La petite prit peur lorsque la jeune femme s'était approchée d'elle, craignant qu'elle ne soit fâchée de la voir là. Elle qui avait enfin acheté des vêtements propres, elle allait se les faire voler comme punition. Serrant son petit sac d'écolière décoré d'un petit ourson contre son petit corps, elle dévisagea la femme qui s'approchait d'elle. Quel ne fut pas son soulagement lorsqu'elle vint s'occuper de ses bobos. Elle écouta ce que la dame disait, hochant la tête pour dire qu'elle comprenait puis se laissa aider, échappant sur le moment son petit sac, qu'elle ramassa ensuite.
La femme lui demanda si elle vivait loin, mais avant qu'elle ne puisse répondre quoi que ce soit, elle entendit un rugissement de fauve; le terranide-guépard l'avait attrapée d'un coup sec et elle sentit sa peau se déchiqueter sous l'impact au sol et du frottement contre les petites roches pointues du sol. Effrayée, elle se débattit avec l'énergie du désespoir et parvint à se défaire des pattes puissantes de la bête, car la prise n'était pas assez solide pour maintenir à la fois le pull et les bras. Elle retira d'un coup ses bras des manches de son pull, s'évadant, puis elle détala en direction opposée à la dame. Sotte d'elle, car le terranide-félin l'attrapa solidement par la queue, la faisant tomber au sol. De ses toutes petites griffes, elle tenta de se propulser loin de ce méchant monsieur, griffant dans sa tentative le sol. Elle finit par abandonner et se mettre à pleurer.
- "Onii-chan! Onii-chaaan!" Appela-t-elle, désespérée.
Mais son frère n'était pas avec elle. Ses oreilles de loup ne capteront pas ses appels. Elle était seule, et elle allait avoir mal, elle le savait. Elle avait peur, elle avait mal et encore plus humiliant, elle était en petite culotte, elle avait perdu ses sandales et elle venait de mouiller son sous-vêtement de son urine.