La distance que garda l'homme me mis plus en confiance, je ne me sentais pas oppressée et pouvais marché auprès de lui avec plus d'aisance. Tout au long du trajet celui-ci resta silencieux hormis pour me poser une question que je trouvé assez personnelle, je ne le connaissait pas vraiment bien mais pour éviter de l'offensé je répondis quand même, par un mensonge bien évidemment.
Ma mère est tombé gravement malade il y-a quelque jours de cela et a été admis aux service d'urgence, il n'y-a aucune famille ou connaissance proche dans le pays pour s'occuper de moi, mais mon père travaille aux états unis et devrait arrivé dans la semaine pour venir me chercher, c'est un homme très haut placé dans la police nationale.
Mon mensonge était-il cohérent ? A vrai dire je n'en savais rien mais pas facile de trouver une histoire à raconter d'une seconde à l'autre, néanmoins la fausse référence sur le métier de mon père était volontaire et visait à lui faire croire qu'il aurait de gros ennuies si jamais il me voulait du mal, c'était un moyen de lui en dissuadé, juste au cas ou. En me remémorant mon mensonge je me suis surprise à me dire que j'aurais aimé que tout cela soit vrai, même si l'histoire de la mère était plutôt sordide j'aurais tout donner pour rencontrer mes parents, s'ils étaient encore vivant du moins... Bref le bruit grinçante d'une porte en fer me fit revenir à la dure réalité. Je découvris l'intérieur de la maison qui n'était pas si mal que ça bien que la décoration ne soit pas grandiose, on voyait tout de suite le manque de présence féminine dans l'appartement. Je restais grandement sur mes gardes et essayer le plus possible de ne pas le montrer mais mes craintes retombèrent un peu lorsqu'il alla dans la cuisine préparer un repas, il y avait alors de grande chance pour qu'il soit vraiment l'homme dont il parlait , ou alors ma petite supercherie à propos de mon père lui avait dissuadé de faire un mauvais coup. Quelque petite minute après m'être assise mon ventre gargouilla une nouvelle fois, ça tombait bien le repas arrivait justement, et pour une fois un repas chaud, je croyais rêvé, cette odeur qui s'infiltrait dans mes narines, et ces morceaux de viandes ça avait l'air tellement appétissant, mais pour l'heure je commençais à me désaltéré en buvant d'un trait un grand verre d'eau fraiche.
Je me sentais honteuse, cette nourriture ne m'était pas destinée au départ et pourtant je continuais de manger, je mangeais sans même savoir si cela était bon, je m'en souciait guère. Cette fois si j'étais rassasié, la sensation de faim venait enfin de disparaitre et je remercia une nouvelle fois l'homme d'un timbre de voix plus posé et plus doux suite à la honte que je ressentais d'avoir profité sans rien pouvoir offrir en retour. Je n'attendais pas de réponse de sa part, la dernière fois que je l'avais remercié il s'était contenté d'un simple sourire, alors je me mis à regarder une nouvelle fois tout autour de moi inspectant le moindre recoin, puis mon regard revint alors se posé sur Dorian et je senti une étrange sensation en moi, celle qu'il fallait que je fuis. Je me leva de ma chaise, faisant grincé celle-ci contre le planché dans un mouvement un peu brusque et incontrôlé.
Merci pour tout monsieur Dorian très sincèrement, mais je crois que je devrais partir, j'ai assez profité de votre générosité et cela me gêne beaucoup. J'espère que les dieux sauront récompensé vos actes, au revoir.
Je fit un premier pas pour me diriger vers la porte de sortie, espérant que cette sensation n'était que le simple fruit de mon imagination, que cet homme avait bien de bonnes intention et qu'il me laisserait quitter l'appartement sans problème.