damnés de la terre à la vie.

Les "limules", ou âmes, dégueulasses à la surface de l'épée se projetent depuis cette dernière, dans le sol, moi je la brandis instantanément et, paniqué, j'essaye d'en trancher le plus possible avant qu'elles n'atteignent le sol mais ce n'est pas humainement ni démoniaquement possible, ça dégoulines de l'épée de vraiment partout, et ça rentres dans le sol pour, aller chercher tout ce qui fut autrefois animé par une certaine ame, ou esprit, pour s'en servir comme de pantins, les corps sous la surface commencent à creuser la terre, sortant leurs tronches horribles du sol et leurs phalanges osseuses attrapant les pieds du mercenaire, qui les écrase, sautille, marche sur leur tronche pour qu'ils restent la dessous, leurs éclatant le crâne de façon hystérique.

des têtes volent, et en avant la farandole, toute la zone se retrouve infestée de pourris, de damnés, geulant, beuglant depuis leur insomnie éternelle, d'une voix cadavéreuse, plaintive, tendant leurs bras vers ceux, à qui la vie est encore accordée, jalousant nos âmes et nos souffles, faim insatiable d'une chair qui leur rappellera, seulement pour quelques temps, qu'ils furent autrefois vivants, mais qui n'apaisera jamais leur souffrance.

Nous nous faisions encercler, pas d'échappatoire, tandis que toi, tu assistais au réveil des deux cadavres sur lesquels tu venais d'être jetée, deux cadavres qui tendaient déjà leurs bras vers toi pour essayer de t'attraper, des squelettes rigolards claquant des dents, désarticulés en tout sens s'avançaient vers khaléo, en se sentant obligé de quelques commentaires douteux :

"-Haaan, qui à encore secoué la poussière qu'il y avait sur mes oooos ?"

"-Ce soir c'est la fête du jambon à l'os... mais je n'ai plus le jambon..."

ou encore "-clac a clac a clac... j'ai perdu trois dents dans ma vie, et après la mort, je les ai récupérées... sur le cadavre de mon dentiste !"

Voilà, voilà le genre de choses à laquelle il lui arrivait d'être souvent confronté dans sa putain d'existence, il haissait ça, si autrefois il en avait peur, maintenant, il en rigolerait presque, mais ça ne lui laissait quand même qu'une foutue haine dans les veines, qui s'exprima alors qu'il envoya valdinguer son gros bout d'lame dans le crâne d'un de ces relevés.

Sa tête partit, heurter la tête d'un autre squelette, et, se ficher dessus, mais, à l'envers, titubant en ne sachant plus trop ou mettre les pieds, c'est une fois qu'il se retourne sur lui même et que ses orbites sont à nouveau dirigées vers nous, qu'il constate, aussi stupidement que ça : "Ah, c'est... par là..."

Certains de ces squelettes se cassaient parfois la gueule au sol, rassemblant leurs os en petit tas avec leurs mains en ne sachant plus à qui ça appartient...

Squelette 1 : tiens, ça je crois que c'est à toi...

Squelette 2 : t'as pas vu mon scrotum ça fait deux minutes que j'le cherche là...

Squelette 3 : ça c'était mon orteil..

Squelette 1 et 2 : Mais d'ou il sort lui ?

Squelette 3 : Désolé les gars vous êtes en train de me voler MES os...

Puis soudain t'as le pied de Khaléo qui vient écraser et balayer leurs ossements, ils se mettent à crier "Oooh non qu'est ce qu'il à fait ?!" tenant son épée bien loin en arrière, pour effectuer un swing digne de tiger woods.

"-Embrassez la lune de ma part !"

Mais bon, petite scène idiote mise à part, ça commençait à devenir un peu plus glauque quand ce furent des cadavres à moitié décomposés qui sortirent, puant, putrescents, dégueulasses, rotant des bulles de chair hors de leurs bouches, se rassemblaient même entre eux pour former des carcasses de chair, d'os, et de vieux métal rouillé provenant d'armures oxydées restées sur leurs corps lors de leur mort, d'anciens soldats oubliés ces grosses masses de chair soulevaient toute une panoplie d'armes plantées dans la chair de leurs bras.

"-ça... commences à devenir... sérieux."

 Khaléo se recula jusqu'a un arbre, arbre qui, lui fut animé aussi par l'une des saloperies sorties de son épée, et qui ouvrir grand une gueule pleine de dents d'écorce à sa surface, essayant de rassembler ses branches tordues autour de lui, qu'il tailla menu, effrayé, pour se sortir de la, l'adrénaline lui montant rapidement à la tête d'avoir failli se faire croquer les fesses par cette chose effrayante, il fallait désormais aussi se méfier des arbres morts qui se mettaient à plier, hurler du vent traversant leurs corps et tronc creux... une vision pour le moins apocalyptique se dressait face à nous.



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