Le guide des esclavagistes pour les nulles. [PV Don]

" Mais puisque je vous dis que j'en ai rien à faire de votre club bidon ! "

La douce voix de Serasia se fit entendre dans la bibliothèque, elle avait une raison suffisante pour se mettre à hausser le ton, ayez donc une tribut d'élèves collants et un brin stupide vous hacelant depuis deux heure pour que vous entrez dans leurs clubs de lectures.

- Mais c'est pour la bonne cause, certain livres ont besoin d'être réparé et une petite aide monétaire ne serais pas de refus.

" Sans doute des livres sans le moindre intérêt. "

Pour Sesaria dépenser des sous dans une chose aussi futile était du gaspillage, aurais-je oublié de dire qu'elle est radine pour un sous ? Aussi elle prit place sur un des bureaux mis à disposition des élèves et sortie un livre intitulé " L'amour venimeux.". L'histoire était plaisante pour la jeune femme qui était amusée de trouver quelque ressemblance avec l'anti-héroine, pour faire simple, une femme manipule un couple pour le briser et sortir avec chacune des personnes et par des manipulations diverse les poussent au suicide.

" Voilà un livre qui mérite de rester en état. "

La miss se lève et part chercher un autre livre, utilisant l'échelle, c'est alors que quelqu'un se mit à la siffler, elle détourna le regard et vit un lycée qui matait sous sa mini-jupe, ouais bon point de vue vestimentaire elle cherchait aussi un peu l'attention, mini-jupe et débardeur avec une vue plongeante vers la poitrine on ne fait pas mieux pour attirer les pigeons, qu'elle plumera jusqu'à la dernière pièce.

La suite fut évidente, Serasia dragua le lycée et finit par le planter devant le fait qu'il ne pourrait jamais sortir avec elle, Serasia lâcha un léger ricanement. Elle savait pertinemment que tant qu'elle ne blessait pas les gens et s'arrangeait pour les faire taire, elle ne risquait rien et même si des personnes disaient qu'elle volait, aucune preuve matériel ne subsistait d'un tel acte.

La cloche sonna le début des cours, sauf pour Serasia qui savait à l'avance que son professeur n'était pas là et qu'aucun remplacement n'était prévue. Elle laissa le lycée partir et fit un tour à son casier, elle trouva des lettres de rendez-vous pour des déclarations, aussi ne prit-elle même pas la peine de les lire qu'ils terminèrent à la poubelle, pourquoi allez vers eux pour les humilier, alors qu'il suffisait d'attendre qu'ils fassent le premier pas et de briser leurs petits coeurs si fragile.

Elle retourna donc à la bibliothèque et prit un autre livre, elle s'installa sur le bureau le plus éloigné de la surveillante des lieux et s'assit sur une chaise, faisant glisser de manière sensuelle sa cuisse droite sur sa jambe gauche.

Celà faisait un moment que Don s'interessait au cas de Serasia, et a vrai dire, depuis qu'il l'avait découverte via les dossiers étudiants des élèves auxquels il avait accès, a la famille dont elle était issue, celle ci était excessivement bizarre...Il ne voyais aucun nom d'hommes ni d'informations complémentaires a ce sujet. Les Der Adels devaient très certainement venir de Terra, déjà parce qu'a presque quinze ans Serasia avait des proportions de rêve, mais également parce qu'on semblait savoir peu de choses sur cette famille constituée de femmes. Néanmoins le Don était intelligent. Il se disait bien qu'il s'attaquait peut être là a une lignée d'ESPERS ou de créatures, il allait donc devoir être très prudent dans sa façon d'aborder la jeune femme. Il avait commencé a glaner des informations sur elles depuis qu'il l'avait croisée par chance au détour d'un couloir. En la voyant il avait tout de suite su qu'il la voulait dans sa collection. Ce n'était que plus tard qu'il s'était apperçu qu'au lieu de faire un coup de filet il risquait de faire des coups de filets. Il n'aurait surement aucun mal a faire cracher Serasia ce qu'elle voulait.

Déjà il avait pu remarqué qu'il s'agissait d'une innomable peste, usant de sa beauté pour séduire tous les garçons du coin et les contraindre a faire tous les sacrifices pour elles. Il nota dans un coin celà. Tant mieux si elle était une sale gosse pourrie gatée, au final ce sont les plus arrogants qui regardent le moins leur dos. Encore une fois ce poste de surveillant interimaire lui permettait de faire des choses tout a fait prodigieuses. Il allait attendre le bon moment et une fois celui ci arrivé il tomberais sur Serasia. Il avait tout son temps...Mais il allait d'abord devoir s'arranger a trouver un moyen de la toucher de manière acceptable si il voulait voir si elle avait un pouvoir...Les familles de femmes vivant seules étaient généralement des vampires, si ce n'est pire, il fallait éviter de commettre la gaffe de se soumettre a eux. En cette après midi il vennait remplacer la surveillante de la bibliothèque qui allait rentrer chez elle et pris sa place. Il regarda un peu autour de lui. A cette heure personne...Ca allait lui faciliter les choses. Se levant il se dirigea vers Serasia d'un pas confiant.

Devant la jeune femme se trouvait un européen a la peau bronzée de deux mètres de haut dont le plafond japonais de la bibliothèque rasait la tête, il avait de larges muscles, des cheveux noirs crépus, des yeux de jais profond et portait l'uniforme des surveillants de Seikusu, il s'introduit poliment.

"Mademoiselle der Adels. Veuillez me suivre je vous prie vous avez été appellée au dortoir pour une question administrative."

Lança l'homme poliment.

Sesaria entendit la déclaration de la personne et ne fit rien, puis elle décida de quitter son livre des yeux pour scruter la personne qui venait gâcher le plaisir qu'elle avait eu en lisant un premier passage qui promettait d'être riche en traitrise, larmes et suicide, c'était toujours marrant de voir les héros et héroïne se débattre et finir par sombrer dans le désespoir avent de mettre fin à leurs jours, pour certain la mort des personnages important sont accueillit par des larmes, pour Sesaria c'était des rires de moquerie, mourir de nos jours c'est tellement banale et facile à faire. Même elle pourrait se tuer facilement.

Elle regarda l'homme sous toute ses coutures et répliqua avec nonchalance :

" Je dors pas au dortoir mais chez moi, aussi, si c'est un soucis administratif, vous avez qu'à appeler ma mère, elle serra ravie de vous répondre. Et de toute façon les questions administratives cela se règle à l'administration et pas dans les dortoirs, à moins que vous ayez envie de profiter de mon corps en toute intimité. "

Elle replongea dans sa lecture, laissant à Don murement réfléchir à sa réponse, la demoiselle venait en effet de lancer un petite invitation, sauf qu'elle n'allait pas laisser à cet homme  jouer avec son corps, mais bien le contraire, Serasia mettait toujours un point d'honneur à ne pas perdre sa virginité lors de rapport, c'est pour cela qu'elle avait surtout tendance à attacher ces victimes.

Ha ha ha, on dirait bien que la petite essayait d'étendre son domaine jusque chez les surveillants, comme c'était amusant, elle pouvait accepter évidement puis le faire chanter et lui soutirer de l'argent avant de forcer celui ci a coopérer ou divulguer les preuves de leur union. Il aurait été un idiot si il avait marché a cette petite plaisanterie. Le colosse se contenta de sourire a Serasia pour toute réponse et lança.

"Eh bien vous pourrez raconter tout ça a la personne en charge lorsque vous serez là, je ne suis que le messager après tout. Mais vous devriez surveiller quelque peu votre langage ma chère, vous risquez d'avoir des problèmes a ce sujet, si ce n'est pas déjà le cas. Montrez un peu de respect pour vos ainés s'il vous plait."

En effet tant que Don racontait qu'il n'était pas la personne qui avait appellé Serasia il pouvait toujours faire ce qu'il voulait et lele ne pouvait pas vraiment mettre en valeur le fait que sa conduite était stupide. Par ailleurs le Don lui rappellait, comme le ferait n'importe quel surveillant d'un lycée japonais que le respect est primordial tout autant que l'uniforme qu'elle portait actuellement. Le colosse croisa les bras derrière son dos et répondit toujours avec une bonhommie similaire

"On m'a demandé de venir vous chercher, je pense que le problème vous regarde. Vous êtes libre par la suite d'exposer vos humeurs au secrétaire, mais tant que vous serez étudiante dans cet établissement il y a des règles auquelles vous devrez vous conformer."

Il savait pertinament que chacun de ses mots enerveraient Serasia, elle n'était pas le genre de personnes a suivre les règles.