Une fois que j’eus éliminé l’homme qui gisait à présent, le corps semblant vouloir tomber par en avant, la jeune déesse souleva une remarque qui me tira un rire.
Les loups et les coyotes sont deux races de canidés qui se ressemblent, mais ce sont deux animaux complètement différents. Ne me traitez pas comme une de ces vermines. Je ne suis pas humain, malgré la ressemblance. De toute façon, je tue qui je veux quand je veux, enfin, tant qu’il ait un prix sur leur tête… On ne fait rien pour rien quand on a du talent.
C’était la première fois que j’admettais que je n’étais pas humain. Un ESPer dans un monde comme celui de la Terre avait tout intérêt à garder sa véritable nature sous couverture, dans le silence complet. Pourquoi l’avais-je fait? C’est une déesse, elle ne s’horrifiera certainement pas de voir un humanoïde devant elle, qui s’affirme tout à fait.
Si vous croyez que ce que j’ai fait était infâme, attendez de voir ce que je vous réserve pour mon prochain souhait, de toute façon, vous êtes comme moi… On ne veut pas savoir pourquoi on est payé, seulement combien et mon prochain souhait va vous rapporter gros… On doit cependant se rendre sur Terra, là où mon père tient ses esclaves.
Je pouvais me rendre sur Terra par mes propres moyens, mais je pouvais laisser Scylla diriger. Une nouvelle fois, après lui avoir dit exactement où je voulais réapparaître, le nuage électrique nous enveloppa, glissant dans l’espace, après avoir glissé dans le temps, pour disparaître, nous laissant sur le sol chaud de Terra, juste à l’entrée des Catacombes, l’endroit où mon père gardait ses biens.
Hiro? Votre père sera bien heureux d’apprendre votre apparition ici, si je puis me permettre.
Mon père ne doit rien savoir que je suis ici… Alors, il a prit sa retraite des affaires à ce qu’on dit?
Ouais! C’est Hivoto et Hiraü qui dirigent maintenant, Ino ne s’occupe de rien car votre père ne voulait pas vraiment qu’elle trempe dans ses histoires. Nous qui croyaient que votre père était vraiment sévère comme patron… Vos frères sont pires!
Après un petit pot de vin d’un sac bien remplit de pièces d’or, le garde sympathique me laissa passer, avec « une acheteuse », enfin, c’était comme ça que je l’avais présenté aux hommes gardant les Catacombes. Donc, nous voilà à l’intérieur de l’endroit sombre, sans fenêtres, simplement éclairé par quelques chandelles, laissant découvrir deux allées qui se croisaient en plein centre du bâtiment, comptant environ dix portes par mur, cinq avant l’allée médiane, cinq après, de chaque côté des murs, ce qui faisait en tout quarante cellules, qui abritait cinq esclaves, mâles comme femelles, chaque cellule, pour un grand total de deux cent esclaves. Il va sans dire que les cellules ne sont pas mixte, pour ne pas inciter au viol, et donc par la dévaluation des biens.
Je souris en la regardant puis dit :
Ici, il y a deux cents esclaves. Le quart, donc cinquante, seront pour vous si vous accomplissez mon souhait : Éliminez mes deux frères. Je suis peut-être avide, mais on ne tue pas sa propre famille, même si je veux avoir un certain contrôle sur la famille. Laissez simplement ma sœur en vie, et si tout marche, ce soir j’irai la voir. Et à ce moment, vous pourrez prendre les esclaves que vous voulez… Mais j’aurais un autre souhait que vous pourriez réaliser pour moi, par la suite…
Qu’elle me juge, je n’en ai rien à faire. On se doit de prendre ce qu’on veut prendre, personne ne nous le donnera par simple grandeur d’esprit. Et j’ai toujours pris ce qui me revenait de droit, c’est ainsi qu’on m’a appris à me conduire, et c’est ainsi que j’ai orchestré la mort de mes frères. Enfin, orchestré, un bien grand mot.
Au fait, je vous ai dit que si tout ça marchait, je pourrais vous avoir autant d’esclaves que vous le voudrez, en échange de vœux, évidemment!