Alors qu’elle poursuivait son chemin, une main lui agrippa les cheveux la faisant crier et la fit se retourner. La force de l’homme était telle qu’il la soulevait totalement. Ses pieds ne touchaient plus terre. Elle se retrouva en face de celui qu’elle venait d’envoyer sur les roses.
« Jeune effrontée pour qui te prends-tu pour me répondre ainsi ? »
Marine n’eut pas le temps de répliquer, Zanzibar la lâcha et se retourna. Alors qu’il s’en allait, il lança à la jeune femme une remarque qui ne lui disait rien qui vaille.
« Nous allons très vite nous revoir en tête à tête ma chère »
Marine n’était pas du genre à avoir peur mais cet homme avait réussi à lui donner la chaire de poule. Son instinct avait raison de lui dire de se méfier, désormais elle serait sur ses gardes. Elle regarda quelques instants l’homme s’éloigner avant de faire volte face et de se diriger vers son hôtel.
Une fois dans sa chambre, porte fermée, elle se sentit un peu plus en sécurité. C’était naïf, évidement, une simple porte n’arrêterait pas un agresseur décidé mais, à ce moment, ça la sécurisait. Elle était tendue et son esprit n’arrivait pas s’enlever la dernière phrase dites par l’homme de marbre. Elle avait besoin de se calmer et elle ne connaissait qu’un moyen, une douche. Elle se déshabilla en un temps record et entra dans la douche. Quand, l’eau se mit à couler sur elle, elle se sentit mieux. Au fil des minutes qui s’écoulaient l’eau coulant sur sa peau, ses muscles, la détendaient. Finalement, presque à regret, elle ferma le robinet et sortit de la cabine, l’eau dégoulinant sur son corps.
S’emparant d’une serviette, elle s’épongea rapidement le corps et s’attaqua à ses cheveux tout en retournant dans la chambre afin d’enfiler sa nuisette.