Si la mort était un rêve éternel, alors Ryuga l’aurait accueillit à bras ouverts, si on lui promettait de vivre pour toujours ce moment avec Miya. Son membre encore chaudement réfugié dans l’antre de la demi-déesse, ils s’échangeaient douces caresses, regards amoureux, et mots sucrés à l’oreille. Ils riaient ensemble, comme ils l’avaient toujours fait, ils étaient vraiment sur la même longueur d’onde, fait pour s’entendre, fait pour s’aimer, fait pour être ensemble, c’était son âme sœur, l’inspecteur en était persuadé.
Ryuga frissonnait au passage des mains douces de Miya, qui savait habilement comment et où le caresser, puis elle prit ses mains pour l’inviter à se lever, et il ne se priva pas pour revenir se plaquer à ce corps divin. Seulement la demi-déesse sembla vaciller, et fit chuter l’inspecteur dans l’eau, et au vue du rire que lança la chanteuse, il se demanda si elle ne l’avait pas fait exprès ! Quoi qu’il en soit, elle plongea pour venir le rejoindre, et vint à nouveau plaquer ses formes sublimes contre le corps musclé du policier, passant ses bras autour de son cou, puis ses jambes autour de ses hanches.
En d’autres circonstances, il aurait bien vite plaqué Miya contre la paroi de la piscine pour venir lui faire l’amour avec passion, mais cette piscine lui rappelait un très mauvais souvenir. C’est dans une piscine comme celle-ci qu’il a perdu son amour, qu’il a quitté son monde pour l’enfer dont il est prisonnier. Il avait peur, peur de la perdre, alors il resserrait ses bras musclés un peu plus fort contre elle, ses mains resserrant leur étreinte sur ses fesses comme s’il avait peur qu’elle lui échappe. Il essayait de ne rien montrer de ses craintes, mais personne ne le connaissait aussi bien qu’elle, et elle devait sans doute sentir le malaise qui l’envahissait.
Mon amour… Assis-toi ici…
Il souleva facilement Miya hors de l’eau, et la déposa au rebord de la piscine, laissant juste ses pieds trempés encore, à la fois pour pouvoir s’occuper d’elle, mais aussi par peur que cette piscine ne lui prenne à nouveau la femme de sa vie. Il étira un faible sourire, et essaya de ne plus penser à tout ça, de se concentrer sur la demi-déesse et rien d’autre. Il prit appui sur le bord pour hisser son visage à la hauteur du sien, et vint l’embrasser avec tendresse. Puis doucement il se laissa descendre, ses lèvres effleurant la peau humide de son cou, la capturant entre ses lèvres de temps en temps, puis il continua à descendre ainsi, de baiser en baiser. Il partit à l’assaut de l’opulente poitrine de la chanteuse, comme il savait si bien le faire. Sa bouche dévala le globe de chaire gauche, tandis qu’une de ses mains se rabattit sur le droit, en enserrant sa base avant de jouer avec à pleine main. Il laissait échapper quelques souffles fiévreux de ses lèvres, alors qu’elles capturèrent délicatement son téton. Un petit pincement d’abord, puis un doux effleurement, comme prémisses à la venu de sa langue qui se faisait volontairement attendre. Mais enfin elle vint à la rencontre du bouton rose de chaire de Miya, elle en fit lentement le tour, avant d’être accompagné par les lèvres qui ponctuaient ses caresses par des baisers de plus en plus prononcés.
Ryuga voulait, plus que tout au monde, que cet instant magique dure encore et encore, mais la peur qu’il ressentait allait influer sur ce rêve, tout comme le terrible manque de l’autre avait finit par le créer. Ainsi, une lueur commençait à scintiller au fond du bassin…