Ryuga écouta le monologue de Dorian, plus il parlait, et plus il commençait à cerner le personnage, son œil avisé avait d’ailleurs déjà commencé à chercher ses faiblesses, même s’il en avait deux déjà évidentes. La première c’était sa corpulence, l’inspecteur allait devoir le faire bouger le plus possible, sous le soleil et l’air difficilement respirable de l’altitude, il devrait pouvoir l’épuiser avant qu’il ne soit lui-même. La deuxième était parce qu’il était entrain de lui dire, il tentait de le soudoyer pour ne pas combattre, il avait peur, si ce n’est de perdre, d’être affaiblit pour les autres combats.
Le regard du policier glissa sur l’ensemble des photos, ce serai mentir de dire qu’il y était insensible, voilà plus d’un an qu’il n’a pas vue Miya, et la voir dans de telles situations le touchait profondément. Mais ce n’était pas la femme qu’il aimait sur ces photos, et puis en toute logique c’était des fausses, comment cet homme avait il put avoir quelconque liens avec la terre ces derniers jours ? Ca lui paraissait un peu gros, mais bon admettons que ce soit le cas, il faut qu’il ait eu le temps d’aller au Japon, de payer des détectives, que ceux-ci trouvent une trace de Miya dans les dossiers personnels de Ryuga, alors que celle-ci de part son immortalité ce fait très discrète administrativement. Et même s’il y était parvenu par on ne sait quel moyen, encore faut-il qui mène une deuxième enquête pour trouver ces photos compromettantes. Et s’il a dû faire ça avec tous les adversaires, il y a de quoi penser qu’il y serait encore. Nan, il était bien plus logique pour Ryuga, qu’au vue de toutes les personnes qu’il a rencontré sur terra, que ces soit distantes preuves aient été créées de toute pièces par la magie, ou autre capacité extraordinaires, dont la plupart des personnes bénéficient ici.
Mais bon admettons une nouvelle fois que tout ceci soit vrai, ce qui fait déjà beaucoup de « si » et « peut être », Ryuga à accepté le fait que Miya ait eut une très longue vie avant lui, comment pouvait-il la juger ? La femme qu’il aimait, il la connaissait parfaitement bien, c’était une femme juste, forte, généreuse, et les qualificatifs lui manquent, il avait toute confiance en elle, et ce ne sont pas quelques photos qui viendront briser cela.
Ecoutez-moi bien Monsieur Garan. Miya vit depuis longtemps, je suis loin d’être le seul homme à avoir eut la chance croiser sa route.
Le policier étira un petit sourire, il était lui-même un peu surpris, de la force de l’amour qu’il portait à sa demi-déesse, il était sûr de lui, et ça lui donnait des ailes, il allait tout donner dans ce combat.
Mais il y a une chose que j'ai reçu d'elle, et que tous ces hommes n’ont pas eut… C’est son amour. Et je peux vous dire que c’est bien plus précieux qu’un corps Monsieur Garan.
A peine avait-il finit sa phrase, il fit mine de se baisser, pour mieux saisir une pierre de la taille de sa paume, et de l’envoyer sur son adversaire, pour le forcer à bouger. Il fit une roulade sur le côté, puis dégaina son 9mm pour tirer à 3 reprises sur l’homme, avant d’aller se mettre en couverture derrière la pierre sur laquelle il était précédemment assis. Il venait de bénéficier d'un bon effet surprise.