Un observateur, oui, aurait eu trés peur. Il n'y avait plus rien, ici, qu'une sorte de passion sauvage, animal, qui ne donnait pas l'impression d'avoir face à nous un couple de jeunes amoureux, mais une scéne atypique et violente.
La stature de Maxence donnait des indications sur son âge, tout comme la silhouette de Liliza dévoilait sa jeunesse. Cette scéne, vraiment, aurait pû être mal digérée ... Mais là n'était pas le détail principal. En cet instant précis, Liliza était occupée à plusieurs choses ... D'un côté, ses mains agrippaient sans aucune douceur la peau de son amant, la tiraillant entre ses ongles, marquant son dos de griffures rouges et violentes, afin d'extérioriser au mieux le plaisir qui grimpait en elle avec une telle violence que tout son être en était secoué.
De plus, elle s'acharnait à chercher à l'embrasser, avec passion, même si elle sentait bien que sa respiration était saccadée au possible. Ses gémissements étaient passés aux cris haletants, presques inhumains. Une voix enfantine qui poussait ce genre de cris, c'était assez étrange à entendre.
Et son organisme s'agitait, au fur et à mesure que les coups de bassins devenaient plus violents, plus fort, enflammant ses cuisses et son bas-ventre, son coeur bondissant allégrement dans sa cage thoracique. Elle se sentait venir.
D'un bond, elle lâcha ses lèvres, rejetant son visage en arrière, inspirant un coup violent, tandis qu'un cri infini traversait la barrière de ses lèvres. Son corps se cambra, tandis qu'un frisson à la fois gelé et bouillonnant traversait son épiderme, et son corps tout entier.
Elle le sentait se déverser en elle, et inspira longuement, surbmergée, ses yeux bleuâtres fixant le ciel, tandis que sa poitrine se soulevait par saccades irréguliéres.