Heh... intimidé ? Comment ne pas l'être... Même si Khaléo pouvait se montrer vulgaire et avoir un sale caractère uniquement pour se protéger de contacts sociaux trop "poussés" il n'avait jamais vu deux créatures aussi "voraces" dans leur... domaine, de sa vie... les petites couleurs roses discrètes se répandirent, et empourprèrent tout son visage en définitive, révélant sa "timidité" par rapport à ce qui était en train de se jouer là, de la gêne ? Ouaip... Se considérant comme un "monstre" ou une "erreur de la nature" pour qu'on lui ait trop répété dans son enfance... la dernière fois qu'il s'était servi de "popol" remontait à plusieurs siècles déjà...
...à une époque douloureuse où tout ce qui avait compté pour lui, fut détruit devant ses yeux, a l'époque où il avait encore une femme... et une fille... une famille...
A cette pensée le malaise put se lire sur son visage, mais la démone ne le remarquerait sûrement pas, ni l'ange, qui étaient plus préoccupées à se "toucher" de façon plus ou moins... non... carrément suggestive.
La queue de tigre de Khaléo cherchait encore en vain son couteau de chasse tombé à terre autour de l'Ours pendant leur chutte, mais restait bredouille, soulevant des paquets de feuillages en les expulsant dans tous les sens, frappant nerveusement parfois sur le sol, trahissant son anxiété.
Alors que le corps féminin de la démone se trémoussait par dessus les fourrures pour n'afficher que la partie "féminine" de son être, cachant habilement jusque là ce qui se cachait entre ses jambes, il fallait le reconnaître c'était indéniable, laissait pousser quelques chaleurs qui tendaient son entrejambe, sans qu'il puisse réellement se contrôler... Ses belles rondeurs qui semblaient être faites pour ses puissantes paluches, poignes musculeuses et fermes de ses grandes mains, une vision appéttissante qui donnerait l'envie à plus d'un homme sain d'esprit d'y céder, troublé... c'est un moindre mot pour l'état dans lequel il se trouvait...
"-N... ne t'approches pas..."
Des mots bien faibles, presque murmurés, puisque toujours à moitié étouffé par le poids de ce foutu ours qui était sur lui, mais que la démone avait pris soin de faire légèrement "reculer" pendant sa progression en avant, lui laissant enfin plus d'espace pour déployer toute l'envergure de sa cage thoracique, et respirer... enfin, plutôt haleter d'excitation, entre une respiration profonde, lente, et un ronronnement rauque, suave et sensuel, qui lui échappa, avec une honte difficille à dissimuler il plaqua ses deux mains sur sa propre bouche, ayant du mal à y croire.
Et c'est là que les choses devinrent plus "compliquées"... lorsque l'entrejambe de la créature quitta doucement la surface du dos de l'ours, pour que sa verge recourbée vers l'arrière, donnant un aspect lisse à son entrejambe jusque là, fut distendue, et redressée au dessus de lui lorsqu'elle se redressa sur ses jambes pour... effectuer un "pont" au dessus de son visage, talons de la démone bien plantés dans le sol comme pour s'y encrer solidement et ne plus bouger.
Un... non... une... VERGE ?!!
Le visage de Khaléo se figea entre incompréhension, rougeurs restantes d'une excitation encore présente, comme si on venait de lui tendre un "piège" bien vicieux, dans lequel ses pensées se tortillaient les unes dans les autres sans qu'il puisse détourner son regard du "spectacle" qui s'offrait à lui, un maelstrom d'émotions toutes plus différentes les unee es autres envahissaient son putain de crâne pour rester dans une confusion quasi totale, se rappellant sans cesse de l'image de la démone, avant qu'elle ne se relève, et après...
...Il positionna sa main devant son oeil, pour lui couper la vue de son sexe, répétant "Avant" retirant ensuite sa main "après"...
Il ne savait plus où il en était, le "pauvre" parce que la plastique quasi parfaite et mure de la démone en appellait à tous ses sens comme un aimant irrésistible, même sa nature profonde, cachée, celle du tigre, de la "bête", faisant frissonner son corps entier, de la tête aux bout de ses orteils, mais ce qu'elle possédait entre les jambes lui coupait littéralement la "chique" à chaque fois que son regard se posait dessus.
Peur... c'est le mot qui décrivait bien l'expression de son visage en ce moment, de l'effroi, et de la confusion dans ses sourcils froissés, laissant échapper un :
"-Mais qu'est ce que ... ?!"
Avant qu'il ne puisse aller très loin dans le remue ménage bordellique que cette vision entre rêve et cauchemar que venait de lui "imposer" la démone, de la pluie ruissella doucement sur ses joues... Non...
Pas de la pluie... non... de... de la cyprine de succube... qui lui nettoyait carrément le visage, et qui entrait parfois dans l'une ou l'autre griffure sur ses joues, ou dans son cou, provoqué par le combat précédent, il essaya de faire abstraction de l'odeur en respirant par la bouche, craignant qu'elle ne possède quelques "vertus" aphrodisiaques, il n'avait pas envie de devenir la proie facile de cette créature démoniaque.
Immobilisé, obligé d'assister à des échanges obscènes entre la démone et l'ange, y avait de quoi laisser son esprit cogiter à cent à l'heure, sans compter qu'il n'avait plus vu de femmes "nues" depuis un bon paquet d'années, alors là il avait droit à la "totale", son esprit vagabondant encore entre l'envie de ces deux corps se livrant à des jeux sexuels, et la répulsion que représentait cet objet phallique un peu trop massif, implanté sur un corps de femme.
Il se mit à douter, et à penser des choses comme "c'est dommage..." à du "Si au moins c'était pas aussi gros" où "Si ça avait une taille raisonnable" parfois même tout bonnement et simplement "Et si ce n'était pas là ?".
Il secoua vivement sa tête de gauche à droite, pour essayer de se débarbouiller du liquide coulant par gouttes sur son visage, expulsant enfin l'air pour respirer à grandes bouffées, bouffées emplies de l'odeur des hormones excitées, très prononcées pour son odorat surdéveloppé, des deux "femmes" là haut, c'était une torture épouvantable pour ses sens, le démangeant au plus haut point à un endroit qu'on ne citera pas.
« Laissez le partir je vous en prie... »
L'Ange procédait à un bien étrange sacrifice pour lui permettre un instant de répit, une "diversion" qui lui permettrait enfin de se dégager, ce qu'il ne tarda pas à faire, poussant de toutes ses forces sur la carcasse de l'ours, tirant sur ses jambes pour les fléchir, puis planter les griffes de ses pieds dans la carcasse, et pousser, le sol devenu assez humide, il put faire "glisser" le corps dans la boue mélangée de sang et de "mouille" de ces deux créatures, il rampait aussi discrètement que possible entre leurs jambes, espérant qu'elles soient trop "occupées" pour le remarquer, ses côtes écrasées lui faisant encore mal, il cherchait son couteau de chasse du regard, il se trouvait à quelques pas de là, juste à coté de l'un des pieds d'Ambroise, tendant la main pour l'attraper...