Kohana, immobile, regarda son protecteur s'éloigner. Allait-il lui chercher des vêtements ? En tout cas, il lui avait fait signe de le suivre, alors, avant qu'il redevienne autoritaire comme il avait pu l'être en arrivant chez lui, Kohana se pressa de lui emboîter le pas, soucieuse de ne pas le vexer.
Lorsque Kohana revit Don, celui-ci était assis sur le lit central, de la première pièce où elle avait été. Elle regarda autour d'elle en s'approchant doucement du lit.
*Où sont mes habits ? Et où sont les nouveaux ?*
Kohana trembla légèrement, de froid, mais aussi de peur. Son protecteur voulait-il s'amuser ? Lui avait-il jouer un petit tour ? Depuis le début, bien qu'elle le trouva attirant, elle lui trouvait un air étrange. Mais Kohana était une lycéenne qui n'était jamais sortie de chez elle, et elle pensait que si elle trouvait tout cela bizarre, c'était parce qu'elle ne connaissait pas les coutumes des gens qui ont l'habitude de sortir.
Lorsque Kohana arriva juste à côté du lit, son sauveur lui rappela qu'elle avait dit qu'il l'excitait. A ce souvenir, Kohana baissa la tête et rougit. Le penser et le dire sans prendre le temps de réfléchir était une chose, mais elle ne se sentait pas capable l'avouer de vive voix.
Soudain, Kohana sentit ses jambes se soulever du sol. Don l'avait attrapé par les épaules pendant qu'elle ne regardait pas, et sans comprendre ce qu'il se passait, Kohana se retrouva étendue sur le lit, en-dessous de Don, coincée.
Kohana écarquilla les yeux de stupeur. Qui était donc réellement son sauveur ? La peur la saisit à la gorge et sa respiration s'accèléra, soulevant sa poitrine à un rythme saccadé. Don jouait de l'ignorance de la jeune fille et commença à lui caresser les hanches.
Le corps de Kohana fut parcourut d'une vague de chaleur interne. Elle ne comprenait pas ce qui lui arrivait, mais elle savait que, bien qu'appeurée, la caresse du colosse lui faisait du bien... Elle ferma les yeux et inspira profondément pour se calmer.
"Que veux-tu de moi ?"
réussit-elle à articuler. Son esprit ne dirigeait plus sa pensée. Son corps éprouvait des sensations nouvelles, et son esprit n'avait plus aucun rôle à jouer là-dedans.
Soudain, un éclair traversa la tête de Kohana lorsque Don lui pressa un sein. Les yeux de la jeune fille s'écarquillèrent bien plus et elle regarda son sauveur, pour la première fois, avec une profonde terreur.
Cette scène, bien que totalement différente, lui rappelait tant de souvenirs que des larmes lui montèrent aux yeux. La panique s'empara d'elle. En plus, elle sentait le membre de Don contre ses jambes, elle sentait le sang circuler à l'intérieur et battre contre ses cuisses. Cette sensation était étrange parce qu'elle l'emplissait de désir et de chaleur, mais qu'elle lui procurait aussi la plus grande peur de sa vie.
*Pourquoi faut-il donc qu'ils s'intéressent tous à mes seins ?*
Lorsque le colosse lui apprit que dorénavant, ces vêtements lui serait inutiles, Kohana se raidit. Mais parallèlement, elle commençait à ressentir une sensation bizarre dans son bas ventre, au niveau de son entrejambe. Des petits picotement la démangeaient. Pour s'en débarasser, Kohana ne trouva pas d'autres moyens que d'écarter les jambes. Ce faisant, elle se sentit bien mieux. La chaleur continuait à s'emparer de son corps, et les jambes écartées et légèrement surélevées, son sexe ne la torturait plus.
C'est alors que la bouche de Don rentra en contact avec la sienne. Ce baiser était violent et doux à la fois. Violent parce que le colosse appuyait sur sa bouche avec force, mais doux parce qu'agréable.
Kohana voulut ouvrir la bouche pour protester, mais cela ne fit qu'empirer les choses. Lorsqu'elle entrouvrit les lèvres, une langue étrangère se glissa dans sa bouche, l'étouffant à moitié. Puis, reculant légèrement, elle joua avec la langue de la jeune fille. Cet échange de salive était perturbant pour Kohana. Tout allait trop vite pour elle.
Elle essaya de se débarasser de la langue de l'homme en la repoussant avec la sienne. Mais cela ne fit qu'amuser encore plus Don, qui engouffra encore plus profondément la sienne. Alors, Kohana retira sa langue dans le fond du palet pour que la langue étrangère ne puisse plus l'atteindre. Après, elle resserra les dents d'un coup sec et mordit la langue de Don.
Mais la morsure avait été très légère. Kohana ne voulait pas faire de mal à son sauveur, elle voulait juste lui montrer qu'il devait lui demander son accord avant de faire de pareilles choses.
Attendant la réaction de Don, Kohana sentit le membre de celui-ci frotter contre son sexe. Cette caresse était chaude et redonna des picotements à l'entrejambe de Kohana. Celle-ci ayant fait de la danse durant toute son enfance, put écarter les jambes encore plus. C'est alors qu'elle sentit comme un liquide s'échapper de sa chatte.
*Qu'est-ce que c'est ? Que m'a-t-il fait encore ?*
Kohana regarda le colosse avec méfiance. Il était fort et musclé, bien plus que la jeune fille, et il aurait pu l'écraser s'il le souhaitait, mais il ne le faisait pas. Se pouvait-il qu'il est simplement envie de rendre la jeune fille heureuse en lui faisant découvrir quelque chose qu'elle ne connaissait pas ? Quoiqu'il en soit, Kohana était coincée. Ne pouvant s'enfuir, elle profita de l'occasion qui lui était donné.
Elle leva la main et la posa sur le torse de Don. Puis elle commença à le caresser, sentant sous ses doigts chacun de ses muscles. Cette action lui procura encore plus de picotement et la sensation de liquide au niveau de son sexe devint plus intense.
"Qu'est-ce que j'ai ?"
demanda-t-elle à la seule personne qui se trouvait là : Don.