Bien, aprioris, le message était bien passé. Referment la porte, Eva s'approcha du lit, et quel lit, jamais elle n'avait dormi dans un lit comme celui là, en effet ce dernier était digne d'un noble, rien à voir avec les vieux lits abimés des tavernes ou des maisons abandonnées qu'elle s'appropriait. Et la chambre, elle avait des dimensions qui paraissaient hors normes à la jeune fille.
Et ben dit donc, je suis gâtée, si tout cela n'est pas un mauvais tour de magicien, je vais surement passer l'un des meilleurs moments de ma vie.
Avisant un fauteuil, Evengélya s'en approchât et déposa sur ce dernier ces affaires. Une fois nue, elle s'approcha du lit et s'allongea dessus tout en déposant son épée à ces côtes, vielle habitude, la semi-vampire ne dormait jamais loin de son arme. Comme elle s'y entendait, le lit s'avéra être le plus confortable lit sur lequel elle s'était allongée. Même si on était eu beau milieu de la nuit, Eva n'eut aucun mal à trouver le sommeil, son état de fatigue était assez important pour qu'elle n'est pas trop de mal à tomber dans les bras de Morphée. Elle était tellement fatiguée que ces éternels rêves et cauchemars la laissèrent tranquille pour cette nuit.
Finalement, son sommeil prit fin quand un coup bref suivi d'une voie retentit. Émergent des brumes du sommeil, Eva mit quelques secondes à reconnaitre cette voie et à se remémorer les évènements de la vielle. Récupèrent ces affaires, elle s'habilla et rejoins à son tour la salle à manger. Qu'elle fut sa surprise quand elle entendit la conversation de ce qui semblait être les esclaves de Firiel. Ces dernières semblaient être très heureuses de leurs situations et si Eva avait bien entendu, l'elfe noire leurs apprenait à lire. A voir comment ils s'entendaient, on aurait plus dit des amis ou même une famille qu'un maitre et ces esclaves. Bien sûr, tout cela pouvait être une mise en scène pour la tromper mais penser cela serait mettre la suspicion et la méfiance à un niveau qu'Evengélya ne possédait pas.
S'avisant que sa présence avait arrêté la conversation des filles, Evengélya se mit à rougir et s'assit sur la chaise que lui montrait Firiel en lançant un petit :
-Bonjour.
Pour ne pas avoir à soutenir le regard des personnes présentes, Evengélya prit une assiette et commença son petit-déjeuner tout en réfléchissant. Après avoir vu cette scène, la jeune demi-vampire regrettait un peu son attitude de la veille, mais bon, il était dans sa nature de se méfier. Plus elle réfléchissait à son attitude envers Firiel, plus elle se trouvait fautive, l'elfe noir l'avait sauvée de la mort et elle, elle n'avait montré que de la méfiance envers la magicienne. Oui plus elle y réfléchissait, plus elle en s'en voulait au point que quand elle eu finie son repas, elle présenta ces excuses à son hôtesse.
-Dame Firiel, je vous pris de bien vouloir accepter mes excuses pour mon attitude d'hier soir, alors que vous avez sauvée ma vie et que vous me proposiez d'apprendre votre art en m'hébergeant chez vous. Je n'est montrée que méfiance à votre égard. Je sais qu'il est un peu tard pour ça, mais je vous adresse mes remerciements pour tout ce que vous avez fait et comptez faire pour moi. Merci Dame Firiel Veronwë.
Voilà, elle avait fait ces excuses et remercier Firiel, déjà elle se sentait mieux et si cela n'avait pas effacé ce qu'elle avait dit la vielle, au moins ces dires permettraient de partir d'un bon pied.