Bienvenue dans mon magasin. [PV Kairi]

Bienvenue dans mon humble demeure, oh ! Je ne puis dire sans vous mentir que je suis seul, j'ai deux assistantes,mais commençons d'abord par la description de mon humble magasin qui c'est vite fait une réputation assez bénéfique pour mes affaire.

Mon magasin se nomme "Dream", il s'agit à la base d'une ancienne boutique d'antiquités, mais le propriétaire l'a vendu à prix réduit, une rumeur disant qu'elle était hanté, ce qui n'est pas faux, mais nous en reparlerons plus tard. Quoi qu'il en soit vous ne pourrez pas rater l'entrée, ni même une jeune fille avec une peluche dans les mains, il s'agit de ma première assistante, Alice, oui, Alice comme celle de la comptine 

Dans le magasin vous y verrez bon nombre de vêtements, de tout époques et style, mais sachez qu'une tenue aristocrate du XVIIème siècle sera assez chère, même si nous faisons parmi les prix les plus bas. La seconde partie du magasin est accessible par un escalier menant à l'étage supérieur, où se trouves des étagères qui seront vides pour tout ceux qui y vont par pur curiosité et ne pratiquant pas la magie, cela dit qui vous voulez débuter, le tout apparaitra sous vos yeux ébahies par tant de richesse et de domaine abordable, il y a des accessoires, les grimoires et des ingrédients pour faire des rituels, mais gare aux voleurs, car la seconde assistante est là, il s'agit d'une chatte-démon-esclave, qui me considère comme son maître, elle est d'ailleurs la seule capable à communiquer avec notre gardien, un esprit-chat, qui une fois énervé est des plus redoutables et que Neko, l'assistante en question, nourrit et bichonne un peu trop.

Quand à moi ? J'erre entre les deux parties, bien sûr je suis le seul habilité à prendre les commandes spéciaux et je m'arrange pour toujours satisfaire mes clients et clientes, sans distinctions de race ou de niveau social. Comme Alice est encore jeune, elle m'appelle souvent pour avoir de l'aide et apprendre, pour Neko, elle sait se débrouiller toute seule et n'hésite pas une seule seconde à défenestrer le premier usager qui se permet de la peloter de trop ou d'abîmer les articles de manière volontaire.

Depuis sa rencontre avec Nicolas et les moments passés avec lui, Kairi se sentait bien mieux et avait repris goût à la vie. Elle travaillait avec le même entrain qu’à ses débuts dans le magasin de vêtements. Le petit démon d’Hirano, Grendel, vivait toujours avec elle mais, la plupart du temps, il restait confiné chez elle devant le poste de télé. Elle avait finit par dire qu’elle avait acheté un chat qui s’ennuyait tellement d’elle et qu’il avait besoin d’avoir la télé allumée durant ses absences. Qu’est-ce qu’il ne fallait pas inventer pour les voisins et le propriétaire. D’ailleurs, elle allait vraiment devoir acheter un chat ou alors on allait la prendre pour une folle.

Quoiqu’il en soit, notre jeune héroïne avait si bien repris goût à la vie qu’elle avait décidé de suivre les traces de son ancien compagnon. Hirano possédait un pouvoir qu’elle n’avait pas mais il lui avait quand même appris pas mal de choses. Kairi avait donc décidé de s’essayer à la magie. Autant faire quelque chose d’utile quand on connait le monde des démons ainsi que le plan de Terra.

Ce soir là, la demoiselle avait attendu avec impatience de pouvoir fermer la boutique afin de se rendre dans un autre commerce dont elle avait eut vent. A priori, un jeune homme possédait un magasin qui vendait, outre des vêtements, des produits assez atypiques ayant trait à la magie. La jeune fille, qui désirait se lancer dans cette pratique, se dit que se serait peut-être un bon endroit pour se renseigner.

Vêtu de sa robe de coton mauve, elle avança dans les rues jusqu’à l’adresse qu’on lui avait fournie. A priori, et c’était une chance pour elle, le magasin ne fermait que très tard. Kairi fut surprise de voir une jeune fille tenant une grosse peluche à l’entrée mais elle fit comme si de rien n’était. Après tout, elle, elle vivait bien avec un démon. Elle s’approcha doucement, ne sachant pas trop quoi dire ou faire.

« Euh… Bonsoir mademoiselle… J’aurai voulu avoir quelques conseils concernant certaines pratiques ? On m’a dit qu’ici on saurait me renseigner »

Elle n’osa guère en en dire plus. Elle ne savait pas si les rumeurs qu’elle avait entendues étaient véridiques ou non. Peut-être que ce n’était que du pipeau mais bon il fallait bien se lancer à un moment et là, les dés étaient lancés pour de bon. On verrait bien ce qui allait en sortir.

Alice vint me voir en disant :

- Nana, il y a une drôle de femme qui veut avoir des conseils pour pratiquer la magie.

Je me mis à pousser un profond soupir.

- Alice ... Tu l'as fait rentrer au moins ?

- Euh ... non.

Je me dirige avec un pas rapide vers l'entrée ... ouf, la demoiselle n'est pas partie, je la salue en faisant une courbette des plus simples, mais dont l'efficacité sur la gent féminine n'est plus à démontrer.

- Bien le bonsoir mademoiselle, si vous voulez bien me suivre.

Je la guide vers un bureau, utiliser la magie est dangereux et je ne pouvais me permettre de laisser une magicienne ou sorcière pratiquer d'une manière inadéquate, je recule une chaise pour pouvoir installer la jeune femme de façon confortable, avant de m'assoir sur ma chaise.

- Alors comme ça vous voulez des conseils, avant toute chose j'aimerais savoir votre niveau en pratique et ce que vous recherchez dans mon humble magasin.

A sa grande surprise, la jeune fille lui tourna le dos, sans lui répondre, et s’en retourna dans le magasin.

*Et bien, en voilà des manières, pensa-t-elle ! Si je faisais ça avec les clientes, la boutique serait tout le temps vide…*

Kairi resta hésitante un moment, devait-elle entrer ? S’en aller ? Ou attendre ? Elle opta pour la dernière solution. Enfin, elle ne comptait pas attendre une demi-heure mais elle pouvait bien rester dix minutes. D’ailleurs, son attente fut de courte durée, un jeune homme, probablement le propriétaire, vint à sa rencontre. Habillé un peu à l’ancienne mode, il semblait amical et serviable.

« Bien le bonsoir mademoiselle, si vous voulez bien me suivre »

Il s’inclina et elle fit de même.

« Bonsoir également monsieur »

La jeune femme lui emboita le pas et pénétra dans le magasin qui présentait un étalage hétéroclite de vêtements. Une sorte de joyeux bric-à-brac mais qui avait le don de ravir la demoiselle. Elle aimait beaucoup ce style un peu à l’ancienne et les tenues l’émerveillaient. Il y en avait de très anciennes qui devaient coûter une petite fortune mais elle n’était pas là pour ça.

Kairi entra, à sa suite, dans un bureau. Elle prit place dans le siège qu’il lui indiquait et s’assit en face de lui. Sans autre détour, il lui demanda ses connaissances et capacités en magie. Bon, au moins, elle ne s’était pas trompée d’endroit. Et pour le reste, autant être sincère. Il valait mieux ne pas tricher avec la magie ou la sorcellerie, ça finissait toujours mal sinon.

« Je vais être franche, je suis totalement novice en la matière mais on va dire que j’ai souvent côtoyé la magie et le monde des démons. Donc, il faudrait que j’apprenne les bases. Vous pourriez m’y aider ? »

Franche et directe mais avec douceur. Tout ce qui la caractérisait. Les mains posées sur les genoux, elle donnait l’air d’une petite fille bien sage mais déterminée en même temps. Ses yeux mordorés avaient perdu de leur innocence mais pas de leur douceur. Ils restaient aussi doux que par le passé, à l’époque où elle avait été heureuse avec Hirano.

Je me mis à hocher de la tête, pour montrer que j'avais comprit, d'ailleurs je remarque qu'elle porte en effet sur elle une odeur d'esprit démoniaque, ainsi aurait-elle un contrat avec un démon ou la providence avais fait croiser son chemin avec un démon-esclave ? La question ne se devait pas d'être posé, les contrats ne sont en aucun cas une magie dangereuse, sauf pour la personne ne sachant pas lire avant de signer.

- Je n'ai pas pour vocation d'être professeur, mais je peux vous apprendre les bases, seulement ...

Je quitte ma chaise pour saisir un rouleau qui se trouve à moins de cinq mètres du bureau pour le dérouler sur ce dernier, laissant voir une centaine de nom.

- Vous pouvez voir les magies que j'ai croisé et je ne doute pas qu'il en existe plus, aussi vous apprendre les bases me prendrais bien un an, dans le cas où vous seriez vive d'esprit et que vous possédiez déjà une disposition à utiliser la magie, certaine personnes sont sensible, le fait que vous n'ayez pas voulut pratiquer plus tôt témoigne que vous n'avez pas cette disposition ... désolée si la dernière phrase vous choques, mais je suis toujours franc en ce qui concerne la magie.

Je remis le rouleau à son endroit et me remis à ma place.

- La magie est vaste et il est plutôt conseillé pour une débutante de se spécialisé dans un style de magie assez restreint et par la suite agrandir votre orientation magique, Je ne vous poserais qu'une seule question où il faudra argumenter votre réponse pour me convaincre de vous enseigner la magie. D'autre magiciens peuvent vous l'apprendre, mais je ne garantis ni leurs franchise et encore moins le fait qu'ils n'abusent de votre personne.

Je laisse un temps de silence, pour poser la question qui allait orienter le style de magie que la cliente pourrait utiliser, en effet quelqu'un qui veut se venger ne m'est d'aucun intérêt, l'art de la destruction et de la souffrance est la plus facile à manier, plus on se dirige vers un art de création, plus haute est la marche, mais plus la personne aura conscience que la mort n'est pas la fin de la vie.

- Pourquoi voulez-vous pratiquer la magie, dans quel but ?

Le regard mordoré suivait le jeune homme et les oreilles, comme tout le reste de la personne auquel elles appartenaient, restaient attentives à ses commentaires. Kairi fut soulagée de savoir qu’il pourrait au moins lui enseigné les bases et elle ne fut nullement offensée par le fait qu’elle ne possédait aucun don. Si elle en possédait un, Hirano le lui aurait certainement fait remarquer. Et si ça n’avait pas été lui, ça aurait été le petit démon. Donc aucun mystère, elle était une humaine tout ce qu’il y avait de plus banal et sans grande capacité. Mais l’un n’empêchait pas l’autre. Elle n’était pas stupide, elle pourrait apprendre.

Elle attrapa le parchemin et y jeta un rapide coup d’œil, elle n’y connaissait pas grand-chose en faite. Hirano l’avait maintenu éloignée de tout ça et c’est elle qui avait du faire le forcing pour en apprendre davantage. Il reprit le parchemin et se rassit en face d’elle.

« La magie est vaste et il est plutôt conseillé pour une débutante de se spécialisé dans un style de magie assez restreint et par la suite agrandir votre orientation magique, Je ne vous poserais qu'une seule question où il faudra argumenter votre réponse pour me convaincre de vous enseigner la magie. D'autre magiciens peuvent vous l'apprendre, mais je ne garantis ni leurs franchise et encore moins le fait qu'ils abusent de votre personne »

La jeune femme aux cheveux blonds foncés hocha de nouveau la tête. Elle ne connaissait personne d’autre pour lui apprendre, même sur Terra, elle ne saurait pas où se renseigner. Et puis, cet homme lui inspirait confiance.

« Comme je vous l’ai dit, je connais la magie mais de loin. Je sais qu’il en existe de plusieurs types : blanche, rouge, noire mais sans plus. Je sais à peu près à quoi elles font référence mais… »

Elle haussa les épaules signifiant par là sa totale ignorance dans les autres domaines. Elle se sentit un peu idiote mais elle était bien venue pour apprendre.

« Pourquoi voulez-vous pratiquer la magie, dans quel but ? »

Là au moins, elle savait quoi répondre. A la différence de beaucoup, elle ne visait ni la fortune, ni la gloire, ni la puissance. Non, tout cela lui était bien égal. Elle voulait juste marcher dans les pas de son ancien amour. Non de son amour. Quoiqu’il arrive, Hirano serait toujours son grand amour.

« Je veux aider les autres et combattre le mal ! »

Voilà les choses étaient posées. Cela devait sembler bien puéril et naïf mais ça aussi ça lui ressemblait. Hirano avait toujours voulu venir en aide aux autres. Au point d’y laisser sa vie et Kairi savait que parfois pour combattre le mal, il fallait devenir le mal. C’est pour ça qu’elle voulait apprendre la magie, pour défendre la veuve et l’orphelin comme on aurait pu le dire dans les temps anciens.

« Je veux aider les autres et combattre le mal ! »

Cette phrase fut de trop dans ses explications et je ne pus retenir un rire malheureusement bruyant, rameutant Alice qui semblait paniquée de m'entendre rire de la sorte.

- Qu'est-ce qui te fais rire Nana ?

Je fis disparaitre rapidement de mon index les quelques larmes qui perlaient mes yeux et dit :

- Rien Alice, la cliente m'a surprise, va voir Neko pour lui demander mon grimoire s'il-te plait.

- Le grimoire ? Tu es sûr Nana ?

- Oui ramène le avec Neko, elle sera utile.

Je vis la petite partir, elle avait quelque connaissance en magie, mais juste de quoi se défendre et voir l'esprit-chat. Je regarde la demoiselle et repris vite un air plus professionnel.

- Vous connaissez les grands domaines de la magie, pour ma part ma magie est celle des succubes, la magie rouge orienté vers les désirs et le sexe. rassurez-vous je ne l'utiliserais sur vous que si vous présentez une menace pour moi où mes assistantes.

Il fallait mettre directement les points sur les I pour montrer que je connaissais un minimum la matière.

- Votre phrase est surprenante, j'ai rarement vu des personnes vouloir aider les autres plutôt que soit-même.

Alice vint avec Neko et un livre très vieux.

- Voici Neko, c'est une chatte-démone-esclave, cet enfant s'appelle Alice, quand au grimoire il s'agit d'un cadeau de ce que je considère comme ma mère, je m'appelle Nahal ou Nana, mais sachez que ce sont des faux noms, dans les arts magiques, avoir le nom d'une personne permet de le posséder d'en faire son objet, en ayant sa date de naissance on peut voir son passé, son présent et son avenir. Mais trêve de bavardage ...

Je saisis avec douceur le livre et me mis à l'ouvrir à une page précise.

- Hum ... Voyons voir ... Celle-ci me parait intéressante, la magie cyclique, enfin c'est un nom démodé maintenant, beaucoup l'appelle la magie des mots, certaine créatures possèdent cette magie de façon innée, par contre il nécessite un grand contrôle de soit, car une simple pulsion négative peut entrainer un mot et la mort d'une personne. Je ne vous oblige à rien, mais pour moi cette magie peut vous aider  à réaliser votre voeu, cela dit vous porterez le poids de chacun de vos actes jusqu'à votre mort.

La jeune femme rougit violemment alors que son interlocuteur se mettait à rire. Bien sûr que son choix, ses raisons et motivations étaient bien naïves mais elle ne pensait pas provoquer des rires. D’ailleurs la jeune fille qui l’avait « accueillit » vint aux nouvelles s’inquiétant visiblement pour son patron. A priori, les crises de fou rire ne faisait pas parti de ses habitudes ce qui ne fit que gêner un peu plus Kairi qui ne savait plus où se mettre.

Le jeune homme et son assistante échangèrent un moment avant qu’il ne lui demande d’aller chercher une autre personne et un grimoire. Le terme de « grimoire » relança l’intérêt de la jeune femme qui ne pouvait que faire le rapprochement avec l’ancien grimoire qu’avait possédé Hirano et que gardait le démon. La jeune fille disparut et l’homme reporta son attention sur elle en reprenant son sérieux.

« Vous connaissez les grands domaines de la magie, pour ma part ma magie est celle des succubes, la magie rouge orienté vers les désirs et le sexe. Rassurez-vous je ne l'utiliserais sur vous que si vous présentez une menace pour moi où mes assistantes »

Le rouge revint aux joues de Kairi qui fut étonnée de la source du pouvoir du jeune homme, elle n’avait pas imaginé ça de lui mais bon, tant qu’il n’utilisait pas ce type de magie contre elle, ça irait. Elle hocha la tête.

« Je n’ai aucune attention de vous causer le moindre soucis à vous ou à vos assistantes, ne craignez-rien ! »

Etant donné ce qu’elle souhaitait faire de la magie, cela paraissait évident qu’elle ne comptait faire de mal à personne. Mais bon, elle ne pourrait pas dire qu’il ne l’avait pas prévenu.

« Votre phrase est surprenante, j'ai rarement vu des personnes vouloir aider les autres plutôt que soi-même »

« Je me doute mais c’est ce que je souhaite vraiment même si cela vous semble… idiot »

C’est alors que la jeune fille revint accompagnée d’une neko. Kairi fut étonné de voir une telle personne sur le plan terrestre d’habitude, ils se trouvaient plus sur Terra mais bon, des terriens se retrouvaient bien sur Terra. L’inverse était donc possible. La future apprentie salua la nouvelle venue avant d’observer le vieux grimoire qui fut posé devant le maître des lieux qui le compulsa tout en indiquant les prénoms des personnes présentes y compris le sien tout en précisant que c’était un faux nom.

Kairi était sur le point de se présenter  à son tour quand elle se dit que finalement ce n’était peut-être pas une bonne idée vu qu’on risquait de s’emparer de sa personne. Il lui faudrait donc trouver un nom d’emprunt. Mais elle verrait cela un peu plus tard.

Nahal regarda attentivement dans les diverses pages en parchemin pour finalement se fixer sur la « magie cyclique ». Elle n’en avait jamais entendu parler alors elle allait devoir lui faire confiance sur le contenu.

« Je suis un peu obligée de vous faire confiance vu que je ne connais personne d’autre. Donc allons-y pour cette magie. Si effectivement, elle me permet d’atteindre mon but, c’est très bien. Je serais prudente et je ferais attention à ne pas me laisser emporter »

Ce serait donc la magie cyclique qu’elle apprendrait. Elle se jura bien de faire tout son possible pour étudier le mieux possible afin d’aider les autres.

Cette jeune femme m'intriguais, elle ne semblait pas avoir peur de l'inconnue, chose que nous, êtres humains, sommes sensible. Je me concentre sur l'odeur démoniaque et quelque chose me semble familier, j'avais déjà sentit cette senteur quelque part, ce n'était pas un client, sinon je l'aurais tout de suite reconnu, non cette odeur était sans nul doute démoniaque, mais l'intensité est trop faible pour que la demoiselle en soit une, je suis sur à présent, elle est une contractante. L'odeur était identique avec celui d'un objet que mes balades journalière avait mises à jour.

- Neko, remet le grimoire à sa place et va me chercher l'objet que nous avons trouvé il y a peu.

Neko eut le poil de sa queue qui hérissait, normale car l'objet en question est le plus protégé des articles présent dans cette boutique et cela souligne aussi la dangerosité qu'il peut avoir entre de mauvaise main.

Neko partie donc, mais elle allait mettre beaucoup de temps à retirer toute les sécurités que j'ai mis. Je m'axe maintenant à l'apprentissage de cette jeune femme.

- Tout d'abord vous allez toucher la pierre rouge là-bas . "Dis-je en montrant du doigt l'objet en question." Elle vous donneras un nom d'emprunt qui sera votre nom de pratiquante, ensuite vous allez vous assoir de tels sorte à ce que vous soyez assisse sur vos mollets et que vos talons touchent vos fesses, vous devrez garder cette position le temps que j'estimerais nécessaire.

Le fais de s'assoir de la sorte faisait mal à ceux qui n'y étaient pas habitué et même ceux-ci sentaient leurs jambes s'engourdir, le but était de tester sa patience et surtout sa force mentale, car même si je ne doutais pas de la sincérité de la demoiselle, rien ne pouvait prouver que ses dires n'étaient que mensonge, restait à savoir ce que la pierre donnerait comme nom d'emprunt et surtout combien de temps elle allait pouvoir rester assise ainsi avant de déclarer qu'elle était à sa limite.

Neko revint, mais en voyant le geste de ma main, étant caché derrière mon dos et donc invisible aux yeux de la jeune femme, la terranide resta cachée derrière un rideau, attendant le geste adéquate pour venir, si mes présomptions étaient bonne, la jeune femme serait surprise ou étonnée.

Lorsque Nahal demanda à la jeune femme-chat d’aller chercher un objet, Kairi remarqua que celle-ci n’était pas particulièrement à l’aise. A  son poil hérissé, la jeune femme se douta qu’elle avait même peur. Cela l’inquiéta un peu mais le jeune homme semblait sûr de lui. Aussi décida-t-elle de lui faire confiance à nouveau. Certains considéreraient ça comme de la grande naïveté pourtant la demoiselle savait ce qu’elle voulait. Or il fallait parfois, et même souvent, prendre des risques surtout en ce qui concernait la magie. Elle regarda la neko repartir vers le magasin avant de reporter son intérêt sur Nahal.

« Tout d'abord vous allez toucher la pierre rouge là-bas – le jeune homme lui désigna une pierre écarlate poser sur une étagère - Elle vous donnera un nom d'emprunt qui sera votre nom de pratiquante, ensuite vous allez vous assoir de tels sorte à ce que vous soyez assisse sur vos mollets et que vos talons touchent vos fesses, vous devrez garder cette position le temps que j'estimerais nécessaire »

Si la demande pour la pierre lui parut logique, celle de rester à genoux la surprit davantage.

« Pourquoi… pourquoi voulez-vous que je reste à genoux ? »

Bien que décontenancée par la demande, Kairi se leva et alla jusqu’à l’étagère et posa la main sur la pierre. Elle ressentit une légère chaleur en la touchant alors que la roche vermillon rayonna quelques instants. Puis, plus rien. Bien sûr, elle ne s’attendait pas à un feu d’artifice mais peut-être à quelque chose de plus conséquent surtout qu’elle ne savait pas du tout quel pouvait être son nouveau nom. Rien n’était apparu dans la pierre ou alentour mais en même temps ce n’était pas une boule de cristal. Nahal devait, lui, savoir ce qu’il en était.

« Alors… c’est quoi mon nouveau nom ? »

Tout en disant cela, elle revint vers le bureau mais au lieu de prendre place sur la chaise qu’elle occupait un peu avant, elle se mit à genoux sur le sol. C’était froid et inconfortable mais la jeune femme s’exécuta sans se plaindre.

*Si j’avais su, j’aurai mis un pantalon !*

Effectivement, les genoux nus contre le sol avec tout son poids dessus, ça n’avait rien de bien agréable. En plus, elle ne savait pas combien de temps ça allait durer ce test car elle se doutait que c’était bien un test. Mais un test de quoi ? ça c’était la grande question.

Sans rien dire, elle resta sur ses genoux un bon moment, plus de vingt minutes avant que des douleurs commencent à la prendre. Néanmoins, elle ne dit rien. Elle chercha à se détendre afin de moins sentir la douleur. Les minutes s’égrenèrent et les crampes augmentèrent en intensité. Kairi tint encore vingt minutes avant de commencer à bouger un peu pour se décontracter et de lancer à Nahal :

« Je dois rester comme ça longtemps… Je commence à avoir vraiment mal… »