une rencontre iréelle.....(Pv Kitty)

Quelque chose avait attiré Kouan dans les ruelles sombres du quartier de la Toussaint. Cela était peut être dû à l'atmosphère qui se dégageait de ce quartier, à l'odeur qui l'imprégnait ou tout bonnement cela était dû à la chance. La créature ne saurait en donner la raison exacte, mais le fait est, qu'elle s'y trouvait.
Il ne fallut pas longtemps pour que Kouan soit repérée par des prédateurs errant dans l'obscurité des portes cochères et ruelles sombres. La créature laissa ses derniers se rapprocher d'elle, ils étaient au nombre de trois. Trois hommes, au sourire mauvais et lubrique, sur de leur force et de la faiblesse de leur proie. L'un d'entre eux prit la parole, sa voie était sifflante, mais à la tonalité rauque.

- On dirait qu'une brebis innocente vient de nous tomber toute crue dans la gueule.

Les deux autres rièrent à la remarque de celui que Kouan considéra comme le chef. Rapidement elle se retrouva encerclée par les trois hommes et celui qui avait parlé s'approcha d'elle. Arrivée à quelques centimètres de la jeune femme, il posa une de ses mains sur la poitrine de Kouan et se mit à le caresser, le malaxer.

- C'est de la première qualité, on va se régaler.Si tu es gentille avec nous, on ne te fera pas trop mal.

L'homme avait prit le manque de réaction de Kouan pour de la peur, alors qu'il n'en était rien. D'ailleurs celle-ci posa sa main sur l'entre-jambe de l'homme et commença à lui malaxer le sexe à travers le pantalon. Devant son comportement, les trois hommes rigolèrent de plus belle. Le leader bloqua le poignet de Kouan, arrêtant son massage du sexe qui avait prit en volume et en taille. L'un des deux autres vint se coller derrière Kouan et vint à son tour malaxer sa poitrine tout en lui soufflant son haleine dans le cou.

-Tu vas commencer par nous faire une petite gaterie, et ensuite on te baisera jusqu'à ce qu'on en puisse plus.

Tout en disant cela, le leader du groupe,débouta son pantalon et y glissa la main de Kouan. Celle-ci put sentir la chaleur qui se dégageait du sexe de l'homme. La situation excitait de plus en plus Kouan et c'est à ce moment que les choses dégénérèrent. Sous l'excitation, la particularité de Kouan ne put rester caché. Devant l'apparition d'un membre masculin des plus imposant, les deux hommes s'écartèrent d'elle.

- Putain t'es quoi, une bizarrerie, un monstre, on va t'exploser la tronche pour t'être moqué de nous.

Voyant que le jeux promis venait de lui être enlever Kouan fit un caprice et dans un mouvement puissant et rapide vint attraper l'homme par le morceau de chair qui pendait entre ses jambes. De son autre main, elle vint l'attraper par la gorge et commença à serrer. Elle sentit la lame se planter entre ses côtes, au niveau de son dos. Lâchant l'homme, qui s'effondra, elle se retourna face à l'autre peloteur. Sa surprise causa sa perte, Kouan ne savait pas sa battre et n'avait pas les réflexes qu'une vie dans la rue développait. Son agresseur aurait put s'en tiré si il n'avait pas été immobilisé par la stupeur de voir que son attaque n'avait pas eu l'effet escompté. Il vit la main se poser sur son épaule, puis la seconde lui attraper la gorge. Lorsqu'il commença à réagir, il était trop tard. Il ne dût pas souffrir lorsque Kouan lui arracha la tête. Le troisième avait déjà fuit lorsqu'elle jeta les restes du cadavre dans un conteneur métallique faisant office de poubelle. Kouan se retourna alors vers sa première proie et le releva. L'homme était vivant mais en état de choc, il perdit conscience lorsque Kouan l'écrasa face à un mur. Le sexe de la créature pulsait de désirs, pour répondre à celui-ci, Kouan arracha le pantalon de l'homme et le sodomisa violemment. La douleur qu'il ressentit à cette pénétration, lui fit reprendre conscience. Il commença à pousser des cris de douleurs, mélangés à des suppliques. Tout à son plaisir, Kouan n'y prêta aucunement attention, augmentant la pression sur le coups de son jouet. Lorsque ce dernier se brisa, Kouan connut une frustration telle, qu'elle se dégagea de lui, laissant le corps s'écrouler tel un pantin à qui on aurait coupé les fils. Tout à sa frustration, elle ne fit pas attention à la venue d'une jeune fille dont la présence en ce lieu était des plus irréelle.

Un cri… un cri bien classique dans ce quartier… Celui d’un gang désorganisé qui avait encore trouvé une victime de jeu. La petite fille connaissait bien ce cri-là et avait toujours réussi à rester aussi invisible que le vent et aussi impalpable qu’un fantôme pour ne pas en être elle-même la fameuse victime. De toute façon, elle ne voyait vraiment pas qui voudrait s’en prendre à une petite bouille d’amour comme la sienne. C’était une gentille petite fille qui avait un si beau sourire qu’on ne voudrait en aucun cas le transformer en grimace plaintive ! De toute façon, l’enfant ne voyait vraiment pas ce qui pourrait la faire grimacer…

    Curieuse, la jeune fille marcha le long de la route jusqu’à ce que les ruelles sombres du quartier de la Toussaint la recouvrent entièrement, ne faisant d’elle, à certains moments, qu’une simple petite silhouette féminine avec des oreilles de chats sur la tête. Elle déboucha finalement à l’entrée d’un cul-de-sac dans lequel se dégageait une odeur de vieilles poubelles et mêlé à celui de l’excitation, bien distincte lorsqu’elle se mélangeait à diverses senteurs insipides.

    Campées sur ses deux pieds, les mains derrière le dos, un tout petit sac en bandoulière posé contre son flanc droit et les sourcils froncés, un écoeurant déchirement de muscles palpitants résonna à ses oreilles. Quelques secondes après, un lascar épouvanté couru vers elle et la dépassa, les yeux exorbités par la peur. L’enfant le suivi du regard, l’apercevant tourner à un angle dans l’obscurité pour définitivement disparaître de sa vue. Lorsqu’elle se retourna, ce fut pour voir une grande dame blonde jeter le cadavre de l’homme décapité dans une grande poubelle métallique. L’instant d’après, elle s’en prenait au dernier qu’il restait, étendu par terre, en état de choc.

    -C’est drôle ça, Monsieur Panda… J’ai déjà vu beaucoup d’embuscades, mais j’en ai rarement vu des dont les rôles se sont inversées ! Pour moi, c’est une super-héroïne qui répond enfin aux appels à l’aide pour vaincre le crime et les supers vilains !

    Les deux personnages restant lui tournant le dos, la petite fille s’approcha à petit pas de la scène pour se retrouver précisément à l’endroit où s’était faite la mise à mort. Ignorant le déchirement de tissu qu’elle entendit, l’enfant suivit les grosses éclaboussures de sang jusqu’à la poubelle, lieu d’une nouvelle demeure, et soulevant délicatement le couvercle en se tint debout sur la pointe des pieds. Elle vit un visage à la bouche ensanglantée et aux yeux vides qui la regardait sans la voir… L’odeur de la viande froide lui étant insoutenable, elle lui tira la langue avant de revenir au point initial.

    Des supplications se mirent à éclater à l’intérieur du cul-de-sac, décidément témoin de beaucoup de choses aujourd’hui. Mais la petite fille n’y fit pas attention, intéressée par un couteau qui reposait dans la flaque de fluide vitale. Prenant gare à ne pas se salir les doigts, elle le ramassa du bout des doigts, observant le liquide rougeâtre qui scintillait très légèrement sur la lame. On se serait cru dans un vrai thriller ! L’enfant était ravie de vivre pareille scène ! Alors elle se décida à lever les yeux pour regarder le reste du spectacle…

    Le gredin était plaqué de ventre sur le mur de la ruelle, hurlant sous les assauts fougueux, violents et répétés de celle qu’il avait voulu agresser. La petite fille était stupéfaite ! Il était réellement en train de se faire violer par une femme ! Et quel viol ! Il était complètement écrasé contre la brique du mur, poussant des cris et des supplications à en faire pâlir un mort. En temps réel, la jeune fille se serait jetée stupidement sur l’agresseur pour lui planter le couteau dans la fesse avant de trancher à vif son sexe encore palpitant… mais cet événement était si étrange, si anomal, les rôles inversés rendait le tout terriblement curieux et attirant !

    Elle sursauta lorsque la violence des coups de reins cassa le lascar, mettant fin à ses souffrances. La petite fille regarda le corps désarticulé s’écrouler à terre dans une position grotesque. Lorsqu’elle releva les yeux, la violeuse la regardait également, ses grands yeux plongés dans les siens. Ses mirettes s’écarquillèrent, sa bouche se figea en un rictus de surprise. Le monstre qui avait eu raison du gredin palpitait encore, parcourut d’une longue veine et dressé  férocement comme un long gourdin menaçant. Jamais encore la jeune fille n’avait vu un pareil spectacle, c’était…vraiment…intéressant.

    -C’est bizarre comme manière pour punir les méchants… dit-elle, les yeux fixés sur la chose avant de les relever sur son visage avec un adorable sourire. Tu est une super-héroïne étrange… Mais moi je trouves ça cool, ça, au moins, ça les punit vraiment !

    Sautillant comme une enfant que l’on aurait incroyablement gâtée, la petite fille la dépassa, non sans avoir jeté un autre coup d’œil à ce membre qui l’intéressait tant. Sans prendre attention aux ravages que celui-ci avait causé au corps du défunt, la petite fille se pencha et nettoyage la lame de son tout nouveau couteau sur la chemise sale du mort. Satisfaite, elle rengaina la lame dans le manche avant de glisser sa nouvelle acquisition dans son tout petit sac.

    -Moi je crois qu’une météorite irradiée t’a transformée ! Ou alors la bonne fée à exaucer ton vœu le plus cher ! Ou alors tu viens d’une autre planète pour faire régner la justice et punir les méchants ! Couper la tête de quelqu’un avec les mains, c’est dégoûtant…mais c’est très, très fort !

    Alors, la jeune fille sursauta, se rappelant d’un détail de la scène. Sa nouvelle copine saignait du dos ! Peut-être à cause du couteau… Apeurée, la petite fille la regarda de ses grands yeux bleus, une main sur ses cheveux.

    -Tu as saigné ! Je t’ai vu saigné dans le dos ! Si tu n’as pas aussi le pouvoir de guérir, il faut mettre un pansement !

    Une enfant normale se serait enfuie depuis longtemps…mais ce qui sortait de l’ordinaire l’attirait comme une mouche attirée par le miel.

La jeune humaine surpris Kouan par son comportement. Outre le fait qu'elle ne semblait pas effrayé par le spectacle dont elle avait été témoin, mais son comportement semblait être celui d'une enfant qui venait de trouver un gors paquet cadeau sous un arbre.
Kouan n'avait pas finit de prendre son plaisir avec le jouet récalcitrant, mais décida d'attendre avant de savoir il allait considérer la nouvelle venue comme un jouet possible. Le sexe de Kouan reprit peu à peu une taille plus commune, avant de se mettre au repos et disparaitre sous la jupe de l'uniforme de la jeune femme. Kouan regarda la nouvelle venue prit le couteau d'un des assaillant et le nettoya, avant de le ranger dans son sac. Ceci fait elle sembla prendre conscience de quelque chose qui l'apeura. Kouan n'avait pas prit la peine de répondre au flot de questions et remarque, mais elle sourit lorsque la nouvelle venue s'inquiéta pour sa blessure.

- Tu es qui toi ?

Kouan se montra à son tour des plus curieuse envers la petite humaine. Elle s'approcha de cette dernière d'un pas lent et posé. Une fois arrivé à moins de trois mètres de la petite fille, Kouan se tourna et lui montra l'entaille que le couteau avait fait dans son uniforme. Mais il n'y avait aucune trace de blessure sur la lame. Ayant rassurée la jeune fille sur le besoin de la soigner, elle se releva et se mis à la détailler.

- Tu es venue pour jouer avec moi, c'est cela. Mais d'habitude ce sont des hommes qui viennent.

La créature ayant finit d'observer la jeune fille se mis à réfléchir à toutes les remarques que lui avait fait celle-ci. Puis elle sourit et posa sa main sur la tête de la jeune fille.

- Ce n'est pas le même jeux que celui qu'avait en tête ses hommes, auquel tu veux jouer. Mais je ne connais pas ce dernier, tu peux m'expliquer les règles.

Kouan montrait des signes de joie et d'excitation, similaire à ceux d'une enfant, à l'idée de participer à un nouveau jeux. Elle en oublia le lieux ou elle se trouvait et ce qu'elle avait fait peu avant, ne pensant qu'au futur jeux auquel elle allait se livrer. Kitty pouvait lire dans le regard de Kouan, l'excitation à l'idée de jouer, puis un doute apparut dans ce regard.

- et si je n'étais pas un héros, tu voudrais quand même jouer avec moi ?