Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Buccolique, exactement. ( pv )

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Cyanne

Créature

Buccolique, exactement. ( pv )

vendredi 03 décembre 2010, 12:25:51


" Pauvre eau, comme tu dois souffrir ... "

Du bout des lèvres, Cyanne chuchotait de douces paroles à une neige froide. Elle n'appréciait pas la neige ... Pour elle, cela symbolisait l'enfermement, l'eau qui devient dure et abrupte, qui ne coule plus, mais qui cogne.
De sa voix pure et simple, celle d'une adolescente qui empiéte joyeusement sur ses dix-huit ans avec voluptée et malice, elle chuchotait à l'eau devenue glace, pour la rassurer. Elle ne se sentait pas bien, face à cette eau immobilisée ... Elle voulait remuer des doigts, aider cette eau à redevenir liquide, mais se retint. Cela ne se faisait pas, cela ne se pouvait pas. Elle se sentait impuissante, elle détestait ça.

Depuis deux jours, plus de cours à la Fac, quelques soucis de transports. Alors, elle déambulait, comme une automate, dans ce parc ou sur la plage. Mais le froid rendait ses joues rouges et difficiles à contenir. La douleur s'était emparée d'elle, avec ce vent cinglant sa peau. Elle se réfugiait, désormais, sous les arbres, dans une atmosphére hivernale qu'elle n'aimait pas.


" Qu'est ce que je fous là, d'ailleurs ?"

Pensant tout haut, elle regardait les alentours. On lui avait dit, il y a peu, de ne pas vagabonder ainsi, vers 18h, au moment où le soleil s'éclipse. Mais elle voulait regagner la plage, voir le coucher de soleil sur une eau délicate, avant d'aller se coucher. Elle était venue ici pour adresser quelques élans de pitié à une eau malmenée.
Rien de plus et rien de moins.

Fugitive, elle remit ses mains dans ses poches. Elle portait, comme à son habitude, une long kimono rouge, blanc et noir, couvert d'arabesques, avec par-dessus, un long manteau noir dont elle remontait entiérement le col, pour y engouffrer ses lèvres qui craignaient d'être gercées. Elle couina, encaissant un vent trop frais, et se réfugia sur le côté, à l'abri, contre une pseudo-falaise. D'en haut, on pouvait admirer la mer. Mais on était en plein dans le vent ... Cela ne lui plaisait pas. Tant pis, elle couperait par les bois.
Son portable vibra, et , silencieuse, elle l'éteignit. Elle ne souhaitait pas être dérangée pour quelques exposés dans importance. Seule la nature lui apportait son lot de plaisirs singuliers. Elle passa sa main dans ses cheveux, et reçut un frisson dans la nuque. Elle avait encore oubliée son écharpe ...

Un nuage s'échappa de sa bouche, et elle continua sa route. Ignorant une pénombre qui se dressait derrière elle, prête à l'engloutir, elle et ses illusions buccoliques ...

C'est vivre et cesser de vivre qui sont des solutions imaginaires. L'existence est ailleurs.




Akudama-Sama

Re : Buccolique, exactement. ( pv )

Réponse 1 vendredi 03 décembre 2010, 13:32:01

Elle s'offre. Oui, elle s'offre. Akudama prend ce qui lui est tendu, même si cela ne lui est pas destiné. Le Démon n'est pas du genre à faire des manières : Il se sert quand il en a envie, et jette quand il ne veut plus.
Ces habits. Pour sa psyché rongée par la frustration, sa tenue était le plus clair message que le destin pouvait lui envoyer. Déjà, sa stabilité mentale était vrillée ses désirs.
L'esprit immatériel s'approchait. Invisible pour tout mortel, elle ne sentira pas encore sa présence, mais ça ne saurait tarder. Par cette fin d'après-midi, Akudama avait terriblement envie de s'amuser. Penché au-dessus d'elle, il se rapprochait, et activa ses sens humains, respirant un grand coup son odeur, au plus proche d'elle, dans sa nuque refroidie par le temps peu enclin à la chaleur. Dès lors, il ne se réprima même pas, laissant échapper un soupir teinté d'un "Aaah" de plaisir, très fin. Cyanne aura beau se retourner : Rien ne se trouvait derrière elle, ni à ses côtés, ni au-dessus. Rien.. Et tout.

Le tout se manifeste juste devant elle. Quand elle portera ses yeux devant elle, le Nippon était apparu. Torse nu, comme à son habitude, son hakama noué par sa ceinture en soie autour de sa taille, ses cheveux longs laissés au vent, et ses pieds traînant nu dans la neige.
Inexpressif. Son regard dégageait la singulière particularité de ne rien dégager, ni peine ni joie, ses lèvres droite, son air impitoyablement froid. Même un avorton aurait eu de quoi décourager un vigile avec cette allure déconcertante. Mais Akudama n'avait rien d'un gringalet. Appuyant donc sa mine de tueur froid, son physique puissant, imposant, caricatural de l'homme de guerre qui s'est vu subir des centaines d'entraînements depuis le début de son existence renforçait l'impression que si il était là, ce n'était sûrement pas pour discuter.

Confirmation.
Après quelques secondes où il aura pu laisser la surprise frapper Cyanne, et la terreur l'envahir, peut-être, il lève vivement son bras pour l'attraper par la gorge. sa poigne n'a, en effet, nul égal sur cette terre. Il l'étrangle presque ; non, pas presque. Il l'étrangle. Pas totalement, certes, mais la pauvre sirène pourra sentir son souffle coupé aux trois quarts, disons. Le quart restant sera suffisant pour répondre.

À quel point tiens-tu à la vie ?

Cyanne

Créature

Re : Buccolique, exactement. ( pv )

Réponse 2 vendredi 03 décembre 2010, 14:50:03


" La souffrance de cette eau ne doit pas être comparable à la mienne " songea t'elle en sentant son souffle se couper.

D'où venait-il ? De nulle part, de partout ... Elle ne l'avait que peu sentie - elle avait considérée cela comme un instinct féminin - et regrettait que son statut de siréne se soit envolé. Si elle avait eu le courage de nager, la veille, ses sens n'en seraient que plus assidus. Elle grimaça de douleur, sentant la poigne autour de sa gorge fine, où palpitait un pouls battant.
Elle avait crue à une illusion, au premier abord. Une simple et pure illusion, un être qui naissait de son imagination, de son inconscient. Mais non, la complexité était bien là ;il n'était pas fait du tissu du rêve, mais de celui de la chair. Cette chair si vivante, si vivace ...

Elle laissa échapper un soupir, cherchant encore à agripper l'air qui ne voulait pas rentrer en elle. Hocquetant, comme un poisson hors de l'eau, la peur et l'angoisse lui interdisait de répondre. " J'aurais dû le sentir " songeait-elle, avec une douloureuse nostalgie.


" J'y tiens ... "

Hocqueta t'elle, les joues rougies par cet effort et cette douleur.

" ... Jusqu'au bout "

Dans un immense effort, elle puisa dans son énergie, et tendis la main vers cette neige, l'obligeant à fondre. Et vite. La neige s'executa, et elle releva cette main, envoyant la neige fondue dans le visage de son agresseur. Dans un effort qui lui valut de tousser, tousser encore, étouffée, espérant qu'il la lâche.
« Modifié: samedi 07 mai 2011, 19:03:31 par Cyanne »

C'est vivre et cesser de vivre qui sont des solutions imaginaires. L'existence est ailleurs.




Akudama-Sama

Re : Buccolique, exactement. ( pv )

Réponse 3 vendredi 03 décembre 2010, 17:55:50

Le liquide froid heurte son visage, et en effet, il lâchera aussitôt sa prise. Il ne lui laisse pas tellement le temps de se reposer, puisque, du revers de sa main, il lui assène une gifle si violente, qu'elle dû perdre l'équilibre un instant. Ses doigts glissent sur son visage et aussitôt, celui-ci retrouve son état totalement sec. Il repart à l'assaut.
IL se précipite sur elle et, une main ferme posée sur sa nuque la ramène à lui avec force. Il l'embrasse ainsi, avec toute la passion d'un amant violent, et porte de nouveau sur elle un coup dévastateur : Son poing vient s'écraser dans son ventre, et la terrasser sur l'instant. Si ça ne suffit pas, il fera pression sur sa nuque pour la mettre à terre.

Elle entendra le sifflement caractéristique d'une arme dont la lame file au vent. Son manteau avait été coupé en deux, net, sans même attendre au Kimono en-dessous. La lame disparaissait dans les limbes de sa pensée, aussi vite qu'elle était apparue, et Akudama utilisa ses mains pour arracher les deux morceaux de ce qui la recouvrait. Il les jetait plus loin, la contemplant. Cette belle sirène, soumise, avec sa tenue nippone, représentait parfaitement ce qui l'attirait.

Il fait quelques pas autour d'elle. Ses sensations humaines étant actives, il sent ses tripes bouillonner dans son ventre, et son membre comprimé dans ses bandages sous son hakama commence à manifester signe d'impatience.

Jusqu'au bout de quoi !?

Le démon se penchait sur elle, la saisit par le menton pour qu'elle puisse bien regarder vers lui, dans ses yeux.
Il souriait.
Cette créature diabolique avait un sourire imprimé sur son visage, signe de sa sadicité de haut vol. Il sentait ce qu'elle ressentait, et cela ne faisait que l'encourager d'autant plus.

Cyanne

Créature

Re : Buccolique, exactement. ( pv )

Réponse 4 vendredi 03 décembre 2010, 18:06:24



Sa chute ne fut, en effet, pas de tout repos ... Elle eut l'espoir, un instant, de s'enfuir, rampant dans la neige, tel un animal effrayé. Mais il ne lui laissa pas le temps ... Aussitôt, il revint à la charge, et elle sentit son coeur jaillir hors de sa poitrine, terrorisé tout comme elle, comme s'il voulait quitter ce corps qui était assaillit de craintes et de tremblements. Ses mains, crispées dans la neige gelée, cherchent un support, une pierre quelconque pour assommer ce manant ...
Mais la surprise du geste la laisse stoïque. Le baiser la surprend, violent, et le coup dans le ventre, davantage.

A ce point, tout se chemine dans son esprit, facilement, indubitablement. Lui donnant une envie encore plus folle de déguerpir. Mais chaque instant la bloquait, la surprise la rendant immobile, de crainte et de peur. Elle cria quand son manteau vola, sentant le froid et la neige venir se coller à son épiderme, recouvrant son corps de frissons.
Elle hurla quand il lui attrapa le menton, son cerveau étant pris d'assaut, ne lui laissant ni le temps de réfléchir, ni celui d'anticiper. Elle n'eut que le temps de le fixer, dans les yeux, le coeur battant, ses tempes tambourinantes. Elle n'osa pas répondre, d'abord, incapable de réagir, de parler, se contentant de le regarder avec des yeux grands ouverts. " Qu'espére t'il ? " Elle sentit, en elle, contre les parois de son corps, grimper des frissons multiples, qui la secouait. Sa respiration n'était plus la même, apeurée ...


"Jusqu'au bout de ma vie ... "

Sussura t'elle, plantant ses ongles d'un coup vif dans le creux du poignet de l'inconnu, cherchant à faire cracher le sang à ses veines si fines, si tranquilles.

" Ou de la tienne. "

Grogna t'elle.

C'est vivre et cesser de vivre qui sont des solutions imaginaires. L'existence est ailleurs.




Akudama-Sama

Re : Buccolique, exactement. ( pv )

Réponse 5 vendredi 03 décembre 2010, 18:21:02

Oui, il faut à tout prix qu'elle continue à avoir peur. Qu'elle montre du courage aussi, qu'elle fasse son baroud d'honneur. Car une fois qu'elle comprendra enfin son impuissance, après avoir lutté comme une diablesse, jamais elle n'aura été si proche de provoquer l'orgasme mental d'Akudama. Mais pour cela, il doit d'abord la résigner totalement.

Aussi troublant fut-ce, il ne réagit même pas. Les ongles dans la peau s'enfonçaient, le sang coulait en 4 petits sillons qui se rejoignirent, faisant naître un ruisseau qui descendant le long de son bras. Visiblement, le Démon supérieur s'en amusait.

J'espère que tu tiens à ta vie, et que tu t'y accrocheras jusqu'au bout.

Accompagnant ses paroles, avec calme, son autre poigne recouvre la main de Cyanne aux extrémités plantées. Il forçait alors la pression, pour comprimer ses doigts. La douleur devait commencer à se faire ressentir dans les phalanges, mais le plus étonnant, c'est que le fait de forcer ainsi ne fait qu'augmenter le débit de sang qui s'échappe de lui. Le ru est devenu fleuve, et quand enfin il retira sa main, et celle de sa captive par la même occasion, une belle hémorragie est en marche.

Délecte-t-en.

Encore un outrage supplémentaire. Il la saisit par les cheveux, la décoiffant ostensiblement, pour plaquer contre son visage le flot de son liquide apparemment pas si vital que ça. Elle en aura bien vite le visage couvert, quand enfin, il utilisera la prise qu'il a sur elle pour précipiter son visage au sol, face dans la neige.

JE NE SUIS PAS UN PUTAIN DE MORTEL !

Cyanne

Créature

Re : Buccolique, exactement. ( pv )

Réponse 6 vendredi 03 décembre 2010, 18:39:05



Un instant, elle s'était crue gagnante. Griffer les veines faisaient peur, habituellement, et quiconque sentait ce sang là couler le long de sa peau hurlait à la mort, ou partait en courant. Elle choyait ses ongles avec amour, conservant cette arme de toute beauté ... Mais là, ce soir, ce n'était plus le cas. Elle eut l'impression, nette et précise ... Qu'il cherchait à lui briser les doigts. Elle couina sous la douleur, marmonnant un " Noooon " à peine audible, sentant sa main se crisper, ainsi que tous ses os.
Elle ne comprit pas tout de suite son ordre. Quand elle sentis sa main dans ses cheveux, elle voulut hurler, sentant la pression des doigts contre sa chevelure, tirant et appuyant sans aucune délicatesse ... Elle aurait voulue crier, mais aucun son ne venait ... Elle sentait des mèches quitter son chignon, ses pinces tomber sur le sol, tandis que ses lèvres se plaquaient sans aucune délectation sur le liquide rougeoyant. Elle donna de grands coups de tête en arrière, voulant reculer.

Le goût du sang la fit grimacer. Elle cria en sentant la neige contre sa joue.


" ... Penses-tu que j'en suis une ? "

Répliqua t'elle vivement, dans un soubresaut, tentant de passer outre cette poigne pour lui faire le plus de mal possible. Elle plaqua sa main, celle qui n'avait pas mal, sur la neige, lui ordonna de fondre, à nouveau, de devenir brûlante au possible.
Elle grommela un ordre supplémentaire, et l'eau chaude comme la lave se précipita sur le poignet de l'inconnu, pour le forcer à lâcher son visage, afin qu'elle relève la tête pour respirer, reprendre ses esprits, et envisager un nouveau plan. Elle reçut quelques gouttes sur sa peau, mais ne s'en sentit pas brûler, son épiderme s' adaptant avec malice à chaque changement de température.


" Je ne suis pas fille à me laisser faire ... "

Grogna t'elle, entre ses dents, comme une ultime menace. Puis, elle analysa ce qu'il venait de dire. A ce stade, elle ne pouvait pas avoir le dessus sur lui. Il n'était pas humain. Il était puissant. Une peur s'empara d'elle, mais elle la refoula un instant.

C'est vivre et cesser de vivre qui sont des solutions imaginaires. L'existence est ailleurs.




Akudama-Sama

Re : Buccolique, exactement. ( pv )

Réponse 7 vendredi 03 décembre 2010, 18:55:15

Elle devait avoir peur. C'était nécessaire. C'était son moteur. Avec la décharge qu'il avait reçu depuis le début de cette entrevue, il était chargé à bloc pour l'heure à venir.

L'attaque le fit, en effet, lâcher prise, et elle put se redresser un peu. Il souriait toujours. Cruellement, avec toute la malice du Diable.

J'espère que tu ne te laissera pas faire. C'est tellement plus drôle...

Sa main humide lui donnait encore une bonne claque histoire de satisfaire ses envies de douleur, et de domination. Puis il passait derrière elle, rapidement, et lui saisissait les deux poignets pour les faire se rejoindre dans son dos. Ainsi dans cette position, les deux paumes vers le ciel, il lève ses bras, lui tordant affreusement les épaules, l'obligeant à courber de nouveau l'échine. Quand sa tête aura rejoint le sol, il continue à exercer cette pression qui lui déchirait les omoplates, et toutes la zone musculaire alentours.

Hurle.. Encore un peu plus fort !

Cyanne

Créature

Re : Buccolique, exactement. ( pv )

Réponse 8 vendredi 03 décembre 2010, 19:08:02




Là, evidemment, il l'avait en partie brisée. En l'entendant, elle avait eu l'idée saugrenue de lui pourrir son plaisir, en s'arrangeant pour gâcher ce plaisir donc, qu'il avait en la malmenant. Elle ne voulait pas frapper, pas hurler, ni que pour le gêner et ne pas le satisfaire. Puis, elle se rendit que cela n'était qu'une utopie, pure et simple. Quand il fondit sur elle, elle eut à nouveau un de ces hocquets tremblants, surprise et terrorisée - elle détestait l'idée qu'une personne se trouve derrière elle, ne pouvant pas anticiper ses mouvements - la colère laissant place à la terreur. Elle remua de plus belle, cherchant à se défaire de cette emprise, remuant dans tout les sens, montrant les dents, se comportant comme un animal qu'il est difficile d'avoir et d'abattre, essayant de répliquer à coups de mots qui restaient coincés dans sa gorge ...

Jusqu'à ce que la douleur traverse ses membres, un à un. Aussitôt, dans une frénésie totale, un cri perçant passa outre ses lèvres, déchirant sa respiration. La douleur était maîtresse ...


" Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah ! "

Un simple cri, trop funeste, trop simplet peut-être, mais qui voulait tout dire. Une larme de douleur lui brûla la joue, tandis qu'elle tentait de libérer ses poignets pour lui lancer n'importe quel sort, pourvu qu'il la lâche. Elle refusait, cependant, de demander pitié, pardon, ou quoi que ce soit.
Elle se força à vouloir rouler sur le côté, à remuer pour se défaire de cette douleur, mais chaque geste augmentait le tiraillement sur chacuns de ses muscles, de ses nerfs. Sa propre voix lui avait saccagée la gorge, qui était en lambeaux, brûlante et douloureuse.


" Cesse ! "

Cria t'elle, se rompant davantage la gorge. Elle chercha l'air, un moment, cherchant à respirer, se sentant étouffer. Elle murmura un " Laisse-moi tranquille " , qui lui arracha, lui aussi, un frisson de douleur.

C'est vivre et cesser de vivre qui sont des solutions imaginaires. L'existence est ailleurs.




Akudama-Sama

Re : Buccolique, exactement. ( pv )

Réponse 9 vendredi 03 décembre 2010, 19:37:36

Pourquoi cesserais-je ? Tu n'es qu'une inférieure.. Je n'ai aucun ordre à recevoir de toi. Tu es là pour ma satisfaction, et quand j'en aurais fini, je prendrais ta vie.

C'était aussi simple. Il n'était pas un homme, mais bien plus. Il pouvait se prévaloir d'être au sommet de la chaîne alimentaire, car nul n'était au-dessus de lui. Il brisait ainsi les illusions de cette raçe pourrie, corrompue dans ses idées de supériorité. Les hommes, ainsi que toutes les races qui leur sont plus ou moins dérivés, ne méritaient que du mépris. Et même, pour Akudama, Cyanne devrait se sentir honorée qu'il s'intéresse ainsi à elle.

L'emprise à ses poignets se fera désormais d'une seule main. De l'autre, il commence à lui découvrir les fesses, en remontant habilement le kimono. Si celui-ci en vient à résister, pas de cérémonie : Il utilisera sa force brute pour le déchirer.

Qu'elle crie. Encore. Qu'elle aie peur. Il commence à trembler tellement la sensation est délectable. Se nourrir ainsi des sentiments noirs, de la tristesse, de la colère, et surtout de la sensation intense de trouille qu'il provoque, c'est ce qui condamne Cyanne à un tel traitement infâme. Une fois les fesses à l'air, trois fessées cuiront sa peau dessus, deux droites, et une en revers.

Je m'appelle Akudama. Tu peux me supplier désormais.

Est-ce que ça la sauverait ? Nullement. La seule chose qui pourrait encore la faire survivre, ce serait qu'elle soit la meilleure des amantes, tout en se maintenant dans à un point culminant de désespoir.
Et encore..

Cyanne

Créature

Re : Buccolique, exactement. ( pv )

Réponse 10 vendredi 03 décembre 2010, 19:44:01



Elle aurait certes répondue, avec plaisir, un " Jamais ! " bien agencé, violent, d'une voix forte et droite. Mais elle ne se sentait que déstabilisée ... La peur enchaînait ses entrailles, et la douleur etreignait ses membres sans aucune délicatesse. Ce qu'elle souhaitait ?
Déguerpir.

Elle répondit par des serrements de machoîres aux mains du démon apposées sur ses fesses, ne lui faisant même pas le plaisir d'une seule réaction, sa fierté pointante droit devant elle. Elle n'avait qu'une envie, le mordre à sang. D'un geste vif, elle voulut tourner la tête, lui montrer les dents, avec violence, mais réalisa qu'elle ne s'en sentait pas capable, quand une nouvelle douleur pointa dans son coeur.
Se sentir faible. Impuissante.


" Je déteste ça "

Marmonna t'elle en fronçant les sourcils. Elle ne souhaitait que refuser, toujours, et se battre jusqu'à la fin. Elle en venait à le haïr, celui-là même qui osait la toucher, qui oser la traiter ainsi ... Elle remua vivement des bras, des jambes, comme un poisson agile, pour se séparer de lui sans cérémonie autre que la violence.

" Tu n'entendras jamais ma voix prononcer ton nom "

Répliqua t'elle en assenant de vigoureux coups de jambes, essayant de le gêner un maximum dans ses mouvements.
« Modifié: vendredi 03 décembre 2010, 20:17:13 par Cyanne »

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Akudama-Sama

Re : Buccolique, exactement. ( pv )

Réponse 11 vendredi 03 décembre 2010, 20:20:48

A-KU-DA-MA !

Chaque syllabe hurlée, bien séparées les unes des autres pour qu'elle les entende. Et dans un ultime effort, elle parvenait à se libérer de lui. Il avait relâché la pression, il faut dire. Ce n'est pas pour minimiser l'exploit, mais tout de même, il paraît inconcevable d'arriver à s'opposer à lui par la force pure.

La voyant se débattre, il s'écarte, se redressant. Un temps de répit qu'il lui laisse. Hm.. Le ver se tortille en sachant pertinemment qu'il ne pourra pas échapper à sa destinée. Il la regardait, amusé par le manège. Il décide alors de recourir à la magie. D'un simple regard, il applique sa malédiction. Les vêtements que la demoiselle porte encore sur elle sembleront se serrer, à un point difficilement supportable. Mais il ne cherche pas à l'étouffer, ou à la compresser. Très vite, la sensation de constriction sera remplacée par des picotements, d'abord très sourds et diffus, puis plus aigüs, plus généraux. Elle aura alors l'impression d'être emprisonnée dans du tissu à pic, sa peau s'entaille, et par un étonnant miracle, sur son ventre, une tâche écarlate naîtra sur le tissu du kimono. Ainsi donc ce n'est pas qu'un tour de l'esprit : Sa peau est bel et bien en train de subir des dommages physiques.

La séance ne dura que quelques secondes. D'un geste impérieux de la main, tout le tissu qu'elle avait sur elle se fragmante en dizaines de morceaux, découpés aléatoirement, tranchés par la volonté malade du Démon.

Toujours à terre, et totalement nue, désormais. Pouvait-on rêver pire cauchemar ?

Pourquoi refuse-tu de m'obéir, garce.. Tu as envie de mourir ? Tu penses que ta faiblesse ne te permettra pas de supporter ce que je te ferais subir ?

Cyanne

Créature

Re : Buccolique, exactement. ( pv )

Réponse 12 vendredi 03 décembre 2010, 20:32:46




L'illusion était violente. Elle avait crue, un instant, qu'il la laissait partir, s'enfuir, même si elle savait pertinemment qu'il n'y avait aucune chance que cela soit le cas ... Dans un brusque soubresaut, ainsi, elle avait voulue se hisser sur ses bras, et partir. Mais elle ne put quitter le sol. Dans un mouvement vif, elle sentit le tissu contre elle, empêchant une respiration digne de ce nom. Elle laissa des soupirs de terreur s'échappaient de sa bouche, unique moyen de respiration, tandis que le vêtement continuait, de plus en plus fort, de plus en plus violemment, à se serrer contre elle, sans aucune pitié.
Elle se débattait contre quelque chose qu'elle ne pouvait pas abattre, sous les yeux de quelqu'un qu'elle ne pouvait pas battre.

Un râle surhumain s'échappa de sa bouche, quand le tissu éclata.

Des balbutiements furent ses seules paroles quand elle constate l'étendue du désastre.

Aprés la pudeur, vint le froid, puis la peur. Tremblante, elle le regardait, le regard noir, empli de haine et de colère ... Et de terreur.


" Je n'en reviens pas ... "

Elle porta, machinalement, ses mains à ses seins, les cachant, se recroquevillant sur elle-même.

" Je ne te céderais jamais ! "

Elle toussa, aprés ses paroles, sentant une fraîcheur l'attraper, gelant son corps et son esprit sans aucune pitié. Oh, qu'elle détestait cette faiblesse qui s'emparait d'elle ! Elle se jura intérieuremet de ne pas le laisser faire ... Sa fierté, son honneur, primait sur sa survie ...

C'est vivre et cesser de vivre qui sont des solutions imaginaires. L'existence est ailleurs.




Akudama-Sama

Re : Buccolique, exactement. ( pv )

Réponse 13 vendredi 03 décembre 2010, 21:04:43

Je te ferais regretter tes paroles.

C'est presque si il y avait de la bienveillance dans son expression pendant qu'il annonçait impérieusement sa menaçe.. Presque.

Il se jetait sur elle avec la vivacité d'un félin. Il la plaque, se couche de toute son imposante masse sur le frêle corps de sa captive pour ainsi la bloquer. Chaque main attrapera un poignet, le bloquera sur le côté. Il utilisera ses doigts pour clore les deux poings de la demoiselle, et ainsi, il l'espère, stopper ses lancements de sort. Les jambes sont pliées en angle, genoux à l'extérieur et pieds à l'intérieur de celles de Cyanne, placées stratégiquement de sorte à empêcher tout mouvement. Ainsi, elle est complètement soumise à sa volonté. Il sourit encore, et de ce visage transparaît tout le mépris qu'un Empereur put avoir pour ses sujets les plus vils et pathétiques.

Tu me cèderas. Et si tu ne veux pas.. Je continuerais.

Elle sera alors soudain prise d'un féroce mal de tête. Le genre de migraine des très, très mauvais jours, qui vous brouillent les pensées et fait vriller la raison. Pendant qu'elle souffre, lui déposera quelques baiser sur son buste, ses seins, léchant à loisirs ses tétons sans se préocupper de l'état mental de son Objet, la tenant avec toujours autant de fermeté.

Cyanne

Créature

Re : Buccolique, exactement. ( pv )

Réponse 14 dimanche 05 décembre 2010, 12:22:21



... Ce genre de douleurs inhumaines. Vous connaissez ? La bouche ouverte, happant l'air qui la faisait souffrir, chaque geste, chaque pensée lui martelant le crâne ... Elle ne souhaitait que plaquer ses mains sur ses tempes, et crier, encore et toujours, espérer que cette douleur disparaisse au grand jour, avec vivacité - pitié - et avec vitesse ... Mais non. Elle devait encaisser chaque rebond de la migraine contre les parois de son crâne.
Chaque fois, sa bouche s'ouvrait, mais n'osait pas pousser "le" cri libérateur, le cri pour jurer contre cet être, le cri qui pourrait la sauver.
Ou l'abattre.

Elle se cessait de tenter de remuer son torse, voulant repousser ces caresses, voulant l'ôter de son esprit et de son corps. Mais, chaque fois, elle se cambrait, et sentait des larmes brûlantes glisser contre ses joues. Elle voulut hurler. Elle ne put.

" Ah ... "

Souffla t'elle, dans réussir à vraiment articuler, avec la sensation que ses yeux aillaient jaillir hors de ses orbites.

" Je vous en supplie ... "

Chuchota t'elle, avant de se cambrer plus violemment sous la douleur, inspirant une grande bouffée d'air avec douleur et protestation.

C'est vivre et cesser de vivre qui sont des solutions imaginaires. L'existence est ailleurs.





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